Régis Onanga Ndiaye, ministre des Affaires étrangères du Gabon : « Je crois qu’il ne faut pas avoir peur de la dette »

Régis Onanga Ndiaye, ministre des Affaires étrangères du Gabon : « Je crois qu’il ne faut pas avoir peur de la dette »

Le ministre gabonais des Affaires étrangères a déclaré que le neuvième Forum sur la coopération sino-africaine (Focac) allait permettre d’ouvrir de nouveaux horizons dans le cadre de la lutte contre la pauvreté au Gabon. Cette édition allait aussi offrir de nouvelles perspectives de développement au pays, a soutenu Régis Onanga Ndiaye dans une interview accordée à RFI en marge de ce forum qui a ouvert ses portes ce mercredi 4 septembre. S’exprimant sur la dette de certains pays vis-à-vis de la Chine, le ministre gabonais a déclaré: « je crois qu’il ne faut pas avoir peur de la dette et qu’il ne faut pas créer un grand débat autour de l’endettement, parce que tous les pays du monde sont endettés ». D’après lui, « le plus important, ce n’est pas la dette. Le plus important, c’est ce qu’on fait de la dette, afin de la transformer en industrie avec des revenus subséquents », a-t-il expliqué concédant que son pays a une dette importante vis-à-vis de la Chine. Qu’à cela ne tienne,  » depuis le 30 août, que ça soit au niveau de la dette bilatérale comme de la dette multilatérale, nous remplissons parfaitement nos engagements. Ce n’est donc pas un souci majeur pour nous. Le plus important, c’est de rembourser progressivement ou de payer les échéances qui sont dues en temps et en heure », a-t-il affirmé. Martin Kam

Remboursement de la dette publique. La flambée des taux d’intérêt accentue les vulnérabilités liées à la dette dans des pays en développement

Remboursement de la dette publique. La flambée des taux d’intérêt accentue les vulnérabilités liées à la dette dans des pays en développement

INTERNATIONAL. « La hausse des coûts d’emprunt fait courir un risque de crise de la dette aux pays les plus pauvres », a récemment prévenu la Banque mondiale dans un rapport sur la dette internationale intitulé « International Debt Report ». Selon le document établi par l’institution de Bretton Woods, pour assurer le service de leur dette publique extérieure et des dettes garanties par l’État, les pays en développement ont dépensé un montant record de 443,5 milliards de dollars au titre de l’année 2022. Le problème, c’est que « les paiements au titre du service de la dette – principal et intérêts – ont augmenté de 5% par rapport à l’année précédente pour l’ensemble des pays en développement », a indiqué l’institution financière internationale. D’après le rapport, en 2022, les 75 pays admis à emprunter auprès de l’Association internationale de développement (IDA), institution de la Banque mondiale qui soutient les pays les plus pauvres, ont payé un montant record de 88,9 milliards de dollars au titre des frais de service de la dette. Le coût global du service de la dette des 24 pays les plus pauvres pourrait atteindre jusqu’à 39% entre 2023 et 2024 Toujours selon la Banque mondiale, « au cours de la dernière décennie, les paiements d’intérêts par ces pays ont quadruplé, atteignant un niveau record de 23,6 milliards de dollars en 2022 », a fait savoir l’organisation internationale estimant que le coût global du service de la dette des 24 pays les plus pauvres devrait s’envoler en 2023 et 2024, avec une augmentation qui pourrait atteindre jusqu’à 39 %. Comme l’explique Indermit Gill, économiste en chef et vice-président senior du Groupe de la Banque mondiale, rappelons que «des niveaux d’endettement record et des taux d’intérêt élevés ont précipité de nombreux pays vers la crise». Selon son analyse, «chaque trimestre où les taux d’intérêt restent élevés se traduit par une augmentation du nombre de pays en développement qui basculent dans le surendettement et se heurtent au choix difficile entre le service de leur dette publique et l’investissement dans la santé publique, l’éducation et les infrastructures ». Quoi qu’on en pense, la flambée des taux d’intérêt a accentué les vulnérabilités liées à la dette dans tous les pays en développement, a fait remarquer la Banque mondiale. L’institution en veut pour preuve : « Rien qu’au cours des trois dernières années, on a compté 18 défauts de paiement souverains dans dix pays en développement, soit plus que le nombre enregistré au cours des deux décennies précédentes », ajoutant qu’à l’heure actuelle, environ 60% des pays à faible revenu sont exposés à un risque élevé de surendettement ou sont déjà dans cette situation. La hausse des coûts d’emprunt détourne les ressources disponibles au détriment de secteurs critiques qui en ont besoin C’est dire que la situation est préoccupante d’autant plus que « l’augmentation des coûts d’emprunt a détourné le peu de ressources disponibles au détriment de secteurs critiques qui en ont besoin, tels que la santé, l’éducation et l’environnement ». Ce n’est pas tout : les paiements des intérêts absorbent une part de plus en plus importante des exportations des pays à faible revenu, tout en sachant que « plus d’un tiers de leur dette extérieure est soumis à des taux d’intérêt variables qui pourraient augmenter soudainement », a également relevé l’institution. Sans oublier que beaucoup de ces pays traînent un fardeau supplémentaire : l’accumulation du capital, des intérêts et des frais pour avoir bénéficié du privilège de la suspension du service de la dette accordé dans le cadre de l’Initiative de suspension du service de la dette (DSSI) du G20. Un fardeau pour les économies en développement d’autant plus que l’appréciation du dollar s’ajoute aux difficultés de ces pays en rendant les remboursements encore plus onéreux, selon le rapport. Pour l’économiste Indermit Gill, la situation est telle qu’elle nécessite « une action rapide et coordonnée de la part des gouvernements débiteurs, des créanciers privés et publics et des institutions financières multilatérales, plus de transparence, de meilleurs outils pour assurer la viabilité de la dette et des modalités de restructuration plus rapides. Faute de quoi, ce sera une autre décennie perdue pour ces pays. » Alain Bouithy

Congo/France. L’envol et la descente aux enchères

Congo/France. L’envol et la descente aux enchères

PARLONS-EN. L’avion PRESIDENTIEL de la REPUBLIQUE DU CONGO d’une valeur estimée à 25 MILLIONS d’euros a été SAISI, puis VENDU aux enchères à 7 MILLIONS d’euros par la JUSTICE française pour éponger une dette que l’Etat congolais n’a pas voulu solder. Le problème est que l’avion censé être la propriété de l’ETAT était enregistré au nom d’un PARTICULIER, selon Mme CLAIRE BONDONYI , ambassadrice de France au Congo. Comment un avion PRIVE peut être saisi et vendu aux enchères pour une affaire concernant un ETAT ? Dans un pays (le Congo) où les biens de l’ETAT se confondent avec ceux de son AUTOCRATE, il n’est pas évident de faire la part des choses. Au nom des intérêts SUPERIEURS du clan au POUVOIR, l’OMERTA est de rigueur. Même les ATALAKU, d’habitude LOQUACE, sont MUETS. A ce rythme, c’est le PAYS et ses RESSORTISSANTS qui seront saisis et vendus aux ENCHERES pour éponger d’autres DETTES encore plus colossales. A défaut de booter le TYRAN dehors, chaque citoyen CONGOLAIS devrait opter pour une DOUBLE, voire une TRIPLE nationalité pour échapper aux RAZZIAS des CREANCIERS et de ne pas faire l’objet d’une vente aux ENCHERES publique. Par Lascony Nysymb

La dette des pays à faible revenu a atteint un niveau record de 860 milliards de dollars en 2020

La dette des pays à faible revenu a atteint un niveau record de 860 milliards de dollars en 2020

Les gouvernements du monde entier ont adopté des plans de relance budgétaire, monétaire et financier massifs pour faire face à la pandémie de COVID-19. Ces mesures, qui visaient à répondre à l’urgence sanitaire, à atténuer l’impact de la pandémie sur les populations pauvres et vulnérables et à engager les pays sur la voie de la reprise, se sont aussi traduites par une hausse de 12 % du poids de la dette des pays à faible revenu, dont le niveau a atteint un montant record de 860 milliards de dollars en 2020, selon un nouveau rapport de la Banque mondiale. Avant même la survenue de la pandémie, de nombreux pays en développement se trouvaient dans une situation vulnérable en raison du ralentissement de leur croissance économique et des niveaux élevés de leur dette publique et extérieure. Le volume de la dette extérieure des pays à revenu faible et intermédiaire a globalement augmenté de 5,3 % en 2020 pour atteindre 8 700 milliards de dollars. Selon la dernière édition des Statistiques sur la dette internationale (IDS), une approche globale de la gestion de la dette est nécessaire pour permettre à ces pays d’évaluer et réduire leurs risques et de parvenir à des niveaux d’endettement soutenables. « Le problème de la dette exige une approche globale qui intègre réduction de la dette, restructuration plus rapide et amélioration de la transparence, souligne le président du Groupe de la Banque mondiale David Malpass. La viabilité de la dette est indispensable à la reprise économique et à la réduction de la pauvreté. » La détérioration des indicateurs de la dette est générale et elle concerne toutes les régions du monde. Dans l’ensemble des pays à revenu faible et intermédiaire, l’augmentation de l’endettement extérieur a été supérieure à la croissance du revenu national brut (RNB) et des exportations. Si l’on exclut la Chine, leur ratio dette/RNB est ainsi passé de 37 % à 42 % entre 2019 et 2020, tandis que leur ratio dette/exportations grimpait de 126 % à 154 %. Face aux défis sans précédent engendrés par la pandémie et à la demande du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international, les pays du G20 ont lancé en avril 2020 l’Initiative de suspension du service de la dette (ISSD) afin de faire bénéficier les pays à faible revenu d’un soutien à la liquidité temporaire. Les pays du G20 sont par la suite convenus de prolonger le moratoire jusqu’à la fin de l’année 2021. En novembre 2020, le G20 a adopté un « cadre commun pour le traitement de la dette au-delà de l’ISSD » afin de remédier aux situations d’endettement insoutenable et aux déficits de financement persistants. Les emprunts nets des pays à revenu faible et intermédiaire contractés auprès de créanciers multilatéraux ont atteint globalement 117 milliards de dollars en 2020, soit leur niveau le plus élevé depuis une décennie. Les flux générateurs de dette publique en direction des pays à faible revenu ont aussi atteint en 2020 leur niveau record en dix ans, à 71 milliards de dollars, soit une hausse de 25 %. Sur ce montant, 42 milliards de dollars proviennent de créanciers multilatéraux, y compris le FMI, et 10 milliards de dollars de créanciers bilatéraux. « Le niveau élevé et la montée rapide des dettes publiques posent un défi de taille à nombre d’économies à travers le monde, alerte Carmen Reinhart, vice-présidente principale et économiste en chef du Groupe de la Banque mondiale. Les responsables politiques doivent se préparer à un risque possible de surendettement lorsque les conditions des marchés financiers deviendront moins favorables, en particulier dans les économies émergentes et en développement. » Face aux risques posés par l’augmentation de la dette publique dans de nombreux pays en développement, l’amélioration de la transparence en la matière revêt une importance capitale. L’édition 2022 des Statistiques sur la dette internationale y contribue en proposant un ensemble sans précédent de données sur la dette extérieure. Elle décompose notamment de manière plus détaillée l’encours de la dette extérieure de chaque pays emprunteur, en indiquant les montants dus à chacun de ses créanciers publics et privés, la structure de la dette par devise et les conditions auxquelles les prêts ont été octroyés. Pour les pays éligibles à l’ISSD, la base de données comprend désormais le montant du service de la dette ayant été différé en 2020 pour chaque créancier bilatéral ainsi que les projections des paiements mensuels qui lui sont dus jusqu’en 2021. La Banque mondiale publiera prochainement un nouveau rapport sur la transparence de la dette dans les économies en développement, qui mettra en évidence les difficultés des pays à faible revenu et présentera une liste détaillée de recommandations pour y remédier. Le rapport International Debt Statistics (IDS) est une publication annuelle de référence qui fournit des statistiques et des analyses sur la dette extérieure des 123 pays à revenu faible et intermédiaire qui participent au Système de notification de la dette (DRS) de la Banque mondiale. COVID-19 : l’action du Groupe de la Banque mondiale Depuis le début de la pandémie de COVID-19, le Groupe de la Banque mondiale a mobilisé plus de 157 milliards de dollars pour faire face aux répercussions sanitaires, économiques et sociales de cette crise, déployant ainsi une riposte d’une rapidité et d’une ampleur sans précédent depuis sa création. Ces ressources aident plus de 100 pays (a) à mieux se préparer à lutter contre la pandémie, mais aussi à protéger les populations pauvres et les emplois, et à amorcer une relance respectueuse du climat. La Banque appuie également l’achat et le déploiement de vaccins contre la COVID-19 pour plus de 50 pays à revenu faible ou intermédiaire, dont plus de la moitié sont situés en Afrique, et prévoit de mobiliser 20 milliards de dollars de financements à cet effet jusqu’à la fin de l’année 2022.

S’endetter plutôt qu’éduquer et soigner ?

S’endetter plutôt qu’éduquer et soigner ?

Les gouvernants du monde seraient-ils plus enclins à s’acquitter du service de la dette qu’à former, soigner et protéger leurs concitoyens ? C’est ce que laisse penser le rapport du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) sur la Covid-19 et la crise imminente de la dette. Ce document, rendu public récemment, mérite qu’on s’y attarde vu qu’il éclaire sur la place réelle des questions sociales dans l’agenda politique de plusieurs gouvernants du monde. En effet, selon les données d’avant la pandémie de Covid-19, un pays sur huit consacre un budget plus important au service de la dette qu’à l’éducation, à la santé et à la protection sociale réunies. Comme pour souligner la gravité de la situation, l’étude montre que « 25 pays du monde – dont la plupart ploient déjà sous le poids de la pauvreté et des privations – ont consacré au service de la dette en 2019 une part plus importante de leurs dépenses publiques qu’à l’éducation, à la santé et à la protection sociale réunies ». Le rapport note qu’avant la pandémie, certains pays comme la Gambie, Haïti, le Soudan du Sud et le Tchad consacraient au moins 3 dollars américains à la dette pour chaque dollar alloué aux services sociaux essentiels, alors qu’ils ont les niveaux les plus élevés de service de la dette. Les auteurs dudit rapport relèvent en outre qu’un quart des pays à revenu faible ou intermédiaire – où vivent 200 millions d’enfants – sont actuellement surendettés ou risquent de l’être. Le problème, comme le fait remarquer la directrice générale de l’UNICEF, Henrietta Fore, c’est que « les enfants vivant dans des pays lourdement endettés qui n’ont pas beaucoup de ressources à allouer à la protection sociale, à l’éducation et à la santé ont peu de chances de s’affranchir un jour de la pauvreté et des privations ». Ce n’est pas tout. Elle relève également que « cette situation a d’énormes coûts sur les plans personnel et public et laisse aux enfants, à leur communauté et à leur pays peu d’espoir d’un développement économique et social durable». Pour les auteurs de cette étude, il est donc impératif que des mesures soient prises à l’échelle mondiale pour protéger les dépenses sociales et, en particulier, le droit de chaque enfant à la sécurité sociale, à l’éducation et aux services de santé. Comme le préconise le rapport pour protéger les droits des enfants dans le sillage de la Covid19, « il est crucial d’adopter un nouveau système international de restructuration de la dette, qui se caractérise par un appui concessionnel plus important aux pays pauvres lourdement endettés, une plus grande transparence de la dette dans le cadre des processus budgétaires nationaux et une action concertée de la part des créanciers ». Pour Henrietta Fore, « il est essentiel d’alléger et de restructurer en profondeur la dette pour assurer une reprise qui soit à la fois inclusive et durable et éviter aux enfants de subir un double fardeau : la réduction des services sociaux aujourd’hui et l’accroissement de la dette à l’avenir ». Mais pour cela, il faut encore que les organisations internationales, les créanciers et les gouvernements unissent leurs efforts pour réduire le fardeau de la dette et affecter les économies ainsi réalisées à des investissements sociaux pour tous, a-t-elle expliqué. Si les pays du G20 ont adopté une Initiative de suspension du service de la dette allant d’avril 2020 à juin 2021, l’Unicef regrette que seul le tiers des pays pouvant en bénéficier y participent véritablement. Par ailleurs, bien que cette initiative ait contribué à maintenir le niveau des dépenses de santé et de protection sociale dans les 46 pays participants, force est de constater que les dépenses d’éducation ont déjà été réduites au cours des 12 derniers mois. Plus grave encore, le rapport déplore le fait que « les pays endettés ont revu à la baisse les budgets consacrés à la protection de l’enfance, à la nutrition et aux services d’approvisionnement en eau, d’assainissement et d’hygiène». Vu que la pandémie a entraîné une catastrophe mondiale en matière d’éducation, «il est urgent d’y remédier pour éviter que la génération de la Covid-19 ne soit une génération perdue», a rappelé la DG de l’Unicef. Ceci d’autant plus que, du fait de la pandémie et du fardeau de la dette pesant sur bien de pays, «nous observons déjà un recul des budgets consacrés à l’éducation à l’heure où les pays doivent pourtant investir en faveur de l’amélioration des écoles et des systèmes éducatifs». Alain Bouithy

COVID-19: la Banque mondiale et le FMI plaident pour un allègement de la dette des pays pauvres

COVID-19: la Banque mondiale et le FMI plaident pour un allègement de la dette des pays pauvres

La Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI) ont appelé dans une déclaration commune au G20 à alléger le poids de la dette des pays les plus pauvres. « La flambée de maladie à coronavirus est susceptible d’entraîner de graves conséquences économiques et sociales pour les pays IDA, qui abritent un quart de la population mondiale et les deux tiers de la population mondiale vivant dans l’extrême pauvreté », ont ils fait remarquer. Les deux institutions internationales ont concrètement appelé « tous les créanciers bilatéraux publics à suspendre, avec effet immédiat et dans le respect des lois nationales des pays créanciers, les paiements au titre du remboursement de la dette des pays IDA qui en demandent une dispense ». La Banque mondiale et le FMI ont expliqué que « cette mesure aidera à répondre aux besoins immédiats de liquidités de ces pays face aux difficultés que pose la flambée de maladie à coronavirus et laissera du temps pour évaluer l’impact de la crise et les besoins de financement de chaque pays ». Ils ont ainsi invité les dirigeants du G20 à leur confier « la charge de réaliser ces évaluations, et notamment de déterminer les pays dont l’état d’endettement est peu viable, et d’élaborer un projet d’action globale des créanciers bilatéraux publics pour répondre aux besoins de financement et d’allégement du poids de la dette des pays IDA ». Dans leur communiqué conjoint, les deux institutions ont aussi annoncé qu’elles « solliciterons l’approbation de ce projet par le Comité du développement lors des Réunions de printemps qui se tiendront les 16 et 17 avril ». Elles enfin estimé qu’au regard de la situation qui prévaut actuellement, « il est impératif d’apporter une forme soulagement aux pays en développement et d’envoyer un signal fort aux marchés des capitaux », soutenant que « la communauté internationale accueillerait favorablement l’adhésion du G20 à cet appel à l’action ». Martin Kam