TRIBUNE. La population de l’ethnie peule (ou foulbés) du Mali subit depuis au moins 2014 des meurtres, des massacres et toutes formes d’exactions inhumaines sur son propre territoire. La dernière incursion mortelle dont elle a été victime, date du 23 mars 2019.
Pendant cet HOLOCAUSTE, on aurait dénombré au moins 160 victimes dont des femmes, des enfants et des vieillards.
Des milices armées constituées de dogons et de bambaras seraient apparemment responsables de ces atrocités et de ces cruautés sans commune mesure. Mais qui arment ces escadrons de la mort dans un pays aussi pauvre que le Mali ?
Beaucoup d’observateurs ne croient à cette histoire fallacieuse et montée de toutes pièces. Ces 3 groupes ethniques ont toujours vécu ensemble mais il n’y a jamais eu de problèmes majeures et aussi graves entre eux. La qualité et la quantité des armes dans un pays aussi démuni et vulnérable que le Mali, prouve à suffisance, une implication internationale de haut niveau.
Beaucoup de témoins soupçonnent une forte collaboration entre ces milices et l’armée qui n’intervient qu’après les assassinats ou boucheries humaines. Sa présence sur le terrain consisterait essentiellement à compter les victimes peules (morts et blessés). Pour quoi ces milices n’attaqueraient-elles pas les Touaregs au Nord ? Elles sont tout simplement peur de ces derniers qui seraient de redoutables guerriers.
Par contre, ces cannibales préfèrent massacrer des personnes sans défense comme, des femmes enceintes, des femmes, des enfants et des vieillards. Et jusqu’à présent, personne n’est arrêté pour ces actes odieux.
Ainsi, l’armée malienne sous l’autorité du gouvernent malien, dirigé par le président Ibrahima Boubacar Keita est fortement mise en cause. Ce dernier est totalement incapable, d’assurer la sécurité pleine et entière de ses concitoyens, devant ces carnages et tueries barbares insensés et à répétition. Toute la terre entière pleure ces victimes innocentes, dont leur seul tort est d’être des peuls. Il est urgent que le Mali se débarrasse ce président génocidaire, afin qu’il soit traduit devant la plus haute juridiction de ce monde.
De plus, on y dénote l’omniprésence de la France dans ce pays depuis des siècles qui n’est là que ses intérêts stratégiques. Elle a déjà conquis le nord malien avec toutes ses ressources et elle est en train de déplacer la guerre au centre du pays. Ce sordide complot criminel dont les peuls seraient les plus grands perdants, n’a pu se faire qu’avec la bénédiction des autorités gouvernementales et de la complicité de certaines puissances étrangères.
Ce pays (la France) est également accusé d’avoir fortement tremper dans le génocide rwandais. D’ailleurs, on sait que la régularité de cette puissance coloniale en Afrique serait pire que la présence du cancer ou du sida dans un corps humain. Les gouvernements français n’honorent leur peuple en versant dans la cruauté en Afrique. Les peuples africains et français sont des peuples amis et frères. Nous nous supportons mutuellement dans nos luttes pour nos droits fondamentaux.
Par la présente, nous demandons à tous les patriotes africains et d’ailleurs, les amis du continent noir, les organisations de défense de droit humain et toutes les bonnes volontés partout à travers le monde, de dénoncer ce GENOCIDE dont nos compatriotes du Mali sont victimises.
De ce fait, nous organiserons une marche à OTTAWA au Canada, entre les ambassades de la France et du Mali, pour protester énergiquement contre cette barbarie des forces spéciales sous la responsabilité du président Ibrahima Boubacar Keita. Par conséquent, nous vous demandons de rester mobilisés pour cet évènement. Nous vous communiquerons la date et l’heure en accord avec les autorités canadiennes.
Fait à Montréal au Canada, ce 28 mars 2019
Gondiel Ka
Chroniqueur -Expertise Relation Afrique Canada
Une réponse