Sénégal : une manifestation contre le report de la présidentielle violemment dispersée

Des heurts ont éclaté dimanche après-midi à Dakar, où les gendarmes sénégalais ont dispersé à coups de gaz lacrymogènes des centaines de personnes venues manifester contre le report sine die de la présidentielle prévue à la fin du mois, annoncé la veille par le président Macky Sall. Des opposants et candidats à la présidentielle ont été interpelés alors qu’ils participaient à la manifestation. Au Sénégal, des heurts ont éclaté dimanche 4 février, dans l’après-midi, à Dakar où les gendarmes ont dispersé à coups de gaz lacrymogènes des centaines de personnes venues manifester à l’appel de plusieurs candidats de l’opposition contre le report de la présidentielle du 25 février, annoncé la veille par le chef de l’État, Macky Sall.    Des hommes et des femmes de tous âges, agitant des drapeaux du Sénégal ou portant le maillot de l’équipe nationale de foot, ont convergé en début d’après-midi vers un rond-point sur l’un des axes routiers principaux de la capitale, à l’appel de plusieurs candidats… Lire la suite sur France 24

Des Burkinabés manifestent contre la présence française à Ouagadougou

Des Burkinabés manifestent contre la présence française à Ouagadougou

Des manifestants ont envahi les rues d’Ouagadougou pour demander le départ de l’ambassadeur français et le retrait des forces armées. Ce genre de rassemblement s’est multiplié ces derniers mois. Nouvelles manifestation de ras-le-bol à Ouagadougou, où des centaines de protestataires sont descendus dans la rue, pour protester contre la présence française au Burkina. Des banderoles clamant « France dégage! », ou « Dehors les diplomates pyromanes » ont été brandies. Quelques drapeaux russes étaient également de sortie. Le rassemblement était organisé notamment à l’instigation du Collectif des leaders panafricains (CLP). Les manifestants exigeaient en particulier le départ de l’ambassadeur français, Luc Hallade, et la fermeture de la base militaire à Kamboinsin, où sont installés 400 membres des forces spéciales. La suspension des émissions de Radio France Internationale (RFI) a également été évoquée… Lire la suite sur Sputniknews

Le voisin oriental du Maroc à l’entraînement pour le grand jour du 22 février

Le voisin oriental du Maroc à l’entraînement pour le grand jour du 22 février

CRISE. Après un tour d’échauffement à Laghouat et à Jijel, le peuple algérien s’en est pris avec délectation, le 1er février 2021, au mastodonte que représente la compagnie pétrolière algérienne Sonatrach, sise à Hydra et ce, malgré l’interdiction de manifester pour dénoncer les violations des Droits de l’Homme et réclamer la dignité et l’instauration d’un régime démocratique. Au cours de cette intervention impressionnante de plusieurs centaines de personnes, le siège de la Sonatrach a été dévasté et des fumigènes lancés sur la façade en verre de l’immeuble mais aussi ils se sont également adonné à la destruction de bien public et privé. Ces scènes de chaos ont été filmées et diffusées sur les réseaux sociaux. La police anti-émeute est bien entendu intervenueen faisant usage de coups de bastonnades et bombes lacrymogènes pour disperser les manifestants afinde mettre un terme aux actes de violences et de destructions. Suite à ces incidents, les autorités algériennes n’ont rien trouvé de mieux que d’accuser les supporters du club de football du Mouloudia d’Alger (MCA), dont la Sonatrach est propriétaire, d’être à l’origine de ces incidents. Mais, en réalité, les Algériennes et Algériens, en Algérie ou à l’étranger, multiplient, sur le toile, les appels à la reprise des manifestations et ce qui vient de se produire au siège de la Sonatrach semble être le prélude à d’autres actions similaires dans les jours à venir et à travers d’autres villes du pays, quand bien même cette irruption houleuse semble liée aux performances du club de football algérois sponsorisé par le groupe pétrolier. Une situation délétère marquée par une crise politique, économique et sociale sans précédent, aggravée par l’inertie du gouvernement et l’absence du Chef de l’Etat. Aussi bien à partir de l’intérieur que de l’extérieur du pays, la coupe est pleine et la flamme de la révolte a été ravivée et ce, à quelques trois semaines du deuxième Anniversaires du déclenchement de la contestation populaire pacifique, le 22 février 2019. Comme dirait l’autre, « allez, chauffe Marcel », ça va swinguer en Algérie dans très peu de temps. Farid Mnebhi.