Maroc : les égorgeurs et profanateurs de dépouilles de Gdim Izik face une juridiction civile

Un rappel des faits s’impose pour que les lecteurs puissent comprendre le déroulé des faits monstrueux qu’a vécus Gdim Izik, près de la ville de Laayoune, dans les provinces sahariennes marocaines, en octobre 2010.
Des habitants marocains de la ville de Laayoune, revendiquant leurs droits sociaux légitimes, à savoir ceux liés au logement et à l’emploi, avaient décidé de dresser des tentes dans la région de Gdim Izik.
Face à ce mouvement de protestation, les responsables locaux avaient engagé un dialogue et proposé un package de mesures pour y répondre progressivement.
Une initiative qui n’a pas abouti en raison de la présence dans ce campement de tentes d’éléments du polisario par leurs sponsors bien connus qui souhaitaient mettre à feu et à sang toutes les villes des provinces sahariennes marocaines.
Face à cette situation préoccupante, les autorités marocaines ont décidé le démantèlement pacifique du campement afin que le respect de la loi et de la sécurité et de l’ordre publique soient respectés.
L’intervention de la force publique, non armée, a, malheureusement été accueillie par les éléments du polisario par des attaques violentes menées à l’aide d’armes blanches, de jets de pierre et de cocktails Molotov. Des affrontements qui se poursuivront dans la ville de Laayoune où des infrastructures et des biens publics ont été incendiées par ces polisariens.
Des attaques d’une sauvagerie comparable à celle de DAESH qui ont fait 11 morts, tous égorgés et leur corps souillé par l’urine de ces criminels. 70 blessés ont été décomptés parmi les forces de l’ordre et 04 blessés civils.
Interpellés, ces criminels et profanateurs de dépouille ont été présentés devant le Tribunal Militaire qui les a condamnés, le 17 février 2013.
Toutefois, la Cour de Cassation a décidé d’annuler le verdict des 24 condamnés et de renvoyer du dossier devant la Cour d’Appel de Rabat sur la base d’un mémorandum présenté par le Conseil National des Droits de L’Homme Cette sage décision permettra, sans nul doute, une réparation du préjudice causé aux familles des victimes et confirme l’orientation du Maroc de consolider l’Etat de droit.
Ainsi, ce lundi, 26 décembre 2016, s’est tenue la première séance du jugement des inculpés de l’affaire de Gdim Izik, en présence de nombreux journalistes, d’organisations et d’associations de défense des Droits de l’Homme étrangers et locaux.
A l’issue de cette première audience, la Chambre Criminelle a décidé de reporter au 23 janvier 2017 l’examen de ce dossier afin de permettre à la défense de préparer sa plaidoirie, la convocation d’un individu impliqué poursuivi en état de liberté et l’examen de la requête liée au droit des familles des victimes de se constituer partie civile.
Il est donc inutile à une certaine presse et à des parties hostiles au Maroc d’instrumentaliser politiquement et juridiquement une affaire criminelle afin d’induire en erreur l’opinion publique internationale et de travestir les faits.
Une presse aux ordres et des associations toujours promptes à vouloir occulter ces crimes ignobles perpétrés par ces terroristes de Gdim Izik à la solde de leurs mentors auront à payer le prix cher pour leur crédibilité à travers l’application de la loi et de la défense des intérêts légitimes des familles des victimes.

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