
TRIBUNE. Un concept noble qui devrait se révéler important aujourd’hui dans la lutte contre le COVID19 s’avère un vrai désastre dans l’histoire politique de notre pays.
Jean Jacques BOUYA, ce prestidigitateur qui veut succéder à son oncle Denis Sassou Nguesso, ne cache plus son ambition démesurée d’accéder au trône. Celui qui était chargé de redorer le blason terni de son mentor s’est illustré dans une médiocrité et dans une politique hasardeuse des grands travaux qui n’ont pas pris en compte les besoins réels de la population.
Aujourd’hui, la crise du Coronavirus vient de mettre à nu l’inefficacité de la politique des Grands travaux initiée par ce prestidigitateur et son oncle Denis Sassou Nguesso : pas de structures sanitaires dans les 12 départements du Congo pendant les 10 ans sans relâche de ses soi-disant grands travaux.
La question que bon nombre de Congolais se posent : à quoi nous sert maintenant les palais présidentiels, les stades, les aéroports pendant la pandémie du COVID19?
La nature a horreur du vide, les différents palais présidentiels doivent servir de lieu de quarantaine de tous ceux qui sont diagnostiqués positifs au Covid-19. A la place des aéroports, si on pouvait avoir des autoroutes, des stades on pouvait développer l’agriculture, l’élevage et la pisciculture dans chaque département.
A l’orée de l’année cruciale 2021, les Congolais restent sceptiques sur l’efficacité des choix politiques du Président Denis Sassou Nguesso qui aujourd’hui se trouve à bout de course.
Depuis son retour au pouvoir en 1997 (23 ans), sur le plan sanitaire, la situation du Congo n’a pas évolué d’un iota alors qu’il a bénéficié de l’expertise du prestidigitateur Jean Jacques Bouya dont les tours de magie n’ont produit que du néant.
A quelque chose malheur est bon, la pandémie du COVID-19 vient révéler que le Congo n’a pas des visionnaires politiques mais des diseurs de bonnes aventures et des amuseurs de la galerie.
Par Evrard NANGHO
Président national du Mouvement des Démocrates Congolais (Modec).