Congo/Numérique : l’ARPCE prend part au lancement du PATN

Congo/Numérique : l’ARPCE prend part au lancement du PATN

Le Ministre de l’Aménagement du Territoire, des Infrastructures et de L’Entretien Routier, Jean Jacques Bouya, a lancé le 24 janvier à Brazzaville le Projet d’Accélération de la Transformation Numérique (PATN) au Congo, en présence des partenaires du projet et des acteurs majeurs de l’écosystème numérique du Congo à l’instar du Directeur Général de l’Agence de Régulation des Postes et des Communications Électroniques (ARPCE), Louis-Marc SAKALA. Prévu pour une durée de cinq ans, le PATN est financé à hauteur de 100 millions de dollars (environ 60 milliards FCFA) par la Banque mondiale (BM). Pour le Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie Numérique, Léon Juste IBOMBO, le lancement du PATN représente une réponse « urgente » aux besoins de développement socio-économique. Celui-ci s’appuiera sur les acquis des précédents investissements de l’État dans le secteur, tel que le projet de fibre optique et de connexion régionale ayant permis de relier le pays au Cameroun, à la Centrafrique et au Gabon. Mais aussi, sur le Fonds pour l’Accès et le Service Universels des Communications Électroniques (FASUCE), administré par l’ARPCE, dont l’opérationnalisation, en deux ans, exercice, a favorisé la connexion de plus de150 localités, 200 000 Congolais et 19 établissements universitaires et scolaires. « Aujourd’hui, au travers de ce que le FASUCE a réalisé en deux ans, le PATN a décidé de lui confier la composante 2 sur l’accélération de la connectivité pour poursuivre ce travail avec l’appui de la Banque Mondiale. C’est ce que nous allons nous atteler à faire en tant que gestionnaire du FASUCE. Nous travaillerons avec les prestataires choisis pour mettre en place ces résolutions », a déclaré Louis-Marc SAKALA à la fin de la cérémonie, lors d’une interview accordée aux médias. Le PATN est à l’heure actuelle le plus important programme d’investissement public dans le domaine du numérique. Outre la Banque Mondiale, deux autres partenaires se sont déjà engagés à le financer, à savoir la Banque Européenne d’Investissement, qui a promis de débloquer 35 millions d’euros (23 milliards FCFA) et l’Union Européenne sous forme de dons de 15 millions d’euros (environ 9 milliards FCFA).

Congo. 20 ans de petits travaux de bricolage de Jean Jacques Bouya !

Congo. 20 ans de petits travaux de bricolage de Jean Jacques Bouya !

OPINION. La Délégation Générale des Grands Travaux (DGGT) vient de célébrer ses 20 ans d’existence. C’est dans un discours angélique béatifiant le Président de la République, Denis Sassou Nguesso que le Maestro Jean Jacques Bouya s’est lancé avec maestria sur l’évocation des petits travaux de bricolage dont il y’eu la charge. La DGGT est l’organe technique qui assiste le maître d’ouvrage délégué dans l’exercice d’attribution, de passation et d’exécution des contrats de marché public soumis au décret portant code des marchés publics. En analysant la loi d’orientation pour l’aménagement et le développement du territoire, loi n°43-2014 du 10 octobre 2014, nous pouvons affirmer que les objectifs définis dans les articles 6, 7 et 8 ne sont pas atteints. En 20 ans, le quotidien des Congolais n’a pas vraiment changé puisque les mêmes problèmes demeurent (inondations, dégradation d’infrastructures routières, érosion, insalubrité, la liste n’est pas exhaustive). EN CE QUI CONCERNE L’EMBELLISSEMENT DE FAÇADE, NOUS POUVONS AFFIRMER QUE SEULS QUELQUES OUVRAGES ONT CHANGÉ L’IMAGE DU PAYS. Le plus grand chantier titanesque de la DGGT demeure la route Brazzaville Pointe-Noire, le reste des réalisations n’a rien d’extraordinaire. On peut faire mieux, le Congo ne dispose pas d’autoroute, le chemin de fer est vieillissant et il nous faut un nouveau chemin de fer Brazzaville-Ouesso-Impfondo. La vocation de faire du Congo un pays de transit s’amenuise de plus en plus car le but était de permettre l’acheminement des équipements pour la RCA et le Tchad qui ne disposent pas de façades maritimes. Aujourd’hui le Cameroun est entrain de supplanter le Congo dans le rôle de pays de transit pour la RCA et le Tchad. LA LIKOUALA ÉTANT DE PLUS EN PLUS ENCLAVÉE, LE CONGO PERD AUTOMATIQUEMENT SON RÔLE DE PAYS DE TRANSIT. L’article 11 de la loi d’orientation n°43-2014 du 10 octobre 2014 sur le développement des infrastructures de production et des réseaux de transport d’électricité se fait de manière à assurer l’unification du territoire demeure utopique une fois de plus avec l’exclusion de la LIKOUALA dans le maillage énergétique prévu par le gouvernement. Les stades de bas de gamme, les palais présidentiels, les aérodromes n’ont apporté aucune valeur ajoutée substantielle à la population Congolaise. In fine, c’est trop prétentieux de crier victoire car la DGGT a du pain sur la planche. Le Concept est gratifiant mais nécessite une réorientation, si réellement nous voudrions reprendre notre place de pays de transit. Le désenclavement du territoire doit être total et non partiel comme aujourd’hui après 20 ans. L’ÉVOLUTION TECHNOLOGIQUE AU XXI ÈME SIÈCLE NE DONNE AUCUNE EXCUSE À DES DIRIGEANTS CONGOLAIS POUR LA RÉALISATION DES PETITS TRAVAUX DE BRICOLAGE DE LA DGGT DE JEAN JACQUES BOUYA. L’homme a su vaincre les aléas de la nature, les réalisations titanesques sont réalisées ça et là au travers le monde avec l’évolution de la technologie. LES CONGOLAIS NE SONT PAS IMPRESSIONNÉS PAR CE QUI EST FAIT ACTUELLEMENT PUISQUE LE GOUVERNEMENT PEINE À RÉALISER CERTAINS OUVRAGES ( un nouveau chemin de fer par exemple, une autoroute à 4 ou 6 voies, des ponts, etc…) “Le plus grand plaisir dans la vie est de réaliser ce que les autres vous pensent incapables de réaliser. ” Walter Bagehot. Fait à Annemasse, le 05 décembre 2022. Par Evrard Nangho.

Congo Brazzaville. La danse du tango à Ecair

Congo Brazzaville. La danse du tango à Ecair

TRIBUNE. Y a t-il un commandant de bord pour faire redécoller l’avion de la compagnie Ecair? Entre Denis Christel Sassou Nguesso, Jean Jacques Bouya, Beyina Moussa, Innocent Dimi et Honoré Sayi, qui tient véritablement les manettes du cockpit ? Des questions alimentées par l’inquiétante cacophonie observée dans la gestion du dossier de relance de cette compagnie à capitaux publics congolais. Quand le ministre de la coopération internationale et du partenariat public-privé, Denis Christel Sassou Nguesso, à l’occasion du forum sur le partenariat public-privé, tenu les 30 et 31 mai 2022, au centre des conférences de Kintélé, au nord de Brazzaville, apporte des clarifications sur le contrat signé entre le gouvernement congolais et la sud africaine Allegiance capital, en reconnaissant que « L’Etat s’est engagé à prendre en charge la dette sociale que nous devons régler, puisque ces obligations sont contenues aujourd’hui dans le pacte d’actionnaires qui a été signé par le nouveau conseil d’administration(Innocent Dimi, ndlr). Nous devons payer la dette bancaire d’Ecair qui est identifiée, et nous devons également payer la dette de l’Etat pour obtenir le Certificat de transport aérien (CTA), qui permettra à Ecair, une fois cette dette apurée, de pouvoir revoler », 5 mois après, c’est Jean-Jacques Bouya, ministre d’Etat, ministre de l’aménagement du territoire, des infrastructures et de l’entretien routier, en séjour de travail en octobre dernier en Turquie, au cours duquel il a été reçu en audience par le président Recep Tayyip Erdogan, qui évoque le dossier de relance Ecair avec Ahmet Bolat, le nouveau pdg de Turkish Airlines. Contrat de partenariat technique ou autre? Rien n’est encore officiel. Un jour pair, Beyina Moussa, la directrice générale de la compagnie, s’ingénie, aux côtés de ses inséparables collaborateurs Wega, Bekolo et Itoua, à donner un coup d’accélérateur à l’obtention du Certificat de Transport Aérien. Concernant le CTA, la tâche s’annonce ardue. « Mobilisé pour faire aboutir le dossier d’obtention du CTA, l’expert en qualité, d’attente lasse à Brazzaville, est partie pour Abidjan, où l’attend une autre campagnie », croît savoir une source proche du dossier. Un jour impair, après l’échec du partenariat engagé avec la sud africaine Allegiance capital, des hypothèses de rapprochement avec des friqués de type arabe auraient été mises sur la table… Cette cacophonie dans la gestion du dossier de relance Ecair n’est pourtant rien comparée à la propension d’un quarteron de personnes, sans mandat ni ordre de mission, à jouer au commandant de bord, prêt à faire redecoller l’avion Ecair. Le ministre des transports, Honoré Sayi, en bon malin politique, préfère t-il se faire tout petit devant tous ces puissants, surtout que le dossier Ecair a déjà avalé 4 ministres des transports(Mokoki, Dimou, Ebouka Babackas, Tchicaya)? Selon de bonnes sources, des travailleurs Ecair, qui ne supportent plus ce pilotage à vue, ont dû ester en justice auprès de laquelle ils viennent d’obtenir gain de cause, avec en prime un dédommagement équivalent à 6 mois de salaire. « Problème sur Problème », c’est le titre d’une chanson de Koffi Olomidé dans son album V12. Par A.Ndongo Journaliste économique et financier

Congo/Société : Remise en service de la route de la corniche à Brazzaville

Congo/Société : Remise en service de la route de la corniche à Brazzaville

La route de la corniche endommagée par une grande pluie a été remise en service, le 14 août 2021, par le ministre de l’Aménagement du territoire, des Infrastructures et de l’Entretien routier, Jean Jacques Bouya. Les travaux ont été assurés par la société China road and bridge corporation (CRBC). L’axe rénovée avait été endommagé par une grande pluie et est situé entre le restaurant ‘’Mami Wata’’et le rond-point du ministère de la Défense nationale. Ils ont duré dix-neuf mois. Il s’est assuré des travaux de construction de 716 pieux de 15m de profondeur, d’un mur de soutènement en béton armé de 230m de longueur sur des terrassements généraux. Les travaux ont également porté sur le replacement des câbles électriques et à fibre optique sous la chaussée ainsi que le revêtement de la chaussée. Il est également question des finitions mineures sur le trottoir principal du côté du fleuve Congo, notamment la reconstruction des abris. La route a été officiellement rouverte à la circulation tout en restant fermée et interdite aux attroupements ou au tourisme de masse du fait de la crise sanitaire. Pour le président du conseil départemental et municipal de Brazzaville et maire de la ville, Dieudonné Bantsimba, cette voie devrait permettre le désengorgement d’autres artères du centre-ville.   Florent Sogni Zaou

Les Grands travaux, un vrai désastre! (Congo)

Les Grands travaux, un vrai désastre! (Congo)

TRIBUNE. Un concept noble qui devrait se révéler important aujourd’hui dans la lutte contre le COVID19 s’avère un vrai désastre dans l’histoire politique de notre pays. Jean Jacques BOUYA, ce prestidigitateur qui veut succéder à son oncle Denis Sassou Nguesso, ne cache plus son ambition démesurée d’accéder au trône. Celui qui était chargé de redorer le blason terni de son mentor s’est illustré dans une médiocrité et dans une politique hasardeuse des grands travaux qui n’ont pas pris en compte les besoins réels de la population. Aujourd’hui, la crise du Coronavirus vient de mettre à nu l’inefficacité de la politique des Grands travaux initiée par ce prestidigitateur et son oncle Denis Sassou Nguesso : pas de structures sanitaires dans les 12 départements du Congo pendant les 10 ans sans relâche de ses soi-disant grands travaux. La question que bon nombre de Congolais se posent : à quoi nous sert maintenant les palais présidentiels, les stades, les aéroports pendant la pandémie du COVID19? La nature a horreur du vide, les différents palais présidentiels doivent servir de lieu de quarantaine de tous ceux qui sont diagnostiqués positifs au Covid-19. A la place des aéroports, si on pouvait avoir des autoroutes, des stades on pouvait développer l’agriculture, l’élevage et la pisciculture dans chaque département. A l’orée de l’année cruciale 2021, les Congolais restent sceptiques sur l’efficacité des choix politiques du Président Denis Sassou Nguesso qui aujourd’hui se trouve à bout de course. Depuis son retour au pouvoir en 1997 (23 ans), sur le plan sanitaire, la situation du Congo n’a pas évolué d’un iota alors qu’il a bénéficié de l’expertise du prestidigitateur Jean Jacques Bouya dont les tours de magie n’ont produit que du néant. A quelque chose malheur est bon, la pandémie du COVID-19 vient révéler que le Congo n’a pas des visionnaires politiques mais des diseurs de bonnes aventures et des amuseurs de la galerie. Par Evrard NANGHO Président national du Mouvement des Démocrates Congolais (Modec).

Les infrastructures au cœur des audiences entre le ministre Jean Jacques BOUYA et des diplomates en poste au Congo

Les infrastructures au cœur des audiences entre le ministre Jean Jacques BOUYA et des diplomates en poste au Congo

Le ministre de l’aménagement, de l’équipement du territoire, des grands travaux, Jean Jacques BOUYA, a eu, tour à tour, des séances de travail, lundi 10 décembre dernier, avec la Conseillère économique et commerciale près l’ambassade de Chine au Congo, madame Yang PEIPEI ; le Directeur de l’Agence française de développement au Congo, monsieur Lionel CAFFERINI et l’ambassadeur d’Italie au Congo, monsieur Andrea MANZELA. L’audience avec madame Yang PEIPEI a porté sur la revue de tous les sujets liés aux conclusions du forum de coopération Chine- Afrique et de la 4ème édition du forum investir en Afrique, tenus en septembre dernier respectivement à Beijing et à Changsha auxquels a pris part le Président de la République Denis SASSOU N’GUESSO, lors de sa dernière visite d’Etat, en Chine. Les deux interlocuteurs ont également planché sur les préparatifs de la 5ème édition du forum invertir en Afrique qui aura lieu en septembre prochain, en République du Congo. Quant au Directeur de l’AFD, Lionel CAFFERINI, il a échangé avec le ministre Jean Jacques BOUYA sur les projets de coopération financés par l’Agence française de développement. Il s’agit de deux catégories de projets à savoir ceux en cours de réalisation et ceux en études dans les secteurs de l’énergie, de l’eau et d’assainissement. Les deux personnalités se sont félicitées de l’état d’avancement du projet de drainage des eaux pluviales de Brazzaville et des travaux de construction de la corniche sud de Brazzaville tronçon Case-De-Gaulle/Giratoire Fulbert YOULOU, à Makélékélé. L’hôte du ministre de l’aménagement, de l’équipement du territoire, des grands travaux, Jean Jacques BOUYA en a profité pour fustiger le comportement des maraîchers qui se sont réinstallés le long de la corniche, alors qu’ils avaient été indemnisés. Cet état de chose fragilise l’ouvrage qui pourrait s’éroder à l’avenir. Parlant du projet d’assainissement des villes de Pointe-Noire et de Brazzaville, deux cours d’eau sont concernés, respectivement les rivières Songolo et La Tsiémé. Les deux parties se sont accordées pour requalifier les projets en fonction des besoins du pays et des exigences de la conjoncture économique actuelle. Avec l’ambassadeur d’Italie au Congo, Andrea MANZELA, il s’est agi aussi des sujets de coopération bilatérale entre ce pays et le Congo. Les deux hommes d’Etat ont évoqué, non seulement les sujets de coopération bilatérale, mais aussi les sujets de coopération trilatérale directement liés aux institutions financières internationales à savoir la Banque mondiale, le Fonds monétaire international et Eximbank y compris Eximbank-Italie. Le ministre Jean Jacques BOUYA et son hôte ont saisi l’occasion de voir comment réactualiser les contrats signés entre les deux Etats en ce qui concerne, entre autres, le Port autonome de Pointe-Noire et le Chemin de fer Congo océan. Avec CP

Brazzaville et Kinshasa franchissent « un pas décisif dans la mise en œuvre du pont route-rail » entre les deux capitales

Brazzaville et Kinshasa franchissent « un pas décisif dans la mise en œuvre du pont route-rail » entre les deux capitales

Le projet de construction du Pont route-rail sur le Fleuve Congo se consolide davantage, a annoncé le ministère de l’Aménagement de l’Equipement du territoire des Grands Travaux notant la signature du contrat cadre de développement de ce projet d’envergure signé récemment à Johannesburg en Afrique du Sud. Rappelons, en effet, que le ministre Jean Jacques Bouya de l’Aménagement, de l’Equipement du Territoire, des Grands travaux et son homologue Modeste Mahati Lukwebo, le ministre d’Etat, ministre du Plan de la République démocratique du Congo, ont procédé, le 7 novembre dernier, à la signature du contrat de mise en œuvre du projet de construction du pont route-rail entre Brazzaville et Kinshasa. La cérémonie de signature, qui est intervenue en marge de la première édition d’Africa investment forum (du 7 au 9 novembre), s’est déroulée en présence de sa collègue du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, Ingrid Ghislaine Olga Ebouka Babakas, en sa qualité de gouverneur pays de la Banque africaine de développement (BAD), indique un communiqué du ministère des Grands travaux soulignant qu’elle a été personnellement supervisée par le Président de la BAD le nigérian Adésina Akinwumi. Selon la même source, l’accord cadre de développement du projet de construction du Pont route-rail sur le Fleuve Congo, entre Brazzaville et Kinshasa, est « le résultat tangible des efforts fournis par toutes les parties concernées dont l’aboutissement heureux ne peut laisser indifférents les représentant des deux Congo ». Citant le ministre Jean Jacques Bouya, la note indique que « le projet du pont route-rail sur le Fleuve Congo est le trait d’union entre les transports multimodaux africains et régionaux, à l’instar des réseaux routier et ferroviaire africains, principalement l’axe vertical Tripoli – Windhoek et l’axe transversale Libreville Mombassa ». D’après lui, «de par sa position, ce projet enrichira notamment le réseau multimodal aéroportuaire composé de deux aéroports internationaux de Maya Maya à Brazzaville et Ndjili à Kinshasa ; les réseaux routiers et ferroviaires de part et d’autre du fleuve Congo ; le corridor de navigation fluviale. A cela s’ajoute le projet de développement des deux zones économiques spéciales en gestation dans les localités voisines de Maloukou, aux extrémités du pont ». Martin Kam

Jean Jacques Bouya sur les Huit initiatives de Xi Jinping: les investissements seront captés dans un modèle économique approprié

Jean Jacques Bouya sur les Huit initiatives de Xi Jinping: les investissements seront captés dans un modèle économique approprié

Le ministre de l’Aménagement, de l’Equipement du territoire et des Grands travaux de la République du Congo, Jean Jacques Bouya, a salué les Huit initiatives du président chinois Xi Jinping promises à l’Afrique. « Le Congo sera effectivement au rendez-vous et devra pouvoir travailler en sorte que les investissements soient captés dans un modèle économique approprié avec de bonnes études de faisabilité et de bons projets à maîtriser », a déclaré le ministre congolais sur les antennes de la chaînes de télévision chinoise CGTN. La République du Congo devrait également travailler « sur cette volonté de faire de la construction, de l’investissement et de l’exploitation un mode de coopération à travers les modèles économiques que nous avons à proposer avec nos partenaires chinois », a-t-il poursuivi. Pour rappel, lors du sommet du forum africain sur la coopération sino africaine, le président chinois Xi Jinping a déclaré que la Chine allait mettre en place huit initiatives majeures avec les pays africains dans les trois années à venir et après, couvrant des aspects tels que la promotion industrielle, la connectivité des infrastructures, la facilitation du commerce et le développement écologique. Dans le but de favoriser la bonne mise en œuvre de ces huit initiatives, soulignons que la Chine a indiqué qu’elle « est prête à fournir un soutien de 60 milliards de dollars américains à l’Afrique sous diverses formes comme les aides gouvernementales, les investissements et les financements par les entreprises et institutions financières », a rapporté la CGTN. Martin Kam