Congo/Société : Remise en service de la route de la corniche à Brazzaville

Congo/Société : Remise en service de la route de la corniche à Brazzaville

La route de la corniche endommagée par une grande pluie a été remise en service, le 14 août 2021, par le ministre de l’Aménagement du territoire, des Infrastructures et de l’Entretien routier, Jean Jacques Bouya. Les travaux ont été assurés par la société China road and bridge corporation (CRBC). L’axe rénovée avait été endommagé par une grande pluie et est situé entre le restaurant ‘’Mami Wata’’et le rond-point du ministère de la Défense nationale. Ils ont duré dix-neuf mois. Il s’est assuré des travaux de construction de 716 pieux de 15m de profondeur, d’un mur de soutènement en béton armé de 230m de longueur sur des terrassements généraux. Les travaux ont également porté sur le replacement des câbles électriques et à fibre optique sous la chaussée ainsi que le revêtement de la chaussée. Il est également question des finitions mineures sur le trottoir principal du côté du fleuve Congo, notamment la reconstruction des abris. La route a été officiellement rouverte à la circulation tout en restant fermée et interdite aux attroupements ou au tourisme de masse du fait de la crise sanitaire. Pour le président du conseil départemental et municipal de Brazzaville et maire de la ville, Dieudonné Bantsimba, cette voie devrait permettre le désengorgement d’autres artères du centre-ville.   Florent Sogni Zaou

Les Grands travaux, un vrai désastre! (Congo)

Les Grands travaux, un vrai désastre! (Congo)

TRIBUNE. Un concept noble qui devrait se révéler important aujourd’hui dans la lutte contre le COVID19 s’avère un vrai désastre dans l’histoire politique de notre pays. Jean Jacques BOUYA, ce prestidigitateur qui veut succéder à son oncle Denis Sassou Nguesso, ne cache plus son ambition démesurée d’accéder au trône. Celui qui était chargé de redorer le blason terni de son mentor s’est illustré dans une médiocrité et dans une politique hasardeuse des grands travaux qui n’ont pas pris en compte les besoins réels de la population. Aujourd’hui, la crise du Coronavirus vient de mettre à nu l’inefficacité de la politique des Grands travaux initiée par ce prestidigitateur et son oncle Denis Sassou Nguesso : pas de structures sanitaires dans les 12 départements du Congo pendant les 10 ans sans relâche de ses soi-disant grands travaux. La question que bon nombre de Congolais se posent : à quoi nous sert maintenant les palais présidentiels, les stades, les aéroports pendant la pandémie du COVID19? La nature a horreur du vide, les différents palais présidentiels doivent servir de lieu de quarantaine de tous ceux qui sont diagnostiqués positifs au Covid-19. A la place des aéroports, si on pouvait avoir des autoroutes, des stades on pouvait développer l’agriculture, l’élevage et la pisciculture dans chaque département. A l’orée de l’année cruciale 2021, les Congolais restent sceptiques sur l’efficacité des choix politiques du Président Denis Sassou Nguesso qui aujourd’hui se trouve à bout de course. Depuis son retour au pouvoir en 1997 (23 ans), sur le plan sanitaire, la situation du Congo n’a pas évolué d’un iota alors qu’il a bénéficié de l’expertise du prestidigitateur Jean Jacques Bouya dont les tours de magie n’ont produit que du néant. A quelque chose malheur est bon, la pandémie du COVID-19 vient révéler que le Congo n’a pas des visionnaires politiques mais des diseurs de bonnes aventures et des amuseurs de la galerie. Par Evrard NANGHO Président national du Mouvement des Démocrates Congolais (Modec).