Les membres du Comité Exécutif du Mouvement pour la Paix et le Développement du Congo (MPDC) se sont réunis d’urgence ce vendredi 13 septembre 2024 à Paris en France pour examiner la situation de plus en plus critique de la République Démocratique du Congo (RDC) qui vit le plus grand holocauste après la Seconde Guerre mondiale. Pour ne citer que quelques faits, le génocide congolais a déjà fait plus de 12.000.000 de morts et plus de 8.500.000 Congolais sont déplacés de force et vivent comme des réfugiés abandonnés sur le sol de nos ancêtres ; plus de 2.000.000 de femmes et de filles sont violées et à jamais détruites. L’insécurité est généralisée sur tout le territoire national face à l’impuissance des autorités congolaises. Le Peuple Congolais est scandaleusement parmi les plus pauvres et misérables de l’humanité. Nous vivons la faillite de la 3ème République. La trompette de l’histoire a sonné pour la RDC et son peuple qui courent le risque accru et pressant de disparition.
Fidèle à sa vision prophétique, le MPDC signe son retour en force pour la mise en place d’une transition exceptionnelle urgente visant à instaurer un nouvel ordre politique, économique et social (NOPES) en République Démocratique du Congo. Le MPDC décrète ainsi une mobilisation générale de tous ses membres au Congo et dans le monde pour la mise en place d’une transition exceptionnelle urgente en République Démocratique du Congo qui devra entrer désormais dans sa mission prophétique en Afrique et dans le monde.
Avant toute chose, nous rendons un vibrant hommage à tous nos martyrs et héros, à plus de 12.000.000 de Congolais tués dans un génocide silencieux et complice au niveau international. Un peuple qui oublie ses morts est un peuple d’office mort et exclu de l’histoire des peuples et nations libres, stables et prospères. Pensée pieuse pour tous ces Congolaises et Congolais qui meurent chaque jour à l’Est de notre pays, notamment pour ceux qui viennent de mourir dans le camp des déplacés vivant dans des conditions inhumaines et inimaginables en plein 21ème siècle. Pensée pieuse aussi pour tous les prisonniers qui viennent d’être tués à la prison de Makala. Le MPDC compatit à la douleur de toutes les familles éprouvées et leur assure de toute sa solidarité. Nous saisissons aussi cette occasion pour rendre un hommage mérité aux membres du MPDC qui nous ont quittés en chemin. Nous ne les oublierons jamais. Nous pensons aux distingués : BWAYI KIAYI et Boniface BAYIRA assassinés à Masisi le mardi 28 janvier 2014 à 22h00, et AMANI MUNGANGA assassiné le vendredi 17 octobre 2014 à 19h30 à Goma ; Gustave PHOBA TULU, Gusto pour les intimes, décédé le lundi 07 décembre 2015 à Paris en France ; Dydo SENGA décédé le samedi 04 avril 2020 à Kinshasa en République Démocratique du Congo ; Michel Ali MASIALA PUNGI, Papa Ali pour les intimes, décédé le jeudi 24 novembre 2022 à Paris.
- Le Mouvement pour la Paix et le Développement du Congo (MPDC) reste fidèle à sa vision de bâtir une nouvelle et vraie République Démocratique du Congo qui sera le Grand Congo du 21ème siècle
La vision du MPDC est publiée dans plusieurs ouvrages et est sans cesse affinée. Le MPDC est fidèle à sa vision de bâtir une nouvelle et vraie République Démocratique du Congo qui sera le Grand Congo du 21ème siècle avec ses 17 Grands Chantiers de Construction Nationale (GCCN) dans le cadre d’une vraie révolution globale. La terrible crise que vit la RDC aujourd’hui a été planifiée il y a plus de cent ans par nos ennemis. La faiblesse des Etats africains est généralement le manque de vision à long terme. Vous ne pouvez pas résoudre une crise de plus de 500 ans en 5 ou 10 ans. Le MPDC développe ainsi une vision de 100 ans appelant à une solidarité sacrée des générations présentes et futures. « Si ton projet porte sur un an, plante du riz ; s’il porte sur dix ans, plante un arbre ; s’il porte sur cent ans, éduque les hommes ». Conscients que la RDC a pris un mauvais départ avec la transition de l’AFDL en 1997, le MPDC a commencé, depuis mai 2006, à préparer une transition exceptionnelle pour la refondation de la nation congolaise dans le cadre de la mise en place de la Quatrième République. C’est ainsi qu’il a publié le premier Programme triennal d’urgence pour la RDC le 05 avril 2006. Ce programme triennal était déjà ambitieux, car il s’agissait bien de mettre la République Démocratique du Congo sur l’orbite stable et durable de la justice, de la paix et du développement, dans le cadre d’un Plan décennal de développement économique, social et culturel. Le MPDC a une vision originale de la justice et de la réconciliation nationale, car c’est la justice qui élève une nation et affermit le pouvoir. Il importe de souligner que le MPDC prépare la mise en place de cette transition exceptionnelle avec la plateforme de la Coalition pour le Changement en République Démocratique du Congo (3C-RDC).
- Le Peuple Congolais doit être lui-même au cœur d’un nouveau consensus national urgent pour éviter un nouveau dialogue piégé des acteurs politiques tributaires d’un système politique malade en République Démocratique du Congo La transition exceptionnelle préconisée par le MPDC n’est pas un processus de dialogue politique pour le partage des postes. Il ne s’agit pas du tout d’organiser un dialogue pour servir de béquilles au pouvoir fragilisé de l’UDPS et de l’Union Sacrée. L’heure est très grave. C’est ainsi que le MPDC décrète une mobilisation inédite de toutes les forces vives congolaises pour jeter les bases du Grand Congo du 21ème siècle dans le cadre de la mise en place de la Quatrième République. Personne n’a gagné et personne ne gagnera. Depuis 2006, nous avons eu quatre processus électoraux injustes, violents, non transparents avec des résultats contestés. La publication de la Constitution piégée du 18 février 2006 n’a pas du tout résolu le problème d’illégitimité du pouvoir. Le Peuple Congolais est trahi et roulé dans la farine par des acteurs politiques. La RDC n’est pas encore sortie de sa longue transition inique et cynique entamée le 24 avril 1990 avec le tennis politique inadapté, injuste et insalubre qui nous a été légué par le Président Mobutu Sese Seko et le Combattant Etienne Tshisekedi wa Mulumba. La corruption a été institutionnalisée depuis l’époque de Mobutu et a contaminé toutes les sphères de la vie nationale, y compris la justice toujours instrumentalisée par le pouvoir. Le tennis politique en vigueur en RDC a permis la mise en place d’un système des partis et plateformes politiques malade. Ce tennis politique a fait émerger une classe politique médiocre à l’image de tous les délinquants et prostitués politiques congolais. Ce n’est pas seulement la justice qui est malade dans notre pays. Les partis et plateformes politiques ont une lourde responsabilité dans la longue crise congolaise. C’est ainsi qu’il faut un nouveau consensus national de toutes les forces vives congolaises dans le contexte d’une véritable révolution populaire et culturelle. Il nous faut un nouveau Pacte National sacré pour mettre en place les fondements de la Quatrième République. Les jeux des acteurs politiques devront être revus de fond en comble pour qu’ils ne continuent pas à prendre le peuple et le pays en otage.
Il appartient au Peuple Congolais de se mettre debout et de prendre possession des richesses que Dieu lui a données pour bâtir un Etat fort, puissant, stable et prospère assis sur de grandes valeurs de la justice, de l’équité, de l’amour, de la vraie fraternité, de la liberté, de la
solidarité et de la paix. Le Peuple Congolais doit s’élever au plus haut niveau avec son Dieu. Faire référence à Dieu ne nuit pas le principe de la laïcité. Quand la laïcité nous amène à ignorer notre identité profonde, elle devient du laïcisme. Comme le Pape PIE XI, nous disons oui à la laïcité et non au laïcisme. L’urgence d’un consensus national pour une transition exceptionnelle, préparée depuis 2006 par le MPDC, va s’imposer au Peuple Congolais en vue de la mise en place de la Quatrième République.
- Une transition exceptionnelle s’impose à tous en République Démocratique du Congo pour un bon et nouveau départ comme une révolution globale permettant au Peuple Congolais qui est par terre de se mettre réellement debout, comme il chante dans son hymne national « Debout Congolais ».
Le Mouvement pour la Paix et le Développement du Congo (MPDC) et la Coalition pour le Changement en République Démocratique du Congo (3C-RDC) ont déjà préparé une feuille de route pertinente de cette transition exceptionnelle d’une durée de plus ou moins trois ans, car nous avons pris un mauvais départ depuis 1997. C’est une question de vie ou de mort. Le Peuple Congolais et son pays risquent de disparaître comme peuple et pays d’ici la fin de l’année 2024. Une partie du pays à l’Est est occupée par des armées étrangères, des terroristes, des rebelles et des milices du M23 et de l’AFC de Nangaa. Nous sommes en train de vivre cruellement une balkanisation de fait. Le virus du tribalisme revient en force avec le pouvoir de l’UDPS et de l’Union Sacrée. La RDC bat le record de la corruption. L’unité nationale et la cohésion sociale sont totalement brisées. Les élections de décembre 2023 ont été un véritable chaos qui entrera dans les annales de notre histoire. Quand le ridicule ne tue plus, c’est qu’il y a un peuple qui est en train de disparaître.
C’est une question d’humilité, d’honnêteté et de responsabilité pour nous tous. Il nous faut un nouvel ordre politique, économique et social (NOPES), parce que nous avons échoué. La Troisième République, héritée de l’AFDL, conglomérat d’aventuriers pour reprendre les termes du Président Laurent-Désiré Kabila, est en train de couler lentement et sûrement avec le pouvoir de l’UDPS et de l’Union sacrée. Il faut éviter une rupture brusque et donc anticiper en lisant bien les signes des temps. Un consensus national est extrêmement urgent, car nous avons été incapables de bâtir un nouveau Congo plus beau qu’avant depuis le départ de Mobutu du pouvoir le 17 mai 1997. L’AFDL, au lieu de nous amener la libération, nous a apporté le déluge que nous avait promis Mobutu. La Troisième République, lancée sous l’ère AFDL, est devenue une malédiction avec le génocide congolais de plus de 12.000.000 de morts. Nous ne sommes pas encore sortis du tennis politique inadapté, cynique et injuste qui nous a été légué depuis le 24 avril 1990 par Mobutu Sese Seko et Etienne Tshisekedi wa Mulumba.
- Les exigences d’une transition exceptionnelle urgente pour l’avènement d’un nouvel ordre politique, économique et social en République Démocratique du Congo
Le Peuple Congolais doit être au cœur de la mise en place d’une transition exceptionnelle urgente pour éviter d’être trompé et pris en otage par des acteurs politiques corrompus, non visionnaires, délinquants et prostitués. Il faut jeter les bases d’une vraie révolution globale pour un nouvel ordre politique, économique et social. La Troisième République est essoufflée et peut s’effondrer brusquement. Le pouvoir de l’UDPS et de l’Union Sacrée va marquer de manière indélébile la fin de cette Troisième République. Diriger, c’est savoir lire des signes des temps et anticiper. La mise en place de la Quatrième République devient une urgence absolue. La Troisième République a mis en place un cadre institutionnel d’un Etat sans identité et qui consacre l’impunité. La mise en place d’une décentralisation précipitée et mal ficelée fragilise et tribalise l’Etat. Les administrations provinciales sont devenues des administrations tribales et fragiles. La montée en puissance du virus du tribalisme a détruit l’unité et la cohésion nationales. Toutes les institutions sont infiltrées. Le pays est occupé et risque d’exploser définitivement à tout moment, si des mesures d’urgence ne sont pas prises par des Congolais dans le cadre d’un vrai consensus national. Il faut donc d’urgence anticiper, sinon nous serons tous balayés bientôt par le complot ourdi de nos ennemis. Que nous soyons du pouvoir ou pas, de l’UDPS et de l’Union Sacrée, de l’opposition, de la résistance, de la société civile et de la diaspora, nous sommes tous concernés par la tempête qui arrive. Le temps n’est plus au triomphalisme insensé et totalement improductif du pouvoir de l’UDPS et de l’Union Sacrée.
La RDC est devenue un terrain de la guerre africaine internationale. Plusieurs armées étrangères sont sur le sol congolais, comme presque dans un territoire d’office conquis. Ce qui met en mal la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale, face à un piège de balkanisation de fait. La tragicomédie de l’occupation d’une partie du territoire par la rébellion de l’AFC de Corneille Nangaa et le groupe exogène du M23 appuyés par le Rwanda n’étonne plus. Il faut donc jeter les bases de la Quatrième République pour éviter les conséquences tragiques du brusque effondrement de la Troisième République avec le piège de la balkanisation. Un consensus national s’impose pour asseoir la démocratie du génie et de l’excellence du Peuple Congolais qui mettra en place une tradition des élections justes et irréprochables, puisant dans nos valeurs millénaires.
Une transition exceptionnelle urgente s’impose notamment pour :
- Mettre en place de manière impérative et urgente un mouvement d’unité nationale révolutionnaire et inédit pour arrêter le génocide congolais de plus de 12.000.000 de morts et anéantir le plan très avancé de balkanisation de la RDC. Rétablir d’urgence l’unité et la cohésion nationales brisées, sans lesquelles nous ne pouvons pas gagner la guerre internationale qui nous est imposée pour finaliser la balkanisation de la RDC.
- Mettre en place toutes les institutions de la transition (Gouvernement de Transition, Parlement de Transition, suppression de la CENI remplacée par le Conseil National des Choix Populaires et les Comités des Choix Populaires) pour préparer l’avènement de la Quatrième République. La durée de la Transition prévue est de trois ans.
- Mettre véritablement et de manière originale la République Démocratique du Congo sur les rails des Etats de droit modernes en jetant les bases de la refondation de la nation congolaise. Il faut mener toutes les réformes profondes et titanesques urgentes de l’Etat. La République Démocratique du Congo devra relever le défi colossal de devenir un pays modèle de la justice, car la justice élève une nation et affermit le pouvoir.
- Mettre fin au système de tennis politique injuste, inadapté et cynique en vigueur en RDC depuis le 24 avril 1990. Ce système de tennis politique consacre la médiocratie avec la multiplication folklorique des partis et plateformes politiques. Il faut changer de fond en comble les jeux des acteurs politiques pour qu’ils ne prennent plus en otage le fonctionnement des institutions du pays. Il faut sortir la jeunesse congolaise de la prison des partis et plateformes politiques. Les jeunes congolais « écharpés » n’ont pas d’avenir du tout dans ces partis et plateformes politiques. Il faut faire émerger une nouvelle classe politique, classe politique des visionnaires et missionnaires politiques. Un leader ou homme politique sans vision est plus dangereux qu’un criminel ou un terroriste. Il faut le souligner qu’il s’agit d’une vraie et bonne vision, et non d’une vision des ténèbres ou de la sombritude.
- Résoudre l’urgence sécuritaire pour éviter une crise qui va embraser toute la région des Grands Lacs et l’Afrique. Il faut une réforme intelligente et stratégique urgente de l’armée, de la police et des services des renseignements et de l’immigration. Il faut une nouvelle politique nationale de la sécurité et de la défense nationale pour répondre efficacement aux menaces pouvant venir individuellement ou simultanément de tous les pays voisins. Il nous faut une nouvelle et grande stratégie diplomatique face à la centralité et à la position géostratégique de la RDC.
- Rétablir dans leurs droits et redonner une vie de dignité à plus de 8.500.000 Congolais déplacés de force et vivant comme des réfugiés abandonnés sur le sol de nos ancêtres. La RDC doit cesser de donner l’impression d’un Etat en faillite qu’il faut balkaniser.
- Jeter les bases solides du changement de statut de la RDC qui doit passer de son statut de petit Congo réservoir et ustensile de la Troisième République finissante à celui du Grand Congo du 21ème siècle avec la Quatrième République qui arrive. Ce Grand Congo sera un partenaire des nations dans le contexte de la nouvelle reconfiguration mondiale rapide, brutale, fractionnée, multipolaire et piégée. Ce Grand Congo est appelé à jouer son rôle prophétique de la gâchette de la justice, de la paix et du développement, pour ne pas dire du progrès social et humain, dans la région des Grands Lacs et en Afrique. L’Afrique a la forme d’un revolver dont la gâchette se trouve au Congo, disait Frantz Fanon de manière prophétique. Il sera non seulement un poumon vert de l’humanité, mais aussi et surtout un nouveau poumon spirituel de l’humanité. Il doit être au cœur d’un nouvel humanisme qui devra inspirer l’Afrique et le monde, eu égard à la nouvelle reconfiguration mondiale. Il nous faut donc une nouvelle Constitution qui correspond à la mission prophétique du Grand Congo du 21ème siècle. Nous avons des ressources humaines et spirituelles pour ce faire. Il faut introduire le génie congolais et la sacralité congolaise dans la Constitution de la République Démocratique du Congo.. La Constitution est le fruit du génie d’un peuple par rapport à son identité profonde et incontournable, à ses réalités et aux grands enjeux mondiaux de paix, de justice, de liberté, de solidarité, de prospérité et de sécurité. Ce qui illustre l’importance de l’exception culturelle dans la vision de la Nation et de l’Etat Congolais.
- Organiser une Justice transitionnelle pour juger des crimes humains, économiques et financiers en RDC. Sans la justice, il n’y a pas de paix. Sans la paix, il n’y a pas de développement. C’est la justice qui élève une nation et affermit le pouvoir. Nous devons être capables de juger tous ces crimes sur place parce qu’ils ont été commis sur notre peuple et sur notre territoire par des armées notamment étrangères. Tout en appuyant l’idée du renforcement du tribunal national ad hoc, le MPDC et la 3C-RDC sont favorables au projet de mise en place d’un Tribunal Pénal International pour la République Démocratique du Congo (TPI/RDC), et saluent dans ce sens la proposition de l’Union Européenne au Conseil de Sécurité des Nations Unies en septembre 2020 pour l’ouverture de ce tribunal. Le MPDC et la 3C-RDC demandent qu’une suite soit donnée au niveau national et international aux crimes documentés dans le Rapport Mapping publié le 1er octobre 2010 par le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme pour la période allant de mars 1993 à juin 2003.
- Construire une grande identité nationale forte en s’appuyant sur notre diversité et notre richesse culturelles incommensurables de plus ou moins 450 tribus. Formuler, pour ce faire, une grande politique culturelle globale de l’unité nationale, de la cohésion sociale et du développement.
- Arrêter le processus terrible de l’effondrement humain et spirituel de la société congolaise avec la désacralisation totale de la vie humaine. Il faut éviter que la RDC ne devienne un pays où les Caïn tentent d’exterminer les Abel. D’autre part, il faut éviter que les religions, les églises et les groupes fermés ne deviennent des acteurs du désordre social et de la démobilisation nationale. Quand la vie humaine n’est plus sacrée, ce qu’il y a un peuple qui est en train de disparaître. Il faut donc lancer un processus original de restauration physique, morale et spirituelle du « Congolais » dans un processus notamment de révolution culturelle. Il s’impose de réconcilier le Peuple Congolais avec Dieu, avec lui-même, avec ses ancêtres, avec son sol, son sous-sol et tout son espace, avec ses voisins et les autres peuples. Il faudra mettre l’être humain au centre de tout, car c’est le Peuple Congolais lui-même qui devra trouver des solutions appropriées à sa sortie de la longue crise multiforme. Il faudra tenir compte de la dimension culturelle du développement, de la démocratie et de la paix.
- Organiser l’identification de la population par l’organisation d’un recensement national scientifique. Identification précise de tous les étrangers vivant au Congo dans le cadre de la formulation d’une nouvelle loi sur l’immigration. Il faut une identification stratégique de la population en organisant un recensement national de la Il faudra formuler aussi une politique stratégique en matière de population. Le recensement de la population est importante non seulement pour son identification et l’organisation des bonnes élections, mais avant tout et surtout pour l’élaboration de plans de développement à court, moyen et long termes.
- Sortir définitivement la République Démocratique du Congo de la tragicomédie des élections iniques, cyniques et criminelles, des élections de nomination des candidats par le pouvoir au détriment de la volonté du peuple. La transition exceptionnelle devra se terminer par l’organisation historique des élections incontestées et incontestables, en commençant par les élections locales. On ne commence jamais la construction de la maison par la toiture. Il ne s’agit pas simplement d’organiser des élections crédibles, libres, transparentes et justes, mais avant tout et surtout de mettre en place une tradition des élections transparentes, libres, justes, adaptées, incontestées et incontestables, puisant dans notre patrimoine millénaire comme peuple. Les élections locales deviendront des élections prioritaires.
- Préparer et opérer le vrai retour des enfants de la promesse de la diaspora congolaise en RDC. Ils ne rentreront pas comme des étrangers sur le sol de nos ancêtres, d’où l’urgence de proclamer dans la nouvelle Constitution l’irrévocabilité de la nationalité congolaise d’origine.
La trompette de l’histoire ne cesse de sonner pour la République Démocratique du Congo. Le Mouvement pour la Paix et le Développement du Congo (MPDC) et la Coalition pour le Changement en République Démocratique du Congo (3C-RDC) arrivent pour que le Peuple Congolais, devenu un petit peuple misérable, humilié et non respecté, devienne un grand peuple riche, prospère, digne, respecté et respectable dans le monde. Le MPDC et la 3C-RDC sont déterminés à faire entrer la République Démocratique du Congo au 21ème siècle, eu égard aux nouveaux enjeux de la nouvelle reconfiguration mondiale rapide, brutale, fractionnée, injuste et multipolaire. La RDC étant restée bloquée au milieu du 20ème siècle jusqu’à ce jour.
Fait à Paris, le 19 septembre 2024
Armand MAVINGA TSAFUNENGA
Président du MPDC