Après son premier roman ayant eu un grand succès, Mounir Serhani, écrivain poète et traducteur marocain, publie Le Hangar chez ORION éditions, juin 2017. Il s’agit d’un roman sur et pour l’art et les artistes surtout ceux dignes de ce statut.
Ce texte écrit à même le Beau met en scène un personnage extrêmement mégalomane et cynique qui exerce le métier du collectionner des œuvres d’art. Toute la vie de ce collectionneur se résume en un mot, un maître mot : la Toile. Il adule ses toiles, se consume devant ses œuvres et meurt en les défendant.
Le texte de couverture signé Jean François Clément nous invite à lire Le Hangar sous le signe du désenchantement : « Imaginez que vous rencontriez soudain (à Rabat ou ailleurs) un collectionneur d’art, non pas un galeriste qui espère vendre tout ce qu’il montre, mais bien un collectionneur obsessionnel. Tout va bien pour lui. Tout le monde admire cet homme. Sauf peut-être quelques personnes qui le connaissent particulièrement, à commencer par lui-même.
Ce roman pose des questions essentielles : existe-t-il vraiment un marché de l’art ? Quels liens entretiennent exactement entre eux ses acteurs, artistes, galeristes, marchands d’enchères et collectionneurs ? Qu’arrive-t-il quand on se réveille des illusions qui se développent dans le cadre de ce marché très particulier situé en limite du champ de l’art ? Pour répondre à quelques-unes de ces questions, il est urgent de lire ce livre, nécessaire cure de désintoxication. »
Ce roman paru chez Orion édition est le deuxième livre édite de cette nouvelle maison qui consacre la littérature et les écrivains au Maroc. Le tableau de couverture est l’œuvre de l’artiste peintre karim Marrakchi, l’arbre taureau qui dit littéralement le personnage monstre du Hangar.
Poète, traducteur, chroniqueur et romancier, Mounir SERHANI est né en 1982 à Ksar El Kébir. Agrégé de lettres française et ancien élève de l’ENS de Lyon, il a publié trois recueils de poésie: Je vais au noir silencieux (L’Harmattan), J’ai vécu de t’attendre (Maison de la poésie au Maroc), Nue comme nuit (Marsam). Il a traduit plusieurs poètes marocains. Il est également l’auteur d’un essai philosophique, L’islam au risque de l’interprétation (Club du livre), et d’un roman intitulé : Il n’y a pas de barbe lisse (Marsam). Le Hangar est son deuxième romain.
Le Hangar – Mounir SERHANI
190 pages – 80 Dhs – Orion Editions.