Enseignement technique. Lancement officiel des formations des jeunes de la ville capitale

Le directeur du cabinet du ministre de l’Enseignement technique, professionnel, de la formation qualifiante et de l’emploi, M. Arsène Claude Amona, a procédé le 27 janvier au lancement officiel des formations des jeunes de la ville capitale dont l’âge varie entre 17 et 30 ans.

Cette formation concerne les métiers de mécanique auto, la menuiserie, la mécanique générale, la soudure, l’électricité, la pâtisserie, la restauration. Le premier lancement a eu lieu à Pointe-Noire en
décembre 2015. Cette formation est le résultat du Projet pour le développement des compétences et de l’employabilité (PDCE), cofinancé par le gouvernement congolais et la Banque mondiale à hauteur de 16
milliards FCFA. Il prévoit la formation de 15 000 jeunes défavorisés des villes de Brazzaville et de Pointe-Noire sur une période de 5 ans.

Pour cette première phase, 180 jeunes jugés vulnérables sont retenus dans les différents arrondissements de la capitale, seront concernés.

Ces jeunes dont l’âge varie entre 17 et 30 ans prendront leurs formations pendant six mois à l’école professionnelle Sœur François Régis à Poto-Poto (CETF Tchimpa Vita), à Poto-Poto (3e arrondissement)
et au centre professionnel Don Bosco à Massengo, (9e arrondissement, Djiri). Ceux ayant choisi l’emploi salarié, passeront un stage de trois mois dans les entreprises.

Le coordonnateur du PDCE, Télesphore Kimpolo a rappelé que ces formations s’inscrivaient dans le cadre de la sous-commission 1.1 et ont pour objectif d’assurer la formation professionnelle, l’insertion
professionnelle et l’appui à l’entrepreneuriat de 8000 jeunes vulnérables.

«Par ce projet, le gouvernement entend apporter une partie de la solution sur ce grand problème de l’employabilité des jeunes car sur le marché du travail, il est souvent arrivé que les jeunes congolais
ratent l’emploi, ne soient pas employés parce qu’ils n’ont pas de compétences requises. Ce projet vise à combler ce déficit », a martelé M. Arsène Claude Amona avant de rappeler que le PDCE occupait une
place de choix dans les priorités du gouvernement. Il y constitue, a-t-il souligné, une des pistes de solution à l’épineux problème du chômage des jeunes.

Le directeur du cabinet du ministre de l’Enseignement technique, professionnel, de la formation qualifiante et de l’emploi a de ce fait exhorté les bénéficiaires et les encadreurs à jouer, chacun à sa
place, sa partition, car le gouvernement attendait beaucoup de projets par le biais du ministère.

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