Décès de l’artiste plasticienne Annie Moundzota à Brazzaville

Décès de l’artiste plasticienne Annie Moundzota à Brazzaville

DISPARITION. Annie Moundzota N’dieye, artiste plasticienne, nous a quittés. Elle est décédée le 8 septembre au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Brazzaville, au Congo, comme nous l’avons appris récemment. Cette triste nouvelle plonge le monde de l’art congolais dans le deuil et touche profondément de nombreux artistes, dont Rhode Makoumbou, qui lui était particulièrement proche. « Je garde d’elle de nombreux souvenirs marquants de nos expositions collectives couronnées de succès au Congo, au Gabon, en France et en Belgique, au début des années 2000 », a-t-elle confié avec émotion. Née à Brazzaville en 1967, Annie Moundzota N’dieye a été formée à l’École de Poto-Poto et à l’atelier de Trigo Piula, avant de se faire un nom sur la scène artistique nationale et internationale. Ses œuvres, qui ont été exposées à Brazzaville, New York, Washington, Limoges, Lyon, Besançon, Libreville et Bruxelles, représentaient « le vécu de la femme africaine à travers l’effort, la beauté, la maternité et l’amour. Son travail, à la fois réaliste et cubiste, se distingue par un chromatisme puissant, une créativité personnelle et un exotisme naturel », selon la revue Africultures, dédiée aux arts et à la culture africains et leurs diasporas. Annie Moundzota N’dieye a reçu de nombreuses distinctions, notamment le Prix de la Promotion Féminine à Brazzaville en 1994 et le Prix du Crédit Lyonnais à la 7e Biennale des Arts Bantous en 2002. La veillée mortuaire se tient actuellement à Brazzaville, à l’adresse suivante : Rue Bofili, 7. Mazala, Moukondo (Agence Océan du Nord). Martin Kam/Starducongo

Gestion durable des forêts : les efforts du Maroc mis en avant à Brazzaville

Gestion durable des forêts : les efforts du Maroc mis en avant à Brazzaville

PLANETE. Le Directeur Général de l’Agence nationale des eaux et forêts (ANEF), Abderrahim Houmy, a mis en avant l’apport significatif du Maroc dans les efforts mondiaux visant une gestion durable des forêts et ce, à l’occasion de la Première Conférence Internationale sur l’Afforestation et le Reboisement (CIAR) organisée du 2 au 5 juillet 2024 à Brazzaville. M. Houmy, qui est également Vice-Président du Forum des Nations Unies sur les Forêts, a souligné l’importance de la vision éclairée de SM le Roi Mohammed VI, dans l’atténuation et l’adaptation aux effets du changement climatique et la lutte contre la désertification, indique un communiqué de l’ANEF. Selon l’ANEF, la présence active du Maroc à cette conférence internationale souligne « son engagement dans la coopération internationale pour la gestion durable des forêts et la lutte contre le changement climatique ». Et d’ajouter que le Maroc continue de jouer un rôle de premier plan, notamment à travers plusieurs initiatives telles que le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo et l’initiative Triple A (Adaptation de l’Agriculture Africaine) qui démontrent l’implication proactive du Maroc et aussi en hébergeant l’Unité de Coordination Régionale de la Convention des Nations Unies sur la Lutte Contre la Désertification pour l’Afrique. En mai 2024, le Maroc a également lancé une initiative sur la gestion communautaire des forêts, l’innovation technologique et les financements durables, en partenariat avec le Secrétariat du Forum des Nations Unies sur les Forêts, rappelle le même source. La conférence a constitué une occasion pour mettre en exergue l’importance de la Stratégie « Forêts du Maroc 2020-2030 » dans l’atténuation et l’adaptation aux changements climatiques, tout en contribuant à des objectifs de développement durable tels que la réduction de la pauvreté, la restauration des écosystèmes et la promotion de l’accès à une énergie durable, fait savoir le communiqué. La conférence s’est conclue par l’adoption d’une déclaration des Chefs d’Etats et de Gouvernements qui appelle à inscrire la Décennie Africaine et Mondiale de l’Afforestation à l’Agenda des Nations Unies, note le communiqué, ajoutant que cette déclaration soutient également une stratégie mondiale coordonnée et efficace pour l’afforestation et le reboisement. La participation marocaine à la CIAR reflète « un engagement fort et continu en faveur de la gestion durable des forêts et de la lutte contre les défis climatiques, s’inscrivant dans une dynamique de coopération régionale et internationale accrue », relève le communiqué. La CIAR1 s’est déroulée sous l’égide de l’Union Africaine et du Forum des Nations Unies sur les Forêts. Cet événement crucial a réuni des dirigeants mondiaux pour développer une stratégie globale d’afforestation et de reboisement, intégrant des aspects techniques, scientifiques et financiers, en réponse aux défis posés par le réchauffement climatique.

RDC : Le secret du coup d’État se cache à Kinshasa et à Brazzaville…

RDC : Le secret du coup d’État se cache à Kinshasa et à Brazzaville…

ACTUALITE. 1. Par quelles frontières est entré ce commando atypique? Christian Malanga, l’homme qui a été en tête des assaillants qui ont pris d’assaut la maison de Vital Kamerhe et du Palais de la Nation n’est pas arrivé cette semaine sur Kinshasa. Il y séjourne depuis six mois et des photos existent où en tant que businessman et investisseur économique, il est reçu au palais de la Nation en compagnie d’une dizaine des sujets américains. Une autre photo le montre en séjour dans la ville de Brazzaville par où, selon beaucoup de sources crédibles, sont passées les armes dont ils se sont servis. La même voie de transit utilisée en 2017 par le même Malanda lorsqu’il combattait le régime de Joseph Kabila. Très connu des services de sécurité congolais qui l’avaient fiché depuis 2010 pour son activisme politique et surtout pour ses messages hostiles au régime de Kinshasa, Christian Malanga a pourtant pris l’avion de Kenyan Airways à partir de Nairobi, soit descendu à Brazzaville lui et quelques-uns de ses lieutenants, qu’ils soient reçus à Kinshasa comme étant des investisseurs par plusieurs responsables et des représentations diplomatiques qui savaient bien le dessus des cartes. L’étude minutieuse de cet itinéraire ( USA-Nairobi-Brazzaville-Kinshasa) devient intéressante quand l’on sait que le Kenya demeure le parrain du couple politique au pouvoir ( Tshisekedi et Kamerhe) car c’est à Nairobi qu’a été signé l’Accord qui les lie jusqu’à ce jour. Mais c’est également ce pays qui est le co-parrain de la rébellion Alliance du Fleuve Congo (AFC) car c’est de là que Corneille Nanga a lancé son mouvement rebelle allié de M23 et du FPR rwandais. Son passage par Brazzaville avant de rejoindre Kinshasa en dit long de flirts politiques de longue date que Malanga entretient avec le pouvoir de Sassou depuis 2017. Ceci expliquant cela. 2. L’étrange communiqué du gouvernement congolais Pendant que les congolaises et les congolais se perdent en conjectures sur la signification profonde de cette tentative de coup d’état, ils ont tort de ne pas voir l’enchaînement des événements de ce temps dernier : la visite du président Tshisekedi à Paris pour demander le soutien face à l’agression de Kigali suivie, à l’opposé, d’une deuxième réunion des armées française et rwandaise de la Commission Militaire Conjointe, signant une feuille de route guida t la coopération bilatérale jusqu’en 2025. Puis cette visite dite amicale de Fatshi au village natal de Sassou Nguesso qui a non seulement qualifié publiquement son hôte de “président itinérant” mais en plus n’a pas renoncé pour autant à intensifier sa coopération militaire et économique avec le Rwanda, ce coriace ennemi de la RDC depuis trois décennies. Au lendemain du putsch manqué de Kinshasa, grande a été la surprise des analystes de lire un communiqué officiel du gouvernement BRAZZAVILLOIS affirmant signalé “un obus en provenance de Kinshasa s’est malencontreusement abattu sur Brazzaville, d’à s l’arrondissement 2 Bacongo, précisément au quartier Mpissa dans la zone dite de Trois Francs.” Le communiqué a été lu à la télévision dans la matinée même du dimanche 19 mai 2024, au moment même où la situation sécuritaire était confuse au Palais de la Nation et à Kinshasa. Lorsque les soldats qui ont pris part à cette intervention racontent : “des troupes stationnées à Brazzaville étaient sur le point de venir en appui”, il faille ne pas prendre ces indices à la légère. Car les alliances contre-nature du gouvernement avec le Rwanda, l’emplacement stratégique de la base militaire rwandaise à Mindouli juste en face de la frontière avec la RDC fait du Congo Brazzaville, la présence des éléments américains, ougandais, kenyans et rwandais parmi les assaillants d’hier qui tentaient de fuir vers Brazzaville après la tuerie de leur chef de bande, tout cela démontre à suffisance combien Brazzaville est devenue une dangereuse base-arrière des armées ennemies du Congo décidées de monter et de téléguider des opérations de destabilisation contre le pouvoir de Kinshasa. 3. Qui a tiré les obus sur Brazzaville? Selon les témoignages des familles victimes de ces obus venus de Kinshasa, ils ont tirés et sont tombés sur Brazzaville à 5:00 du matin. La question de fond : qui a tiré ces obus? Et pour quel motif? Est-ce le groupe des assaillants ou l’armée congolaise? Ces questions sont fondamentales. Et aucune hypothèse n’est à exclure d’un revers de la main . Pourtant le mode de ravissement des véhicules des particuliers avant de lancer l’attaque contre le palais de la Nation prouve que le groupe des insurgés ne détenait ni la logistique minimale pour leur déplacement ni des engins lourds capables de lancer des obus sur un pays étranger. L’hypothèse d’attribuer la responsabilité aux putschistes est donc à éliminer. Reste alors de regarder du côté des FARDC demeurées aphones sur les accusations du gouvernement brazzavillois. L’attaque contre la maison de Vital Kamerhe est lancée vers 4:00 du matin et une heure plus tard, l’armée zaïroise lance des obus sur un pays voisin? Elle doit avoir des motifs pour vite lever l’option d’une pareille attaque contre une capitale limitrophe. Lesquels ces motifs? Seule la personne de Christian Malanga devrait détenir ce secret dans la mesure où il jouait sur deux claviers sécuritaires. D’abord sur le clavier de la politique interne en République Démocratique du Congo où ce bouillant congolais de la diaspora a pu être instrumentalisé dans un conflit qui déchire l’Union Sacrée de la Nation depuis que Vital Kamerhe a été pressenti à la tête du bureau de l’Assemblee Nationale et que la famille politique présidentielle conconcte un autre schéma de modification de la constitution à laquelle son allié politique ( successeur logique de Fatshi conformément à l’accord de Nairobi) ne peut ni ne pourra adhérer au risque de son propre suicide politique. Christian Malanda peut avoir été utilisé par un camp pour éliminer physiquement physiquement celui qui est plus considéré désormais comme un coriace adversaire et un rival à abattre pour parvenir à ses fins politiques en 2028. Christian Malanga a en même temps joué sur un deuxième clavier géopolitique, croyant naïvement

Congo/Business : « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme », selon les Nations-Unies

Congo/Business : « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme », selon les Nations-Unies

Le directeur du Cabinet Conseil en Stratégie et Financement de Projets BT Intégral Consulting, M. Aurélien Bouithy, a animé le 5 avril 2024 à Brazzaville, une conférence sur le thème, « investir en faveur des femmes : Accélérer le rythme », à l’occasion de la journée internationale de la femme, à l’hôpital Mère-enfant Blanche Gomez. Cette conférence a porté sur l’analyse des cinq axes clés de mobilisation retenue pour le thème ; Comment promouvoir l’entreprenariat féminin ; le rôle de l’Etat dans le développement de l’entreprenariat féminin et perspectives et les divers sur les sources de financement. Pour M. Bouithy, investir dans les femmes est le principal défi de taille en matière des droits humains, une reconnaissance de l’importance de son rôle dans la société. Il a ajouté que le progrès en faveur des femmes profite à tous en ce qu’elles constituent le socle de la famille. De plus, une société faite de femmes, a souligné le conférencier, implique des économies justes, prospères et inclusives. Le conférencier s’appuie aussi sur une statistique des Nations-Unies indiquant qu’en comblant les manques ou besoins essentiels des femmes tels que les services de soins, les emplois décents. Il est également possible de créer 300 millions d’emplois. L’orateur a également abordé une des recommandations majeures des Nations-Unies relatives à la pauvreté des femmes, à laquelle il est absolument nécessaire de mettre fin, dans le contexte de crise économique, de conflits géopolitiques, de catastrophes climatiques et de pandémie de Covid survenue en 2020. Ce contexte socio-économique défavorable que traverse le monde expose les couches sociales sensibles comme celles des femmes à une plus grande précarité (depuis 2020, il y a eu un accroissement de 75 millions de personnes vivant dans l’extrême pauvreté). D’ici 2030, a-t-il indiqué, s’appuyant sur la même source onusienne, plus de 342 millions de femmes et de filles pourraient vivre sous le seuil de pauvreté, au rythme de moins de 2,5 dollars par jour. Il a estimé qu’il faut agir urgemment par des actions concrètes. De l’avis des experts, a dit M. Bouithy, les crises bien souvent accroissent les inégalités sociales et la situation des femmes devient alors la variante d’ajustement des plans de réductions des dépenses publiques initiées par les pouvoirs publics. Il a également révélé que, conformément à une prévision onusienne, 75% de pays réduiront leurs dépenses publiques d’ici 2025 du fait des conflits, de l’augmentation des prix des denrées alimentaires et du carburant. En conséquence, « l’austérité a des répercussions négatives sur la situation des femmes et affaiblit les dépenses publiques consacrées aux services publics essentiels et à la protection sociale », a-t-il fait savoir. A son avis, promouvoir la Gestion Axée sur les Résultats (GAR) qui donne une place significative aux questions du genre en termes de retombées des projets, et dont les partenaires au développement ont fait une exigence en matière des financements qu’ils apportent à leurs bénéficiaires, permet de mettre la priorité sur la condition des femmes. Selon le technicien, il est d’une absolue nécessité de soutenir les agents féministes de changement qui ne perçoivent du total de l’aide publique au développement, dans leur combat noble pour une grande place des femmes dans l’univers trop masculin des instances des décisions. Abordant le dernier point des axes clefs de mobilisation en faveur des questions de la femme, c’est-à-dire, passer à une économie verte et une société de soins, M. Bouithy a fait sienne une observation communément partagée attestant que « le système économique actuel exacerbe la pauvreté, les inégalités et la dégradation de l’environnement, et ces phénomènes affectent plus les femmes et les groupes marginalisés ». Il recommande d’adopter des modèles économiques alternatifs en passant à une économie verte et une société de soins, qui fait plus entendre la voix des femmes ; l’Etat se devant de soutenir davantage d’initiatives économiques que politiques dans les domaines de l’environnement. M. Bouithy prend position en faveur de quelques activités à soutenir telles que les énergies renouvelables (solaire et éolienne) ; l’agriculture biologique ou durable, la valorisation des déchets suivant la règle des 3BR (Réduire, réutiliser et recycler). A l’appui des initiatives devant recevoir le soutien nécessaire des pouvoirs publics et des ONG, il s’est inspiré de l’exemple de la Côte d’Ivoire où les femmes sont encouragées à se lancer dans des nouvelles techniques de culture moins consommatrices d’eau, notamment, la production aquaponique qui est une culture agricole et piscicole en circuit fermé, la culture du beurre de karité dont le pays est devenu l’un des grands producteurs mondiaux du fait de l’initiative de plusieurs femmes réunies en coopératives, et qui assurent plus de 60% de la production locale. Avant de mettre un terme à son exposé, M. Bouithy a présenté une série de recommandations en rapport avec les modalités et techniques de financement des initiatives et projets portés par la femme congolaise, en particulier les employées de HME Blanche Gomes, qui ont pris la résolution de se constituer en coopérative d’entreprise. Des sujets et des échanges forts et enrichissants qui ont suscité un vif intérêt de l’auditoire tout genre confondu. Florent Sogni Zaou 

Congo-Chine : les 60 ans de la coopération célébrés sous le sceau culturel à Brazzaville

Congo-Chine : les 60 ans de la coopération célébrés sous le sceau culturel à Brazzaville

Le Congo et la Chine ont commémoré les 60 ans de l’établissement de leurs relations diplomatiques sous le signe de la sérénité et de la confiance et les festivités y relatives se sont déroulées, le 23 février et se résument à une exposition photos et un banquet avec toasts, agrémenté par des représentations culturelles, en présence du président de la République, Denis Sassou-N’Guesso. 22 février 1964, 22 février 2024, 60 ans que le Congo et la Chine établissaient les relations diplomatiques entre la République du Congo et la République populaire de Chine. Ainsi fut marqué le point de départ d’une relation fructueuse entre les deux pays. Pour commémorer l’événement, les festivités ont donné lieu au vernissage d’une exposition-photo et à un banquet avec toast offert par le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou-N’Guesso au palais du peuple, en présence de la délégation chinoise conduite par l’ambassadeur de Chine au Congo et du vice-gouverneur de la province de Tiang-su. Des tableaux ont illustré les activités de l’ambassade de Chine au Congo, les actes et actions diplomatiques entre les deux pays, mais aussi les gestes forts entre les chefs d’Etat du Congo et de la Chine. On y voit, par exemple, les visites officielles des dirigeants. Les tableaux relatant la visite d’Etat effectuée, en mars 2013 par président chinois, Xi Jinping en République du Congo ainsi que de la visite d’Etat du président Denis Sassou-N’Guesso, en septembre 2018, dans la ville de Shaoshan, dans la province de Human ont particulièrement attiré l’attention du chef de l’Etat congolais. Le tableau illustrant la rencontre en 1964 entre le président chinois Mao Zedong et le président congolais, Alphonse Massamba Débat et l’accueil à l’aéroport de Beijing par le premier ministre chinois, Zhou Enlai, du président congolais, Marien Ngouabi en visite en chine, en 1973 n’a pas laissé indifférent les visiteurs.A la faveur de cette exposition, le président Denis Sassou N’Guesso a apprécié quelques décibels fredonnés par un instrument de musique traditionnelle chinoise. Il a également dégusté quelques produits alimentaires chinois exposés pour la circonstance dans la salle de l’exposition qui a constitué la première phase des festivités. La seconde étape de cette commémoration a été le banquet, avec toasts, offert par Denis Sassou-N’Guesso en l’honneur de la délégation chinoise. Ici, les convives ont suivi les messages échangés entre les présidents Denis Sassou N’Guesso et Xi Jinping à l’occasion des 60 ans de coopération entre leurs deux pays. Les deux chefs d’Etat se sont mutuellement félicité de la parfaite santé dont jouissent les relations diplomatiques entre le Congo et la Chine. Ils ont envisagé un meilleur avenir pour cette coopération mutuellement bénéfique. Dans son discours-toast lu à la suite des messages des chefs d’Etat, l’ambassadeur de Chine au Congo a souligné que le Congo est l’un des premiers pays africains à avoir établi les relations diplomatiques avec la Chine et soutenu le rétablissement de la République populaire de Chine dans son siège légitime aux nations Unies. Au cours des 60 ans écoulés, a-t-elle, déclaré, « les relations sino-congolaises sont marquées par la recherche de la solidarité, de la Coopération et des intérêts communs, qui donnent un exemple dans la coopération sud-sud au niveau mondial ». « La Chine et le Congo doivent continuer d’être partenaires pour rechercher la coopération gagnant-gagnant », a-t-elle renchéri. En réponse à l’ambassadeur de la Chine, le ministre congolais des affaires étrangères, Jean-Claude Gackosso a exprimé sa satisfaction suite au message du président chinois, Xi Jinping, à son homologue congolais, Denis Sassou N’Guesso. « Je salue cet acte qui exprime la forte amitié entre nos deux chefs d’Etat et nos deux peuples… », a-t-il déclaré. Le ministre congolais des affaires étrangères a également loué les efforts chinois qui ont permis d’arpenter le niveau de développement de leur pays à sa propre cadence ». Le banquet a aussi été agrémenté par des spectacles produits par des artistes congolais et chinois avant une séquence d’arts martiaux exhibés par les sportifs chinois. A noter que le Congo, et la Chine sont actuellement liés par un solide partenariat stratégique global établi en juillet 2016. Wilfrid Lawilla D.

Congo. Projet de drainage des eaux pluviales de Brazzaville phase 2 Rivière Tsiémé

Congo. Projet de drainage des eaux pluviales de Brazzaville phase 2 Rivière Tsiémé

Vendredi 26 janvier 2024, en son cabinet, à Brazzaville, Monsieur Jean-Baptiste ONDAYE, Ministre congolais de l’économie et des finances, a présidé la séance de présentation du Projet de drainage des eaux pluviales de la capitale congolaise, dans sa phase 2 Rivière Tsiémé. En présence de Messieurs Mauricio Cascioli, Directeur de l’Agence Française de Développement (AFD)/Congo,et  Zacharie MOKIEMO, Directeur de cabinet du Ministre congolais de l’Aménagement du territoire, des infrastructures et de l’entretien routier. Cette présentation a été faite par Monsieur Alain Alfred ELELI, Coordonnateur de l’Unité de gestion des projets en partenariat avec l’AFD près la Délégation générale aux grands travaux du Ministère congolais de l’Aménagement du territoire, des infrastructures et de l’entretien routier. Selon le Ministre Jean-Baptiste ONDAYE, ce Projet consiste à aménager 4,013 Km de la Rivière Tsiémé, partant du pont de la Tsiémé jusqu’à l’exutoire du fleuve Congo, dans le 6ème arrondissement Talangaï. Il bénéficie de l’accompagnement financier de l’AFD, « partenaire historique de la République du Congo »,a précisé le Ministre,à travers la Convention de crédit signée avec le Congo, le 21 juillet 2015, d’un montant de62 millions d’Euros (soit 40 milliards 331millions 338.520 Francs CFA). « Pour sa part, a indiqué le Ministre congolais de l’économie et des finances, le Gouvernement s’est engagé, dans le cadre de cette Convention,à mettre en œuvre un Plan cohérent de réinstallation des populations impactées par le projet, notamment la prise en charge des expropriations. A cet effet, un compte séquestre dédié a été ouvert dans les livres de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) pour le Congo. Il présente, à ce jour, un solde de10 milliards de Francs CFA ».  De l’avis du Ministre congolais de l’économie et des finances, la réalisation du projet de drainage des eaux pluviales à Brazzaville constitue une réponse pertinente à l’amélioration des conditions de vie des populations. Il a souhaité l’extension de ce type d’initiatives aux autres rivières des quartiers de Brazzaville et Pointe-Noire, ainsi que du reste des localités des Départements du Congo, pour éradiquer l’épineuse question des érosions et des inondations.  Notons que de la présentation du projet et des échanges qui s’en sont suivis, il ressort que les travaux proprement dits pourront intervenir au plus tôt premier trimestre 2025, et au plus tard deuxième trimestre de la même année. Car, il faudrait au préalable, traiter les questions liées à la réactualisation des études mais aussi et surtout à l’indemnisation et réinstallation des riverains qui seront expropriés pour utilité publique.

1ère édition de l’AFBOS dans la zone CEMAC à Brazzaville

1ère édition de l’AFBOS dans la zone CEMAC à Brazzaville

Jeudi 25 janvier 2024, au Grand Hôtel de Kintélé (au nord de Brazzaville), Monsieur Jean-Baptiste ONDAYE, ministre congolais de l’économie et des finances, a ouvert les travaux de la première édition d’Africa Finance Banking & Digitalisation Summit (AFBDS) ou Sommet africain de la finance, de la banque et de la digitalisation dans la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), en présence, notamment de quelques membres du Gouvernement et ceux du corps diplomatique, des dirigeants des institutions communautaires sous-régionales (BEAC, BDEAC, COBAC), des représentants des partenaires techniques et financiers, ainsi que des directeurs généraux des banques.  Cette première édition est placée sous le thème : « Digitalisation du secteur bancaire et financier, un vecteur de croissance et d’intégration dans la CEMAC »  Pendant deux jours, les participants à ces assises partageront leurs expériences autour des différents thèmes, tels que la Fintech et la conformité financière ; l’innovation technologique ; les défis de l’écosystème bancaire et financier dans la région CEMAC ; l’inclusion financière ; la digitalisation des paiements ; la sécurisation de la digitalisation financière et bancaire ; et le rôle des femmes dans le développement de la Fintech. Dans son allocution d’ouverture, M. Jean-Baptiste ONDAYE, a souhaité que les échanges entre participants éclairent les décideurs sur quelques défis qui subsistent encore dans l’environnement des Etats de la CEMAC en matière de digitalisation du secteur financier.  En effet, bien que quelques avancées aient été enregistrées en République du Congo, par exemple, dans le domaine de la digitalisation et celui de l’inclusion financière, le Ministre congolais de l’économie et des finances a déploré quelques faiblesses, en ces termes : « Nous nous réjouissons de ce que l’étude réalisée en 2020 par le Comité national économique et financier (CNEF) de la République du Congo a révélé que toutes les banques du Congo offrent à leurs clients des services et produits digitaux. Ces établissements ont, pour la plupart, des applications digitales permettant à leurs clients de pouvoir effectuer leurs opérations en ligne. Sans être exhaustifs, ces services vont de la consultation des soldes des comptes et des relevés, au transfert des fonds entre comptes, à l’ouverture d’un compte et à la souscription d’un abonnement en ligne, en passant par la possibilité de payer des factures et d’effectuer des paiements transfrontaliers. En revanche, les établissements de microfinance du Congo présentent un niveau de digitalisation assez faible, alors même qu’ils sont au centre des stratégies d’inclusion financière. Par ailleurs, dans notre pays, lors des périodes de paiement des salaires, il arrive encore que les fonctionnaires affectés à l’intérieur du pays soient payés en espèces, alors que des solutions de mobile money existent aujourd’hui ». A noter que l’organisation de cette rencontre est placée sous les soins de Madame Judicaëlle OKEMBA, Commissaire générale du Sommet.

Séminaire régional du FMI à Brazzaville sur la modernisation des procédures douanières dans le contexte de la ZLECAF à Brazzaville

Séminaire régional du FMI à Brazzaville sur la modernisation des procédures douanières dans le contexte de la ZLECAF à Brazzaville

Le ministre congolais de l’économie et des finances, M. Jean-Baptiste Ondaye, a ouvert, le mardi 12 décembre 2023 à Brazzaville, le séminaire régional du Fonds monétaire international (FMI), placé sous le thème : « La modernisation des procédures douanières pour atteindre les objectifs de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) ». Pour le ministre congolais de l’économie et des finances, « ce séminaire vise l’atteinte des objectifs de l’agenda 2060 de l’Union africaine (UA). Il représente une contribution significative aux ambitions d’intensification du commerce intra-africain, dont le leitmotiv demeure la ZLECAF, qui est ce grand marché unique des marchandises et des services d’environ 1,2 milliard de personnes, pour un Produit intérieur brut (PIB) estimé à 2500 milliards de dollars ». Il a affirmé que « La République du Congo, à l’instar d’autres pays africains, a mis en place la stratégie nationale de mise en œuvre de la ZLECAF. Cette stratégie s’articule autour de six axes, à savoir : la poursuite des réformes macroéconomiques ; la mise en place d’un dispositif règlementaire et institutionnel ; la diversification de l’économie ; le développement des infrastructures ; l’adaptation des politiques publiques ; enfin, le suivi et évaluation stratégique ». Le ministre Jean-Baptiste Ondaye a souligné « le fait que, pour marquer son attachement à la ZLECAF, le Congo a signé l’Accord bilatéral, en vue de la mise en œuvre accélérée du Protocole sur le commerce des marchandises, bien que ne figurant pas parmi les Etats pilotes identifiés par le Secrétariat de la ZLECAF ». Aujourd’hui, a souligné l’orateur, « la mission fiscale occupe encore l’essentiel des activités douanières. Mais, avec la mise en œuvre programmée des tarifs préférentiels et l’ambition des États africains de diversifier leurs économies, la Douane devrait, de plus en plus, remplir les nouvelles missions, en sus de ses missions classiques ». Quelques sous thèmes à aborder pendant le séminaire Pendant trois jours, les séminaristes aborderont, entre autres thèmes : ‘’la modernisation de la gestion et du contrôle de l’origine préférentielle : le rôle essentiel de la Douane, les aspects procéduraux, organisationnels et technologiques, à l’exploitation comme à l’importation’’ ; ‘’ l’élimination des barrières non tarifaires relevant de la Douane, dans les échanges intra-africains: procédures douanières digitalisées, harmonisées et reposant sur l’échange de données’’ ; ‘’les questions spécifiques, notamment les procédures facilitant l’accès des Petites et moyennes entreprises (PME) aux avantages de l’Accord, et l’opportunité de formaliser le commerce frontalier informel’’. A noter que le séminaire de Brazzaville a été organisé par le Département des finances publiques du FMI, en collaboration avec AFRITAC- Centre et avec le soutien financier du Gouvernement japonais. Il fait partie d’une série de six ateliers régionaux organisés par le FMI, sous le même thème, au cours de l’année 2023.