Les élections locales et municipales sont prévues pour avoir lieu le 28 septembre 2014 sur toute l’étendue du territoire congolais et la campagne a été officiellement ouverte par les pouvoirs publics le 12 septembre 2014 pour permettre à tous les prétendants aux conseils locaux de convaincre les électeurs congolais à aller mettre le bulletin dans l’urne en leur faveur.
Depuis cette date, les congolais des différentes localités de la république du Congo ont vu revenir dans leur espace aérien et sur les murs publics, des banderoles pleines de promesses pour une meilleure gestion de leur contrée. Les différents partis rivalisent d’ardeur dans l’utilisation de la jeunesse pour le déploiement de ces banderoles, des affiches sur les murs des parcelles parfois privées, des drapelets sur des poteaux électriques et téléphoniques.
La ville de Brazzaville par exemple est également prise d’assaut, mais encore de manière timide, par des voitures de toute marque bombardés d’affichettes à l’effigie des candidats. Les journaux des chaînes de télévision et de radio ne rapportent en majorité que les meetings des partis politiques présentant leurs candidats et donnant des consignes de vote avec leur tête de liste. Les candidats indépendants ne se trouvant sous la mouvance d’aucun parti politique disent eux-aussi leur mot.
Certains candidats sont des membres frustrés de partis pour n’avoir pas été choisis par leur parti politique. Cet état de chose a induit des actes d’indiscipline et de désobéissance. Ainsi peut-on lire sur des banderoles à Moungali (Arrondissement 4), des phrases comme «gérer autrement notre ville» et «la gratuité des transports à toutes les personnes à mobilité réduite sur deux banderoles du Mouvement Congolais pour la Démocratie et le développement Intégral (MCDDI) ; «Promouvoir une république solidaire et fraternelle».
D’autres banderoles comme celle de l’Union Panafricaine pour la Démocratie Sociale (UPADS) à promettent l’immatriculation obligatoire à moindre coût de toutes les parcelles de l’arrondissement 4 ou l’assainissement de la ville du PULP ; du courage de faire bouger les choses pour plus de justice du RC du ministre Nsilou ou le changement c’est maintenant du MUST de madame Claudine Mounari ou encore «pour une diversité décomplexée» du CPR.
Certains supports indiquent que leur parti va s’attaquer à l’épineux problème de demi-terrain dans les transports publics qui fait pousser des gémissements aux congolais. Le nouvelle équipe de de la Commission nationale d’organisation des élections (CONEL) a été intronisée le 18 septembre 2014 par en présence du ministre de l’Intérieur et de la décentralisation, M. Raymond Zéphirin Mboulou qui a rappelé que le Congo venait de se doter d’un nouveau corps électoral dans lequel la représentativité des femmes avait été prise en compte.
Pour lui, le gouvernement attend de cette commission, un travail d’indépendance avant de les inviter à faire de sorte que la mission qui leur a été confiée se fasse correctement.