
« Nous sommes préoccupés par la détention semble-t-il arbitraire de M. Germain Rukuki qui en toute vraisemblance est étroitement liée à ses activités de défense des droits de l’homme », a déclaré un groupe d’experts des droits de l’homme des Nations Unies.
D’après le site du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH), les experts de l’ONU ont demandé aux autorités burundaises de libérer ce défenseur de droits de l’homme, regrettant la décision du Tribunal de grande instance de Ntahangwa de maintenir ce dernier en détention préventive sans fournir d’ « indices sérieux de culpabilité ».
Germain Rukuki est détenu au Burundi depuis le 13 juillet 2017, sous de lourdes accusations. En effet, il a été accusé formellement « d’atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat » et de « rébellion » pour avoir collaboré avec l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT), dont il est l’ancien trésorier, rappelle le HCDH ajoutant l’ACAT-Burundi a été radiée en octobre 2016, en même temps que quatre autres associations burundaises.