Un nouveau projet de productivité des terres et de résilience climatique soutient la création d’emplois au Burundi

Un nouveau projet de productivité des terres et de résilience climatique soutient la création d’emplois au Burundi

Un nouveau projet transformateur vise à augmenter la productivité des terres, à améliorer la résilience climatique pour 1,3 million de personnes et à soutenir la création de 42 000 emplois indirects. S’appuyant sur les réalisations du Projet de Restauration et de Résilience des Paysages au Burundi, qui a fait de grands progrès dans la restauration de 22 collines dégradées, le Projet de Résilience Climatique des Collines du Burundi, localement appelé « NAGURA », vise à augmenter la productivité des terres et la résilience climatique des communautés fragiles dans 80 collines à travers 87 bassins versants ciblés. Le projet adopte une approche globale qui cherche à pallier l’absence de politique intégrée et de réponse institutionnelle coordonnée, la fragmentation et la dégradation des bassins versants, ainsi que la participation limitée des communautés aux actions climatiques et leur accès restreint au financement. Le projet améliorera l’environnement propice à la résilience climatique en soutenant des réformes politiques et réglementaires clés. De plus, le projet développera des plans de gestion intégrée des bassins versants, renforcera la préparation aux chocs climatiques, restaurera les zones de terres dégradées grâce aux efforts communautaires, impliquera les communautés des collines dans des associations d’usagers de l’eau, diversifiera les droits d’utilisation des terres et favorisera des investissements sensibles au genre. « Ce projet est une étape importante dans nos efforts pour lutter contre le changement climatique et améliorer les moyens de subsistance des communautés », a déclaré Hawa Cisse Wagué, Représentante Résidente de la Banque mondiale pour le Burundi. « En abordant les problèmes critiques de la dégradation des terres et de la résilience climatique, nous ouvrons la voie à un avenir plus durable et prospère pour le Burundi. » Le projet bénéficiera à une population plus large grâce à des réformes systémiques visant à une meilleure coordination de l’action climatique et de la gestion des paysages. Parmi les personnes comptant comme des bénéficiaires directs figurent213 320 ménages, y compris des femmes et des individus vulnérables, qui bénéficieront de pratiques de gestion durable des bassins versants. Le projet devrait contribuer à la création de 42 000 emplois indirects. Le projet devrait aussi générer des revenus supplémentaires significatifs et des opportunités d’emploi, en particulier pour les micros, petites et moyennes entreprises (MPME) bénéficiant de facteurs ou de conditions de production améliorés. De plus, 309 680 résidents bénéficieront de la création d’emplois, dont 40 % de jeunes et 51 % de femmes. En outre, 10 000 micro-entrepreneurs et coopératives/associations engagés dans des activités rentables et résilientes au climat, ainsi que des institutions gouvernementales, des organisations du secteur privé, des universités et des institutions de recherche, recevront des investissements pour renforcer leurs capacités. Financé à hauteur de 88,3 millions de dollars (dont 70 millions de dollars provenant de l’Association Internationale de Développement (IDA), et un cofinancement équivalent à 18,3 millions de dollars du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM)), ce projet représente une avancée significative dans la lutte contre les défis du changement climatique, de la fragilité et de la dégradation des terres au Burundi. La Banque mondiale vise à construire un avenir plus résilient et productif pour le Burundi, en favorisant des réponses politiques intégrées, en améliorant la gestion des bassins versants et en autonomisant les communautés. BM.

Une table ronde fructueuse : Vers un avenir prometteur pour le Burundi

Une table ronde fructueuse : Vers un avenir prometteur pour le Burundi

Sous les auspices du Président de la République, Son Excellence Evariste Ndayishimiye, le Burundi a organisé, du 5 au 6 décembre 2024, une Table Ronde économique déterminante pour son développement. L’objectif était de mobiliser les financements nécessaires à la réalisation de la vision du Burundi pays émergent en 2040 et développé en 2060. Des ressortissants de plus de 30 pays, soit plus d’une centaine d’investisseurs internationaux, se sont joints aux nationaux à Bujumbura. Ces assises ont abouti à des résultats positifs, marqués par l’engagement renouvelé des partenaires traditionnels au développement et la ferme volonté des investisseurs privés de soutenir le Burundi dans sa trajectoire de croissance. Dans son discours de clôture, le Président Ndayishimiye a exprimé sa gratitude envers tous les participants, soulignant que cette rencontre constituait une étape clé pour bâtir la confiance mutuelle, gage de tout succès. Il a également précisé que les premiers jalons étaient désormais posés et qu’il était temps de passer à la vitesse supérieure. Cette Table Ronde marque ainsi un tournant majeur dans la dynamique de transformation du pays. Elle ouvre la voie à des collaborations et à un avenir prospère pour le Burundi.

Burundi – L’ATIDI fait un don de 40 000 dollars pour soutenir la construction de six salles de classe dans deux écoles primaires

Burundi – L’ATIDI fait un don de 40 000 dollars pour soutenir la construction de six salles de classe dans deux écoles primaires

L’African Trade & Investment Development Insurance (ATIDI) a annoncé une contribution financière de 40 000 dollars (115.9 millions de francs burundais)  à Street Child au Burundi. Cette contribution vise à améliorer les possibilités d’éducation des enfants déplacés à Gatumba et reflète l’engagement de l’ATIDI à s’attaquer aux problèmes sociaux critiques et à promouvoir le développement durable. Grâce à ses programmes de RSE, l’ATIDI s’engage à promouvoir le développement durable, à relever les défis sociaux urgents et à favoriser la stabilité économique dans toute l’Afrique. Le Burundi a récemment connu de graves catastrophes liées au changement climatique, notamment de fortes pluies, des vents violents, de la grêle et la montée des eaux du lac Tanganyika, provoquant de fréquentes inondations. Cette situation a entraîné des déplacements répétés de familles, affectant particulièrement les enfants et les adolescents qui représentent plus de 60 % des personnes déplacées à l’intérieur du pays. Le secteur de l’éducation a été sévèrement touché, avec au moins 80 % des écoles de Gatumba souffrant d’inondations, de salles de classe endommagées et de matériel éducatif perdu, ce qui fait que plus de 30 000 enfants risquent de ne pas terminer leur année scolaire. Manuel Moses, PDG de l’ATIDI, a déclaré à propos de ce don : « L’éducation est la pierre angulaire du développement durable et l’ATIDI s’est engagée à faire une différence significative dans la vie des enfants du Burundi. En soutenant la construction de ces salles de classe, nous investissons dans l’avenir de ces jeunes esprits et favorisons la croissance à long terme sur le continent. Nous sommes fiers de nous associer à Street Child Social Action for Development (S.A.D.) pour ce projet vital ». Le soutien de l’ATIDI a donc facilité la construction et l’équipement de six salles de classe permanentes dans deux écoles primaires, « Kigwati » et « Village du Développement ». Cette initiative permet désormais à au moins 300 enfants touchés par les inondations de Gatumba d’avoir accès à l’éducation. Le projet s’aligne sur le Plan National de Développement du Burundi pour 2018 -2027 et le Plan Sectoriel du Ministère de l’Education Nationale et de la Recherche Scientifique pour 2020 – 2023. Le représentant de Street Child au Burundi, Jolien Van den Broeck, a remercié l’ATIDI pour son soutien généreux, ajoutant que ce don ne se limitait pas à la construction de salles de classe, mais qu’il redonnait de l’espoir et créait des opportunités pour les enfants déplacés de Gatumba. « Chez Street Child, nous pensons que chaque enfant mérite d’avoir la chance d’apprendre, quelles que soient les circonstances. Avec ATIDI, nous nous engageons à avoir un impact durable sur les communautés les plus vulnérables du Burundi », a déclaré M. Broeck. Au-delà de la construction de salles de classe, le projet met l’accent sur la promotion de l’éducation pour tous les enfants, la mobilisation des communautés et la participation active à un suivi régulier et efficace. L’objectif est de s’assurer que la communauté locale, l’administration et les parties prenantes comprennent les mérites du projet, afin de favoriser un sentiment d’appropriation. Cette approche collaborative engagera toutes les parties dans le suivi du fonctionnement et de l’entretien de l’école, ce qui aura un impact durable et garantira une éducation de qualité pour tous.  1 USD = 2 898,49 francs burundais

Accélérer l’Accès à une Électricité Propre et Fiable au Burundi

Accélérer l’Accès à une Électricité Propre et Fiable au Burundi

Un nouveau projet financé par la Banque mondiale appuiera l’augmentation de l’accès à l’électricité au Burundi et contribuera à améliorer la performance du secteur énergétique du pays. Le projet devrait bénéficier à environ 2,4 millions de personnes, 1 200 institutions publiques et 6 000 petites et moyennes entreprises et industries grâce à un accès nouveau ou amélioré à l’électricité. Il fait partie de l’initiative régionale ASCENT (Accélérer la Transformation de l’Accès à une Énergie Propre et Durable) de la Banque mondiale, qui appuie l’accès à l’électricité pour 100 millions de personnes en Afrique de l’Est et australe d’ici 2030. La mauvaise qualité des services d’électricité compromet les opportunités de croissance économique au Burundi et le manque d’investissements a compromis les efforts d’expansion de l’accès à l’électricité. Le projet ASCENT du Burundi appuiera le Programme d’Accès Universel du Gouvernement du Burundi, lancé en 2023, et renforcera le réseau moyenne tension à travers le pays tout en réhabilitant, en modernisant et en étendant le réseau de distribution de Bujumbura.   Afin d’accélérer les efforts visant à étendre l’accès à l’électricité, le Gouvernement du Burundi travaillera en partenariat avec le secteur privé pour appuyer l’électrification par le réseau des zones périurbaines et rurales. Le projet appuiera un projet pilote de distribution mené par Weza Power, une entreprise privée nouvellement créée qui a signé un Accord de Partenariat Public Intérimaire avec le Gouvernement. Le projet améliorera également la fiabilité et la qualité du réseau et renforcera l’infrastructure de base pour déployer les prochaines phases du programme d’accès, et appuiera également la viabilité du secteur de l’électricité par le biais d’une assistance technique à certaines entités gouvernementales. « Ce projet appuiera des réformes clés grâce à des conditions basées sur la performance concernant la structure tarifaire, la politique de raccordement électrique et les normes du réseau afin d’éliminer les obstacles à l’électrification et d’assurer la viabilité à long terme des investissements. A travers ce projet la Banque mondiale, la Société Financière Internationale (SFI) et l’Agence Multilatérale de Garantie des Investissements (MIGA) travailleront comme un seul groupe de la Banque mondiale  et fourniront un ensemble de solutions qui faciliteront la mobilisation d’importants capitaux privés pour soutenir une approche innovante visant à améliorer les conditions de vie de millions de personnes au Burundi », a déclaré Hawa Wagué, Représentante Résidente de la Banque mondiale au Burundi.  Avec un financement de 190 millions de dollars (100 millions de dollars de don de l’IDA et 90 millions de dollars provenant d’autres donateurs , y compris la Banque Européenne d’Investissement, l’Union Européenne, et  l’Agence Française de Développement), le projet ciblera les ménages dirigés par des femmes ainsi que les micro-, petites et moyennes entreprises (MPME), les aidant à bénéficier d’un accès à une électricité fiable et abordable, offrant des opportunités d’augmenter la productivité et de créer des emplois. Le projet complétera le Projet national d’énergie solaire dans les communautés locales (« SOLEIL-Nyakiriza ») en cours, qui vise à développer des solutions solaires décentralisées.

Le 6 avril 1994 : assassinat au Rwanda, pleurs au Zaïre

Le 6 avril 1994 : assassinat au Rwanda, pleurs au Zaïre

TRIBUNE. Le 6 avril 1994, Paul Kagame déclenche un génocide au Rwanda en assassinant les présidents Juvénal Habyarimana du Rwanda et Cyprien Ntaryamira du Burundi. 30 ans plus tard, il est auréolé en Occident pour avoir prétendument arrêté une tragédie qu’il a provoquée au mépris des vies hutues, tutsies et twas. Il faut dire que l’assassinat du président rwandais avait profondément ébranlé son homologue zaïrois, le Maréchal Mobutu. Cette soirée du 6 avril était probablement la soirée la plus longue de sa vie. Le Maréchal pleurait en silence, mouchoir à la main. Il ne pipait mot, mais les larmes qui coulaient de ses yeux en disaient long sur sa souffrance et ses craintes. « Ses yeux fixaient la nuit étoilée comme pour y lire le destin », relate son conseil spécial en matière de sécurité, Honoré Ngbanda. Après un long moment de silence, Mobutu lâche, comme s’il lisait l’avenir dans une boule de cristal : « C’est un signe indien ! C’est mauvais, ce qui vient d’arriver. C’est le début d’une longue histoire. Une mauvaise histoire. C’est le déclenchement de la déstabilisation de toute l’Afrique centrale pour de longues années. Je ne sais si nous nous en remettrons, je ne sais pas s’ils s’arrêteront là ! Je ne sais pas s’ils vont lâcher le morceau … » Le président Mobutu avait lu dans la mort d’Habyarimana un très mauvais signe pour lui-même. Il se savait en sursis, et tous les ingrédients étaient réunis pour une déflagration au Zaïre, notamment dans sa partie orientale qui partage une frontière commune avec le Rwanda : tensions communautaires entre Tutsis vivant au Kivu (aussi appelés « Banyamulenge ») et réfugiés hutus fraîchement arrivés, situation sécuritaire fragile, présence des ex-FAR et des Interahamwe, etc. Les digues finissent par céder, le 13 octobre 1996, suite à une incursion menée en territoire zaïrois par des éléments «Banyamulenge» épaulés par l’Armée patriotique rwandaise de Kagame, lui-même soutenu par les États-Unis. La première guerre du Congo-Zaïre venait de commencer. Près de 28 ans plus tard, ses effets se font toujours sentir. Alors que le monde entier commémore les 30 ans du génocide survenu au Rwanda au mépris de la vérité des faits, je ne peux m’empêcher de penser aux victimes hutues, twas et congolaises de cette tragédie, victimes méprisées par le récit officiel construit à l’ombre de la victoire militaire de Paul Kagame en juillet 1994. Je ne peux non plus m’empêcher de penser aux vrais survivants tutsis, dont la souffrance est instrumentalisée par Paul Kagame et soutiens occidentaux…. Par Patrick Mbeko

Burundi. Le Président Ndayishimiye reçoit en audience les envoyés spéciaux des Nations Unies pour la Région des Grands Lacs

Le Chef de l’Etat Son Excellence Evariste Ndayishimiye a accordé une audience conjointe, ce lundi 12 février 2024, à l’Envoyé Spécial du Secrétaire Général des Nations pour la Région des Grands Lacs, Houang Xia et au Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies en Afrique Centrale et Chef du Bureau Régional pour l’Afrique Centrale, Abdou Abarry, pour échanger sur les questions liées au développement, à la paix et à la sécurité dans la Région des Grands Lacs. «  Au nom des Nations Unies nous tenons à vous féliciter pour votre brillante présidence du Mécanisme Régional de Suivi de l’Accord cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région. Les Nations Unies reconnaissent le rôle que joue le Burundi dans la  région particulièrement pour stabiliser l’Est de la RDC », ont indiqué les envoyés spéciaux qui ont par ailleurs tenu à exprimer leur sympathie, solidarité et les condoléances au Président de la République et au peuple Burundais suite aux attaques des terroristes qui ont emporté la vie des citoyens dans la nuit du 23 décembre 2023 à Gatumba en Commune Mutimbuzi, Province de Bujumbura. Ces envoyés spéciaux ont en outre exprimé leur inquiétude face aux relations entre le Burundi et le Rwanda et la situation sécuritaire en RDC émettant le souhait pour les Nations Unies d’apporter leur soutien pour mieux accompagner et assurer la paix et la sécurité dans les pays de la Région des Grands Lacs. « C’est l’obligation du gouvernement de protéger les citoyens; donc il faut prévenir pour protéger », a laissé entendre le Numéro Un Burundais qui expliquait les raisons derrière la décision du Burundi de fermer les frontières terrestres avec le Rwanda. Il a poursuivi en indiquant que le Burundi a, de son côté , pris toutes les initiatives possibles pour maintenir les bonnes relations avec  le Rwanda mais en vain, et a demandé à la communauté internationale d’intervenir avant de réaffirmer que « le  Burundi ne sera jamais partie au conflit mais à la solution ». Tout en saluant les efforts du Chef de l’Etat Burundais à assurer la cohésion nationale et le développement du pays et de son peuple, les envoyés spéciaux des Nations Unies ont vivement sollicité son appui par rapport au respect de la mise en application de l’Accord cadre: « Compte tenu de ce que vous avez été et ce que vous êtes, nous comptons sur vous en tant que Nations Unies », ont -ils souligné.

Burundi : Le Président Ndayishimiye appelle le gouvernement, les institutions étatiques et les secteurs de l’administration publique à s’approprier de la Réforme du Budget-Programme

En procédant à l’ouverture d’une Retraite Gouvernementale qui se déroule depuis ce lundi au Palais Ntare Rushatsi, le Chef de l’Etat Son Excellence Evariste Ndayishimiye a interpellé le gouvernement, les institutions étatiques et les secteurs de l’administration publique de s’approprier de la Réforme du Budget-Programme afin de permettre une meilleure organisation de l’économie nationale. Cette retraite gouvernementale de deux jours élargie aux hauts cadres de la superstructure et des Ministères a pour but de renforcer les capacités des leaders pour une vision d’ensemble sur les avancées et les perspectives d’avenir dans la mise en œuvre de la réforme du budget programme, afin d’avoir une gestion axée sur les résultats. “Nous devons comprendre vite tous les mécanismes et tous les principes de la budgétisation axée sur les résultats pour mieux orienter les décisions de la politique publique à tous les niveaux de la vie nationale”, a fait savoir le Numéro Un Burundais. Au moment où le Burundi vient d’élaborer une vision d’un pays émergent en 2040 et développé en 2060, le Président de la République estime qu’est impératif que les réformes initiées dans les Finances Publiques contribuent à la réalisation de cette Vision. “Les Burundais ont certainement besoin de s’imposer une nouvelle discipline où, à travers le Budget- Programme, chaque acteur est tenu à montrer les projets qu’il envisage de réaliser et a l’obligation de produire des résultats. C’est une culture que nous devons développer”, a-t-il souligné. Déplorant que le Burundi a enchaîné des années et des quinquennats de mauvaise planification et de mauvaise gouvernance, le Chef de l’Etat  déclaré la tolérance zéro à l’erreur, à présent que les Burundais sont conscients des ressources dont regorge le pays et de son potentiel de développement, a-t-il indiqué.

Burundi : Booster la croissance économique en améliorant les conditions de travail du secteur privé

Burundi : Booster la croissance économique en améliorant les conditions de travail du secteur privé

Un nouveau projet financé par la Banque mondiale vise à faciliter l’accès au financement des micro, petites et moyennes entreprises et d’améliorer le climat des affaires afin d’augmenter la croissance économique et la création d’emploi au Burundi. Le Projet pour l’Emploi et la Transformation Economique (PRETE) a été conçu pour répondre aux besoins urgents du secteur privé du pays. Il ciblera prioritairement les bénéficiaires du secteur privé et les institutions publiques contribuant à son développement. Ce projet appuiera les institutions clés pour mener les réformes nécessaires à l’amélioration de l’environnement des affaires, tout en favorisant la création d’un noyau d’entreprises dynamiques grâce à un accès à de meilleures infrastructures productives et équipements technologiques. Ce projet profitera aux entreprises de transformation et de service et à une population plus large de demandeurs d’emploi « Le secteur privé est le moteur de la croissance économique au Burundi et ce projet répondra à certains défis dont il fait face. L’appui aux institutions burundaises est important pour créer des conditions favorables au développement du secteur privé afin que ce dernier puisse favoriser la création d’emploi et la transformation économique », note Hawa Wagué, Représentante Résidente de la Banque mondiale au Burundi Financé par un don de 100 millions de dollars de l’Association internationale de développement (IDA)* de la Banque mondiale, ce projet vise à améliorer l’accès au financement des micro, petites et moyennes entreprises, en particulier celles détenues par les femmes et les réfugiés tout en augmentant la création d’emplois. L’atteinte des objectifs de ce projet sera mesurée par le nombre d’emplois qui seront créés, le nombre de bénéficiaires qui auront eu accès à des services financiers et les montants des investissements qui contribueront à l’application des pratiques de résilience climatique. Il est attendu à ce que le projet contribue à créer 4 228 emplois directs et 113 000 emplois indirects, et augmentera de 15% le nombre d’emplois existant dans le secteur privé informel. Le soutien au développement des micros, petites et moyennes entreprises au Burundi passera par un accès aux crédits élargi, plus sûr et moins couteux rendu possible par le renforcement des infrastructures de crédit et la mise en place de nouveaux instruments de garantie bancaire et services financiers numériques. En outre, ce projet permettra à ces entreprises de mieux s’intégrer dans les chaînes d’approvisionnement locales ou internationales. Le financement du projet PRETE sera mis en œuvre sur cinq ans.