Cuba : Djoson philosophe électrise le public cubain

L’artiste-musicien Maurin Jonathan Mobassi ou Djoson Philosophe, a séjourné de novembre 2014 à février 2015 à La Havane à Cuba à la faveur de l’exposition «Kiébé-Kiébé». Il a mis ce séjour à profit pour montrer au public cubain son talent musical. Sa présence dans les rues et avenues cubaines, surtout dans la vieille Havane ne passait plus inaperçue. Il a accordé une interview à la rédaction Pagesafrik/Starducongo.

Pagesafrik/Starducongo.com : Pouvez vous nous parler de vos prestations à Cuba où vous venez de séjourner pendant deux mois?

Djoson Philosophe : J’ai en effet eu la chance de me rendre visible à Cuba par le biais de l’exposition itinérante internationale «Kiébé Kiébé», danse initiatique du Congo Brazzaville. Mon tout premier contact avec le public cubain a eu lieu à la Casa de la musica de La Havane. C’est là que tout le public présent a accepté Opaio.
A la casa de Africa, toujours à La Havane, j’ai animé, avec les anciens de la musique Afro cubaine lors d’une manifestation dédiée aux personnes du 3ème âge ayant évolué dans le domaine culturel.
Ensuite, je me suis rendu dans la province de Matanzas. J’y ai livré un spectacle show, semi live Opaio! Les danses Zododo et Seleko ont été positivement appréciées par le public.
A Santiago aussi, j’ai échangé avec beaucoup de structures artistiques et maisons de productions scéniques

Quelle lecture faites vous de la réaction du public cubain en ce qui concerne votre musique ?

Djoson Philosophe : Le public cubain est un public show et communicatif. Je l’adore. C’est un public qui accompagne l’artiste et surtout quand on fait bien, on est aux anges.

Pensez-vous que vous lui avez apporté la rumba ou qu’il en avait déjà entendu parler ?

Djoson Philosophe : Je leur ai apporté Djoson Philosophe et sa créativité, notamment OPAIO et bien d autres. J’ai noté que la rumba Cubana correspond au style et tempo Zébola et Ebouka de chez nous

Et l’étape de Paris?

Djoson Philosophe : J’ai pu réaliser beaucoup de choses en peu de temps à Paris. J’ai voulu toucher du doigt moi-même la réalité sur les problèmes de distribution et de visibilité de notre musique en Europe. J ai visité tous les grands marchés de disque et discuté avec certains producteurs et artistes de la place.
J’ai été reçu à des émissions sur les antennes de Africa N°1 et Télé Sud. Enfin j ai participé au projet d’hommage à Jacques Loubelo, de mon confrère Jackson Babingui dans la chanson Congo ekolo na biso tobongisa yango.

Une comparaison entre le Brésil et Cuba?

Djoson Philosophe : Le Brésil et Cuba ont la même réalité dans le domaine culturel.

Propos recueillis par Florent Sogni Zaou.

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