Congo. Que se passe t’il entre la FECOFOOT et le Ministre des sports ?

Des émissaires de la FIFA devraient se rendre au Congo « dans les meilleurs délais » afin de rencontrer les différentes parties impliquées dans la crise qui secoue le football congolais depuis plusieurs mois. Selon certaines sources, la FIFA pourrait envisager des sanctions sévères en cas de non coopération ou d’atteinte à l’autonomie de la fédération.

Le conflit oppose le président de la Fédération congolaise de football (FECOFOOT), Jean-Guy Blaise Mayolas, à un collectif de clubs ayant demandé la convocation d’une « assemblée générale extraordinaire de la FECOFOOT », avec le soutien apparent du ministère des Sports, qui semble privilégier les dissidents. Cette situation a pris une tournure inattendue, forçant la FIFA à intervenir.

Dans une correspondance adressée à la FECOFOOT, l’organisation, en accord avec la CAF, a demandé la suspension de l’organisation de cette assemblée extraordinaire, initialement prévue pour le 25 septembre 2024. Fidèle à ses principes, la FIFA reste intransigeante face à toute ingérence politique dans les affaires sportives, ce qui pourrait conduire à des sanctions si les parties concernées persistent dans cette voie.

La FIFA a également exprimé son inquiétude concernant une intervention policière au Centre technique de la FECOFOOT à Ignié, ayant conduit à la suspension des matchs de la 6e journée du championnat national de football féminin. Cette intervention, orchestrée sur demande du ministre des Sports, a provoqué la fermeture temporaire des installations. De nombreux observateurs estiment que le ministre expose le pays à des sanctions de la FIFA, qui perçoit ce type d’action comme une ingérence politique inacceptable.

Dans ce climat tendu, trouver des solutions constructives devient urgent. Toutefois, le dialogue, rendu difficile par la présence de signataires dont la légitimité est contestée, permettra-t-il de désamorcer cette crise ? L’avenir du football congolais demeure incertain, alors que la communauté sportive internationale observe attentivement. La question reste ouverte : comment le Congo pourra-t-il préserver l’intégrité de son sport tout en résolvant ses différends internes ? Les réponses viendront des décisions à prendre dans les jours à venir.

Crise à la FECOFOOT : Assemblée générale extraordinaire prévue le 5 octobre 2024

Le Comité exécutif de la Fédération congolaise de football, dirigé par Jean-Guy Blaise Mayolas, a convoqué une assemblée générale extraordinaire le 5 octobre 2024, à Brazzaville, suite à une réunion tenue le 27 septembre. Cette assemblée se déroulera en présence de représentants de la FIFA et de la CAF, soulignant l’importance de l’événement.

Lors de la réunion du Comité exécutif, un communiqué lu par le vice-président a précisé que cette convocation répond à la crise provoquée par le « Collectif des membres de l’Assemblée générale de la FECOFOOT », qui avait tenté d’organiser une autre assemblée le 25 septembre 2024, s’appuyant sur l’article 33 des statuts de la fédération.

Malgré l’invitation de la FIFA, avec l’accord de la CAF, à suspendre cette assemblée, le collectif a maintenu sa position, donnant à cet événement une allure d’assemblée ordinaire selon le Comité exécutif. La FECOFOOT a également consulté son conseil juridique pour avis sur la situation.

Afin de se conformer aux recommandations de la FIFA et de la CAF, la FECOFOOT tiendra donc son assemblée générale extraordinaire le 5 octobre 2024. Cette assemblée se déroulera avec la participation des nouveaux délégués, désignés en fonction des résultats de la saison sportive 2024-2025, a précisé le porte-parole de la FECOFOOT.

Ya Willy.

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