La Coordination nationale de gestion de la pandémie de coronavirus au Congo a indiqué, le 11 août 2020 à Brazzaville, le prix du test par voyageur est fixé à 20.000 Fcfa, soit 30 euros (30 €) ou 40 USD par personne testée.
Cette décision a été prise au cours de la réunion de ladite coordination où il a été précisé que cette réouverture est conditionnée par le respect de toutes les mesures sanitaires et de sécurité nécessaires par les différents acteurs, notamment l’État et les compagnies aériennes, afin d’éviter l’importation de nouveaux cas de Covid-19.
Cette réouverture des frontières aériennes est prévue le 24 août 2020, en vue de la redynamisation de l’économie nationale. Il sera aussi mis en place un exercice de contrôles sanitaires et de la force publique à l’entrée et à la sortie de toutes les villes du pays tout en recommandant d’autres mesures pour renforcer la prévention, entre autres et sera rendu payant pour chaque voyageur le test Pcr obligatoire réalisé à l’aéroport, à l’arrivée des vols internationaux.
La coordination a aussi reprécisé l’interdiction de la pratique du sport individuel et les promenades en groupes de plus de trois personnes sur les voies et espaces publics, notamment la Corniche et les alentours des stades de Brazzaville, ainsi que les bords de l’océan atlantique à Pointe-Noire et dans le Kouilou. Il est aussi interdit l’installation sur la voie et les espaces publics des chapiteaux destinés à accueillir des personnes lors des veillées et autres manifestations.
Elle a ensuite ordonné la limitation du nombre de corps à inhumer par jour et prorogé une fois de plus l’état d’urgence sanitaire pour une nouvelle période de vingt (20) jours, à compter du 19 août 2020.
Toutefois, elle a reconduit l’ensemble des mesures susceptibles d’aider à briser la chaîne de propagation de la Covid-19, à savoir, le port obligatoire et conforme du masque de protection individuelle ; l’observation, partout et par tous, de toutes les mesures barrières ; la non-réouverture des établissements d’enseignement fermés, des résidences universitaires et des internats ; la non-réouverture des boîtes de nuit et autres lieux de danse, ainsi que la recommandation de célébrer, dans l’intimité, tous les événements familiaux dans le respect de toutes les mesures de prévention.
Florent Sogni Zaou