Burkina Faso : la Banque mondiale approuve un don de 70 millions de dollars pour soutenir l’enseignement supérieur

La Banque mondiale a approuvé dernièrement un don de 70 millions de dollars, alloué par l’Association internationale de développement (IDA), pour renforcer les institutions d’enseignement supérieur au Burkina Faso.

Ce financement permettra au pays d’accroître l’accès et dispenser un enseignement de qualité dans les domaines prioritaires tels que l’agro-industrie, l’entrepreneuriat, le commerce, la santé, les sciences environnementales et le développement durable, a indiqué l’institution internationale soulignant ce don financera également la formation des enseignants aux pratiques modernes d’enseignement des mathématiques et des sciences.

Dans un communiqué, elle explique que le Projet d’appui à l’enseignement supérieur découle des recommandations et des enseignements tirés de l’étude économique et sectorielle intitulée « Burkina Faso : développement de l’enseignement post-primaire » de 2017.

D’après Cheick Kanté, responsable des programmes de la Banque mondiale pour le Burkina Faso, « ce projet est en phase avec le Plan national de développement économique et social (PNDES), et aidera le gouvernement du Burkina Faso à renforcer le capital humain, physique, naturel et institutionnel du pays ».

La création d’une université virtuelle, l’appui aux institutions d’enseignement supérieur sélectionnées et le renforcement des capacités aussi bien de ces institutions que celles du ministère de tutelle constituent les composantes du projet, a ajouté la BM.

Soulignons que l’appui aux institutions d’enseignement supérieur et de recherche se fera notamment par le financement d’acquisition d’équipements et de fournitures de laboratoire, de manuels et de revues scientifiques, la formation des enseignants et le recrutement d’enseignants contractuels nationaux et étrangers, notamment pour constituer une masse critique d’universitaires qualifiés dans des domaines choisis pour lancer des programmes de recherche et de doctorat.

La même source indique que le projet veillera à financer le renforcement des capacités dans les domaines des politiques de planification, de contrôle et de gestion des institutions d’enseignement supérieur et de la recherche.

Chef d’équipe du projet à la Banque mondiale, Shobhana Sosale explique « le projet vise à réduire le taux d’échec grâce aux méthodes pédagogiques adaptées, aux cursus révisés, à la fourniture des intrants adaptés et à un plus grand nombre d’enseignants qualifiés ».

Adrien Thyg

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