167 pays ont reconnu publiquement l’importance de protéger la biodiversité dans le secteur agricole
La protection de la biodiversité doit être intégrée dans tous les secteurs agricoles, a indiqué récemment l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), à l’occasion de la Conférence des Nations unies sur la biodiversité (CBD COP13).
Notons qu’au cours de cette réunion, qui s’est déroulée à Cancún, au Mexique, les gouvernements de 167 pays ont reconnu publiquement l’importance de protéger la biodiversité dans tous les secteurs agricoles. L’objectif étant de parvenir à un développement durable, de garantir la sécurité alimentaire et de lutter contre le changement climatique, a souligné la FAO.
L’agence onusienne précise que « les gouvernements ont approuvé plusieurs mesures destinées à promouvoir l’intégration de la conservation de la biodiversité et de son utilisation durable dans les secteurs de l’agriculture, de la pêche, des forêts et du tourisme ».
L’engagement de la communauté à connecter le secteur agricole et celui de la biodiversité constitue une grande avancée, a indiqué Maria Helena Semedo, directrice générale adjointe de la FAO, estimant qu’«il s’agit d’un tournant décisif ».
Il faut dire que « le secteur agricole et celui de la biodiversité ont souvent été considérés comme distincts et parfois même conflictuels ; pourtant ils sont inextricablement liés », a-t-elle rappelé. Alors que « l’agriculture a, de nature, souvent recours à la biodiversité mais a également le potentiel de contribuer à la protéger », a-t-elle soutenu.
Commentant la « Déclaration de la conférence », la FAO fait remarquer que celle-ci insiste sur le fait que « la communauté internationale se doit d’impliquer plusieurs ministères et secteurs économiques dans sa démarche, et pas uniquement les ministères de l’Environnement afin de protéger la biodiversité, soit des milliers d’espèces interconnectées à l’origine d’un réseau de services écosystémiques sur lequel repose la production alimentaire mondiale ».
Pour rappel, il ressort de la « Déclaration de Cancún sur l’intégration de la conservation et de l’utilisation durable de la biodiversité pour le bien-être » que les ministres et autres chefs de délégation s’engagent à œuvrer à tous les niveaux au sein de leurs gouvernements respectifs et dans tous les secteurs, « à intégrer la biodiversité en créant des cadres institutionnels législatifs et réglementaires efficaces ».
Ainsi, ils se sont engagés à prendre un certain nombre de mesures telles que veiller à ce que les politiques, plans et programmes sectoriels et intersectoriels ainsi que les mesures législatives et administratives et les budgets établis par leurs gouvernements comportent, de manière structurée et cohérente, des mesures de conservation, d’utilisation durable et de restauration de la diversité biologique et des écosystèmes.
Il est aussi question notamment d’encourager les secteurs qui sont tributaires de la biodiversité et qui ont un impact sur elle à adopter des stratégies intégrées pour sa conservation et son utilisation durable, et le partage juste et équitable des avantages découlant de l’utilisation des ressources génétiques.
Entre autres mesures : incorporer les valeurs de la biodiversité aux systèmes nationaux de comptabilité et d’établissement des rapports; promouvoir la production et l’utilisation de connaissances et d’informations relatives à la biodiversité et les rendre facilement accessibles à la société en vue de soutenir la prise de décisions à tous les niveaux; intégrer la biodiversité dans les programmes éducatifs afin de sensibiliser le public à la biodiversité et à ses valeurs ainsi que faciliter la participation active et efficace de tous les acteurs et les parties prenantes concernés, promouvant l’égalité des genres et l’inclusion sociale.
Notons qu’au cours de cette réunion, qui s’est déroulée à Cancún, au Mexique, les gouvernements de 167 pays ont reconnu publiquement l’importance de protéger la biodiversité dans tous les secteurs agricoles. L’objectif étant de parvenir à un développement durable, de garantir la sécurité alimentaire et de lutter contre le changement climatique, a souligné la FAO.
L’agence onusienne précise que « les gouvernements ont approuvé plusieurs mesures destinées à promouvoir l’intégration de la conservation de la biodiversité et de son utilisation durable dans les secteurs de l’agriculture, de la pêche, des forêts et du tourisme ».
L’engagement de la communauté à connecter le secteur agricole et celui de la biodiversité constitue une grande avancée, a indiqué Maria Helena Semedo, directrice générale adjointe de la FAO, estimant qu’«il s’agit d’un tournant décisif ».
Il faut dire que « le secteur agricole et celui de la biodiversité ont souvent été considérés comme distincts et parfois même conflictuels ; pourtant ils sont inextricablement liés », a-t-elle rappelé. Alors que « l’agriculture a, de nature, souvent recours à la biodiversité mais a également le potentiel de contribuer à la protéger », a-t-elle soutenu.
Commentant la « Déclaration de la conférence », la FAO fait remarquer que celle-ci insiste sur le fait que « la communauté internationale se doit d’impliquer plusieurs ministères et secteurs économiques dans sa démarche, et pas uniquement les ministères de l’Environnement afin de protéger la biodiversité, soit des milliers d’espèces interconnectées à l’origine d’un réseau de services écosystémiques sur lequel repose la production alimentaire mondiale ».
Pour rappel, il ressort de la « Déclaration de Cancún sur l’intégration de la conservation et de l’utilisation durable de la biodiversité pour le bien-être » que les ministres et autres chefs de délégation s’engagent à œuvrer à tous les niveaux au sein de leurs gouvernements respectifs et dans tous les secteurs, « à intégrer la biodiversité en créant des cadres institutionnels législatifs et réglementaires efficaces ».
Ainsi, ils se sont engagés à prendre un certain nombre de mesures telles que veiller à ce que les politiques, plans et programmes sectoriels et intersectoriels ainsi que les mesures législatives et administratives et les budgets établis par leurs gouvernements comportent, de manière structurée et cohérente, des mesures de conservation, d’utilisation durable et de restauration de la diversité biologique et des écosystèmes.
Il est aussi question notamment d’encourager les secteurs qui sont tributaires de la biodiversité et qui ont un impact sur elle à adopter des stratégies intégrées pour sa conservation et son utilisation durable, et le partage juste et équitable des avantages découlant de l’utilisation des ressources génétiques.
Entre autres mesures : incorporer les valeurs de la biodiversité aux systèmes nationaux de comptabilité et d’établissement des rapports; promouvoir la production et l’utilisation de connaissances et d’informations relatives à la biodiversité et les rendre facilement accessibles à la société en vue de soutenir la prise de décisions à tous les niveaux; intégrer la biodiversité dans les programmes éducatifs afin de sensibiliser le public à la biodiversité et à ses valeurs ainsi que faciliter la participation active et efficace de tous les acteurs et les parties prenantes concernés, promouvant l’égalité des genres et l’inclusion sociale.