Maroc. Les exportations du secteur aéronautique bondissent de 17,6% à fin mai

Maroc. Les exportations du secteur aéronautique bondissent de 17,6% à fin mai

Les exportations marocaines ont progressé de +4,4%, soit +8,02 milliards de dirhams (MMDH) au terme des cinq premiers mois de l’année 2024, a annoncé l’Office des changes. Selon les chiffres publiés par l’institution publique dans son récent bulletin sur les indicateurs mensuels des échanges extérieurs, elles se sont établies à 191,73 MMDH à fin mai contre 183,70 MMDH durant le même mois de l’année 2023. Dans le détail, les exportations du secteur de l’aéronautique se sont chiffrées à 10,68 MMDH à fin mai 2024 contre 9,08 MMDH une année auparavant. Comparativement à la même période de l’année écoulée,  elles ont enregistré une croissance de 17,6% équivalant à +1.596MDH. Cette évolution est justifiée par l’accroissement des ventes du segment de l’assemblage de +27,8% (+1,50 MMDH) à 6,9 MMDH. Elle s’explique aussi par la légère hausse des exportations du segment de l’EWIS de +2,2% (+80 MDH) à 3,7 MMDH, d’après l’Office. En hausse de 12% (+7,23 MMDH) à plus de 67,46 MMDH contre 60,23 MMDH durant la même période de l’année précédente, les exportations de l’automobile se sont de leur côté également envolées. Cette performance s’explique par l’accroissement des ventes du segment de la construction de 11,7 % (+3,08 MMDH) à 29,3 MMDH contre 26,27 MMDH un an auparavant, de 11% du segment du câblage (+2.349MDH) à 23,68 MMDH au lieu de 21,33 MMDH et de 21,9% du segment de l’intérieur véhicules et sièges (+709MDH) à 3,94 MMDH au lieu de 3,23 MMDH. Egalement en hausse, les exportations des phosphates et dérivés ont pour leur part progressé de 5,3% (+1,61 MMDH) à 32 MMDH contre 30,39 MMDH un an plus tôt, a en outre fait savoir l’Office dans son bulletin. Selon la même source, cette évolution s’explique par la progression des ventes des engrais naturels et chimiques de +7,3% (+1,61 MMDH) à 23,63 MMDH (au lieu de 22,01 MMDH, un an auparavant) et des phosphates de +23% (+627 MDH) à 3,35 MMDH (contre 2,72 MMDH). Cette hausse est cependant atténuée par la baisse des ventes de l’acide phosphorique de 11,2% (-631MDH), à 5,02 MMDH au lieu de 5,65 MMDH au terme de la même période de l’année dernière, a fait remarquer l’Office. Dans son bulletin sur les indicateurs mensuels des échanges extérieurs, l’Office fait en revanche état de la baisse des ventes des secteurs de l’électronique, du textile ainsi que de l’agriculture et agro-alimentaire. En ce qui concerne les exportations du secteur de l’électronique et l’électricité, les chiffres montrent qu’elles ont accusé un recul de 6,7% (-492 MDH), chutant à 6,89 MMDH à fin mai dernier contre 7,38 MMDH durant la même période de 2023. Cette contre-performance s’explique par la baisse des ventes des composants électroniques de 23% (-757 MDH) à 2,53 MMDH contre 3,29 MMDH un an auparavant et des sièges, meubles, matelas et articles d’éclairage  qui ont dégringolé de 42,9% (-12 MDH) passant de 28 MDH en mai 2023 à 16 MDH au terme des cinq premiers mois de 2024. « Cette baisse est contrebalancée par la hausse des exportations des appareils pour la coupure ou la connexion des circuits électriques (+107 MDH) », a cependant noté l’institution, indiquant qu’elles ont bondi de 16,2% à 766 MDH au lieu de 659 MDH, il y a un an. En recul de 4% (-830 MDH), les ventes du secteur textile et cuir se sont établies à 19,87 MMDH au lieu de 20,70 MMDH enregistrés un an auparavant. Ce recul est tributaire, principalement, de la baisse des ventes des chaussures de 12,9% (-183 MDH) à 1,23 MMDH au lieu de 1,41 MMDH, des vêtements confectionnés de 3,6% (-494 MDH) à 13,17 MMDH (au lieu de 13,66 MMDH) et de 1,5% des articles de bonneterie (-56 MDH) à 3,76 MMDH (contre 3,82 MMDH). Concernant le secteur de l’agriculture et agro-alimentaire, ses exportations se sont repliées de 0,7% (-313 MDH), passant de 42,03 MMDh à fin mai 2023 à 41,72 MMDH à fin mai 2024, suite au recul des ventes de l’industrie alimentaire de 2,2%(-406 MDH) à 18,36  MMDH et de l’agriculture, sylviculture, chasse de 0,1% (-32 MDH) à 22,26 MMDH. Signalons cependant que « ce recul est atténué par la hausse des ventes de l’industrie tabac (+124MDH) », comme le fait remarquer l’Office dans son bulletin précisant qu’elles ont progressé de +32,5% à fin mai 2024 (124 MDH) pour s’établir à 506 MDH au lieu de 382 MDH un an auparavant. Alain Bouithy

Congo/Agriculture : les acteurs du secteur du cacao engagés à développer des chaînes de valeurs du cacao durable

Congo/Agriculture : les acteurs du secteur du cacao engagés à développer des chaînes de valeurs du cacao durable

La notion des chaines d’approvisionnement de cacao durable en République du Congo a fait l’objet d’un atelier d’un jour, ce 12 juin 2024, à Brazzaville, organisé par le projet CEERC et financé par USAID en collaboration avec Rainforest Alliance dans le cadre de son programme de changement transformationnel dans la gestion durable des forêts dans les paysages transfrontaliers du bassin du Congo soutenu par le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM). Le principal enjeu de cet atelier était de former, d’informer les partenaires de la chaîne de valeur du cacao au niveau de la République du Congo sur les exigences en matière d’agriculture durable. Ensuite, de susciter un plus fort engagement du secteur privé pour les questions de durabilité pour les questions d’amélioration des conditions de vie et des droits humains des populations productrices. Aussi, de renforcer l’engagement du secteur privé et autres partenaires institutionnel pour le développement des chaînes de valeurs du cacao durable au Congo, à travers une meilleure compréhension du projet CBSLP dans sa composante 3. Aussi, du projet CEERC qui œuvre pour la définition des modèles économiques pour une chaîne de valeurs du cacao participant de façon significative à la préservation de la biodiversité et l’environnement et de l’engagement des acteurs privés et publics pour ces modèles. Des thématiques édifiantes Au nombre des thématiques présentées lors de cet atelier figurent, le « Projet CEERC (Promotion des Petites et Moyennes Entreprises pour la réduction de la surexploitation des animaux sauvages et la destruction des forêts en République du Congo) et l’accompagnement des modèles d’affaires durables pour un cacao zéro déforestation », qui a été coprésenté par Mme Sabine Jiekak, Chef de Projet CEERC et Baptiste Andel—BEEVE ;Du « projet CBSLP dans sa composante 3 », animé par Mme Nadège Nzoyem, Directrice régionale Rainforest Alliance pour l’Afrique Centrale et de l’Ouest Enfin les « Exigences requises pour une chaine d’approvisionnement agricole durable : cas du standard d’agriculture durable de Rainforest Alliance », présentée par Yannik Mboba, de Rainforest Alliance.« On a réuni les acteurs du secteur agricole, mais aussi des acteurs du secteur forestier, du secteur du commerce extérieur et de l’environnement, pour pouvoir les intéresser aux activités de certification, aux activités de renforcement de la chaîne de valeur du cacao durable, qui est une des cinq chaînes de valeur que le projet CEECR soutient. Donc, l’idée c’est de vraiment créer le lien entre le secteur privé, les producteurs et le gouvernement qui met en place des réglementations et qui suscite l’engagement des différents acteurs pour un cacao durable », a déclaré Mme Sabine JIEKAK, Chef de Projet CEERC. D’avis d’organisateurs « Notre objectif aujourd’hui est de discuter des moyens par lesquels nous pouvons rendre cette chaîne d’approvisionnement plus durable, tant du point de vue environnemental qu’économique. C’est dans cette optique que s’inscrit l’atelier sur les chaînes d’approvisionnement de cacao durable en République du Congo », a déclaré M. Jean Bosco NGANONGO, DG de l’ACFAP, Représentant la ministre Rosalie >Matondo de l’économie forestière. Selon Mme Nadège Nzoyem, « le but du projet est de conserver la biodiversité, les ressources naturelles, mais aussi d’améliorer les conditions de vie des producteurs et productrices dans le monde ». Dans le cadre du projet régional à impact du fonds pour l’environnement mondial pour le Bassin du Congo, « Rainforest Alliance travail pour améliorer l’engagement du secteur privé dans la promotion des chaînes de valeur durables et établit des liens commerciaux durables entre les communautés et le secteur privé pour la protection de la nature et le bien-être de la communauté ». a-t-elle ajouté. « L’atelier n’est pas seulement concentré sur la filière cacao de manière générale, c’est vraiment pour informer de l’opportunité offerte par un partenaire comme Rainforest Alliance pour des projets de cacao, pour renforcer la qualité au final et processus de certification et sur la qualité et du prix du cacao comme chaîne de valeur qui fait quand même activer des activités prioritaires des communautés vivant dans la zone nord du pays », a rappelé Mme Sabine Jiekak. Satisfécit des participants Les échanges fructueux entre les acteurs publics, privés, société civile et tant d’autres ont permis de jeter les bases solides d’une collaboration renforcée et d’une vision partagée pour un cacao zéro déforestation.« C’est ce que nous avons toujours souhaité depuis la nuit des temps, parce que la relance de la culture du cacao au Congo est notre principale préoccupation. C’est pourquoi nous avons tous demandé aux pouvoirs publics de ne cesser d’apporter leur appui et d’avoir un regard sur la culture du cacao. Je ne peux qu’être satisfait de la tenue de cet atelier, qui a été vraiment riche d’enseignement », a déclaré M. Roger Wilfrid Emanne de la plateforme des producteurs du cacao de la Sangha. « L’enseignement tiré est très grand dans la mesure où on apprit que les producteurs de cacao doivent quitter la production artisanale, on doit être compétitif, c’est-à-dire, il faudrait que nous parvenions à vendre aussi le cacao sur la chaîne internationale, sur le marché international, et pour cela il faut être compétitif. Il faut produire le cacao de qualité. Ensuite, il faut être organisé. On nous a informé sur comment gérer une entreprise capable de vendre aussi sur la chaîne internationale », a déclaré Raymond Tounda, Président de la Chambre de Commerce de Ouesso dans la Sangha. « En tant que responsable de la chambre de commerce, nous disons à CEERC-USAID et Rainforest Alliance de continuer à nous accompagner. C’est très important, c’est une école et je crois qu’avec eux nous allons submerger », a -t-il conclu. Wilfrid Lawilla D.

Congo/Agriculture : Denis Sassou N’Guesso a visité la ZAP d’Inoni Falaise

Congo/Agriculture : Denis Sassou N’Guesso a visité la ZAP d’Inoni Falaise

Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso a voulu avoir une idée nette de l’évolution de sa politique agricole sur le terrain. Accompagné du Premier ministre, Anatole Collinet Makosso et du ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Paul Valentin Ngobo, le président de la République a fait le déplacement sur le terrain, ce 18 avril 2024, pour visiter la Zone agricole protégée (ZAP) d’Inoni Falaise, dans le département du Pool.  La ZAP d’Inoni Falaise focalise ses activités sur la culture du manioc. Elle est située non loin de la route nationale n°2, dans le district de Ngabé et s’étend sur une superficie de plus de 400 hectares. Cinquante-trois (53) groupements coopératifs de plus de 500 producteurs constituent cette Zap. La visite du président de la République est vécue par ces groupements coopératifs qui y opèrent comme un signe d’encouragement mais aussi comme une preuve supplémentaire de l’attachement du président de la République à l’agriculture qui est le premier pilier du Programme national de développement (PND-2022-2026).  Les travaux de la Zap d’Inoni Falaise ont été lancés le 05 septembre 2023 par le ministre Paul Vanlentin Ngobo. Elle s’étend sur une superficie de 1 200 hectares dont 431 sont exploités actuellement. Les 533 acteurs qui composent ses 53 coopératives cultivent du manioc en association avec les cultures maraîchères (patates ; ignames, gombo, etc.) cette variétés de cultures leur permet de gagner de l’argent assez rapidement. Le ministère de l’agriculture de l’élevage et de la pêche apporte un appui à ces producteurs en fournissant des équipements agricoles, surtout des tracteurs pour réduire la pénibilité du travail.  Pour le président de la République, il s’agit aussi de contribuer à la diversification de l’économie nationale, de lutter contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle, en réduisant l’importation des denrées de première nécessité, mais également de lutter  contre la pauvreté et le chômage.  S’adressant aux producteurs à la fin de sa visite, Denis Sassou N’Guesso a loué leur engouement à s’investir dans l’agriculture. Il a également attiré leur attention sur leur prise de conscience et leur sérieux pour que la présente expérience des zones agricoles protégées ne tourne pas court comme l’a été celle des villages agricoles de Nkouo et d’Imvouba. Selon le président de la République, « l’échec des villages agricoles de Nkouo et d’Imvouba a été occasionné par le manque de conscience élevée des agriculteurs » à qui l’Etat avait tout donné : de l’argent, les logements équipés, des poulaillers, des hectares de terrains (deux à chaque famille installée sur le site).  Saluant les jeunes, très enthousiastes, le chef de l’Etat les a appelés à saisir l’opportunité qu’offre le gouvernement pour sortir de l’oisiveté. L’objectif du gouvernement, a-t-il expliqué est d’aider les agriculteurs, en leur offrant les moyens (engrais, tracteurs, etc.) pour mieux produire. Le secteur de l’agriculture procure, non seulement de l’emploi, de l’autonomie financière mais aussi contribue à la réduction du coût du prix du manioc et du foufou. Il sied de signaler qu’à ce jour, plusieurs espaces d’expression agricole ont déjà vu le jour sur le territoire national. La ZAP d’Inoni Falaise consacrée principalement à la production du manioc, aliment de base de la population congolaise en est une illustration. Wilfrid Lawilla D.

CONGO/Paul Valentin NGOBO : Un ministre pragmatique dans l’exercice de ses fonctions dans le Pool

CONGO/Paul Valentin NGOBO : Un ministre pragmatique dans l’exercice de ses fonctions dans le Pool

AGRICULTURE, ELEVAGE ET PÊCHE. Malgré quelques secousses sociopolitiques qui les ont plus ou moins ébranlées il y a quelques années, les populations du Pool, particulièrement celles de Vinza et de Kindamba n’ont pas perdu leur vocation dans le domaine de l’agriculture. Et cela s’est fait remarquer le 11 novembre 2023 dans ces deux localités. Aussi, en présence du Ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche dont la présence se remarque presque dans toutes les régions, les populations de Vinza et de Kindamba, en liesse, ont accueilli ce dernier avec ferveur, venu se ressourcer dans ces deux Zones Agricoles Protégées (ZAP), deux greniers du Pool. Toujours aux côtés des paysans, attitude qui le caractérise dans l’exercice de ses fonctions qui lui demandent d’être un homme de terrain et non un « ministre de bureau », Paul Valentin Ngobo était présent à Vinza et Kindamba comme un poisson dans l’eau habillé en « tenue de paysan », comme il le fait quand il se retrouve dans son monde agricole. Aussi, grande était la joie des paysans de ces deux localités devant les encouragements de leur fils et frère ministre dont la modestie a été manifeste.Une grande surface de plusieurs hectares réservée pour la culture mécanisée dans le but d’avoir un meilleur rendement pour les prochaines récoltes, tels ont été les propos du sous-préfet Victor Loumouamou au cours de ce séjour du Ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche à Kindamba : « La mise en chantier de cette zone agricole protégée est un symbole fort contribue qui à booster, je ne dirai pas l’espérance, l’espoir mais la foi pour l’avenir que nous offre le président de la République ». Vinza et Kindamba, deux greniers du Pool pour respecter les directives du président de la République qui fait de l’agriculture et de l’élevage, deux leitmotivs pour une indépendance alimentaire de la population congolaise. Noël Kodia-Ramata

Agriculture : Des engrais riches en 3 minéraux essentiels augmentent considérablement les rendements de pommes de terre, selon une nouvelle étude

Agriculture : Des engrais riches en 3 minéraux essentiels augmentent considérablement les rendements de pommes de terre, selon une nouvelle étude

Dans une étude récente menée par le chercheur H.A.Hassan du département des cultures légumières de la faculté d’agriculture de l’Université de Caire, il a été découvert que l’utilisation d’engrais riches en calcium, magnésium, et zinc peut améliorer considérablement la croissance des plantes de pommes de terre, ainsi que d’autres plantes tubéreuses et racinaires. Cette recherche innovante a été réalisée par l’Université de Caire en Égypte et a été publiée ce mois-ci dans le Journal de la Production Végétale, une revue scientifique égyptienne affiliée également à l’Université de Caire. Le chercheur H.A.Hassan, qui a dirigé l’équipe de recherche, a déclaré : « Ces résultats fournissent des perspectives précieuses, notamment pour les agriculteurs cultivant des pommes de terre et souhaitant améliorer la productivité de leur récolte. » Il a ajouté en exprimant son espoir : « Nous espérons que ces études contribueront au développement de stratégies de fertilisation plus efficaces pour le secteur de production de tubercules de pommes de terre, bénéficiant ainsi à l’agriculture en général. » Meilleure qualité, meilleure quantité Une équipe de scientifiques de la faculté d’agriculture de l’Université de Caire en Égypte a mené cette recherche. Ils ont testé les effets des produits « BRANDT Manni-Plex Cal-Mag » et « BRANDT Manni-Plex Ca-Zn » sur la croissance et la productivité des pommes de terre. L’étude a révélé que l’utilisation d’engrais riches en calcium et magnésium appliqués foliairement, en particulier sur des sols récemment améliorés, augmente considérablement la taille de la production des pommes de terre. Suite à cette étude, des améliorations ont été observées dans le nombre, la taille, et le poids des tubercules. Le chercheur H.A.Hassan a expliqué : « Cela peut entraîner une augmentation de la rentabilité en améliorant à la fois la quantité et la qualité des tubercules de pommes de terre, permettant ainsi leur vente à des prix plus élevés. » Il a également ajouté : « Cette étude met en lumière l’importance d’utiliser les bons engrais et les bonnes méthodes de fertilisation, pouvant contribuer à réduire les coûts pour les agriculteurs liés aux techniques de fertilisation inefficaces. » Amélioration de la commercialisation Selon les résultats de l’étude réalisée à l’Université de Caire, l’application foliaire des produits « BRANDT Manni-Plex Ca-Zn » et « BRANDT Manni-Plex Cal-Mag » sur les plants de pommes de terre a entraîné une augmentation du poids sec et de l’accumulation des nutriments dans les feuilles. Le chercheur H.A.Hassan a indiqué que cela pourrait être associé aux fonctions des minéraux influençant les plants de pommes de terre. Il a déclaré : « Il est encore nécessaire de mener d’autres études sur la production des tubercules de pommes de terre, ainsi que sur d’autres cultures stratégiques, afin de déterminer le lien précis entre l’application de calcium, de magnésium, de zinc et certains facteurs environnementaux. » L’étude a également conclu que les engrais riches en minéraux stimulent la croissance des plantes, ce qui conduit à une augmentation notable de la taille des feuilles et de leur nombre total. Elle a également révélé que ces trois minéraux essentiels augmentent la teneur totale en chlorophylle des plantes. H.A.Hassan a ajouté : « Nos résultats mettent en avant l’importance d’utiliser des engrais de haute qualité et les bénéfices de leur application foliaire. Cela aidera certainement les agriculteurs du monde entier à optimiser la commercialisation de leurs produits. » Lutter contre la faim dans le monde Les résultats de cette étude menée à l’Université de Caire représentent une avancée importante vers l’élaboration de stratégies de fertilisation plus durables et efficaces pour la production de pommes de terre. « En optimisant les pratiques de fertilisation, nous pouvons diminuer le risque de baisse de la productivité des cultures pour les agriculteurs et améliorer globalement la durabilité de leurs opérations, » a déclaré le chercheur H.A.Hassan. « Ceci, à long terme, contribuera à une rentabilité accrue. » H.A.Hassan et son équipe de recherche envisagent de poursuivre leurs efforts pour explorer les avantages potentiels d’autres types d’engrais et méthodes de fertilisation. Il a ajouté : « La culture de la pomme de terre est une contribution majeure au secteur agricole mondial. Les résultats de nos recherches récentes peuvent avoir des implications importantes dans notre quête continue pour combattre la faim à l’échelle mondiale. »

Congo/Agriculture : Mokeko dans la Sangha accueille sa première ZAP

Congo/Agriculture : Mokeko dans la Sangha accueille sa première ZAP

Le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Paul Valentin Ngobo, a lancé, le 11 mai 2023, les activités de la Zone agricole protégée (ZAP) de Ketta, district de Mokeko, dans le département de la Sangha. Le ministre a ainsi donné ainsi naissance à la première ZAP de Ketta dans le département de la Sangha, qui s’étend sur 66 hectares. Dix-neuf groupements plantés évoluant dans cette première ZAP sont implantées en zone forestière  avec plusieurs cultures dont le maïs, la banane et le manioc. Il s’agit de contribuer à l’augmentation de la production végétale, afin d’atteindre la souveraineté alimentaire telle que voulue par les pouvoirs publics. Selon le ministre Ngobo, la particularité de la ZAP de Mokeko est qu’elle est la première en zone de forêt et qu’au-delà de la production alimentaire, il y a un avantage d’avoir une ZAP en zone forestière. Selon lui, outre Mokeko, le ministère est actuellement à pied d’œuvre à Sembé et à Souanké pour la mise en place de deux nouvelles ZAP dans la Sangha. Il a rappelé qu’il existe trois types de ZAP dont celles consacrées à la production végétale qui sont le maïs, le manioc et la banane; celles réservées à l’élevage qui sont l’agriculture et l’élevage de porc) et celles consacrées à la pisciculture qui est l’élevage du poisson). Il a en outre invité les bénéficiaires à faire de leur mieux pour rivaliser avec les autres producteurs installés dans les différentes ZAP. Les bénéficiaires ont pris l’engagement, devant les autorités locales, d’utiliser le matériel aratoire reçu à bon escient. Mises en œuvre dans quelques départements depuis environ deux ans, les ZAP sont une stratégie de développement des activités agropastorales et halieutiques. L’objectif du gouvernement est d’augmenter l’offre des produits agropastoraux et halieutiques afin de réduire les importations. Les ZAP sont estimés à plus de 700 milliards FCFA chaque année.   Florent Sogni Zaou

Le SIAM retrouve ses marques à Meknès, après trois années d’absence

Le SIAM retrouve ses marques à Meknès, après trois années d’absence

Le très attendu Salon international de l’agriculture au Maroc (SIAM) fait son grand retour à Meknès, du 2 au 7 mai courant. Après trois années blanches, pour des considérations sanitaires liées à la pandémie du Covid-19, les professionnels du secteur agricole venant des quatre coins du pays et du monde retrouveront en premier le chemin du Salon dans le cadre des journées qui leur sont dédiées (du mardi 2 au jeudi 4 mai). Ils pourront de nouveau slalomer et s’activer à travers les différents stands, pôles, pavillons et espaces du SIAM déployé sur une superficie de 18 ha dont 11 ha couverts, avant d’être rejoints par le grand public à compter de vendredi 5 mai. Le Royaume-Uni est l’invité d’honneur à cette nouvelle édition, organisée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et placée sous le thème «Génération Green : Pour une souveraineté alimentaire durable».Reflétant l’excellence des relations ancestrales qui le lient au Maroc, le choix du Royaume-Uni offre aux participants une belle opportunité pour découvrir et explorer la richesse et la diversité de l’agriculture britannique, a affirmé l’Association du Salon international de l’agriculture du Maroc. Un choix qui n’a rien d’anodin. Rappelons d’emblée que la coopération entre le Maroc et le Royaume-Uni dans le secteur de l’agriculture date de plusieurs années. Ensuite, les deux pays ont signé en 2019 un accord d’association qui a permis d’assurer un flux conséquent de produits agricoles et autres et, par ricochet, de booster la coopération bilatérale entre le Maroc et leRoyaume-Uni. Comme l’a indiqué l’Ambassadeur du Royaume-Uni au Maroc, Simon Martin, lors d’une rencontre tenue récemment à Casablanca, l’on peut indiquer également que les exportations des fruits et légumes marocaines vers le Royaume-Uni ont connu une hausse de 15% au titre de l’année 2022. Le Royaume-Uniavec les honneurs En effet, grâce à la hausse des exportations de tomates dont le Maroc est désormais le premier fournisseur du Royaume-Uni, elles sont passées de 350 M£ en 2021 à 400 M£ en 2022, principalement. A propos des tomates, les statistiques montrent que le Maroc en a exportées environ 30.000 tonnes vers le Royaume-Uni au cours des deux premiers mois de 2023. Ce qui est énorme, puisque cette quantité représente près de la moitié du volume (environ 45%) des tomates importées au Royaume-Uni durant cette même période. Evoquant la participation de son pays à cette quinzième édition, le diplomate britannique a par ailleurs précisé à cette même occasion que son pays prévoit d’organiser six (6) conférences et ateliers lors de ce Salon qui verra la participation d’une forte délégation comprenant plus d’une trentaine d’entreprises représentant des secteursimportants tels que l’agro-technique, les machines, le développement durable, l’horticulture et la logistique. Plus d’une soixantaine d’experts britanniques sont également attendus. Opérant dans le secteur agricole, ces deniers «prendront part à des panels autour des thèmes se rapportant à la pénurie d’eau, à l’investissement dans l’agriculture durable, à la recherche et développement, à la biodiversité et l’agri-tech, entre autres», a déclaré Tom Hill, Consul Général du Royaume-Uni à Casablanca et directeur Pays du département du Business et du Commerce du Royaume-Uni. A préciser que cette délégation, présidée par le ministre britannique de l’Environnement, de l’Alimentation et des Affaires Rurales, Rt Hon Lord Richard Benyon, comprend également des représentants du gouvernement du Royaume-Uni, a confié le diplomate dans une interview accordée à la MAP. Pour lui, il ne fait aucun doute que «le SIAM vient couronner plusieurs exploits, non seulement dans le secteur agricole, mais aussi dans d’autres secteurs clés, objet de collaboration entre le Maroc et le Royaume-Uni». Rendez-vous par excellence des professionnels de l’agriculture nationale et internationale, le SIAM devrait drainer cette année quelque 900 000 visiteurs, soit 50 000 de plus que lors de la précédente édition. 1400 exposants et 65 pays participants, contre respectivement 1365 et 60, en 2019, sont également attendus à ce rendez-vous lancé en 2006 par l’Initiative et la Volonté Royales. Le SIAM 2023 s’articule autour de 10 pôles différents : «Régions du Royaume», «Sponsors et institutionnels», «International», «Produits», «Agro-fournitures», «Nature et Environnement», « Produits du terroir», «Elevage», «Machinisme» et «Conférences». Selon le programme concocté par les organisateurs de cette grand-messe de l’agriculture, l’édition 2023 va abriter près de 40 conférences traitant de différentes thématiques en lien avec le thème de cette annéeet les actualités agricoles. Ainsi que le précise le département de tutelle, plusieurs ateliers et de conférences traiteront de sujets d’actualité, notamment la souveraineté alimentaire et le changement climatique. Le ministère de l’Agriculture annonce en outre la signature de 20 contrat-programmes relatifs aux chaînes de production. Pour rappel, la dernière édition du SIAM s’est tenue en 2019. Selon les chiffres publiés par l’Association du Salon international de l’agriculture du Maroc, le SIAM avait attiré cette année-là quelque 850 000 visiteurs, 595 journalistes représentant les médias nationaux et internationaux et connu l’organisation de 35 conférences et la signature de 42 conventions. Elle avait par ailleurs accueilli la Suisse comme pays, invité d’honneur. Alain Bouithy Une édition très parlante :

Côte d’Ivoire/Agriculture : La carte du producteur de Café-Cacao destinée à assurer la traçabilité de la production est effective et opérationnelle

Côte d’Ivoire/Agriculture : La carte du producteur de Café-Cacao destinée à assurer la traçabilité de la production est effective et opérationnelle

Le directeur général du Conseil du Café-Cacao, Yves Brahima Koné, a procédé, le jeudi 02 février 2023 à Agboville, au lancement de la distribution à grande échelle de la carte du producteur de café-cacao, destinée à assurer la traçabilité de la production. La carte du producteur de café-cacao offre plusieurs innovations. Elle favorise la traçabilité de la production, indispensable à la durabilité de la filière et la sécurisation des transactions commerciales sur le cacao et le café. Elle permet également d’éviter le transport de l’argent liquide d’un point à un autre point d’achat et le paiement effectif aux producteurs du prix bord champ garanti fixé par l’Etat. Le directeur général du Conseil du Café-Cacao a rappelé qu’à ce jour, plus d’un million de producteurs ont été recensés et vont pouvoir bénéficier de leur carte du producteur et de ses avantages. Le ministre d’État, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, a insisté sur les nombreux efforts consentis par le Chef de l’État afin d’offrir de meilleures conditions de travail et de vie aux producteurs. Il s’est réjoui de ce que la carte du producteur représente le premier jalon de l’implémentation du système de traçabilité unifié du café et du cacao de Côte d’Ivoire puisqu’elle permet, notamment, d’identifier le produit et de retracer son parcours du bord champ jusqu’à sa destination finale. Chose qui constitue une innovation et une évolution majeures pour la filière café-cacao. Le représentant des récipiendaires, Ara Ara, a marqué la reconnaissance des planteurs à l’endroit du Président de la République, Alassane Ouattara, « leur premier avocat, celui qui leur permet d’obtenir, en début de chaque campagne, 60% du prix CAF ».