
La Banque mondiale a approuvé un financement de 20 millions de dollars de l’Association internationale de développement (IDA) pour soutenir un nouveau projet visant à renforcer la gouvernance des finances publiques et les services numériques à Djibouti, contribuant ainsi à l’amélioration des conditions économiques de la population.
Le Projet de gouvernance économique et financière a pour objectif d’améliorer l’efficacité de l’administration fiscale, de renforcer la transparence dans la gestion des dépenses publiques et d’élargir l’accès des citoyens aux services numériques. Pour ce faire, le projet mettra l’accent sur le renforcement de la formulation des politiques et de l’administration fiscales, ainsi que sur le développement d’autres systèmes fondamentaux de gestion gouvernementale, la surveillance des finances publiques et l’implication de la société civile. La mise en œuvre du projet devrait bénéficier à une large proportion de la population ainsi qu’à plusieurs institutions publiques.
Le gouvernement djiboutien a réalisé des progrès dans la modernisation de son administration publique, bien que des efforts supplémentaires soient nécessaires pour accélérer la numérisation. Les activités soutenues par ce projet visent à améliorer l’accessibilité des services publics via des plateformes en ligne, renforçant ainsi les interactions entre les citoyens et le gouvernement tout en optimisant l’efficacité de la prestation des services.
« Ce projet vise à transformer l’administration fiscale en la rendant plus efficiente tout en élargissant l’accès aux services électroniques. En optimisant l’utilisation des fonds publics, nous espérons générer un impact positif sur la santé budgétaire du gouvernement et améliorer le bien-être des Djiboutiens, tout en garantissant des avantages socioéconomiques durables, a déclaré Fatou Fall, représentante résidente conjointe du Groupe de la Banque mondiale à Djibouti. Les progrès réalisés dans la gestion des dépenses publiques et le recouvrement des impôts offriront également une plus grande marge de manœuvre financière, permettant au gouvernement de préserver et d’intensifier les investissements dans le pays. »
En raison de sa position stratégique et de sa stabilité politique, le port de Djibouti joue un rôle clé dans l’économie nationale. Ces dernières années, toutefois, le pays a été mis à rude épreuve par des crises simultanées, telles que la COVID-19, le changement climatique et des conflits régionaux, notamment celui de l’Éthiopie. Ces crises ont freiné la croissance du pays et ont eu un impact négatif sur la population, en particulier les habitants des zones rurales, qui ont un accès limité aux services publics et aux programmes de protection sociale.
Le projet s’inscrit dans la stratégie à moyen terme du gouvernement, la stratégie de réforme de la gestion des finances publiques (GFP) 2024-2030, la Vision 2035, ainsi que dans le Cadre de partenariat-pays (CPF) du Groupe de la Banque mondiale et la Stratégie du Groupe de la Banque mondiale en matière de genre.
BM