
POLITIQUE. A l’orée d’un grand événement majeur qui va changer le paysage politique Congolais pour les cinq (5) années avenirs, la diaspora Congolaise tourne vraiment en dérision. On assiste ça et là à une foire d’empoigne qui témoigne le climat délétère qui règne dans la diaspora ces derniers temps.
Aujourd’hui la diaspora Congolaise a perdu la boussole, son sens d’orientation. Le combat politique est biaisé, gangréné par la haine, la jalousie. Ce que la diaspora reproche au pouvoir de Denis Sassou Nguesso, elle reproduit la même chose. Une dictature de la pensée règne au sein de ce conglomérat qui veut à tout prix imposer la pensée unique comme au PCT.
La médisance, la calomnie, les insultes sont devenus monnaie courante dans des diatribes de plusieurs activistes ou combattant.
Diantre ! Qu’est-ce qu’un combat politique ?
C’est avant tout une lutte idéologique entre deux adversaires ou entre partis politiques, une opposition. Le combat politique est un combat de boxe où le ring c’est le débat contradictoire, l’arbitre le peuple autrement dit un combat d’idées. Le gagnant est celui qui par des idées claires et nettes, sait donner des uppercuts, des punchlines pour mettre un KO à son adversaire.
Aujourd’hui nous devons nous poser la question, c’est quoi la vision du combat politique de certains dans la diaspora ? Certains ont fait du départ de Denis Sassou Nguesso leur seul leitmotiv nonobstant ceci n’est pas la vision de tout le monde. Les mobiles qui ont poussé chacun à s’engager dans ce combat ne sont pas identiques et les mouvements politiques sont un capernaüm qui ne dit pas son nom.
L’image piteuse que la diaspora Congolaise renvoie aux yeux du monde entier et du pouvoir est déplorable. C’est ce qui explique le mépris et le capital de méfiance dont elle bénéficie aujourd’hui. Comment prendre cette diaspora au sérieux si elle qui est censée apporter la lumière à nos citoyens restés au pays, est encore dans les ténèbres. Ces activistes combattants ne proposent rien et ne font rien de concret qui peut renverser le rapport de force dans le paysage politique.
Le combat politique de la diaspora est perdu d’avance à moins que certains se ressaisissent avant qu’il ne soit trop tard ! Après les élections présidentielles du 21 mars 2021, une nouvelle ère va commencer et nombreux activistes vont disparaître dans le paysage politique de la diaspora car sans réelle stratégie, tous les combats sont petdus d’avance, sans pers d’avenir puisque le candidat du PCT en cas de victoire peut se présenter à l’élection présidentielle de 2026 et diriger jusqu’en 2031.
Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas, nous verrons bien de quoi notre diaspora politique sera capable car la haine, le tribalisme, la jalousie, la médisance n’ont pas leur place dans la politique mais dans la poubelle de l’histoire.
« Les hommes se connaîtraient mieux entre eux si l’un ne voulait pas toujours s’égaler à l’autre » Goethe.
Evrard NANGHO
Président national du Modec.