Société : le RENAPC élargie ses actions au profit de la santé après 20 ans dans la lutte contre le SIDA

Cette approche a été prise lors de l’Assemblée générale extraordinaire qu’a tenu le Réseau National des Associations des positifs du Congo (RENAPC), regroupant dix associations en son sein, du 07 au 08 novembre 2023 à Brazzaville, après 20 ans d’existence et de lutte contre le VIH-SIDA en République du Congo. Le Réseau National des Associations des positifs du Congo (RENAPC), après 20 ans d’existence dans la lutte contre le VIH-SIDA en République du Congo, a été une occasion pour dresser le bilan de 20 ans d’existence et de lutte contre le VIH-SIDA. L’assemblée générale a décidé du changement d’appellation, désormais le réseau s’appellera le Réseau National des Associations Agissant Positivement pour la Santé, au lieu du Réseau National des Associations des Positifs du Congo. Le Directeur Exécutif, Jean Pierre Mahoungou, a soulignant « la nécessité de trouver des solutions durables pour améliorer la situation des personnes vivant avec le VIH/SIDA ». Ensuite, il a présenté le bilan du RENAPC ainsi que la présentation de la nouvelle vision pour l’horizon 2030. Au cours de ces assises, des décisions cruciales ont été prises, notamment l’adoption de la dénomination, du logo, de l’organigramme et la validation de la charte. Aussi, les statuts et le règlement intérieur ont été mis à jour. L’adoption de nouveaux documents témoigne l’engagement et l’efficacité du processus de décision, mais également pour renforcer davantage la base institutionnelle du RENAPC, a déclaré Jean Pierre Mahoungou.L’Assemblée générale Extraordinaire, le plan stratégique et opérationnel présenté et, après des débats généraux, a été amendé, suivi des recommandations. En sus, le plan de plaidoyer a été présenté et débattu. A noter qu’il a été procédé par la signature symbolique de la charte. A en croire les participants, l’Assemblée Générale Extraordinaire du RENAPC a été un succès avec l’adoption de nouveaux textes, de l’organigramme, des statuts et du règlement intérieur, ainsi que du plan stratégique et opérationnel, et du plan de plaidoyer. La participation active des 10 associations du RENAPC a permis d’atteindre les objectifs fixés pour cette réunion. Wilfrid Lawilla D.
Société : Le Rotary Club Brazzaville Libota vole au secours de l’école primaire Rigobert Ngouolali à Makabandilou

Grâce au Rotary Club Brazzaville Libota, l’école primaire Rigobert Ngouolali à Makabandilou dans le 9ème arrondissement de Brazzaville a été dotée d’une fontaine, d’un espace de jeux pour le préscolaire. Telles ont été, entre autres, les travaux réalisés par ce club Rotary de Brazzaville qui a, officiellement, remis ces infrastructures aux bénéficiaires le samedi, 14 octobre 2023. Les élèves de cette école s’abreuveront dorénavant sur place, alors que le mur de clôture séparant le préscolaire de l’école primaire a été réhabilité avec un portail installé. Ces infrastructures réalisées par le Rotary Club Brazzaville Libota ont été remise officiellement au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée dans l’enceinte de l’école. Elle a connu la présence de Mme la directrice de Cabinet, représentant le ministre de l’enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, du directeur départementale de l’enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation (DDEPSA) de Brazzaville, de Mme la Maire de Djiri et des cadres du Rotary district 9150. A l’occasion, la présidente de la commission actions du Rotary Club Brazzaville Libota, Mme Yolande Yvette Ambendé a remis, à titre symbolique, un don de fournitures de bureau à la directrice du cabinet du ministre en charge de l’enseignement primaire qui à son tour à transmis au directeur départemental de l’enseignement primaire de Brazzaville. Anasthasie Félicité Mamtsiba, inspectrice, chef de la circonscription scolaire de Djiri qui a reçu le don des mains du DDEPSA l’a transmis, en dernier ressort, au directeur de l’école. Justifiant ce geste, Mme Yolande Yvette Ambendé a fait savoir que « l’eau et l’assainissement, l’alphabétisation et l’éducation de base font partie des axes stratégiques du rotary international ». C’est donc dans cet esprit que s’inscrit l’action que son club a menée au profit de l’école Rigobert Ngouolali, a-t-elle poursuivi, avant de préciser cette livraison est le premier module d’un projet pluriannuel qui se poursuivra dans les jours à venir. « Notre objectif, a-t-elle poursuivi, est de renforcer les capacités des collectivités à proposer une bonne éducation de base, pour réduire les inégalités entre les sexes en matière d’éducation, mais aussi d’améliorer l’alphabétisation des enfants et des adultes », a affirmé Yolande Yvette Ambendé. L’assistant du Gouverneur du Rotary District 9150, Michrist Kaba-Mboko qui a pris la parole à cette occasion a souligné qu’« il est bon, qu’à côté de l’Etat, la société civile, à travers des ONG, continuent à jouer leur partition dans cet effort national ». Les actions que le Rotary International mène dans les domaines de l’éducation, la santé, l’environnement, la prévention de la paix, l’accès à l’eau, etc. s’inscrivent dans ce cadre, a-t-il expliqué. « L’action de ce jour est donc la continuité de notre engagement en République du Congo et, particulièrement à Brazzaville », a-t-il conclu. Le directeur de l’établissement, Alphonse Douniama, bénéficiaire du don a remercié les le Rotary Club Brazzaville Libota pour cette action, combien louable. Il a souhaité que ce club examine la possibilité de mettre en place une cantine scolaire dans son école pour inciter les enfants à venir étudier. Pour leur part, les parents d’élèves de cette école espére que « l’action de ce jour contribuera fortement à améliorer la qualité de l’éducation dans notre pays ». Wilfrid Lawilla D.
La Banque africaine de développement exclut, pour quinze mois, la société Joycot General Contractors Limited pour pratiques frauduleuses

Le Groupe de la Banque africaine de développement a annoncé, le 25 septembre 2023 à Abidjan, avoir exclu de ses appels d’offres la société Joycot General Contractors Limited pour une durée de quinze mois, à compter du 8 septembre 2023, pour pratiques frauduleuses. Une enquête menée par le Bureau de l’intégrité et de la lutte contre la corruption du Groupe de la Banque (PIAC) a établi que Joycot General Contractors Limited, une société à responsabilité limitée enregistrée au Kenya, s’était livrée à des pratiques frauduleuses lors d’un appel d’offres pour la construction de réseaux d’égouts de distribution à Kahawa West, Kahawa Sukari, dans le cadre du projet d’amélioration des égouts Phase II, au Kenya. Le Programme de réhabilitation et de restauration du bassin des fleuves de Nairobi visait à améliorer l’accès, la qualité, la disponibilité et la durabilité des services d’assainissement dans la capitale du Kenya, Nairobi. Durant la période d’exclusion, la société Joycot General Contractors Limited et ses filiales seront interdites de participer à des appels d’offres pour des projets financés par le Groupe de la Banque africaine de développement. À l’expiration de la période d’exclusion, Joycot General Contractors Limited ne pourra à nouveau être éligible à participer à des appels d’offres pour des projets financés par le Groupe de la Banque qu’après avoir mis en œuvre un programme de conformité à l’intégrité en accord avec les directives de la Banque.
Congo Brazzaville/Société. « Réal-Barça » version congolaise

ENQUETE. Des fumeurs les prendront pour des paquets de cigarettes. Et pourtant ce sont juste de petites bouteilles d’aphrodisiaque made in Congo qui y sont bien dissimulées. Interdit aux hypertendus! Il arrive que le soldat tombe, arme levée, sur le champ de bataille. Gare aux effets secondaires dont ne s’intéressent pas encore des médecins assermentés! Un vendeur ambulant, plateau en équilibre sur la tête, nous apostrophe en soufflant à l’oreille de mon voisin « Real-Barça ». Je crois alors au fameux derby de la Liga espagnole. Je parle de Messi et d’autres pléiades de vedettes dont regorgent les 2 équipes. Mon voisin esquisse un sourire narquois et moqueur. Je suis loin de la plaque. Il s’agit plutôt du nom codé d’un aphrodisiaque concocté en RDC. Un « Réal -Barça », version congolaise, qui n’a rien d’un derby Etoile du Congo-Diables Noirs à Brazzaville ou d’un Vita Club-Daring Club Motema Pembe à Kinshasa, est vendu dans de petits flacons de pénicilline souvent enfouis dans des emballages de cigarettes. J’écarquille les yeux, en signe d’étonnement. À une distance de quelque dix mètres, s’immobilise une rutilante voiture de type 4×4 japonais. Un homme, à l’apparence d’un sexagénaire, en sort avant de s’y engouffrer à nouveau. Il tient dans sa main droite bien ferme le fameux Réal-Barça. À Kinshasa et Brazzaville, des noms codés sont évoqués pour désigner ces aphrodisiaques qui causent des dégâts de santé en milieux jeunes et adultes: « boma mama », « Ankuru », Kita mata », »Mokomboro », » Ngadiadia »,… Selon des sources médicales, ces viagras sont souvent la cause des morts subites, surtout pour des personnes hypertendues. Il est, peut-être, temps que ces exécitants soient mis hors de portée des personnes à risque. Par A. Ndongo Journaliste économique et financier, Brazzaville Congo.
Congo/Société : Le Smig susceptible d’être en harmonie à la réalité du moment

Le ministre d’Etat, Firmin Ayessa, a défendu, le 21 décembre 2022 à Brazzaville, le projet de loi sur la nécessité d’adapter le Salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig) qui est de 50 400 FCFA aux nouvelles donnes. Cette question a été traité par les députés lors de l’adoption de la loi autorisant la ratification de la convention n°131 de l’OIT sur la fixation des salaires minimas, le ministre en charge de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale, Firmin Ayessa, a reconnu que le Smig actuel ne répond plus. Selon lui, l’OIT prône le tripartisme, le dialogue social à travers la tripartite dans la résolution des problèmes liés aux travailleurs. Le décret n° 2008 – 942 du 31 décembre 2008 fixe le montant du Smig valable sur l’ensemble du territoire national et dans tous les secteurs d’activités à 50 400 francs CFA par mois de travail. Selon lui, le montant de 50 400 FCFA est insuffisant, que ce soit pour le Smig et le reste. Ce qui est vrai, depuis quelques années, le problème est posé par les trois centrales syndicales les plus représentatives et se trouve aujourd’hui sur la table du gouvernement. Il a ajouté qu’avec les différentes crises que traverse le pays, cela a joué de façon forte sur le panier de la ménagère. Il s’est dit conscient de cette question lancinante et promit que dans quelques jours, ils auront, le 30 décembre prochain, sous la présidence du Premier ministre, une session du Comité national du dialogue social et que ce problème figure en bonne place. Il sied de noter que le plus bas salaire à la Fonction publique est, depuis quelques années, de 90 000 FCFA pour certains tandis que, il est de 120 000 FCFA. Ce qui n’est pas en harmonie avec le premier article du décret n°2008-942 du 31 décembre 2008. L’augmentation du point d’indice des salaires des fonctionnaires est passé de 160 à 300 entre 2011 et 2017 et a entraîné une amélioration de leurs salaires. Pour cela, le plus petit salaire du fonctionnaire est passé de 90 000 FCFA en 2014 à 120 000 FCFA en 2015, avant d’augmenter encore en 2016 et 2017. Mais il convient de signaler que le décret de 2008 n’a jamais été abrogé par un texte contraire, a renseigné un sachant. Florent Sogni Zaou
Congo/Covid-19 : Le lourd tribut de l’économie nationale et de la société

«A l’évidence, la Covid-19 a déjà fait payer un lourd tribut à l’économie nationale et à notre société. En ce qui concerne les incidences macroéconomiques, sur la base des informations collectées à fin mai 2020, il ressort une forte récession économique avec un taux de croissance négatif compris entre 10% et 7% ; une forte augmentation du chômage, par la suppression d’emplois, notamment dans le secteur formel ; une forte contraction du commerce extérieur, tant en exportations qu’en importations ; une dégradation importante des finances publiques, actée par l’adoption de la loi de finances rectificative promulguée le 13 mai 2020», a révélé le Premier ministre, Clément Mouamba. Selon lui, en attendant les résultats de l’enquête de conjoncture à plus grande échelle initiée par le Gouvernement, l’on peut déjà noter que les entreprises de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche ont connu une baisse d’activités de 34% entre mars et avril 2020 ; les industries minières ont presque toutes arrêté leurs activités, à cause de la forte baisse de la demande mondiale et des prix. Les industries forestières et pétrolières ont eu à faire face aux mêmes contraintes. Les industries agroalimentaires ont vu, a déploré M Mouamba, leur production reculer de près de 55% ; les entreprises du BTP ont enregistré un effondrement de leur activité qui a atteint 92%. Les cimenteries quant à elle, ont connu la même évolution, le commerce et les services ont affiché des taux de diminution d’activités de plus de 50%. «Comme nous le constatons, tous les secteurs formels de l’économie sont fortement touchés par les effets désastreux du coronavirus Covid-19, mais pas seulement, car le secteur informel, lui aussi, a été lourdement précarisé par la pandémie et par le confinement», s’est-il écrié. Florent Sogni Zaou