Les questions de sécurité pourraient freiner l’adoption des services financiers dans les télécommunications

Les questions de sécurité pourraient freiner l’adoption des services financiers dans les télécommunications

Le secteur florissant des télécommunications en Afrique continue de se développer rapidement. Partant d’une base de 63,17 milliards de dollars en 2024, le secteur devrait atteindre 82,34 milliards de dollars d’ici 2029, à mesure que la jeune population du continent adopte les technologies numériques à un rythme impressionnant. Bien que l’âge d’or des revenus tirés des services téléphoniques soit désormais révolu, les télécommunications se tournent de plus en plus vers les services financiers numériques comme levier de croissance pour la prochaine phase de leur développement. Les services financiers numériques, tels que le mobile money, l’assurance, la santé et les services bancaires, promettent d’intégrer une plus grande part de la population africaine non bancarisée dans l’économie formelle, débloquant ainsi des avantages significatifs pour les pays et leurs citoyens. Selon la GSMA, la croissance du mobile money était de 17 % en glissement annuel en Afrique subsaharienne, atteignant 763 millions de comptes actifs en 2022 et traitant 45 milliards de transactions pour une valeur de 832 milliards de dollars. Cette croissance des comptes de mobile money s’accompagne également d’une augmentation rapide du nombre d’abonnés, qui devrait dépasser les 800 millions d’ici 2025. L’inquiétude grandit face aux enjeux de sécurité Si les grands opérateurs de télécommunications ont déjà fait leurs preuves dans la gestion des problématiques de sécurité, les nouveaux entrants devront redoubler de vigilance pour garantir que leurs services financiers sont sécurisés et ne compromettent pas la sécurité de leur clientèle croissante, d’autant plus que les fraudeurs affinent leurs stratégies. Les banques et les grandes compagnies d’assurance disposent de systèmes, de processus et de politiques étendus pour protéger leurs clients contre la fraude et autres crimes financiers. Alors qu’un nombre croissant d’opérateurs télécoms cherchent à s’implanter sur le marché lucratif des services financiers numériques, il est essentiel qu’ils fassent de la protection des clients une priorité absolue. Selon un rapport, les fraudes liées au mobile money ont dépassé 1 milliard de dollars en 2021, ce qui soulève des préoccupations quant à la sécurité de cette nouvelle génération de services financiers numériques. Par ailleurs, plusieurs pays africains mettent en œuvre de nouvelles réglementations visant à améliorer la collecte des impôts, à lutter contre la criminalité et à stimuler leurs économies. Cela crée une situation complexe pour les opérateurs télécoms, qui doivent jongler entre un cadre réglementaire de plus en plus exigeant, des mesures de protection des clients rigoureuses, tout en maintenant des niveaux élevés de rentabilité et de croissance. Mesures et technologies pour protéger les abonnés En réponse à ces défis, de nombreux opérateurs de télécommunications restreignent désormais l’enregistrement des clients à leurs points de vente, offrant ainsi un contrôle renforcé et garantissant que seuls des agents de confiance participent au processus d’abonnement. Cependant, cette approche ralentit le rythme d’acquisition de nouveaux clients par rapport à l’utilisation d’agents tiers sur le terrain. Il est donc crucial que les opérateurs trouvent un juste équilibre entre un enregistrement rapide des clients et le respect des exigences réglementaires, tout en les protégeant contre les fraudes et autres risques. Collaborer avec des partenaires qui comprennent les réalités réglementaires locales ainsi que les préférences des consommateurs est probablement la solution la plus rapide pour atteindre cet équilibre. La solution technologique conviviale de Itemate, conçue spécifiquement pour les opérateurs africains, offre aux clients la possibilité de s’inscrire par l’intermédiaire d’un agent avec une traçabilité complète, ou de s’auto-enregistrer, évitant ainsi de divulguer leurs informations personnelles à des tiers. Cette solution combine une compréhension approfondie des préférences locales des consommateurs avec des capacités avancées d’intelligence artificielle pour valider les informations des clients, tout en garantissant une conformité totale avec les régulations locales via une intégration directe aux systèmes gouvernementaux. Par Robert van Breukelen, PDG de Itemate Solutions/AMA

RDC. Sécurité et économie au centre des échanges entre le Chef de l’État et le Président de l’Assemblée nationale

RDC. Sécurité et économie au centre des échanges entre le Chef de l’État et le Président de l’Assemblée nationale

Après son retour à Kinshasa, le Chef de l’État Félix Tshisekedi a accordé une première audience au Président de la Chambre basse du parlement Vital Kamerhe, ce mercredi à la Cité de l’Union africaine. Des questions sécuritaires et économiques étaient au menu de leurs discussions. Sur la crise sécuritaire dans l’Est du pays, ils se sont convenus de faire une évaluation régulière de la situation sur le terrain. « Le Chef de l’État n’a pas lésiné sur les moyens. Il a recruté des hommes, les a formés et dotés d’équipements pour faire face à cette guerre », a dit Vital Kamerhe. Concernant la gestion des moyens fournis à l’armée congolaise, le Président de l’Assemblée nationale rappelle que le Chef de l’État veut la transparence totale dans la chaîne de livraison de la nourriture afin d’éviter les plaintes incessantes des soldats sur le terrain. Par ailleurs, la dépréciation du franc congolais par rapport aux devises étrangères a été abordée. « Il est temps que le programme de transformation et de diversification de notre économie nationale soit mis en exécution et qu’il y ait un suivi permanent », a relevé M. Kamerhe. « Le Président de la République met en garde tous les grossistes qui pratiquent des prix fantaisistes. Le contrôle dans ce secteur sera régulier et rigoureux », a poursuivi Vital Kamerhe. Une autre réunion est prévue à ce sujet avec la participation de la Première ministre et de quelques membres de son gouvernement parmi lesquels le vice-Premier ministre, ministre l’Économie nationale. Avant de clore leurs échanges, le Chef de l’État et le Président de la Chambre basse du parlement ont survolé la question liée au fonctionnement de l’Assemblée nationale. L’entretien s’est terminé par le message de condoléances du Président de la République à la population du Sud-Kivu à la suite du décès du Mwami et Chef de la chefferie de Kabare, Désiré Kabare Rugemaninzi II.

Burkina Faso. Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme exprime sa solidarité et appelle à une approche holistique de la sécurité

Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme (HCDH), Volker Türk, a rencontré le Président de la Transition burkinabè, le Capitaine Ibrahim Traoré, ce jeudi 21 mars. Lors de cette audience, M. Türk a exprimé sa solidarité envers le Burkina Faso face à la situation sécuritaire complexe que traverse le pays. Le HCDH a réaffirmé son engagement à soutenir le Burkina Faso dans ses efforts pour promouvoir et protéger les droits humains. M. Türk a souligné l’importance de renforcer le partenariat entre le Burkina Faso et le HCDH pour faire face aux défis sécuritaires et garantir le respect des droits de tous les Burkinabè. M. Türk a insisté sur la nécessité d’une approche holistique de la sécurité qui intègre les droits humains, le développement socio-économique et la bonne gouvernance. Il a rappelé que « les droits humains ne se limitent pas aux questions civiles et politiques, mais concernent aussi les droits économiques, sociaux et culturels ». Le Haut-Commissaire a reconnu que « le développement du pays est affecté par l’insécurité ». Il a appelé à une réponse multidimensionnelle à la crise qui s’attaque aux causes profondes de l’insécurité, y compris la pauvreté, les inégalités et l’exclusion. M. Türk a conclu sa visite en réaffirmant l’engagement du HCDH à accompagner le Burkina Faso dans son processus de transition et à œuvrer pour la promotion et la protection des droits humains dans le pays.

L’Algérie et la Tunisie conjuguent leurs efforts pour développer et sécuriser les zones frontalières communes

Le ministre algérien de l’Intérieur Brahim Merad et son homologue tunisien Kamel Feki ont mis en avant lundi à Alger la nécessité de promouvoir le développement des zones frontalières communes et d’assurer leur sécurité. Dans son allocution prononcée à l’ouverture des travaux de la première session de la Commission bilatérale algéro-tunisienne de promotion et de développement des régions frontalières algéro-tunisiennes, le ministre algérien a déclaré qu’il était « primordial de garantir l’efficacité de l’approche de développement, de sécuriser nos régions frontalières communes et de les protéger contre les nouvelles menaces sécuritaires, notamment la migration clandestine ». M. Merad a espéré que les travaux de la Commission bilatérale déboucheraient sur « des recommandations pratiques, réalisables sur le terrain » en tenant compte des besoins et aspirations des populations de ces régions ». Pour sa part, le ministre tunisien a fait savoir que les deux pays œuvraient à « renforcer la sécurité dans les régions frontalières pour faire face aux menaces terroristes et lutter contre les réseaux de contrebande », ajoutant que la stabilité et la sécurité de la Tunisie étaient liées à celles de l’Algérie. Evoquant la coopération entre le deux pays voisins, M. Feki s’est félicité de la coordination fructueuse et constructive entre les services sécuritaires au niveau de la bande frontalière. S’exprimant sur le rôle des habitants des régions frontalières dans le soutien aux efforts des institutions militaire et sécuritaire dans la lutte contre le terrorisme, M. Feki a souligné que le système de lutte contre ce fléau « ne saurait se réaliser sans l’adoption d’une approche globale basée sur l’amélioration des conditions de vie des habitants de ces régions ». A ce propos, il a soulevé la nécessité de mettre en place une stratégie commune de développement de ces régions. Les travaux de la première session de la Commission bilatérale algéro-tunisienne qui se poursuit mardi devront être sanctionnés par la signature d’une feuille de route portant les mécanismes de promotion et de développement des régions frontalières des deux pays.

Un nouveau Programme de la Banque mondiale au Maroc soutient les efforts en faveur de la sécurité et de la résilience de l’eau pour tous

Un nouveau Programme de la Banque mondiale au Maroc soutient les efforts en faveur de la sécurité et de la résilience de l’eau pour tous

Le 18 juillet, le Conseil d’administration de la Banque mondiale a approuvé un Programme axé sur les résultats d’une valeur de 350 millions de dollars afin de soutenir le gouvernement du Maroc dans la mise en œuvre de son Programme national d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation (PNAEPI, 2020-2027), dans le contexte du Plan national de l’eau conçu sur 30 ans (PNE, 2020-2050). Lancé en 2020, le PNAEPI vise à améliorer la sécurité de l’eau en accélérant les investissements dans le secteur, et en renforçant la résilience de l’approvisionnement en eau potable et de l’irrigation. Le Programme de la Banque mondiale contribuera à financer un sous-ensemble d’activités incluses dans le PNAEPI, à travers trois piliers stratégiques fonctionnant en synergie : le renforcement de la gouvernance du secteur de l’eau ; l’amélioration de la viabilité financière et de l’efficacité de l’utilisation de l’eau ; et une meilleure intégration des ressources en eau non conventionnelles. Le Programme contribue aux priorités stratégiques de la Banque mondiale dans la région MENA, notamment en matière d’égalité des sexes et de changement climatique ; et il soutient la mise en œuvre des recommandations du Rapport sur le climat et le développement du Maroc de la Banque mondiale, publié en octobre 2022. Le Maroc est confronté à des défis majeurs liés au climat et à l’eau, en tant que zone à forte vulnérabilité. La pénurie d’eau impose d’importantes contraintes économiques, lesquelles devraient encore s’aggraver alors que le pays approche le seuil critique de 500 mètres cubes d’eau par personne et par an d’ici 2030. Le changement climatique risque d’exacerber les effets cumulatifs et en cascade sur la sécurité de l’eau au Maroc. « Garantir l’accès aux ressources naturelles, notamment à l’eau, tout en les préservant, est essentiel pour construire un avenir durable au Maroc », affirme Jesko Hentschel, Directeur pays pour le Maghreb et Malte à la Banque mondiale. « Dans cette optique, ce nouveau Programme vise à renforcer la sécurité de l’eau pour tous au Maroc et assure une aide pour l’actualisation et l’adoption du Plan national de l’eau (PNE) qui définit la vision du secteur sur 30 ans. » En plus du soutien apporté au PNE, le Programme contribuera à renforcer la gouvernance du secteur de l’eau en protégeant les ressources en eaux souterraines, en améliorant la qualité et la disponibilité des informations relatives à l’eau, en soutenant la performance des agences de bassin hydraulique, en développant les systèmes d’information et de données sur l’eau et enfin, en imposant la publication de rapports aux opérateurs multiservices. Le Programme servira également à soutenir les efforts du gouvernement pour améliorer la viabilité financière et l’efficacité de l’utilisation de l’eau. Cette politique améliorera la résilience climatique du secteur de l’eau, notamment par le développement d’un modèle financier et l’adoption d’un plan d’action de viabilité financière permettant d’éclairer les stratégies de tarification pour des sous-secteurs spécifiques. Autres composants de cette politique, la mise en œuvre de la stratégie de communication du PNAEPI pour sensibiliser à l’importance de la préservation de l’eau, et l’opérationnalisation des plans de réduction des pertes d’eau potable dans les réseaux de distribution. « Ce Programme appuiera les efforts du gouvernement pour renforcer la reconnaissance de la valeur de l’eau, accroître la transparence des coûts tout au long de la chaîne de valeur de l’eau, et favoriser une utilisation plus efficace et rationnelle des rares ressources en eau », a déclaré Marcus J. Wishart, spécialiste principal de la gestion des ressources en eau et coresponsable du Programme à la Banque mondiale. De plus, le Programme vise à améliorer un environnement favorable au dessalement et à la réutilisation des eaux traitées, deux solutions quasiment incontournables pour augmenter les ressources en eau du Maroc. « Concrètement, le Programme vise à économiser 25 millions de m3 d’eau potable dans les réseaux de distribution, soit l’équivalent de la consommation annuelle dans les provinces d’El Jadida et de Sidi Bennour ; il vise aussi à mettre à disposition 52 millions de m3 d’eaux usées traitées pour réutilisation, ce qui représente 52 % de l’objectif du PNAEPI, soit 100 millions d’eaux usées traitées d’ici 2030 », a expliqué Carolina Dominguez Torres, spécialiste senior en approvisionnement en eau et assainissement et responsable du Programme à la Banque mondiale.

Visite du Président du Niger au Togo : intégration, sécurité et commerce au menu

Visite du Président du Niger au Togo : intégration, sécurité et commerce au menu

Le Président nigérien, Mohamed Bazoum a entamé ce lundi 20 mars, une visite d’amitié et de travail de deux jours au Togo. Ce déplacement initié par le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, sera marqué par une série d’activités (entretiens, réunions, visites, inaugurations) à forte teneur commerciale et sécuritaire, avec la lutte contre le terrorisme. Un tête-à-tête au sommet est ainsi prévu entre les deux dirigeants, puis une session de travail élargie aux délégations ministérielles. Les travaux porteront entre autres sur le renforcement de la coopération économique entre Lomé et Niamey, mais aussi la poursuite de l’intégration des deux pays dans l’espace Uemoa à travers l’atteinte des objectifs communs.  Faure Gnassingbé et son homologue assisteront en outre à des inaugurations dans les secteurs de la logistique et de l’énergie.  Le Togo, qui dispose du premier port à conteneurs du Golfe de Guinée et de l’Atlantique Sud, est un partenaire stratégique privilégié pour les pays de l’hinterland dont le Niger. République Togolaise

Mali/Armée et Sécurité : Acquisition des équipements militaires par le MDAC

Mali/Armée et Sécurité : Acquisition des équipements militaires par le MDAC

Dans le cadre de la montée en puissance des Forces Armées Maliennes (FAMa), un premier lot de matériels militaire a été réceptionné, le mercredi 30 mars 2022 par le Ministre de la Défense et des Anciens Combattants, le Colonel Sadio Camara à l’aéroport international Président Modibo Keita Bamako-Sénou. Ces nouveaux matériels joueront un rôle très essentiel dans le renforcement de capacités opérationnelles des FAMa dans leur mission de sécurisation des personnes et de leurs biens. Fruits d’un partenariat sincère et très ancien (Russie-Mali), ces matériels composés, entre autres, des hélicoptères de combat, des radars dernière génération et beaucoup d’autres matériels nécessaires dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violant qui se vit dans notre pays. A l’entame de ses propos, le Ministre de la Défense et des Anciens Combattants, le Colonel Sadio Camara a salué l’engagement du peuple Malien qui a abandonné d’autres priorités pour doter les Forces Armée Maliennes. Il a aussi exprimé sa gratitude envers les autorités de la transition d’avoir fait de la sécurité leur priorité. ‘’Aujourd’hui nous pouvons dire avec fierté que notre Armée Nationale est capable d’opérer en toute autonomie sans demander de l’aide à qui que ce soit’’, a martelé le Ministre de la Défense et des Anciens Combattants. L’arrivée de ces équipements purement militaire contribuera à la réussite des opérations FAMa à travers le ‘’plan Maliko’’, ‘’l’opération Kêlêtigui’’ et beaucoup d’autres. – FAMA-