Libye. “Comme si les portes de l’enfer s’étaient ouvertes”
IMMIGRATION. Nous venons d’assister fin cette semaine à la 36e rencontre internationale Sant’Egidio organisée à Rome sous le thème “Le Cri de la Paix” et la plupart de participants sont restés sous le choc suite au témoignage très poignant de mademoiselle Esther, une jeune fille africaine, originaire de la région du Nigéria secouée par le Boko Haram et qui raconte l’enfer vécu dans les prisons de Libye. Ici l’Afrique se fait le bourreau de l’Afrique. L’africain prend un vilain plaisir à torturer son frère africain jusqu’à sa dernière énergie de résistance. Je vous invite donc à écouter le récit raconté de sa propre bouche. “Quand j’ai quitté mon pays, mon seul objectif était de me sauver. Il n’y avait pas de moyen légal pour partir, alors j’ai payé une connaissance qui m’a conduite en Libye. Le premier lieu où on m’a retenue a été la prison de Saba’a. C’est là que j’ai commencé à comprendre que j’étais en danger. Dans ce lieu il n y avait aucune sécurité. Nous étions traités sans humanité, comme des esclaves et personne ne pouvait nous aider. Au long de six années passées dans cette prison, j’ai été victime de violences de toutes sortes et de maltraitances. J’ai été enlevée, kidnappée et conduite au centre de détention de Tripoli. Nous étions un grand nombre de femmes. Nous dormions par terre. Il y avait très peu de nourriture. Bien souvent on ne recevait qu’un petit pain et de l’eau sale une fois par jour. Tant de fois nos bourreaux venaient prendre certaines d’entre nous pour les violenter et les torturer. On entendait leurs cris de torture qu’elles subissaient. C’était terrible. J’ai vu de filles mourir juste à côté de moi. J’avais tellement maigri et j’étais malade. Mes geôliers aussi se disaient que j’allais mourir et ont décidé de me jeter dehors. Quand certains d’entre nous ont eu la possibilité de partir en bateau, ils n’avaient en tête que la libération de ces tortures. Évidemment nous avions tous très peur de traverser la mer. Presque personne ne savait nager. Mais on était tous convaincu d’une chose : le risque de mourir en mer était préférable aux souffrances de camps de détention. À de tels moments j’ai supplié Dieu de me sauver et j’ai eu la grâce d’être inscrite sur la liste des couloirs humanitaires depuis la Libye. Et je suis arrivée à Rome depuis juillet dernier avec la communauté Sant’Egidio. Je ne sais vous décrire ma joie quand on m’a annoncé que j’allais partir de la Libye. C’est comme si la porte de l’enfer s’était ouverte et que je voyais un peu de lumière, les anges de Dieu ouvrir les portes de la prison. C’était le début du salut pour moi et pour tous ceux qui étaient embarqués avec moi. Je voyageais cette fois-ci avec des papiers d’identité, avec un visa, on m’a accueilli avec des fleurs et des sourires. Aujourd’hui je vis une vraie RÉSURRECTION et je rends grâce à mon Dieu et aux anges humains qu’il m’a envoyés pour me sauver.” Par Germain Nzinga
Congo: La chanteuse Nina Wateko triplement distinguée à Rome
MUSIQUE. Belle moisson pour Nina Wateko. La chanteuse d’origine congolaise a été triplement primée au Festival de la chanson et de la promotion musicale, « Promuovi la Tua Musica », qui s’est déroulé récemment au Nouveau Théâtre Saint Paul de Rome en Italie. Le jury, composé de stars et de professionnels de l’industrie musicale italienne, a en effet décerné, samedi 9 avril dernier, trois précieux prix à la diva : « Meilleure artiste chanteuse », « Meilleur titre » et « Meilleure interprétation ». Réunis sous la houlette de la chanteuse et star de la chanson italienne, Fanya di Croce, les membres du jury ont préféré la chanteuse congolaise aux 36 autres chanteurs et groupes qui concouraient également. Cette triple consécration sonne comme une juste reconnaissance internationale pour l’artiste-chanteuse, auteure, compositrice et interprète que nombre d’observateurs de la scène musicale décrivent comme la diva à la voix d’or. Une voix, doublée d’un talent et d’une prestance reconnus, qui vaut aujourd’hui à la diva – une issue d’une famille d’artistes-musiciens et chanteurs – une consécration plus que méritée. « Mes impressions sont les bonnes après avoir reçu ce Trophée qui honore mon art en terre étrangère chez Romulus et Rémus (pour ceux ou celles qui connaissent l’histoire de la Rome antique) », a d’emblée confié Nina Wateko à Pagesafrik. «Je dédie ce trophée à tous mes fans du monde, mes héros dans l’ombre et aux chroniqueurs et chroniqueuses de musique sans oublier les amoureux de la bonne musique », a-t-elle poursuivi affirmant que « c’est l’Afrique et le Congo qui gagnent ». « Par ce prix, c’est le drapeau congolais et sa culture qui ont été hissés au sommet dans un pays qui ne connait pas la musique congolaise. Que Dieu soit loué ! », a-t-elle confié, par la suite, à notre Rédaction. Mais au-delà de l’émotion et de la joie suscitée par cette magnifique consécration, la diva congolaise a ajouté que « ce trophée me fait prendre conscience du travail accompli, que j’ai à réaliser et sans oublier celui que je réaliserai avec le soutien de tous ceux et celles qui m’encouragent, m’accompagnent au quotidien et me poussent à aller plus loin ». « Je suis consciente que j’ai encore un grand chemin à parcourir et qu’il n’est pas pavée que de roses, mais aussi des épines. Fort heureusement, Dieu est au contrôle », a dit la chanteuse. Nina Wateko se donne ainsi un défi, celui de jamais « baisser mes bras », lance-t-elle. « J’ai l’obligation de braver le froid, le chaud, la poussière et les crocs-en-jambe pour atteindre mon objectif qui est d’aller encore plus loin ». Pour rappel, Nina Wateko est la marraine et l’invitée d’honneur du Festival de la ville de Gualdo Tadino en Umbrie qui se déroulera également en Italie. La chanteuse congolaise y est attendue le 30 avril courant. Martin Kam
Congo. La chanteuse Nina Wateko en concert live le 9 avril à Rome
MUSIQUE. Nina est attendue le week-end prochain à Rome pour un show qui s’annonce riche en couleurs. Après sa magnifique et brillante prestation à l’institut français du Congo (Brazzaville), l’artiste, chanteuse et interprète d’origine congolaise sera en concert live ce samedi 09 avril au Nuovo Teatro San Paolo di Roma (Nouveau Théâtre Saint-Paul de Rome). Pour ce spectacle, la diva à la voix d’or annonce qu’elle sera vêtue d’une tenue traditionnelle africaine et congolaise. Question de montrer au public attendu, ce soir-là, la richesse afro-congolaise non seulement de son répertoire musical mais aussi « notre richesse vestimentaire », a confié Nina Wateko à Pagesafrik. « Je porte avec moi, le Congo, l’Afrique, ce berceau de l’humanité culturellement et musicalement : ça sera le Bokoko fashion des vêtements jusqu’au répertoire », a-t-elle précisé. Et tout naturellement, la star congolaise invite tous les Congolais et les Africains de Rome, sans oublier les Italiens amoureux de la musique sans frontières à « venir découvrir Nina Wateko. Cette petite voix qui chante et parle de l’Amour, de l’Afrique et ses merveilles », a-t-elle lancé lors de notre échange. Il est important de noter dans vos agendas que trois semaines après sa prestation dans la ville éternelle, celle de Romulus et Rémus, précisément le 30 avril, la jeune virtuose prendra part au Festival de la ville italienne de Gualdo Tadino en Umbrie où elle est attendue comme « Marraine et Invitée d’honneur ». Commentant sa tournée au pays de l’illustre poète et penseur Dante Alighieri, Nina Wateko explique qu’au cours de ses prestations elle proposera aux mélomanes italiens « notre être et notre faire : nos us et coutumes dans un langage universel qui est la musique afro jazz ». « Ma mission artistico-musicale est de réapproprier le fait musicalement pour leur en proposer dans mon style musical et ma technique de chant. C’est le Congo et son code +242 qui sera mis en exergue musicalement et artistiquement », a-t-elle poursuivi rappelant que son jazz, axé sur la world music, est d’origine africaine et le chant est son champ, « car j’ai le son dans mon sang ». Que les dieux romains de la musique soient avec la diva et l’accompagne lors de ce rendez-vous du donner et du recevoir. Martin KAM
Les Bantous de la capitale cap sur l’Italie pour « La Journée Mondiale de l’Afrique » à Rome
Le concept « La nuit du Congo à … » du promoteur-manager du Groupe Pella Yombo (GPY), Beethoven-Henri-Germain Pella-Yombo, s’invite cette année à Rome, le 25 Mai 2017 et sera consacrée exceptionnellement à la Journée Mondiale de l’Afrique. Ce sera en présence du corps diplomatique, de représentants d’organisations internationales , de plusieurs autres invités de marque, ainsi que du public mélomane. La journée mondiale de l’Afrique commémore la création en 1963, à Addis-Abeba, en Éthiopie, de l’Organisation de l’Unité africaine (OUA), à laquelle a succédé l’Union africaine (UA) en 2002. C’est donc l’occasion pour le Groupe Pella Yombo (GPY) de contribuer à l’organisation de cet événement dans le but de «rapprocher les peuples africains, raffermir leur foi en l’intégration et populariser l’idéal d’union du continent ». Cette journée est aujourd’hui devenue une tradition fortement enracinée dans l’ensemble des pays africains, et elle représente le symbole du combat de tout le continent africain pour la libération, le développement et le progrès économique. Au programme de cette manifestation ; des numéros de danse, chant, musique assurés par une palette de différentes vedettes de scène dont l’Orchestre Les Bantous de la capitale. Au-delà des performances artistiques, c’est aussi un objectif patrimonial pour faire la promotion et la vulgarisation de l’identité culturelle africaine dans le monde ; d’aller témoigner aux citoyens du monde de la richesse culturelle de l’Afrique. Notons que, depuis 2006 à ce jour, le bilan de l’action de Beethoven-Henri-Germain Pella-Yombo sur l’organisation des manifestations artistiques à travers le monde est absolument positif. le concept a gardé le même engouement et il le tiens avec la même ferveur. Les Bantous de la capitale Après le passage de l’orchestre à l’Olympia de Paris le 12 Avril 2009, ce nouveau voyage des Bantous à Rome aura comme thème principal « la mémoire vive des pères fondateurs de l’orchestre », tout un programme des classiques réservés aux mélomanes du monde présents à Rome. L’ensemble, dirigé par Simon Mangouani et dans lequel se trouve le doyen Edo Ganga, sera composé pour la circonstance de douze musiciens qui ne manqueront pas d’éblouir de leur talent les spectateurs et adeptes de la musique africaine. Le hall des spectacles romains devrait afficher complet pour la Journée de l’Afrique. Nous n’avons pas encore le programme complet, mais parmi les nombreux morceaux qui seront offerts au cours de cette soirée, comment ne pas souligner une sélection du répertoire mémorable des années 1959 à 2000. Toutefois, depuis plusieurs mois, l’orchestre a travaillé pour être au top pour cette soirée. Tout a été méticuleusement répété, rien ne doit clocher.
Mbuùta Ntoni Manuele Dia Vunda ou Antoine Emmanuel DE Vounda : Premier Ambassadeur du Roi du Congo auprès du Saint Siège à Rome (1607)
Dans les années 1600, le royaume du Koôngo est fortement touché par la traite négrière. Une traite négrière de grande envergure dans tout le royaume où traditionalistes comme chrétiens sont déportés massivement en Amérique. Le contexte social est, entre autres, marqué par une méfiance des Koôngo vis-à-vis de l’église dont on dit qu’elle connaît le phénomène à une grande échelle sans toutefois prendre clairement une position de dénonciation. Elle reste, peut-on dire « taisante » à ce sujet. L’esclavage existe partout, comme le relève à juste titre Martial Sinda, mais l’Eglise n’intervient jamais soit pour aider à la libération de ces pauvres Noirs, soit pour édicter une loi interdisant la pratique d’un commerce aussi lucratif qu’ignoble. [ Sinda (M) in « Le messianisme congolais et ses incidences politiques » Payot 1972 P.31.] Dans ce contexte fort difficile du royaume, tous les souverains congolais se succédant n’hésitent guère à dénoncer haut et fort la traite négrière notamment par des lettres adressées directement à leurs homologues européens et au souverain pontife. Les souverains congolais, qui voyaient dans ce brigandage une des principales causes de la désagrégation du royaume, se sont souvent plaints, écrit Martial Sinda, dans des lettres émouvantes adressées à leurs collègues d’Europe, y compris au Pape, pour faire cet état de choses. En son temps déjà le plus monarque qu’ai connu le royaume du Congo avec pratiquement quarante ans de règne, le roi Zinga Mbemba ou Afonso 1er (1506-1543) de son nom chrétien en fit part à son homologue portugais, le roi Jean III du Portugal en ces termes : « Nous demandons en grâce à son altesse de ne pas croire le mal que disent de nous ceux qui n’ont d’autre souci que leur commerce de vendre ce qu’ils ont acquis injustement, qui ruinent par leur traite notre royaume et la chrétienté qui s’y trouve établie depuis tant d’années et qui coûta tant de sacrifices à vos prédécesseurs. Ce grand bien de la foi, les rois et princes travaillent à le procurer à de nouveaux peuples. Nous sommes tenus à le conserver à ceux qui l’ont acquis. Mais cela se peut difficilement ici où les marchandises européennes exercent une fascination telle sur les simples et les ignorants qu’ils laissent Dieu pour les accaparer. Le remède est la suppression de ces marchandises, qui sont un piège du démon pour les vendeurs et les acheteurs. L’appât du gain et la cupidité amènent les gens du pays à voler leurs compatriotes parmi lesquels les membres de leur propre parenté et de la nôtre demandons en grâce à son altesse de ne pas croire le mal que disent de nous ceux, sans considération qu’ils soient chrétiens ou non. Ils les capturent, les vendent, les troquent. Cet abus est si grand que nous ne pouvons y remédier sans frapper fort et très fort. Et l’innocent souffrira avec le coupable. » Compte tenu d’un climat sociétal tourmenté par ce qu’on appelle aujourd’hui le crime contre l’humanité portant sur la traite négrière, et dont certains missionnaires étaient aussi complices, les souverains Koôngo cherchaient à redéfinir leur relation de coopération avec le Saint Siège et les autres Etats européens comme le Portugal, l’Espagne et la Hollande. C’est dans ce contexte que le roi Alvaro II (1587-1614) envoya des ambassadeurs à Madrid et à Rome pour une meilleure collaboration dans les relations diplomatiques. Mbuùta Ntoni Manuelé Dia Vunda ou le marquis de Vounda et Grand Electeur fut nommé ambassadeur extraordinaire de sa Majesté le roi Alvaro II du royaume Congo auprès du pape. Mbuùta Ntoni Manuelé Dia Vunda qui atterrit à Rome, à la fin du mois de décembre 1607 était porteur d’un profond message du roi du Koôngo pour le pape Paul V que l’on peut définir en des termes que voici : – Le renforcement de l’appartenance du royaume Congo à la communauté chrétienne, en l’occurrence catholique vaticane. – Remerciements du roi du Congo au souverain pontife pour la création de l’évêché de San Salvador ou Mbaanza Koôngo nécessitant par voie de conséquence l’envoi des missionnaires et la formation des prêtres autochtones. – Le mécontentement du roi du Congo et de son peuple sur le comportement dévoyé de certains missionnaires européens sur leur sol encourageant de près ou de loin la pratique de l’esclavage. – La prise en compte de certaines institutions spirituelles congolaises comme le rôle joué par le détenteur du pouvoir religieux au moment de l’intronisation des rois, le Maàni Nsaku Ne Vunda, considéré à tort par l’autorité vaticane comme un personnage diabolique. – L’instauration d’une franche et directe collaboration entre l’Eglise du Congo et le Saint Siège récusant ainsi sur ce point le patronage portugais ou l’ardeur des espagnols à vouloir faire du royaume Congo un Etat tributaire et non un royaume indépendant. Ici, il y a lieu d’indiquer que les Portugais s’opposaient à de telles initiatives au nom du « Padraodo » ou droit de patronat. En effet, le « Padroado » était constitué par un ensemble d’accords intervenus entre le Saint-Siège et le Portugal pour assurer la collaboration entre l’Eglise et l’Etat, dans les entreprises de découverte et d’évangélisation des pays d’outre-mer. [ Mgr J. Cuvelier in « L’Ancien royaume de Congo » Desclée De Brouwer P.335.] C’est ni plus ni moins ce qu’il convient d’appeler en termes contemporains le pacte colonial. Ainsi, en vertu du « Padraodo », les Portugais s’opposaient toujours à l’envoi des ambassadeurs Koôngo même s’agissant de ceux d’origine européenne. C’est dire que l’arrivée de Mbuùta Ntoni Manuelé Dia Vunda ou du Marquis de Vounda fut un triomphe du roi Koôngo sur le plan diplomatique. Mbuùta Ntoni Manuelé Dia Vunda arriva à Rome pratiquement affaibli en raison de son voyage périlleux par voie de navigation et au cours duquel, il perdit plusieurs membres de sa délégation. Diplomate né, très intelligent et cultivé, pétri de beaucoup de sagesse et fin connaisseur des traditions de ses ancêtres, parlant, entre autres, le portugais, l’espagnol et le latin de façon remarquable, Mbuùta Ntoni Manuelé Dia Vunda impressionna la curie romaine
Rencontres avec la diaspora congolaise à Paris (30 juin) et à Rome (02 juillet)
Dans le cadre du Projet « Sensibilisation aux risques liés à l’émigration clandestine et appui à la réinsertion professionnelle des migrants en République du Congo », ACTED (Agence d’aide à la coopération technique et au développement) organise deux rencontres avec la diaspora congolaise en Europe. La première rencontre aura lieu le 30 juin courant à l’Hôtel Intercontinental à Paris (France). La seconde se déroulera le 2 juillet prochain à Visconti Palace, à Rome (Italie). « Ce projet a pour objectif général de réduire les migrations clandestines de la République du Congo vers l’Europe et de faciliter le retour volontaire et la réinsertion sociale des émigrés au travers du renforcement de capacités des autorités nationales et des ONG actives dans le domaine des migrations », soulignent les organisateurs. Organisé avec le soutien de l’Union Européenne et le ministère français de l’Intérieur, de l’Outre Mer, des Collectivités territoriales et de l’immigration, ce projet s’articule autour de 3 axes principaux. A savoir: •Renforcer des capacités des autorités nationales et de la société civile en matière de migration. • Sensibiliser les jeunes de Pointe Noire et de Brazzaville aux risques liés à l’émigration illégale et les informer sur les procédures légales de départ. • Donner les moyens aux migrants rentrés au Congo et aux jeunes nationaux souhaitant émigrer de réaliser un projet dans leur pays. Soulignons qu’ACTED « œuvre dans le respect d’une impartialité politique et religieuse stricte, et fonctionne selon les principes de non-discrimination et de transparence. Sa vocation est de soutenir les populations vulnérables de par le monde et de les accompagner dans la construction d’un futur meilleur », précise-t-on. Patricia L. Engali (avec CP) Programme 15h : Accueil des participants 15h15 : Introduction 15H30 ACTED – Présentation du projetPrésentation rapide des activités 1. Volet 1 : Travail avec les autorités 2. Volet 2 : Sensibilisation 3. Volet 3 : Réinsertion économique Produits du projet 1. Etude « L’émigration congolaise vers l’Europe : Etat des lieux et enjeux de la coopération » 2. Conférence à Bruxelles : la Coopération UE/Pays tiers 3. Plan d’action globale : identification des besoins et pistes de résolution 4. Manuel pédagogique 5. Sensibilisations par les personnes relai : les comités de marchés 6. Blog 7. Forums emploi avec l’ONEMO : promouvoir l’orientation 8. Formations et micro financement Initiatives à l’attention de la diaspora : comment les coordonner ? 1. Aides au retour : comment les rendre plus efficaces ? 2. Présentation du programme PARIC de l’ONEMO 3. Présentation du programme MIDA de l’OIM 4. Initiatives de la diaspora : Agence racines, forums d’affaires 16H FJEC – Investir / Revenir au Congo 1. Programmes d’accompagnement : renforcer la formation 2. Présentation du programme FJEC/ACTED 3. Secteurs d’investissement au Congo (comparatifs de coûts de transfert) 16H 30 CELLULE DE LA DIASPORA – Renforcer les relations avec la diaspora 1. Importance du suivi des ressortissants 2. Structurer la diaspora : le rôle des associations 3. Interlocuteur institutionnel : les missions de la cellule 17H ECHANGES AVEC LA SALLE 18h : Cocktail de clôture. Plus d’informations : Charlotte MORIN, Chef de projet Migration charlotte.morin@acted.org Tel. 01 42 65 33 33 (ACTED Paris) www.acted.org/fr/congo-diaspora