Football/Officiel : Eden HAZARD est admis à la retraite
L’ex-madrilène est le seul responsable de sa fin de carrière piteuse et peu enviable. Sans club depuis son départ du Real Madrid au début de l’été, le joueur belge de 32 ans a préféré prendre sa retraite malgré les offres qui se présentaient à lui. Cette décision marque la fin d’une période tumultueuse pour le football belge. Après un passage infructueux au Real Madrid et son départ annoncé en début de saison estivale, Eden Hazard s’est retrouvé sans club. Bien qu’il ait reçu des propositions de divers clubs européens, y compris de la Belgique, ainsi que de destinations plus exotiques comme l’Arabie saoudite, l’ailier gauche talentueux, qui a remporté de nombreux titres, dont le Championnat de France, d’Angleterre et d’Espagne, ainsi qu’une Ligue des Champions et une demi-finale en Coupe du Monde 2018 avec la Belgique, a choisi de mettre fin à sa carrière ce mardi. Dans une déclaration, il a expliqué : « Il est important de savoir quand dire stop au bon moment. Après 16 ans de carrière et plus de 700 matchs disputés, j’ai décidé de mettre un terme à ma carrière de footballeur professionnel. J’ai réalisé mon rêve en jouant et en m’amusant sur les terrains à travers l’Europe et le monde. Il est désormais temps de profiter de mes proches et de vivre de nouvelles expériences. À bientôt en dehors des terrains. » Eden Hazard, qui avait fait vibrer les supporters en jouant pour le LOSC en Ligue 1 et en devenant un leader à Chelsea, a exprimé sa gratitude envers ses anciens clubs, y compris le Real Madrid où il n’a pas réussi à s’imposer malgré un transfert record. Il a déclaré : « Au cours de ma carrière, j’ai eu la chance de rencontrer des personnes formidables, des dirigeants, des entraîneurs et des coéquipiers, et je tiens à remercier particulièrement les clubs pour lesquels j’ai évolué : le LOSC, Chelsea et le Real Madrid. Je tiens également à remercier à nouveau l’équipe nationale belge. » Avant de conclure, Hazard a adressé des remerciements à ses proches et à ses fans, « qui m’ont soutenu tout au long de ces années, pour leurs encouragements dans chacun des pays où j’ai joué. » Bien que la décision de prendre sa retraite n’ait pas été une surprise, elle reste surprenante étant donné qu’Eden Hazard n’a que 32 ans et avait reçu plusieurs offres pour relancer sa carrière après son passage compliqué au Real Madrid, où il n’a disputé que 76 matchs en quatre ans, en raison de problèmes de santé persistants. Ya Willy.
Retraite : «La réflexion sur la retraite est un devoir public», selon Clément Mouamba
Le Premier ministre du Congo, Clément Mouamba, a déclaré le 14 décembre 2018 à Brazzaville, à l’occasion du forum national sur la retraite, que la réflexion sur la retraite est un devoir public et une responsabilité nationale cruciale méritant toute l’attention du gouvernement. «Il nous faut, en effet, par tous les moyens, sauver et sauvegarder la retraite congolaise. Il nous faut, par tous les moyens, préserver le système qui en est le garant : un système dit de répartition, qui convient à notre pays grâce au niveau élevé de solidarité qu’il comporte (…) Honorer les engagements vis-à-vis des retraités, c’est la responsabilité des employeurs, de tous les employeurs dont l’Etat. Cette responsabilité, le gouvernement entend l’assumer sans atermoiement pour restaurer la confiance des Congolais dans leur système de retraite », a-t-il martelé. Pour lui, la retraite est l’un des moyens les plus performants de lutte contre la pauvreté et la précarité et que ce forum devrait permettre de consolider le pacte de confiance par le dialogue dans une logique de co-construction. Le Premier ministre Clément Mouamba a dénombré quelques conséquences néfastes de la crise économique et financière; les faiblesses avérées de la gouvernance du système de retraite au Congo ainsi que les hypothèques qui pèsent de manière générale et récurrente sur les régimes de retraite en zone Cipres dont le Congo est membre tout e, rappelant que la retraite était un droit précieux à polir à travers des innovations sociales, audacieuses et responsables. Prenant la parole en tant que ministre en charge de la fonction publique, le vice-Premier ministre Firmin Ayessa a dit que ce forum permettra d’ouvrir des pistes nouvelles susceptibles de garantir un meilleur avenir au système de retraite congolais, prenant en compte la situation au niveau de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et de la Caisse de retraite des fonctionnaires (CRF) est faible et fragile. Pour lui, la situation globale de la retraite mérite qu’on s’y penche en toute responsabilité, avec méthode, en y allant palier par palier. «Les échanges que nous aurons au cours de ces assises nous permettront d’aller dans le détail de la situation de nos caisses : la CNSS avec 51 981 pensionnés, ayants droit, rentiers et allocataires ; la CRF avec ses 31 860 pensionnés, soit un ratio moyen d’un peu plus de deux actifs pour un retraité », a-t-il indiqué avant de rappeler la nécessité de redonner espoir au travailleur retraité d’aujourd’hui et de faire asseoir une assurance crédible aux futurs retraités. Cette réunion vise en réalité à définir les moyens de renforcement des sources de financement de la branche des pensions ; approfondir la réflexion sur la problématique de la retraite complémentaire ; identifier les différentes initiatives allant dans le sens de l’extension de la retraite à la population active non couverte. Sur le terrain cependant, les retraités broient du noir. Ils accusent plusieurs mois de retard de pensions pour les anciens et pas de pensions pour les entrants. Les dossiers circulent à pas de caméléon et tout le calvaire commence par la perception des six mois autrement appelés Indemnités de Fin de Carrière au Trésor public. Florent Sogni Zaou
Extension de la retraite à l’échelon mondial
La couverture mondiale des retraites a progressé mais les prestations restent modestes, a indiqué un nouveau rapport de l’Organisation internationale du travail (OIT). « Des progrès significatifs ont été réalisés en matière d’extension de la couverture des régimes de retraite dans les pays en développement », a relevé l’agence onusienne soulignant que la plupart de ces pays parviennent à une couverture universelle grâce à une combinaison d’assurance sociale (offrant des prestations plus élevées) et d’aide sociale de base. Mais à en croire ce rapport, intitulé « La protection sociale pour les personnes âgées: principales tendances politiques et statistiques 2017-2019 », si 68% des personnes âgées dans le monde touchent une pension de vieillesse, le niveau des prestations demeure insuffisant. L’organisation en déduit que le droit à la protection sociale des personnes âgées n’est pas encore une réalité pour la plupart des habitants des pays à bas revenu. D’autant plus que moins de 20% des personnes âgées ayant atteint l’âge légal de départ à la retraite touchent une pension dans la plupart des pays. « Dans ces pays, une proportion importante des personnes âgées dépend en grande partie de l’entraide familiale », a souligné l’OIT qui considère que seuls quelques pays en développement sont parvenus à une couverture universelle. Il s’agit de l’Afrique du Sud, de l’Argentine, du Bélarus, de la Bolivie, du Botswana, du Cap-Vert, de la Chine, de la Géorgie, du Kirghizistan, du Lesotho, des Maldives, de l’île Maurice, de la Moldovie, de la Namibie, des Seychelles, du Swaziland, du Timor Oriental, de Trinité-et-Tobago, de l’Ukraine, de l’Ouzbékistan et de la Tanzanie. Dans un communiqué rendu public récemment, l’OIT a indiqué également que d’autres pays en développement seraient proches d’atteindre l’objectif de la couverture universelle. C’est le cas de l’Azerbaïdjan, de l’Arménie, du Brésil, du Chili, du Kazakhstan, de la Thaïlande et de l’Uruguay. Fustigeant des réformes des retraites inadaptées dans les pays à revenu élevé, la directrice du département de la protection sociale de l’OIT, Isabel Ortiz, a relevé que les récentes politiques d’austérité ou d’assainissement budgétaire ont affecté l’adéquation des pensions de retraite. « Dans plusieurs pays, ces réformes ont été engagées dans une optique budgétaire, sans prêter suffisamment attention à leur impact social négatif, mettant en péril le respect des normes minimales de sécurité sociale et érodant le contrat social », a-t-elle déploré notant ainsi l’augmentation de la pauvreté des personnes âgées dans plusieurs pays de l’OCDE. Pour sa part, Fabio Duran-Valverde, responsable de l’unité de finance publique, actuariat et statistiques de l’OIT, a estimé que «les pays qui introduisent des réformes de leur système de retraite doivent trouver un équilibre optimal entre les objectifs de durabilité et les prestations de retraite. L’objectif étant de parvenir à accomplir la mission des systèmes de retraite». Tout en exhortant les pays à concevoir des réformes équilibrées de la sécurité sociale, le rapport appelle également à revenir sur la privatisation des retraites. Et pour cause : les politiques de privatisation des retraites entreprises dans une trentaine de pays par le passé n’ont pas réalisé les résultats escomptés. L’OIT en veut pour preuve que « la couverture et les prestations n’ont pas augmenté, les inégalités entre hommes et femmes se sont aggravées, tandis que les risques systémiques étaient transférés aux individus et que les situations budgétaires se détérioraient ». Alain Bouithy
Fête du travail : L’USC demande au gouvernement d’appliquer la loi portant la retraite à 65 ans
La présidente de l’Union des Syndicats du Congo (USC), Mme Anne Marie Nzila a invité, le 1er mai 2018 à Brazzaville, le gouvernement à l’application de la loi portant la retraite à 65 ans afin d’établir les équilibres financiers à la caisse de Retraite de fonctionnaire ; pour les pensionnés de cette Caisse de retraite ayant totalisé plus de dix-huit mois de pensions impayés. Voici le texte intégral parvenu à la rédaction de pagesafrik.info. «Pour cette année 2018, il est célébré sous le thème retenu par la Fédération mondiale syndicale est ‘’l’internationalisme et la solidarité’’. Ce thème évocateur est donc pour l’USC d’une importance capitale. Soyons donc solidaires si nous voulons vaincre, à travers le monde, tous les prédateurs des libertés syndicales, des acquis des travailleurs et de la dignité humaine. Dans le contexte actuel de crise économique profonde et multidimensionnelle que subit notre pays, le Congo, fortement tributaire du pétrole, il est un impératif pour l’intérêt national de sortir de cette situation dramatique et apocalyptique. Aussi, pour les syndicats, les armes appropriées sont l’internationalisme et la solidarité. Notre devoir est de progresser dans la solidarité et l’internationalisme et de consolider l’unité de la classe ouvrière. Une fête dans des conditions difficiles pour les travailleuses et travailleurs en général, et en particulier les retraités La fête du 1er mai que nous célébrons en ce jour se déroule dans des conditions difficiles pour les travailleuses et travailleurs en général, et en particulier, aussi bien pour ceux qui ont fait valoir leurs droits à la retraite dont les dossiers stagnent. Sur ce point, L’USC demande au gouvernement d’appliquer la loi portant la retraite à 65 ans afin d’établir les équilibres financiers à la caisse de Retraite de fonctionnaire ; pour les pensionnés de cette Caisse de retraite ayant totalisé plus de dix huit mois d’impayé, pour ceux des établissements publics à budget de transfert, le Centre national de transfusion sanguine -CNTS-, la Société de transport publics urbains –STPU-, le Chemin de fer Congo-Océan -CFCO-, les collectivités locales ainsi que le cumul de retard des bourses des étudiants, etc. a cela s’ajoute la situation délicate du secteur privé dont les salariés sont de plus en plus exposés à des licenciements illicites et à des chômages techniques massifs. En clair, la situation globale de l’emploi est actuellement très précaire et le climat en milieu du travail devient délétère. Il y a lieu de s’interroger sur l’avenir des travailleurs en considération des perspectives de l’économie nationale et à la lumière des négociations en cours avec le ‘’Fonds monétaire international. En vérité, c’est une situation inédite qui nécessite des mesures vigoureuses. La perte des acquis sociaux des travailleurs les conduit à la paupérisation généralisée. De même, les salaires étant un volet sensible de la paix sociale, il serait de bon droit de les préserver durant ces négociations délicates avec le FMI. Quoiqu’il en soi, les faits sont patents et le constat est amer aujourd’hui : l’accès aux soins de qualité pour les travailleurs retraités malades devient un calvaire alors que ces derniers ont rendu des loyaux services à la Nation. Quant aux travailleurs des entreprises liquidées et en voie de liquidation, d’aucuns se demandent comment survivent-ils dans ce dénuement total. atCe qui accroit leur vulnérabilité. Et cela frise l’atteinte à leur dignité humaine. Pour mémoire, il ne peut avoir de développement durable sans paix sociale. Or, il ne peut y avoir de paix sociale sans respect des droits fondamentaux ni des droits des producteurs des biens matériels et moraux. C’est à ce titre que l’union des syndicats du Congo insiste une fois de plus auprès du Gouvernement de prendre des dispositions idoines pour restaurer la dignité aux travailleuses et travailleurs congolais. La pratique du bradage des entreprises publiques fait légion. Depuis la libéralisation de l’économie nationale à la faveur de la Conférence nationale souveraine en 1991, la pratique du bradage des entreprises publiques fait légion. Après la disparition de l’ONPT, HYDRO-CONGO, OFNACOM, LINA-CONGO, etc. et la dissolution prononcée de la SNE et de la SNDE, s’accroissent en milieu des populations. Les travailleurs de ces entités ont raison de vivre dans l’angoisse et l’inquiétude et l’angoisse s’installent en milieu des travailleurs et les angoisses. Avant de terminer ce message, il sied de féliciter le Président de la République pour les engagements pris en vue d’éradiquer les comportements déviants, en commençant par la restauration de l’Etat de droits, la lutte contre la corruption et la concussion afin de parvenir à la diversification de l’économie nationale. Gouvernement de la République à traduire en actes concrets ces engagements C’est pourquoi l’USC exhorte le Gouvernement de la République à traduire en actes concrets ces engagements, au risque de les voir flétrir comme des simples slogans. ffermir la lutte contre la l’endroit pour avoir commencé à nous donner un signal sur ceux qui pensent abuser des biens de l’Etat sans La protection de l’environnement occupe de plus en plus une place de choix dans le développement durable. Et le principe de base pour sa réussite est de placer l’homme au centre de ce développement, à la fois, comme son principal acteur et bénéficiaire. Mais cela exige aussi de donner une place de choix au dividende démographique car on ne peut parler sincèrement de développement sans impliquer la parité genre. Enfin, c’est l’occasion ici d’insister que la responsabilité sociétale des entreprises souffre d’un déficit d’application des textes au Congo et qu’il convient de combler. Somme toute, il est indéniable que les temps sont durs, si le principe de pollueurs payeurs doit être intangible, il en est de même pour les producteurs des biens économiques, matériels spirituels et moraux qui doivent recevoir leurs salaires sans compromis. Ceux-ci ne doivent plus avoir des insomnies pour savoir comment donner du pain aux enfants, se soigner, payer son loyer, l’eau et le courant, s’acquitter des frais de scolarité des enfants, et surtout, réfléchir sur ce que lui réserve le lendemain, etc. Ceux qui vivent sont ceux qui luttent Enfin, comme l’avait dit Victor HUGO dans ‘’Les
La CPI tient une Retraite avec les États parties africains à Addis-Abeba
Les 22 et 23 novembre 2017, la Cour pénale internationale (« CPI » ou « la Cour) a organisé une Retraite avec les États africains parties au Statut de Rome à Addis-Abeba, en Éthiopie, pour discuter des moyens de renforcer le système de justice du Statut de Rome. Le Fonds au profit des victimes (« FPV ») de la CPI et l’Union africaine ont également participé à cette retraite. Avec un total de 33 États parties africains, les pays africains forment le plus grand groupe régional parmi les membres de la CPI. Des délégués gouvernementaux de 19 États africains, et des représentants de l’Union africaine ainsi que de la CPI et du FPV, ont partagé leurs expériences et exploré d’autres avenues d’engagement et de coopération, y compris dans le cadre du principe de complémentarité consacré dans le Statut de Rome. Les participants ont aussi échangé des points de vue sur la relation entre la CPI et les institutions judiciaires et organisations nationales, sous régionales et régionales. De plus, les participants ont discuté des questions liées aux victimes, notamment la participation des victimes aux procédures de la CPI, ainsi que l’assistance et la réparation aux victimes de crimes relevant de la compétence de la Cour. Cette retraite fait suite à une série de séminaires, organisés conjointement par la CPI et l’Union africaine, tenus chaque année à Addis-Abeba entre 2011 et 2015, ainsi qu’une Retraite similaire organisée en 2016.Cet évènement a eu lieu avec le soutien financier de la Commission européenne et de l’Organisation internationale de la Francophonie.
OCDE : Les jeunes vieilliront dans des conditions moins favorables que les retraités actuels
Les jeunes générations seront durement touchées par le vieillissement démographique et la montée des inégalités, a annoncé l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) dans un nouveau rapport « Preventing Ageing Unequally ». Selon cette organisation internationale d’études économiques, les jeunes générations feront face à des risques accrus d’inégalité à un âge avancé par rapport aux retraités actuels. « L’âge sera vécu de manière radicalement différente pour les générations nées à partir des années 60, sous l’effet de l’allongement de la durée de vie, de la diminution de la taille des cellules familiales, du creusement des inégalités tout au long de la vie active et des réformes qui ont réduit les pensions de retraite », a indiqué l’OCDE soulignant que certains groupes font face à des risque élevés de pauvreté pendant la vieillesse. Dans ce rapport, publié récemment, l’organisation a relevé que les inégalités s’accroissent d’une génération à l’autre et sont déjà plus marquées chez les jeunes qui se lancent aujourd’hui dans la vie active que chez les personnes âgées. Les auteurs du rapport ont ainsi estimé que « les personnes âgées de demain connaîtront donc des situations beaucoup plus variées : elles vivront plus longtemps, mais elles seront aussi plus nombreuses à avoir connu des épisodes de chômage et des salaires bas, tandis que certaines auront mené des carrières stables et bien rémunérées ». Ils ont aussi fait remarquer que les inégalités dans les domaines de l’éducation, de la santé, de l’emploi et des revenus commencent à s’accumuler très tôt. Ainsi, ont-ils souligné « en moyenne sur l’ensemble des pays, un homme de 25 ans diplômé de l’enseignement supérieur peut espérer vivre près de 8 ans de plus que son homologue moins diplômé; pour les femmes, cet écart est de 4.6 ans. À tout âge, les personnes en mauvaise santé travaillent moins et ont des revenus moindres même lorsqu’elles travaillent ». Le rapport a fait également remarquer que pour les hommes peu instruits, « être en mauvaise santé réduit les revenus d’activité perçus tout au long de la vie professionnelle de 33 %, contre une perte de 17 % pour les hommes ayant un niveau d’études élevé ». Dans un communiqué visible sur le site web de l’OCDE, il est aussi relevé que « les personnes aux revenus modestes ont généralement une espérance de vie inférieure à celle des personnes aux revenus élevés, ce qui diminue encore la totalité des prestations de retraite qu’elles perçoivent ». On y apprend aussi que « le relèvement de l’âge de la retraite tend à creuser les inégalités en termes de prestations totales entre les hauts et les bas salaires, mais l’impact est limité ». L’OCDE a toutefois indiqué que les inégalités entre hommes et femmes pendant la vieillesse vont probablement rester considérables, soulignant qu’« à l’heure actuelle, les prestations de retraite annuelles perçues par les plus de 65 ans sont inférieures de 27 % environ en moyenne pour les femmes, et ces dernières sont beaucoup plus touchées que les hommes par la pauvreté au moment de la vieillesse ».
Citoyen congolais : la pension des retraités est un droit et non une aumône
Pour la majorité des citoyens congolais interrogés par la chaîne « Vérité 242 », il n’y a aucun doute sur ce sujet. A leurs yeux, la pension des retraités est un droit et pas (du tout) une aumône. L’un d’eux va jusqu’à faire une observation qui n’a pas échappé aux Congolais. C’est que, « tous ceux qui dirigent actuellement le pays sont des retraités. (Et), ce n’est pas parce qu’ils bénéficient de l’argent de la politique qu’ils doivent délaisser les autres », lance-t-il. Ci-dessous, le reportage de la web TV congolaise sur cette question.
La transformation de la CIMR en Société mutuelle de retraite actée
Les adhérents approuvent de nouveaux statuts et un règlement général La transformation de la Caisse interprofessionnelle marocaine de retraites (CIMR) en une Société mutuelle de retraite a été actée. Réunis en Assemblée générale extraordinaire, le jeudi 17 novembre courant, les adhérents de la CIMR ont approuvé cette transformation. Il est à souligner qu’au cours de cette assemblée, tenue sous la présidence de Khalid Cheddadi, président directeur général de la Caisse, ils ont également approuvé les nouveaux statuts et le règlement général de retraite de la caisse. La décision de transformer la CIMR en une Société mutuelle de retraite est la conséquence de l’entrée en vigueur de la loi n° 64-12 portant création de l’Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale (ACAPS), rattachée directement à la Primature, en remplacement de la Direction des assurances et de la prévoyance sociale (DAPS) du ministère de l’Economie et des Finances. Notons que cette loi, qui réglemente désormais le secteur des assurances ainsi que celui de la retraite, prévoit la mise en place d’un nouveau cadre juridique pour l’exercice et la gestion des opérations de retraite par les organismes du secteur privé. En effet, explique la CIMR dans un communiqué, « les régimes de retraite qui ne sont pas gérés en vertu d’un texte de loi spécifique, sont dans l’obligation d’adopter le statut de société mutuelle de retraite ». Ainsi, poursuit la même source, « la CIMR qui fonctionnait jusqu’à aujourd’hui avec un statut d’association, change de cadre juridique pour passer sous ledit statut, et sera dorénavant soumise au contrôle de cette nouvelle autorité, qui va à la fois édicter des règles prudentielles, procéder aux contrôles prévus par la loi, et s’assurer que les engagements de la CIMR sont respectés ». Suite à ce changement, le top management de la CIMR a indiqué que les statuts et le règlement général de retraite de la caisse connaîtront de profonds changements en vue, précise-t-il, d’assurer une consolidation de son système de gouvernance et son adaptation par rapport au nouveau contexte légal, un développement démographique et commercial, mais également une plus grande équité entre les différentes catégories de bénéficiaires du régime de retraite CIMR. En détail, ce changement impose de nouvelles dispositions comme l’élargissement de la palette des taux de cotisation, permettant aux salariés de maintenir leur niveau de vie à la retraite; l’abrogation de la condition d’une durée minimum de 5 ans pour bénéficier d’une pension de retraite ainsi que la révision à la baisse du coût d’achat de points pour une meilleure équité entre les affiliés de la caisse. La CIMR introduira aussi d’autres mesures comme les dispositions de départ en retraite anticipée ou prorogée plus favorables pour ses affiliés. Un capital équivalent à trois fois la dernière pension mensuelle sera versé aux ayants cause en cas de décès du retraité ou du réservataire ainsi que la révision à la hausse des coefficients appliqués pour la détermination du montant de la retraite. L’exploitation de la caisse prévoit également la possibilité d’adhésion individuelle grâce à l’offre «Al Moustakbal individuel» et l’enrichissement du bouquet d’offres de retraite avec de nouveaux produits et options. Gérée par un Conseil d’administration élu par l’Assemblée générale des adhérents, la CIMR a pour mission de promouvoir un régime de retraite pérenne, équilibré et solidaire, garantissant aux bénéficiaires une pension équitable dans le cadre d’une gestion efficace et de qualité. Jusqu’à l’année dernière, ladite caisse comptait 6388 entreprises adhérentes, 595.091 affiliés actifs cotisants et ayants droit et 158.863 allocataires. A noter que le montant total de ses produits techniques s’élevait à cette même période à 6777 millions de DH alors que le total des pensions servies était de 3612 millions de dirhams.