FRANCE. La controverse autour du Ramadan !

FRANCE. La controverse autour du Ramadan !

La Fédération Française de Football (FFF) réagit. La récente décision de la FFF d’interdire aux joueurs sélectionnés de pratiquer le Ramadan a suscité une vague de critiques. Son président, Philippe Diallo, a pris la parole pour clarifier la position de la fédération sur cette question délicate. Ce sujet fait grand bruit dans le monde du football français et sur les plateformes de médias sociaux. Cette année, la Fédération Française de Football a établi un « cadre général » régissant la pratique du jeûne du Ramadan au sein des équipes nationales. Cette réglementation implique notamment l’absence d’aménagement des horaires de repas ou de collations pour les joueurs musulmans souhaitant jeûner. Concrètement, les joueurs de l’équipe nationale, des U16 aux A, se voient interdire de pratiquer le jeûne, et Mahamadou Diawara (OL), sélectionné avec les U19, a été remplacé pour cette raison. Parallèlement, plusieurs clubs en France ont également adopté des mesures similaires, empêchant leurs joueurs musulmans de pratiquer le Ramadan. Cependant, d’autres clubs tels que l’OL, l’OM, le PSG, Le Havre ou Reims n’imposent aucune restriction et fournissent même un suivi personnalisé aux joueurs jeûnant. Cette disparité de traitement, notamment par rapport aux pratiques observées à l’étranger, irrite de nombreux supporters de l’équipe de France. Philippe Diallo, président de la FFF, a réagi à ces critiques en défendant la position de la Fédération : « Je ne peux tolérer l’accusation de discrimination religieuse à l’encontre de la FFF. Mon devoir est de garantir une certaine neutralité dans la pratique sportive. La Fédération a établi un cadre, à l’instar du milieu scolaire. Il est impossible d’adapter nos horaires ou notre organisation en fonction de pratiques religieuses quelles qu’elles soient », a-t-il déclaré lors d’une interview accordée à un média. Il a également souligné que le Conseil d’État avait donné raison à la FFF face aux contestations. « Je respecte les convictions de chacun. Pour éviter de compromettre les performances ou la santé des athlètes, il est possible de reporter le jeûne », a ajouté Diallo, encourageant ainsi les joueurs à différer leur Ramadan à une période sans compétition. Selon lui, il n’est pas question d’interdire le Ramadan, mais simplement de le reporter : « Personne au sein de la Fédération, moi compris, n’a interdit à quiconque de jeûner ». Il a conclu en réaffirmant que la religion n’était pas un critère lors de la sélection des joueurs en équipe de France et en dénonçant les critiques injustifiées et infondées dirigées contre la Fédération.Ces déclarations suffiront-elles à apaiser la polémique ? Rien n’est moins sûr… Ya Willy.

Comment je vis Ramadan étant bahá’í marocain ?

Comment je vis Ramadan étant bahá’í marocain ?

Ramadan est un mois particulier et exceptionnel sur le plan spirituel, psychique et social. C’est le mois qui unit notre société dans sa diversité culturelle et religieuse. Je vois Ramadan comme un appel à la spiritualité et au développement spirituel pour tous les marocains. Je remarque également de nombreux phénomènes de senteurs célestes ce mois-ci, qui nous affectent tous avec paix et sérénité. Les brises spirituelles de Ramadan revivifient nos âmes, calment nos esprits et nous rappellent que nous appartenons tous au même Créateur. Ces brises spirituelles renouvellent également notre conscience de notre Créateur, ainsi que de notre destinée, de notre fin dans cette vie terrestre, et de la nécessité de nous préparer à la vie éternelle. Comme il est doux l’appel des minarets, qui adoucit nos âmes et apporte une joie spirituelle à nos cœurs. J’adore et j’aime le mois de Ramadan, et je le trouve très doux et serein. Croyez-moi, tout ce que les médias publient et exagèrent, comme les événements de « Tramdéna », sont des cas franchement isolés et ne reflètent pas la réalité de la vie spirituelle des Marocains. Ramadan est un mois au cours duquel les relations entre les citoyens se renforcent et se consolident. Nous échangeons chaque jour félicitations et joie avec tous ceux que nous rencontrons, « Ramadanmoubarak, 3wachare mabrouka », des dizaines de fois par jour, que nous soyons musulmans, baha’is, chrétiens ou athées. En effet, Ramadan rassemble et renforce l’unité entre tous les marocains. En tant que bahá’í, j’aime recevoir mes amis et leur préparer la table de « ftour ». Évidemment j’aime aussi être invité chez eux pour partager le « ftour » avec eux. C’est pour cela que j’aime Ramadan car c’est le mois de l’amitié, du partage, de l’échange et de la joie. L’un des miracles de ce mois-ci est que nous oublions que nous appartenons à des cultures et des croyances différentes alors que nous sommes tous à table en train de rire, de passer des soirées agréables et d’échanger des opinions sur des sujets riches et marquants. Un autre miracle que je remarque au mois de Ramadan est que nous ne faisons aucun effort de tolérance et de coexistence, car nous nous retrouvons naturellement unis dans notre diversité comme si nous étions de la même famille, comme les feuilles d’un même arbre et des fleurs différentes du même jardin. Peu importe de s’abstenir ou non de manger, mais ce qui est fort et intense pendant le mois de Ramadan, c’est l’éveil spirituel qui nous contaminent tous et nous permet de nous rapprocher et de nous unir. Toutes les religions n’ont-elles pas un seul but ultime, unir l’humanité sous la bannière de la paix ? Docteur Jaouad MABROUKI Psychiatre, psychanalyste de la société arabe

Je suis bahá’í marocain, pourquoi je jeûne ?

Je suis bahá’í marocain, pourquoi je jeûne ?

TRIBUNE. Toutes les religions suggèrent le jeûne aux croyants, bien que les formes et les méthodes de jeûne changent d’une religion à l’autre. Je parlerai ici uniquement de mon expérience personnelle du jeûne bahá’í et de ma propre compréhension des textes bahá’ís. Dans la foi baha’íe, chaque individu a le droit de comprendre les textes à sa manière, en toute honnêteté, selon son niveau intellectuel, sa capacité d’analyse et sa propre philosophie de vie et de religion en général. Cette liberté personnelle de chaque croyant dans l’interprétation des textes religieux prouve que l’Homme de cette nouvelle ère a mûri et n’a plus besoin d’un « alem, imam ou fkih ». D’un autre côté, cette liberté individuelle reste purement personnelle et ne peut pas entraver la liberté des autres croyants ni faire l’objet de désaccord entre eux, car l’unité entre les Hommes est le but premier et le plus élevé, au-dessus de tous les autres principes baha’is. Si la religion est cause de division entre les membres de la famille humaine, alors son absence est préférable à son existence. En d’autres termes, une compréhension personnelle des textes ne peut en aucun cas être imposée comme vérité aux autres croyants. Cela reste une logique supérieure, car la relation entre un croyant et sa religion est une relation spirituelle individuelle et unique et ne peut ressembler à la relation d’un autre croyant, même s’il est de la même religion. Cela prouve une fois de plus la maturité spirituelle et la liberté du croyant dans cette nouvelle époque. Je vais maintenant vous citer ce que j’ai personnellement découvert sur les caractéristiques exceptionnelles du jeûne bahá’í : 1- La première et la plus importante condition du jeûne bahá’í est « l’amour », c’est-à-dire jeûner uniquement pour l’amour de Dieu. Je m’explique : jeûner par mimétisme ou jeûner par peur d’un châtiment céleste ou par culpabilité, peut se présenter comme inutile et nuisible au progrès spirituel. L’absence de l’amour cède la place à des souffrances douloureuses tandis que la religion est selon moi l’essence de l’amour, de la joie et du bonheur spirituel. 2- Le jeûne bahá’í dure 19 jours chaque année, du 1er au 20 mars. 19 jours correspondent  à un mois car l’année baha’íe se compose de 19 mois et chaque mois contient 19 jours. 3- Le jeûne consiste à s’abstenir de nourriture, d’eau et de tous les plaisirs et désirs physiques du lever au coucher du soleil. 4- Le but n’est pas seulement de me priver de nourriture, mais d’augmenter ma gourmandise spirituelle. J’essaie évidemment d’atteindre un équilibre entre ma vie matérielle et spirituelle. 5- Chaque croyant, avec une conscience sincère, décide s’il doit jeûner ou non selon certaines circonstances, comme un travail physique très pénible, ou un travail qui requiert une concentration et une lucidité totales, comme c’est le cas pour un chirurgien par exemple, ou un chauffeur de transport. Pour citer en exemple mon expérience professionnelle pendant le jeûne, si j’ai un mal de tête qui m’empêche de me concentrer avec mon patient, je prends un comprimé d’antidouleur avec une gorgée d’eau et je continue mon jeûne car mon intention n’était pas de rompre le jeûne. Ceci reste mon opinion personnelle sur la compréhension du jeûne. En bref, le jeûne ne doit en aucun cas me mettre en péril, ni mettre les autres en danger, car le jeûne est pour mon bien-être et celui des autres. 6- Je crois que le jeûne bahá’í est un outil spirituel par excellence pour contrôler tous mes désirs physiques, matériels ainsi que mes pulsions animales. Le jeûne est vraiment une merveilleuse technique de « self control ». 7- Le jeûne bahá’í me permet de renforcer ma capacité à communiquer avec mon âme, ma vie intérieure et ma réalité spirituelle ou immatérielle. 8- Le jeûne bahá’í est un mécanisme, d’un point de vue technique spirituel, qui facilite le progrès de mon âme afin d’atteindre la station de rester constamment dans un « état de prière » dans ma vie personnelle, sociale, familiale et professionnelle. Dans cet « état de prière », mon désir de servir mon prochain, mon voisin, mon quartier, mon pays devient une affaire claire et naturelle et un plaisir spirituel spontané. En d’autres termes, le jeûne bahá’í n’est pas, pour moi, une pratique de la faim mais un véritable exercice spirituel continu. 9- La foi baha’íe m’accorde une liberté totale de pratiquer les enseignements religieux spirituels sans aucune menace de punition, d’enfer ou de culpabilité, car la foi baha’íe appelle à une relation « d’amour » avec tous les êtres humains, qu’ils soient croyants ou non. Docteur Jaouad MABROUKI Psychiatre, psychanalyste de la société arabe

Tramdéna, une grave maladie à soigner avant ramadan

Tramdéna, une grave maladie à soigner avant ramadan

PARLONS-EN. Chaque année nous assistons durant le mois de jeûne au phénomène de tramdéna qui se produit dans les souks, dans les quartiers, dans les maisons, dans les administrations, dans la conduite, dans les transports, bref dans tous les lieux de vie sans exception. D’ailleurs ce phénomène prend de l’ampleur d’une manière gravement croissante d’une année à une autre. Chaque année durant le mois de jeûne, les médias évoquent ce phénomène avec beaucoup d’intérêt mais aussi d’intrigue et recourent souvent aux professionnels de la psychologie et de la sociologie essayant d’avoir des explications. Après plus de vingt ans d’observation et de recherche, je suis arrivé à plusieurs explications médicales, psychiatriques et culturelles. Dans cet article je vais me contenter d’aborder la tramdéna uniquement sous l’angle psychiatrique. La tramdéna est une crise de colère aigue comme un tonnerre dans un ciel serein, brutale et  totalement incontrôlable. Cette colère est impulsive et s’accompagne d’une agressivité verbale et physique. Des fois cette colère incontrôlable est responsable de coups et de blessures, mais aussi d’accidents mortels domestiques et de route. Les services des urgences, de la police, de la justice et ceux de la protection civile sont très sollicités de manière exceptionnelle durant le mois de jeûne et décrivent bien les graves conséquences de la tramdéna. Le syndrome de tramdéna est très répandu et visibleaisément durant le mois de jeûne. Mais en réalité je l’observe durant toute l’année, seulement de façon moins spectaculaire car les sujets atteints de ce syndrome, font habituellement recourt (en dehors de la période de jeûne) aux psychotropes et aux différentes drogues comme l’alcool, le cannabis, la cigarette, l’kala*, l’maajoune**, mica***, karkoubi****, cocaïne, et autres produits tranquilisants. Ces drogues affaissent l’intensité des symptômes du syndrome de tramdéna, d’où l’impression de sa rareté. Les causes du syndrome de tramdéna, durant le mois de jeûne sont multiples : Le traitement nécessite une prise en charge psychiatrique en ambulatoire ou bien en milieu hospitalier en fonction de chaque cas. Le syndrome de tramdéna révèle l’évolution de graves maladies psychiatriques associées à la toxicomanie qui masque les symptômes pathologiques. La personne atteinte est le plus souvent inconsciente de sa maladie et de sa toxicomanie.  Il est du devoir de l’entourage d’accompagner le malade et de consulter un psychiatre afin d’avoir un diagnostic précis et commencer une prise en charge adéquate. Il est plus sage et prudent que la personne atteinte de ce syndrome soit prise en charge avant le mois de jeûne afin d’éviter les drames de tramdéna. *un mélange de tabac et de substances psychoactives, utilisé par voie buccale entre la lèvre inférieure et le rebord gingivale, **mélange de cannabis, de substances hallucinogènes, de miel et de plusieurs graines, ***sont des substances volatiles contenus dans certains produits comme la colle, le décapant, le dissolvant. Ce produit est déposé dans un sac en plastic ou bien dans un tissu et reniflerpart le toxicomane, ****psychotropes pharmaceutiques consommés à des doses élevées et de façon régulière Docteur Jaouad MABROUKI Psychiatre, psychanalyste de la société arabe 0637849654

Ne pas jeûner, relève des compétences du médecin et non du « fkih »

Ne pas jeûner, relève des compétences du médecin et non du « fkih »

LIBRES PROPOS. Souvent nous entendons des « fkihs »(prêtres musulmans) qui prêchent les conditions du jeûne et les situations où les croyants sont « autorisés » de ne pas jeûner. Le terme « d’autorisation » est très mal choisi, car devant une autorisation comme celle de construction ou de conduite, il nous reste le choix d’en profiter ou pas. Or, dans le cas où un croyant est malade et le jeûne constitue une menace pour sa vie, le malade n’a plus le choix de jeûner ou pas. Ainsi il ne s’agit plus d’une « autorisation de manger » mais plutôt d’une « ordonnance » ! Comme la religion ordonne aux croyants de jeûner s’ilssont en bonne santé, de même elle ordonne à un malade de ne pas jeûner. Il est clair qu’il s’agit d’une « ordonnance » et non d’une « autorisation ». Les « fkihs » sont conviés à changer leur vocabulaire utilisé dans cette situation. En disant que le malade a l’autorisation de ne pas jeûner, comme s’il a le choix, ils laissent le croyant malade en confusion de jeûner ou pas. Ce qui induit le malade en erreur et il jeûne le plus souvent. Le malade à qui il est interdit de jeûner, et qui malgré cette ordonnance décide quand même de jeûner, est en infraction avec les commandements de la religion et il met sa vie en péril. Tout en jeûnant il s’expose à des risques de décès. Dans ce cas, le malade doit savoir qu’il commet une tentative de suicide. Or le suicide n’est-il pas interdit par la religion ? Il s’agit d’une très grande confusion répandue par les « fkihs » lorsqu’ils prêchent les conditions de ne pas jeûner. La religion n’est pas en mesure d’énumérer et de décrire toutes les maladies et chaque cas est isolé. Ainsi la religion a mandaté le médecin qui seul peut ordonner à un malade de jeûner ou pas. Le médecin est le seul qui est compétentpour évaluerl’état du malade, la nature de sa maladie et il lui incombe de décider si son malade est en mesure de jeûner ou pas. Dans cette décision, le médecin évalue des dizaines de facteurs qui changent d’un malade à autre. C’est pour cette raison, par exemple, devant deux malades atteints de la même maladie, le médecin peut permettre à l’un de jeûner et imposer à l’autre de manger. Il s’agit d’une très grande responsabilité pour le médecin et croyez moi il n’est pas facile de proscrire le jeûne. J’invite les « fkihs » à instruire les croyants que seuls les médecins, mandatés par la religion, ont la compétence d’ordonner de jeuner ou pas à un malade, et qu’ils doivent avoir confiance en eux comme ils ont confiance en la religion. N’oublions pas que la religion nous invite à avoir une grande ouverture d’esprit et de la tolérance. Le but du jeûne est purement spirituel et non un exercice de la faim. Docteur Jaouad MABROUKI Psychiatre et psychanalyste de la société arabe

Imperium/Ramadan: les premiers chiffres des investissements publicitaires dévoilés

Imperium/Ramadan: les premiers chiffres des investissements publicitaires dévoilés

IMPERIUM, le leader du traitement de l’information à 360° et provider de solutions Big Data et Smart Data a dévoilé les premiers chiffres clés des investissements publicitaires, à l’issu des dix premiers jours du mois sacré de Ramadan. Dans un communiqué rendu public récemment, IMPERIUM précise que son étude concerne tous médias confondus : télévision, radio, affichage, presse, cinéma et digital. Traditionnellement, le mois de Ramadan génère de fortes audiences sur les différents médias, ce qui est à corréler à un changement d’habitudes de consommation, en nette augmentation pour les biens, les services et les médias. Ce contexte de Ramadan génère par conséquent des pics plus ou moins notoires des investissements publicitaires au Maroc. Une légère baisse des investissements publicitaires Une légère baisse est constatée en termes d’investissements publicitaires en cette première dizaine du mois (du 1er au 10 Ramadan correspondant à la période du 23 Mars au 1er avril 2023). Ceux-ci s’élèvent, en brut, à + de 394 millions de DH, soit -3,2% par rapport à l’année précédente. Parts de marché : la télévision toujours en tête La télévision enregistre une baisse de -13,6% durant les 1er dix jours du mois de Ramadan  tout en absorbant 56,4% de part de marché. L’affichage quant à lui enregistre une hausse de +0,2 %, soit 19% de part de marché, suivi de la radio qui enregistre une hausse de +13,7 %, soit 12,5 % de part de marché, suivi du digital, qui connaît une augmentation de 9,1%, pour 6,1 % de part de marché. Enfin, la presse enregistre une hausse de +139,4 %, soit 6 % de part de marché. Les secteurs qui investissent Dans le top 5 des secteurs qui ont le plus investi en cette première dizaine de Ramadan, on retrouve l’Alimentation (+6,2% Vs +36% en 2022), les Télécommunications (- 12,4% Vs +6% en 2022), la Banque-Assurance (-16,3% Vs -42% en 2022), les Boissons (+23,5% Vs -4% en 2022) et le BTP (- 21,7 Vs +5% en 2022 ). Bien qu’ayant augmenté considérablement leurs investissements publicitaires par rapport à 2022, viennent ensuite les secteurs de la Distribution (+ 48%), du Voyage/Tourisme (+89%), de l’Information/Média (+70,7%), de la Culture/Loisirs (+162%) et de l’Energie (+116%). Plus d’annonceurs pour la presse et l’affichage en 2023 Si les budgets publicitaires connaissent une nette baisse en valeur, la présence d’annonceurs sur cette période du Ramadan a augmenté par rapport à 2022. 990 annonceurs ont répondu présents ces 10 premiers jours de Ramadan (vs 726 en 2022). Fait marquant, c’est la Télé et la Presse qui ont vu le plus augmenter le nombre de leurs annonceurs, avec respectivement +4 annonceurs et +284 annonceurs ayant communiqué sur ces médias. À propos d’Imperium Leader du traitement de l’information à 360° et provider de solutions Big Data et Smart Data au service de la productivité de l’entreprise, Imperium développe des outils basés sur une technologie de sourcing avancée capable de fournir de la data structurée sous différents formats.

Maroc: Les investissements publicitaires de Ramadan en légère hausse (03 au 12 avril 2022)

Maroc: Les investissements publicitaires de Ramadan en légère hausse (03 au 12 avril 2022)

IMPERIUM, leader du traitement de l’information et provider de solutions Big Data et Smart Data, a livré les premiers chiffres clés des investissements publicitaires, tous médias confondus (télévision, radio, affichage, presse, cinéma et digital), à l’issu des dix premiers jours du mois sacré de Ramadan. Il ressort de cette étude que la tendance haussière du mois de Ramadan 2022 en termes d’investissements publicitaires se confirme en cette première dizaine du mois (du 1er au 10 Ramadan correspondant à la période du 03 au 12 avril 2022), selon une étude . Ceux-ci s’élèvent, en brut, à + de 407 millions de DH, soit +9,1% par rapport à l’année précédente, laquelle avait été marquée par une très forte hausse (+45%) , en raison des restrictions sanitaires (couvre-feu à 21 heures) lors du mois de Ramadan 2021 et la forte chute des investissements en 2020. Parts de marché : la télévision toujours en tête La télévision, l’affichage, le digital et la radio enregistrent une augmentation plus ou moins forte, la télévision en tête, absorbant 63,2% de part de marché, avec une évolution de +11,9%, soit 257 MDH. Ceci est à corréler à des parts d’audiences en forte augmentation pour les chaînes nationales durant ce mois de Ramadan (70% de part d’audience pour 2M et Al Aoula réunies dès le 1er jour de Ramadan). L’affichage quant à lui enregistre une hausse significative de +12,5 %, soit 18,2% de part de marché, pour 74 MDH, suivi du digital, qui connaît une augmentation de 8,2%, pour 5,4 % de part de marché, soit 22 MDH. Enfin, avec 44 MDH investis, la radio enregistre une hausse de +7,7 %, soit 10,8 % de part de marché. La presse en baisse Si la tendance générale dénote une dynamique de reprise de l’économie nationale, avec un classement des médias en termes de part de marché identique à 2021, la presse enregistre par contre une forte baisse de -39,7% avec 10 MDH, et seulement 2,5 % de part de marché. Les secteurs qui investissent Si la Banque-Assurance accuse une forte baisse (-42%) par rapport à 2021, elle reste le 4ème secteur ayant le plus investit en 2022, avec un budget de 27,2 MDH, devancée par le secteur de l’Alimentation (+36%), pour un total de 91,3 MDH, suivi du secteur des Télécommunication (+6%), ayant investi 85,9 MDH, et du secteur de l’Assurance-Finance, avec une hausse de 220%, ayant investi 28,1 MDH. Aux cinquième et sixième places, on trouve respectivement les secteurs du Bâtiment-Travaux Publics (+5% / 22,3 MDH) et celui des Boissons (-4%/ 16,3 MDH). Toujours selon les chiffres recueillis pour ces 10 premiers jours du mois de Ramadan, les secteurs  accusant de très fortes tendances haussières par rapport à 2021 sont, en tête de file, le secteur de l’Immobilier, avec une hausse significative de 928 % (4,8 MDH), suivi de la Pharmacie-Médecine  avec un budget publicitaire en hausse de +339%, pour un total de près de 5,2 MDH. D’autres secteurs ont plus investit en 2022, tels que l’Enseignement-formation (+202 %),la Distribution (+93%), l’Industrie (+43%) et la Culture (42%). Alors qu’en 2021, la quasi-totalité des secteurs avaient nettement plus investit que les années précédentes, 2022 marque une baisse significative dans plusieurs secteurs, à savoir le secteur de l’Énergie (-42%), de l’Ameublement-Décoration (-67%), de la Bureautique-Informatique (-12%) ou de l’Entretien (-21%). Plus d’annonceurs pour la presse et l’affichage en 2022 Si les budgets publicitaires connaissent une nette hausse en valeur, la présence d’annonceurs sur cette période du Ramadan est quasi identique à 2021. 726 annonceurs ont répondu présents ces 10 premiers jours de Ramadan (vs 731 en 2021). Fait marquant, c’est l’affichage et la Presse qui ont vu le plus augmenter le nombre de leurs annonceurs, avec respectivement +24 annonceurs et +60 annonceurs ayant communiqué sur ces médias. Globalement, les indicateurs pour cette période dénotent d’un léger rebond des investissements publicitaires dans les médias.

Les Marocains de Côte d’ivoire vivent le mois de Ramadan dans les pures traditions ancestrales du Royaume

Les Marocains de Côte d’ivoire vivent le mois de Ramadan dans les pures traditions ancestrales du Royaume

Le mois béni du Ramadan, tant attendu par les fidèles, revêt une caractéristique singulière en Côte d’Ivoire, plus particulièrement à Abidjan où ce mois de piété et de recueillement est célébré chaque année, par les membres de la communauté marocaine dans les pures traditions ancestrales du Royaume.Dans ce pays de l’Afrique de l’Ouest qui partage avec le Maroc plusieurs affinités religieuses, les membres de la communauté marocaine se fondent allègrement dans cette ambiance de paix et de quiétude qui embaume les jours de Ramadan. Ils veillent à accomplir le rituel de jeûne, dans la symbiose et en toute communion avec l’ensemble des populations locales, non sans un brin de nostalgie pour l’effervescence chaleureuse qui caractérise les soirées durant cette période dans le Royaume. L’avènement du mois sacré se veut donc un événement majeur pour les Marocains, qui, à la fois, fiers et fidèles de leur appartenance à un pays aux traditions culturelles et spirituelles millénaires, s’attachent au moindre détail, côté préparatifs, pour que le mois de Ramadan passe dans une ambiance ’’100% marocaine’’. Dans les quartiers à forte présence marocaine, notamment à Treichville (Rue 12), Adjamé, Koumassi, Marcory et autres, l’ambiance ne diffère guère de celle qui marque le mois sacré au Maroc, a déclaré à la MAP le président de l’association « Assemblée du Conseil des Marocains Résidents en Côte d’Ivoire » (ACMRCI), M. Ouazzani Chahdi. Cette ambiance, a-t-il souligné, est souvent l’apanage immédiat de ’’la simplicité, de la générosité et surtout de la modestie des Marocains souvent connus par leur ouverture d’esprit, et leur attachement au quotidien, aux préceptes de l’islam modéré et du juste milieu, qui incite à la tolérance, au respect et à l’amour d’autrui et surtout, à la promotion des valeurs de solidarité et d’entraide’’. De l’avis de M. Chahdi, dans chaque foyer revivre chaque soir cette ambiance ramadanesque à ‘’la marocaine » est possible. ’’La femme marocaine ne ménage aucun effort pour que les pures traditions marocaines soient respectées dans les règles de l’art, en veillant à mettre à la disposition de sa famille un menu très varié et complet’’, a-t-il mis en avant. Et de poursuivre que dans cet élan de mobilisation pour célébrer le Ramadan dans la pure ambiance et traditions marocaines, plusieurs femmes au foyer parmi les Marocaines les plus battantes, proposent, sur commande, des mets, des gâteaux de la pure pâtisserie traditionnelle, et des spécialités de la cuisine marocaine soigneusement préparés pour le plaisir des gourmets. De même, durant ce mois béni, l’échange de visites entre familles, amis et proches ne manque guère chez les Marocains en Cote d’Ivoire. Ces derniers prennent le plaisir de se réunir chaque soirée pour rompre collectivement le jeûne, ou la nuit après la prière de ‘’Tarawih », le temps de partager ensemble des moments de joie et de détente, autour d’un verre de thé à la menthe ‘’made in Morocco’’, souvent servi avec fruits secs et des petits fourrés. Et comme chaque année, a encore ajouté M. Chahdi, notre Association, l’ACMRCI, organise des ruptures collectives du jeûne et remet des kits alimentaires et des bons d’achats au profit de familles marocaines, ivoiriennes ou issues de mariages mixtes maroco-ivoiriens. ’’Cette initiative, qui sera incha allah à sa 6ème édition, sera marquée, comme chaque année, par la présence de l’Ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire qui se réjoui de l’esprit sous-tendant de cette opération initiée à l’occasion de chaque mois béni du Ramadan, qui a toujours été une période de partage, de fraternité et de convivialité entre les Ivoiriens et la communauté marocaine établie en Côte d’Ivoire’’, a-t-il fait savoir. Cette opération se veut un geste symbolisant les principes de solidarité fraternelle qui régissent les liens entre musulmans en général et façonnent, de façon particulière, les attaches fraternelles entre Marocains et Ivoiriens. ’’Cette action, entre autres opérations organisées par notre Association, va de pair avec la vision d’un Maroc « toujours solidaire, un Maroc de fraternité et un Maroc qui s’entraide pour aller de l’avant, tous ensemble’’, a conclu M. Ouazzani Chahdi. Par Azedine Lqadey (MAP)