RD Congo. L’amélioration de la vie de la population parmi les défis de Vital Kamerhe

Réhabiliter l’image de l’Assemblée nationale, restaurer le député dans son honneur et sa dignité et améliorer les conditions de vie de la population, sont parmi les priorités que s’est fixées Vital Kamerhe nouveau président de l’Assemblée nationale. Lors de la première réunion du bureau, samedi 25 mai, Vital Kamerhe a réitéré ces priorités exprimées lors de son investiture. Il a dit sa détermination à lutter contre les inégalités en faisant voter des lois justes qui garantissent la redistribution équitable des droits et devoirs à tous les Congolais et un contrôle rigoureux de la gouvernance afin de barrer la route à l’enrichissement illicite. Ce que salue le député Checain Malandji, élu de Lubumbashi. Il compte sur l’expérience de Vital Kamerhe pour conduire avec fermeté et responsabilité le bateau de la démocratie. Ce vœu est partagé par la société civile parlementaire qui estime que « l’image du député national aujourd’hui est ternie par les 21 à 33 000 dollars qu’il toucherait chaque mois pour passer du temps à dormir dans l’hémicycle, à après être arrivé à la plénière avec plus de 4 heure de retard pour examiner des lois qui n’ont rien avoir avec les attentes des Congolais ». Le nouveau président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, se lance le défi de rencontrer les attentes de la population : « Vecteur pour canaliser les attentes de la population, l’Assemblée nationale a dans sa mission, d’abord s’assurer que dans son programme d’investiture, Mme la Première ministre a tenu compte de ces desiderata. Est-ce que toutes les contrées du pays, toutes les provinces, toutes les questions en commençant par la question sécuritaire, du quotidien, du social du Congolais, les infrastructures de base [sont prises en compte]. Et pour toutes ces raisons, nous devons restituer à la chambre basse ses lettres de noblesse, au député national sa dignité et son honneur. Croyez-moi, ça sera fait ».
Une action climatique qui protège la population et l’agriculture peut renforcer les perspectives de croissance à long terme du Congo

En protégeant sa population et le secteur vital de l’agriculture contre les effets du changement climatique, le Congo favorisera la construction d’une économie durable, résiliente et inclusive. C’est l’un des messages clés de la dernière édition du Rapport de suivi de la situation économique et financière de la République du Congo publiée par la Banque mondiale et intitulée Impacts du changement climatique, adaptation et opportunités. Comme le souligne le rapport, le Congo subit déjà les répercussions de la crise climatique : températures moyennes plus élevées, précipitations plus irrégulières, inondations plus fréquentes ou encore incidence accrue des maladies liées à la chaleur et des maladies infectieuses. Ces phénomènes entraînent une hausse des coûts des soins de santé, une baisse de la productivité du travail et une dégradation des terres arables. L’économie congolaise a renoué avec la croissance en 2022, après plusieurs années de contraction. Toutefois, pour instaurer une croissance durable, le pays doit s’adapter aux réalités du changement climatique et prendre des mesures d’adaptation clés visant à en réduire l’impact sur le secteur agricole — une source de revenus capitale pour les pauvres et les femmes — ainsi que sur la productivité du travail. « Il est essentiel que le Congo intègre des actions climatiques efficaces dans sa trajectoire de développement et mette l’accent sur l’agriculture pour assurer sa sécurité alimentaire et sa diversification économique, explique Korotoumou Ouattara, représentante résidente de la Banque mondiale pour la République du Congo. La Banque mondiale est déterminée à soutenir les efforts du gouvernement pour protéger la population et l’économie congolaises contre les dérèglements du climat et autres chocs externes. » Alors que le Congo fait partie des pays les plus vulnérables au changement climatique dans le monde, le rapport recommande d’agir en priorité dans les quatre domaines suivants : Le rapport préconise par ailleurs des mesures urgentes à mettre en œuvre à court terme. Pour sortir du surendettement et maintenir la viabilité de la dette à long terme, les autorités congolaises devront continuer à améliorer la mobilisation des recettes intérieures, ainsi que la gestion et la transparence de la dette. Dans le contexte de la flambée des prix des denrées alimentaires déclenchée par les perturbations des chaînes mondiales d’approvisionnement et exacerbée par la guerre en Ukraine, le gouvernement devra aussi s’attacher à protéger les plus vulnérables, tout en mettant en place des mesures visant à réduire progressivement la dépendance du pays à l’égard des importations de produits alimentaires. Alors que l’intensification de la guerre en Ukraine et ses répercussions, ainsi que l’instabilité de la production pétrolière, représentent des risques importants pour la reprise économique du Congo, le pays doit impérativement mener des réformes en vue de diversifier son économie. « L’économie congolaise ne s’est pas encore remise des effets de la série de chocs concomitants qui ont débuté en 2014. Des actions stratégiques urgentes visant à stabiliser l’économie à court terme, combinées à des investissements pro-climat à long terme, peuvent aider à limiter les perturbations économiques causées par ces chocs », affirme Vincent Belinga, auteur principal du rapport.
En privilégiant sa population et l’économie verte, le Gabon peut transformer sa trajectoire économique

Le Gabon a le potentiel de promouvoir de nouveaux secteurs dans l’économie verte afin d’alimenter une croissance durable, résiliente et inclusive qui profitera à la population gabonaise dans les années à venir. Telles sont les conclusions de deux rapports de la Banque mondiale publiés aujourd’hui (vendredi 9, Dnr). La transition vers une économie plus verte, moins dépendante des ressources naturelles, exige des réformes ambitieuses pour libérer de nouvelles sources de croissance, créer de l’emploi et réduire la pauvreté et les inégalités. C’est ce que souligne le nouveau Mémorandum économique pour le Gabon, intitulé Vers une croissance durable plus verte et plus inclusive. « Le Gabon a l’opportunité de développer de nouveaux secteurs prometteurs pour alimenter une croissance durable, résiliente et inclusive, qui profiterait significativement au pays dans les prochaines années, » explique Aissatou Diallo, représentante résidente de la Banque mondiale pour le Gabon. « Nous nous réjouissons de collaborer avec le Gabon sur un nouveau paradigme économique, soutenu par des politiques publiques et une gouvernance, mieux adaptées aux défis auxquels le pays doit faire face. » Le rapport souligne que le Gabon a déjà mis en œuvre certaines réformes visant à diversifier son économie au-delà du secteur pétrolier, mais que les progrès restent limités. Des réformes et des investissements dans les domaines prioritaires suivants sont donc recommandés : « Des efforts et investissements durables dans ces domaines pourraient aider à propulser une croissance économique résiliente face à la volatilité des marchés mondiaux de l’énergie et des autres matières premières, » souligne Cindy Audiguier, auteure principale du rapport « Vers une croissance durable plus verte et plus inclusive ». La nouvelle édition de la Note de conjoncture économique du Gabon, également publiée aujourd’hui (vendredi 9, Dnr), analyse le secteur agricole du pays et offre des recommandations pour permettre au pays de dynamiser le commerce alimentaire régional en devenant un moteur de la sécurité alimentaire et de l’intégration régionale. Bien que disposant d’un fort potentiel agricole, le pays reste fortement dépendant des importations alimentaires. Le gouvernement soutient les petits producteurs à travers le programme GRAINE (Gabonaise des réalisations agricoles et des initiatives des nationaux engagés) dont les résultats restent néanmoins mitigés. Le commerce des produits agricoles est entravé par plusieurs obstacles qui représentent jusqu’à 14 % du coût final d’un grand nombre d’aliments pour les habitants. Une enquête menée par la Banque mondiale dans le cadre de ce rapport a conclu que 24 % des commerçants déclaraient avoir dû verser des frais discrétionnaires aux points de contrôle le long des corridors commerciaux. Une enquête précédente de la Banque mondiale a estimé qu’environ 46 % de l’ensemble des frais payés pour le dédouanement d’un camion de 10 tonnes à la frontière entre le Cameroun et le Gabon résultaient de frais discrétionnaires. Pour accroître l’efficacité et la transparence des activités commerciales et améliorer la circulation des biens, le Gabon doit prendre des mesures afin d’accroître la numérisation des services douaniers, simplifier la documentation en matière d’import-export, rationnaliser le nombre de points de contrôle et améliorer la capacité et l’efficacité des agences gouvernementales concernées. « Le Gabon pourrait faire fructifier les investissements de base consentis au cours des dernières années et tirer parti de l’avantage comparatif dont il dispose dans des secteurs comme l’agriculture, la pêche, la foresterie et les services numériques. Cela permettrait d’appuyer les efforts du gouvernement en faveur de la diversification de son économie et créer les emplois dont les Gabonais ont tant besoin, » rappelle Sonia Barbara Ondo Ndong, co-auteure des rapports.
RDC : la population s’oppose à l’accord entre les polices congolaise et rwandaise
Tôt ce lundi matin (20.12), des manifestants ont envahi les principales artères de la ville. Ils ont brulé des pneus et dressé des barrages de pierres sur la chaussée. Ils revendiquent une évaluation sans complaisance de l’état de siège et s’opposent catégoriquement à l’entrée de la police rwandaise à Goma. En effet, le 14 décembre dernier, un mémorandum d’entente a été signé entre les polices rwandaise et congolaise pour une meilleure coopération transfrontalière afin de lutter contre la contrebande dans cette région… Lire la suite sur DW
Recherche éperdue par les autorités algériennes de masques de protection pour sa population

TRIBUNE. Une nouveauté typiquement algérienne a été rendue publique, le 18 mai 2020, par les responsables d’Alger, à savoir le port obligatoire du masque sanitaire afin de freiner la pandémie de COVID-19 et ce, à l’approche de la Fête de l’Aïd El Fitr qui devrait avoir lieu le 23 ou 24 mai 2020. Mais voilà, l’Algérie n’en produit pas, contrairement à son voisin marocain qui en produit plus de 07 millions de pièces chaque jour et d’excellentes qualités au point de penser à en exporter. Cette denrée extrêmement rare, pour ne pas dire inexistante, en Algérie fait que le Ministre algérien du Commerce court dans tous les sens pour acquérir des masques afin de freiner la rapide propagation de la pandémie du COVID-19 dans son pays qui aurait fait, selon les chiffres officiels plus de 500 morts. Un chiffre qu’il faudrait multiplier par trois voir quatre pour ce faire une idée réelle du désastre dans ce pays, un des plus infectés d’Afrique. Face à cette misère sanitaire, le Ministre algérien de la Santé n’avait rien trouvé de mieux que d’inviter, le 12 mai 2020, les citoyens algériens à confectionner leurs propres masques chez eux tout en affirmant que lui-même portait des masques confectionnés par sa propre épouse. Il aurait dû demander également aux citoyens algériens de fabriquer leurs propres respirateurs artificiels pendant qu’il y était ! Même son de cloche chez son collègue, le Ministre du Commerce qui a annoncé, le 18 mai 2020, que l’État autorisait, à titre provisoire, la production des masques sans qu’il soit nécessaire pour cela d’être immatriculé au registre du commerce et que le Gouvernement algérien tolérerait l’ouverture de commerces de gros et de détail, de mercerie et de bonneterie et d’atelier de confection afin d’encourager la production des masques de protection. C’est dire que les responsables et les galonnés algériens vont, une nouvelle fois, se sucrer allègrement sur le dos du peuple algérien en leur vendant des masques de qualité zéro au prix fort de 40 Dinars algériens l’unité. Autant s’attendre à une recrudescence du nombre de morts en Algérie face à la pandémie du COVID-19. Une Fête d’Aïd Al Fitr des plus sinistres se déroulera en Algérie, les 23 ou 24 mai 2020, par la faute des dirigeants algériens ne pensant qu’à leurs comptes bancaires déjà bien garnis à l’étranger.Quant à l’Aïd Al Adha, le peuple algérien ne sacrifiera point de moutons, chèvres ou poulets, selon leur bourse. Il n’y a pas photo. Honte aux dirigeants algériens ! Farid Mnebhi.
Du jamais vu en France : des Marocains apportent leur soutien à la population et aux professionnels de santé choletais face au Coronavirus

Les marocains, mais aussi tous les musulmans de Cholet (ville française près de Nantes), ont décidé de préparer, le 17 avril 2020, via la Mosquée Arrahma et l’Association Palmier, le repas que prennent tous les marocains en faveur tous ces professionnels qui se trouvent en première ligne face à la propagation du Coronavirus (COVID-19), à savoir le couscous. Ces plats de couscous, distribués gratuitement au personnel soignant, ambulanciers, pompiers, policiers et travailleurs d’entretien ou salariés à la caisse des magasins, sont la démonstration flagrante de cette frange de la population française méprisée de sa solidarité entière envers le peuple français quelque soit son origine ou sa religion. A noter, que ce n’est pas la première action de solidarité organisée durant le confinement, puisque le 11 avril 2020, la Mosquée de Nantes et le Centre Culturel Le Palmier, après avoir lancé une collecte alimentaire à destination des plus démunis, musulmans ou non, a distribué près de 300 colis de nourriture devant la Mosquée et ce, grâce à une cagnotte mise en ligne. Plus de 500 repas ont été, en outre, préparés et leur distribution s’est faite devant la Mosquée Arrahma, comme indiquée par la Secrétaire de l’Association Palmier, Chaïma Khachani, et présidée par Tarik Hajjaj. Des paniers alimentaires comprenant un kilo de farine, de l’huile, du sucre, du beurre, du café, des carottes, des pommes de terre, du lait, de la confiture, du fromage, des yaourt, pas de quoi faire un festin mais suffisamment pour tenir une semaine ont été également distribués. Une première en France ! Ce beau geste des marocains de la ville deCholet est la démonstration parfaite de leur totale solidarité aux personnels soignant alors qu’en France on n’arrête pas de parler en mal des marocains, des tunisiens, des algériens et d’autres africains, arabes ou juifs. Mieux, aucune presse écrite ou télévisuelle n’a daigné parler de ces couscous fait maison et distribués gratuitement pour le personnel soignant, alors que la gastronomie est un art de vivre qui se transmet en ces grands moments de notre humanité. Ce qui fait dire à de nombreux français de souche, qu’ils auraient préféré être infirmier pour qu’ils puissent goûter à ce couscous marocain fait maison et à la main s’il vous plaît, alors qu’ils ne connaissent que le couscous « Garbit ». Sur ce, nous ne pouvons que dire un grand merci à tous les Choletais(es), marocains ou d’origine marocaine, pour ce bel exemple de solidarité et aux dirigeants, aux politiques ou aux industriels français d’aller claironner leur chanson dans leur gourbis du moment qu’ils s’abstiennent de chanter La Marseillaise ou l’Internationale. Farid Mnebhi.
Les Marocains de 2050 seront citadins et vieux

C’est décidément le mois de l’actualisation pour le Haut-commissariat au plan (HCP). Une semaine après avoir dévoilé le nouveau visage de la pauvreté au Maroc, l’institution que dirige Ahmed Lahlimi Alami a procédé, cette fois-ci, à l’actualisation des projections de la population aux niveaux national, urbain et rural. Il ressort ainsi de cette étude, réalisée selon les normes internationales en vigueur et trois variantes : « haute », « moyenne » et « basse », que la population du Maroc passerait, selon la variante moyenne, à 43,6 millions en 2050 au lieu de 33,8 millions d’habitants en 2014. Ce qui représente une croissance additionnelle moyenne de 272.000 habitants par an, soit l’équivalent de la population d’une ville moyenne comme Sefrou. Selon les projections de la population et des ménages entre 2014 et 2050, l’évolution démographique marocaine serait principalement urbaine. Une tendance qui serait liée en partie à l’exode rural et à l’urbanisation des zones rurales. « Les villes marocaines abriteraient, en 2050, 73,6% des habitants du pays au lieu de 60,3% en 2014, avec respectivement 32,1 millions et 20,4 millions. La population rurale connaîtrait, en revanche, un léger recul de son effectif ; de 13,4 millions de personnes en 2014, elle serait de 11,5 millions vers 2050 », a relevé le Haut-commissariat dans une note rendue publique récemment. Après examen et recoupement des données, les analystes du HCP ont observé une baisse progressive des effectifs de la population jeune, citant le cas des enfants de moins de 15 ans dont les effectifs connaîtraient une baisse due à la diminution supposée de la fécondité entre 2014 et 2050. A en croire les résultats de cette étude, les effectifs passeraient ainsi pour les enfants de 4-5 ans, enfants d’âge préscolaire, de 1,3 million à 1 million, pour les enfants de 6-11 ans, enfants scolarisables dans le primaire, de 3,6 à 3,2 millions et pour les enfants de 12-14 ans, enfants scolarisables au deuxième cycle du fondamental, de 1,8 à 1,6 million. Dans le même temps, la population en âge d’activité serait en augmentation. D’après les résultats de cette étude, « la population potentiellement active, 15-59 ans, serait de 25,6 millions en 2050 au lieu de 21,1 millions en 2014», a relevé le HCP. Considérée comme celle des nouveaux entrants au marché du travail, la population âgée de 18-24 ans connaîtrait un faible accroissement de son effectif de 4,3 millions en 2014 à 4,5 millions en 2032. Et le HCP d’estimer qu’« au-delà, elle diminuerait sensiblement pour atteindre 3,8 millions en 2050, enregistrant une baisse d’environ 10% sur la période des projections ». En parallèle, le Haut-commissariat a relevé une accentuation du vieillissement de la population, indiquant que les personnes âgées de 60 ans ou plus verraient leur effectif s’accroître à un rythme soutenue de 3,3% par an en moyenne entre 2014 et 2050. A en croire les analystes de l’institution, « cette population serait multipliée par plus de 3 fois passant de 3,2 à 10,1 millions. Elle représenterait 23,2% de la population totale alors qu’elle ne constituait que 8,1% et 9,4%, respectivement en 2004 et 2014 ». L’actualisation des projections de la population a aussi livré d’autres enseignements tout aussi importants faisant état du doublement du nombre de ménages et de la diminution de la taille moyenne de ces derniers. D’après l’étude, le nombre de ménages atteindrait 13,7 millions au lieu de 7,3 millions, soit 177.000 ménages additionnels par an, en moyenne. Le HCP a expliqué que « l’accroissement du nombre de ménages s’accompagnerait d’un changement dans la structure, selon l’âge et le sexe, des chefs de ménage. Ainsi, la prédominance masculine tendrait à diminuer et le poids des ménages dirigés par des femmes passerait de 16 à 21% entre 2014 et 2050 ». En ce qui concerne la taille moyenne des ménages, elle connaîtrait une baisse significative, passant de 4,6 personnes en 2014 à 3,2 en 2050. Ce recul est attribué au fléchissement de la fécondité, qui a entraîné la baisse du nombre moyen d’enfants par ménage, et à l’accroissement de la nucléarisation des familles, laquelle a induit une diminution du nombre moyen d’adultes par ménage. A noter que cinq régions contribueraient par près de trois quart à la croissance démographique totale. Pour des considérations techniques concernant la stabilité des évolutions fondant les paramètres démographiques, le HCP a toutefois prévenu que « la répartition de la population du pays selon les régions et les provinces a été projetée uniquement jusqu’en 2030 ». Avant de souligner que les cinq régions, les plus peuplées en 2014, continueraient à l’être en 2030. Il s’agit du Grand Casablanca-Settat (26,2%), Rabat-Salé-Kénitra (13%), Tanger-Tétouan-Al Hoceima (12%), de Sous-Massa (11,6%) et Marrakech-Safi (11,4%) qui contribueraient par environ 74,3% à l’accroissement démographique total du Maroc, a précisé le HCP. Dans ce même volet, l’étude aussi révélé que «les régions du Sud connaîtraient les taux d’accroissement annuel moyen les plus élevés avec un taux de 1,4%, supérieur à la moyenne nationale pour la période, de 0,96%». Le HCP a, en revanche, constaté que les régions de Drâa-Tafilalet, Béni-Mellal- Khénifra et Fès-Meknès s’accroîtraient à un rythme plus faible, aves un taux de moins de 0,6% en moyenne par an. L’autre révélation tout aussi instructive est que douze provinces constituaient en 2014 près des quatre dixièmes de la population totale du Maroc, soit 39,6%. Cette prédominance continuerait avec le même poids vers 2030 avec 38,9% de la population du Maroc. Il s’agit des provinces de Casablanca,Marrakech, Fès, Tanger-Asilah, Kénitra, Salé, Taroudannt, Meknès, El Jadida, Safi, Taounate et Settat, qui abritent de grandes municipalités ou arrondissements de plus de 100.000 habitants. Enfin, l’étude ajoute que « les provinces les plus dynamiques au plan démographique seraient celles de Médiouna et Nouaceur avec un taux d’accroissement de 5,8% et Oued Eddahab (4,4%) entre 2014 et 2030, suivies des préfectures de M’Diq-Fnideq et Skhirat-Témara avec 3,1% ». alors que les provinces qui connaîtraient une forte régression et un taux d’accroissement négatif seraient celles de Taza (-1,0%), Sidi Bennour (-1,1%), Rabat (-1,6%), Driouch (-1,4%), Sidi Ifni