Maroc: La BEI signe un partenariat d’assistance technique avec l’ONCF pour soutenir l’adaptation de son activité ferroviaire au changement climatique

Maroc: La BEI signe un partenariat d’assistance technique avec l’ONCF pour soutenir l’adaptation de son activité ferroviaire au changement climatique

La Banque européenne d’investissement (BEI) et l’Office national des chemins de fer (ONCF) du Maroc ont signé, mercredi 9, un accord de partenariat d’assistance technique pour soutenir l’élaboration d’une stratégie de résilience et d’adaptation climatique pour le réseau ferroviaire marocain. Cet accord marque une nouvelle étape dans la collaboration de longue date entre la BEI et l’ONCF pour renforcer les infrastructures de transport au Maroc tout en répondant aux défis croissants du changement climatique. L’objectif de ce partenariat est d’appuyer l’ONCF dans l’anticipation des risques climatiques, la conception des solutions d’adaptation pour les infrastructures ferroviaires et l’amélioration de la résilience du réseau face aux aléas météorologiques extrêmes. Dans ce cadre, un premier objectif sera d’évaluer les risques climatiques auxquels le réseau ferroviaire marocain est exposé, en tenant compte des phénomènes météorologiques tels que les températures extrêmes, les fortes précipitations, les vents violents ou encore l’érosion. Par la suite, il s’agira de développer des solutions d’adaptation dédiées aux zones et infrastructures les plus vulnérables afin de réduire les risques de dommages. Enfin, une stratégie à long terme sera élaborée pour renforcer la résilience du réseau, permettant ainsi de réduire les coûts futurs liés aux dommages climatiques et aux interruptions d’exploitation, tout en améliorant la durabilité du réseau ferroviaire marocain. Cette assistance technique utilisera des méthodes d’évaluation des risques climatiques reconnues, telles que la méthodologie permettant de classer les infrastructures selon leur vulnérabilité et de proposer des solutions adaptées pour renforcer leur résilience. La collaboration s’étalera sur 24 mois, avec des livrables comprenant des cartographies détaillées, des analyses de vulnérabilité et des recommandations techniques. Pour la BEI, banque du climat de l’Union européenne (UE), ce partenariat avec l’ONCF s’inscrit dans une démarche globale visant à promouvoir des infrastructures de transport plus durables, alignées sur les objectifs climatiques du Maroc et sur la stratégie nationale de réduction des émissions de carbone à horizon 2050. « Ce partenariat avec l’ONCF représente un engagement fort de la BEI pour soutenir le Maroc dans sa transition énergétique et l’adaptation de ses infrastructures au changement climatique. » a déclaré Ioannis Tsakiris, Vice-Président de la BEI. Et d’ajouter : « Le secteur ferroviaire, qui émet jusqu’à 80 % moins de CO2 que le transport routier, est crucial pour atteindre les objectifs climatiques du pays. Grâce à cette assistance technique, nous espérons renforcer la résilience du réseau ferroviaire marocain, pour un avenir plus sûr et durable. » « Ce partenariat avec la BEI s’inscrit dans le cadre d’une volonté affirmée de l’ONCF de continuer sa stratégie d’adaptation pour des infrastructures performantes et résilientes, permettant ainsi de consolider la place du ferroviaire comme épine dorsale d’une mobilité durable » a déclaré M. Mohamed Rabie Khlie, Directeur général de l’ONCF.

RDC et Afrique du Sud : un partenariat solide et une coopération renforcée

RDC et Afrique du Sud : un partenariat solide et une coopération renforcée

Ce jeudi à la Cité de l’Union Africaine, le Chef de l’État Félix Tshisekedi a accordé une audience à Dr Bejani Chauke, porteur d’un message du Président sud-africain Cyril Ramaphosa, concernant le renforcement des relations bilatérales sur le plan gouvernemental et politique entre la République Démocratique du Congo (RDC) et l’Afrique du Sud. Cette visite fait suite au dernier séjour de travail du Président sud-africain à Kinshasa, au mois de juillet 2023, au cours duquel les Présidents Tshisekedi et Ramaphosa avaient réaffirmé leur volonté de renforcer des relations d’amitié et de partenariat entre les deux pays, en donnant une large place à la coopération sécuritaire. Plusieurs protocoles d’accord portant notamment sur les mines, l’emploi, les transports et les infrastructures avaient été signés entre les deux pays. « En Afrique du Sud, nous avons un nouveau gouvernement issu des dernières élections et nous sommes décidés de faire en sorte que ce qui était conclu avec le gouvernement congolais soit mis en application », a fait savoir l’émissaire sud-africain, au sortir de l’audience. Dr Bejani Chauke a, par ailleurs, rassuré à ce sujet que « très prochainement une commission mixte composée des ministres ainsi que d’autres officiels des deux pays sera mise en place ».

Sénégal : Banque Atlantique soutient l’inclusion financière en partenariat avec la BEI et l’UE

Sénégal : Banque Atlantique soutient l’inclusion financière en partenariat avec la BEI et l’UE

Banque Atlantique, filiale du Groupe panafricain Banque Centrale Populaire (BCP) en partenariat avec la Banque Européenne d’Investissement (BEI) et avec le soutien de l’Union Européenne (UE), consolide son engagement pour l’inclusion financière en allouant plus de 13 milliards de francs CFA (environ 20 millions d’euros) à diverses entreprises sénégalaises. Ce financement cible des secteurs stratégiques tels que l’informatique, l’agroalimentaire, la santé, et d’autres, contribuant à la dynamique économique locale. Cette action s’inscrit dans un cadre plus large. Un accord de financement de 65 millions d’euros a en effet été conclu en septembre 2023 entre Atlantic Business International (ABI) et la BEI, pour soutenir des Petites et Moyennes Entreprises (PME) et des Entreprises de Taille Intermédiaire (ETI) au Sénégal, en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso, via le réseau « Banque Atlantique ». Une part significative de ce financement, environ 40%, est réservée à des projets dirigés par des femmes, conformément au « 2X Challenge » de l’OCDE, afin de stimuler leur rôle actif dans l’économie. Cette initiative contribue également aux objectifs de soutien à l’emploi des jeunes, soulignant l’importance de l’entrepreneuriat féminin et jeune dans le tissu économique local. Lors de la cérémonie de signature, M. Abdelmoumen Najoua, Directeur Général de Banque Atlantique Sénégal, a affirmé : « Cette initiative confirme l’engagement de notre Groupe à soutenir activement les entrepreneurs africains, et en particulier ceux du Sénégal. Ce partenariat avec la BEI et l’UE permettra de libérer le potentiel des PME et des ETI, favorisant ainsi une croissance économique et sociale durable et inclusive ». « Ce partenariat avec Banque Atlantique Sénégal reflète notre volonté de soutenir des entreprises africaines en mettant en place des solutions de financements sur mesure et adaptées à leurs besoins », a déclaré M. Ambroise Fayolle, Vice-Président de la BEI. Et d’ajouter : « Ces entreprises sont un véritable vecteur de croissance et d’emploi, notamment pour les jeunes et les femmes. C’est pourquoi, avec BEI Monde, notre branche dédiée au développement, nous renforçons notre soutien au secteur privé et porteurs de projets au Sénégal comme sur l’ensemble de la région ». « En tant que partenaire stratégique et de longue date du Sénégal, et dans un contexte international marqué par plusieurs facteurs d’instabilité, l’UE poursuit son appui au pays pour relever les défis structurels dont notamment l’emploi des jeunes et des femmes – un objectif dont le Gouvernement du Sénégal a fait l’une de ses priorités » a rappelé son Excellence, M. Jean-Marc Pisani, Ambassadeur de l’Union européenne au Sénégal. « Pour l’atteinte de ces objectifs, il faudra sans cesse améliorer l’environnement des affaires dont l’accès au crédit qui est critique pour la compétitivité des entreprises et essentiel, afin de créer une dynamique vertueuse d’investissement, tout ceci en ligne avec la stratégie Global Gateway visant à soutenir les secteurs clés, durables et moteurs de croissance économique inclusive », a-t-il ajouté.

Développement des solutions de paiement au Maroc: Mastercard signe un partenariat avec Bank of Africa

Développement des solutions de paiement au Maroc: Mastercard signe un partenariat avec Bank of Africa

Bank Of Africa, une banque leader au Maroc, a conclu un partenariat stratégique à long terme avec Mastercard. Cette collaboration vise à introduire des solutions innovantes et à accélérer la digitalisation des paiements, en s’appuyant sur une vision commune de promotion de l’inclusion financière et de développement d’une économie numérique inclusive.  En mettant un accent particulier sur le développement du portefeuille de cartes de la banque, cette collaboration bénéficiera de l’expertise mondiale et des meilleures pratiques de Mastercard pour accompagner Bank Of Africa dans le développement de ses offres destinées aux particuliers, aux petites, moyennes et grandes entreprises ainsi que l’accélération du déploiement des services financiers digitaux. Cette initiative prévoit également le lancement de multiples nouveaux produits et solutions innovantes sur le marché marocain. « Bank Of Africa est un pionnier de la banque digitale, jouant un rôle crucial dans la promotion de l’inclusion financière et sociale. Nous continuons à diversifier nos offres de paiement pour répondre à l’évolution des besoins des particuliers et des entreprises. Avec ce nouvel accord, nous faisons passer notre collaboration avec Mastercard à la vitesse supérieure. Notre portefeuille diversifié nous aidera à nous positionner comme la banque la plus performante en matière de paiements digitaux au Maroc », a déclaré Khalid Nasr, Directeur Général Exécutif de Bank Of Africa.  « Chez Mastercard, nous nous engageons à  accompagner la transformation digitale du Maroc, en unissant nos forces avec des acteurs clés de l’écosystème, tels que BANK OF AFRICA. Grâce à notre nouvelle collaboration, nous fournirons aux clients de la banque des solutions de paiement innovantes et sécurisées soutenues par des technologies de pointe, qui leur permettent d’avoir une expérience utilisateur fluide. Ensemble, nous voulons contribuer à la croissance rapide de l’écosystème des paiements digitaux dans le pays et inclure davantage de populations dans l’économie  digitale », a déclaré Dimitrios Dosis, Président EEMEA chez Mastercard. Le marché des paiements digitaux au Maroc connaît un essor remarquable, stimulé par une population jeune et technophile, ainsi que par la popularité croissante du commerce électronique. Selon les données de Statista,  le volume des transactions numériques dans le pays devrait atteindre 6,53 milliards de dollars US cette année,  pour atteindre 8,468 milliards de dollars US d’ici 2028. 

Un nouveau chapitre pour le partenariat entre le Groupe de la Banque mondiale et le Togo

Un nouveau chapitre pour le partenariat entre le Groupe de la Banque mondiale et le Togo

Le Groupe de la Banque mondiale a endossé ce jour un nouveau Cadre de partenariat avec le Togo – en anglais Country Partnership Framework (CPF), accordé une dérogation spéciale pour l’accès du pays au guichet de prévention et de résilience, et approuvé trois nouveaux financements de l’Association internationale de développement (IDA) d’un montant cumulé de plus de 600 millions de dollars, destinés à renforcer la résilience des populations, l’accès à l’électricité, la performance de l’administration publique, ainsi que le soutien aux réfugiés et communautés hôtes dans la partie septentrionale du pays. Le nouveau CPF est la stratégie qui guidera les actions du Groupe de la Banque mondiale au Togo au cours des cinq prochaines années fiscales (2025-2029) pour aider à relever les défis de développement du pays pour réduire la pauvreté, accroitre la prospérité partagée et promouvoir un développement durable pour sa population de plus de 8 millions d’habitants. Il est structuré autour de trois objectifs de haut niveau, notamment la création d’emplois de qualité par le secteur privé, l’amélioration du capital humain, et le développement territorial inclusif et durable. Il comprend également deux thèmes transversaux, le renforcement du cadre macroéconomique et celui de la gouvernance, et met l’accent sur la productivité agricole, la logistique et la connectivité comme moteurs principaux de transformation de l’économie togolaise. « Ce nouveau Cadre de partenariat ouvre une nouvelle page pour le renforcement de la coopération entre le Togo et la Banque mondiale, » a dit Ousmane Diagana, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre. « Nous sommes engagés à renforcer notre accompagnement pour la mise en œuvre de l’ambitieuse stratégie de développement du Togo, à travers des projets et programmes innovants et transformateurs qui auront un fort impact sur le bien-être des populations. » La nouvelle stratégie est basée sur une approche intégrée du Groupe de la Banque mondiale – Banque mondiale, Société financière internationale (IFC), et Agence multilatérale de garantie aux investissements (MIGA) – afin de fournir des solutions dans les secteurs prioritaires, notamment l’agriculture, l’énergie, la logistique, et la connectivité. « Cette synergie d’actions au sein du Groupe de la Banque mondiale est essentielle pour accroitre notre impact au Togo et renforcer le rôle du secteur privé pour soutenir la transformation structurelle de l’économie, » souligne Sérgio Pimenta, vice-président d’IFC pour l’Afrique. « IFC travaillera en étroite collaboration avec la Banque mondiale et MIGA pour renforcer la participation du secteur privé dans plusieurs secteurs porteurs, notamment l’agro-industrie, les infrastructures, le numérique, l’industrie manufacturière, les transports et la logistique. » Quant à la MIGA, « Elle apportera les garanties qui pourraient potentiellement soutenir le secteur agricole, les partenariats publics-privés dans les infrastructures, les investissements numériques, ainsi que dans le secteur de l’énergie, » assure Ethiopis Tafara, vice-président de la MIGA. Ce même jour, le Conseil d’administration a accordé une dérogation permettant au Togo d’accéder aux ressources de son Guichet pour la prévention et la résilience, d’un montant d’environ 315 millions de dollars, pour soutenir la mise œuvre de la stratégie nationale pour le renforcement de la résilience des populations.    Par ailleurs, le Conseil d’Administration a également approuvé trois importantes nouvelles opérations sur financement de l’IDA pour un montant cumulé de près de 298 millions de dollars. Ces opérations, qui démarrent la mise en œuvre du nouveau CPF, visent respectivement à renforcer l’accès à l’électricité, la performance de l’administration publique, et la cohésion sociale. Plus spécifiquement : « Avec ce cadre de partenariat pays, la Banque mondiale porte à l’échelle son engagement avec le Togo et envisage de mobiliser plus de 1,5 milliard de dollars pour appuyer les reformes et les investissements dans les secteurs stratégiques, tels que l’agriculture, l’énergie, la connectivité et le développement des villes secondaires. Les jeunes et les femmes seront les principaux bénéficiaires de ce cadre de partenariat, » a dit Fily Sissoko, représentant de la Banque mondiale au Togo.

Un nouveau partenariat vise à connecter 300 millions d’Africains à l’électricité d’ici 2030

Un nouveau partenariat vise à connecter 300 millions d’Africains à l’électricité d’ici 2030

Le Groupe de la Banque mondiale et le Groupe de la Banque africaine de développement s’associent dans le cadre d’un effort ambitieux visant à fournir un accès à l’électricité à 300 millions de personnes en Afrique d’ici 2030. Le Groupe de la Banque mondiale s’emploiera à raccorder 250 millions de personnes à l’électricité par le biais de systèmes d’énergie renouvelable décentralisés ou de réseaux de distribution. Le Groupe de la Banque africaine de développement soutiendra 50 millions de personnes supplémentaires. L’accès à l’électricité est un droit humain fondamental qui sous-tend tout effort de développement réussi. Actuellement 600 millions d’Africains n’ont pas accès à l’électricité, ce qui crée des obstacles de taille en matière de soins de santé, d’éducation, de productivité, d’inclusion numérique ainsi que de création d’emplois. « L’accès à l’électricité est le fondement de tout développement. Il s’agit d’un ingrédient essentiel à la croissance économique et à la création d’emplois à grande échelle. Notre aspiration ne se réalisera qu’avec un partenariat et de l’ambition. Nous aurons besoin de l’action politique des gouvernements, de financements de banques multilatérales de développement et d’investissements du secteur privé », a déclaré Ajay Banga, président du Groupe de la Banque mondiale. Ce partenariat témoigne de la détermination du Groupe de la Banque mondiale et du Groupe de la Banque africaine de développement à faire preuve de plus d’audace pour mieux relever l’un des défis les plus pressants de l’Afrique. Cette initiative est la manifestation la plus récente de l’engagement du Groupe de la Banque mondiale à s’orienter davantage vers l’impact et aussi le résultat d’un plan de travail concerté visant à mettre en place une meilleure banque. Elle est soutenue par une constellation de programmes énergétiques régionaux qui seront désormais alignés sur cet objectif commun. Pour que le Groupe de la Banque mondiale puisse connecter 250 millions de personnes, 30 milliards de dollars d’investissements publics seront nécessaires, notamment par l’intermédiaire de l’Association internationale de développement (IDA), l’institution en charge des dons et des prêts concessionnels aux pays à faible revenu, qui jouera un rôle essentiel. En outre, les gouvernements devront mettre en place des politiques pour attirer l’investissement privé et réformer les services publics afin qu’ils soient financièrement sains et efficaces grâce à des mécanismes tarifaires protégeant les pauvres.  Le raccordement de 250 millions de personnes à l’électricité présenterait des opportunités d’investissement pour le secteur privé dans les énergies renouvelables réparties, d’un montant de 9 milliards de dollars pour ce seul secteur. Par ailleurs, cette initiative offrirait des opportunités considérables d’investissements privés dans les énergies renouvelables connectées au réseau, indispensables pour alimenter la croissance des économies.

Alger et Berlin conviennent de renforcer leur partenariat dans l’hydrogène vert

L’Algérie et l’Allemagne ont signé jeudi une déclaration d’intention commune visant à établir un groupe de travail bilatéral axé sur le développement de l’hydrogène en améliorant les conditions réglementaires pour les études, la production, le stockage, le transport et la commercialisation de l’hydrogène vert. La déclaration a été signée par le ministre algérien de l’Énergie et des Mines, Mohammed Arkab, et le vice-chancelier allemand et ministre fédéral de l’Economie et du Climat, Robert Habeck. Cette collaboration vise à stimuler les investissements dans l’hydrogène dans les secteurs public et privé des deux pays. « Nous considérons l’hydrogène comme une pierre angulaire stratégique, qui positionnera notre pays comme un acteur régional clé, s’inscrivant dans nos engagements climatiques et notre programme de transition énergétique », a déclaré M. Arkab. « En collaboration avec nos partenaires allemands, nous menons une étude de projets expérimentaux scientifiques englobant l’ensemble de la chaîne de valeur de la production d’hydrogène, » a-t-il poursuivi. L’Algérie a l’ambition de devenir un important producteur d’hydrogène et d’exporter 10% des besoins de l’Union européenne d’ici 2040. MM. Arkab et Habeck ont également supervisé la signature d’un contrat commercial entre le groupe énergétique algérien Sonatrach et allemand VNG pour la fourniture de l’Allemagne en gaz naturel algérien. En outre, un protocole d’accord a été signé entre l’entreprise publique algérienne chargée de la distribution de gaz et d’électricité Sonelgaz et l’Association allemande de l’industrie de l’énergie solaire. Il vise à faciliter la fabrication locale et l’intégration d’équipements d’énergie solaire. M. Habeck est arrivé mercredi à Alger à la tête d’une importante délégation composée de responsables du secteur économique et des groupes énergétiques allemands. Il a été reçu jeudi par le président Abdelmadjid Tebboune.

La FICC et Wallonie-Bruxelles renforcent leur partenariat autour du cinéma, de l’audiovisuel et du financement de la culture

La FICC et Wallonie-Bruxelles renforcent leur partenariat autour du cinéma, de l’audiovisuel et du financement de la culture

Les deux journées d’étude sur les thèmes « Co-production Cinéma et Audiovisuel : Ambitions et Opportunités » et « Financer la Culture: Enjeux, Modalités et Perspectives », organisées par la Fédération des Industries Culturelles et Créatives (FICC) en partenariat avec la Délégation Générale Wallonie-Bruxelles, se sont achevées jeudi 25 courant. Cette initiative, qui a réuni des professionnels de renom du secteur culturel marocain et belge francophone, a permis d’aborder des questions essentielles pour l’avenir de l’industrie créative. Au cours de l’événement, professionnels et experts ont discuté des défis et opportunités dans la co-production cinématographique et audiovisuelle, notamment des outils existants, ainsi que les moyens et adaptations à mettre en œuvre pour renforcer le partenariat stratégique entre le Maroc et Wallonie-Bruxelles. La session « Cinéma, Festivals et Promotion » a été une plateforme pour échanger sur l’impact des festivals et l’importance de ces rendez-vous dans la promotion de la diversité, la mise en réseau et  l’innovation culturelle. Le panel « De l’Idée au Succès » a mis l’accent sur les collaborations cinématographiques et audiovisuelles, discutant des critères de sélection des scénarios et des adaptations pour différents publics. À la clôture de la première journée, les recommandations suivantes ont été formulées pour maximiser la coopération dans le domaine de la co-production cinématographique et audiovisuelle : La deuxième journée, dédiée au financement de la culture, a abordé les diverses méthodes et approches pour financer efficacement les industries culturelles. Les discussions ont porté sur l’importance de considérer les entrepreneurs culturels au même titre que tous les autres entrepreneurs. Les échanges ont souligné la nécessité de renforcer le dialogue avec les institutions financières et partenaires institutionnels, pour développer des outils et analyses adaptés aux besoins et réalités du secteur, sa rentabilité et son impact sur le développement économique et social. Facilitation de l’accès au financement, fonds d’amorçage, partenariats public-privés, fonds de garantie sectorielle, crowdfunding sont parmi les modes de financement qui ont été évoqués pour être adaptés au secteur culturel au Maroc. Le panel « Succès des Projets Culturels » a partagé des stratégies gagnantes pour la réussite des projets culturels, soulignant l’importance des clusters pour le partage d’expériences et d’expertises. Ces Journées d’Étude ont été un espace d’échange enrichissant, contribuant significativement à faire évoluer le dialogue et le plaidoyer pour les industries culturelles et créatives au Maroc. CP