Congo. Denis Sassou N’Guesso : « Nous devons tirer le meilleur profit de notre position »

Congo. Denis Sassou N’Guesso : « Nous devons tirer le meilleur profit de notre position »

Le président Denis Sassou N’Guesso a rendu hommage au peuple congolais travailleur et aux pères de l’indépendance nationale. Le chef de l’Etat congolais a pris la parole, le 14 Août 2023 pour un message à la nation, à l’occasion du 63ème anniversaire de l’accession de la République du Congo à l’indépendance, le 15 Août 2023. Dans son message, Denis Sassou N’Guesso a mis en exergue la nécessité de restaurer et de préserver les écosystèmes et la biodiversité, principalement la forêt. Le chef de l’Etat a également exprimé la reconnaissance infinie de la nation aux Pères de l’indépendance avant de rendre hommage au peuple congolais travailleur. « Dans notre pays, le 15 Août de chaque année, nous offre l’opportunité de toujours sublimer la clairvoyance des Pères de l’indépendance qui rayonnent à jamais dans l’éternité de la reconnaissance infinie de la nation », a déclaré le chef de l’Etat congolais. La préservation de l’environnement, un défi permanent En sa qualité de panafricanisme, Denis Sassou N’Guesso, dans son message à la nation lié le destin du Congo à celui du continent africain, appelant ses compatriotes à « raviver la flamme du panafricanisme ». Défenseur de l’environnement, Denis Sassou N’Guesso a appelé la communauté internationale à trouver et « mettre en œuvre des réponses adaptées à l’urgence climatique ». Pour lui, « … La solution aujourd’hui se fonde sur la restauration et la préservation des écosystèmes des biodiversités, principalement la forêt, une ressource essentielle pour le nocif carbone qu’elle séquestre et l’oxygène vital qu’elle libère ».  Porte-parole des pays du Bassin du Congo et africains, il a rappelé la place du Congo et des dix autres pays de la sous-région dans la préservation de la nature mondiale : « … Nous sommes au cœur de la solution avec tous les autres Etats du bassin du Congo, pour ce qui est du poumon écologique africain. Nous devons tirer le meilleur profit de notre position », a exhorté le chef de l’Etat.  Selon Denis Sassou N’Guesso, sa récente participation, au Brésil, au sommet régional pour le renouvellement de l’Organisation du Traité de coopération amazonienne procède de cette « démarche salvatrice ».  Dans son combat pour la préservation des écosystèmes des forêts mondiales, Denis Sassou N’Guesso a réaffirmé la tenue, à Brazzaville, en octobre 2023, du sommet des trois bassins forestiers tropicaux, à savoir : Amazonie, Bornéo-Mékong et Congo. A cet effet, le président de la République a invité le peuple congolais à se mobiliser pour accompagner et soutenir l’organisation et la tenue réussie de cet événement particulièrement important. Un peuple déterminé et clairvoyant « Le plus grand mérite, que je salue, est celui du Peuple [congolais] qui a bravé les difficultés, les écueils pour conduire aujourd’hui notre indépendance à ses 63 ans », a reconnu le président Denis Sassou N’Guesso. Il lui a renouvelé ses félicitations pour sa foi en l’avenir, sa détermination et sa persévérance dans le vent des succès et des échecs, des joies et des malheurs, de l’incertitude, du doute et de l’optimisme, a renchéri le chef de l’Etat. La paix dans le monde Le conflit entre la Russie et l’Ukraine a également occupé une place de choix dans le message du chef de l’Etat congolais. Aussi, a-t-il appelé à la cessation des hostilités. Car, selon lui, « la paix est la meilleure des choses qui fut donnée aux hommes de connaître. Un seul traité de paix, dit-on, est supérieur à d’innombrables triomphes », a martelé Denis Sassou-N’Guesso. « La priorité doit être donnée aux vertus du dialogue afin que se taisent les armes », a-t-il poursuivi. Il a renouvelé son engagement « en faveur de la paix et du dialogue » Ce qui justifie, a-t-il expliqué, « la place de notre pays au sein de la médiation africaine qui ne saurait être ni sous-estimée, ni méprisée ».   Denis Sassou-N’Guesso a conclu son message par une invite à la consolidation de notre souveraineté. « L’heure est à la consolidation de ce qui nous unit et fonde notre indépendance : la souveraineté de notre pays, la paix, la stabilité et la concorde nationale », a-t-il exhorté. Wilfrid Lawilla

Sénégal. Message à la nation de SEM le Président Macky Sall

Sénégal. Message à la nation de SEM le Président Macky Sall

Sénégalaises, sénégalais, Mes chers compatriotes, J’ai souhaité m’adresser à vous après les élections législatives du 31 juillet 2022, celles des hauts conseillers des collectivités territoriales du 04 septembre, et l’installation du nouveau Parlement. Comme en janvier dernier pour les élections territoriales, nous sommes allés aux urnes le 31 juillet pour élire nos députés. A l’unanimité, les observateurs internationaux et de la société civile, ont témoigné que le scrutin, qui s’est déroulé sous la supervision des organes administratifs et judiciaires compétents, a été paisible, libre et transparent, garantissant ainsi la sincérité du vote et la crédibilité des résultats. Le mérite vous revient, mes chers compatriotes. Grâce à votre participation citoyenne, dans le calme et la sérénité, notre pays a confirmé sa tradition de démocratie majeure et apaisée. Cela fait notre honneur et notre fierté.Je vous en félicite. Je remercie et félicite les services de l’Etat, les organes de contrôle, ainsi que les Forces de défense et de sécurité, pour la parfaite organisation du scrutin, en pleine saison des pluies, six mois seulement après les élections territoriales. J’y associe les acteurs de la société civile et des médias, dont l’implication active a contribué à la crédibilité des opérations électorales. Aux députés élus de toutes les formations politiques, j’adresse mes vives félicitations et mes vœux de succès dans l’exercice de leur mandat. J’ai également une pensée pour les candidats non élus et les députés sortants. Le renouvellement du mandat électif étant l’essence de la démocratie, la composition de la nouvelle Assemblée reflète la liberté et la pluralité de nos choix, mais aussi nos aspirations et nos espoirs. Cette expression plurielle mérite écoute et respect. Elle rappelle à ceux et celles qui bénéficient du suffrage universel qu’en démocratie, le pouvoir appartient au peuple, et que le mandat électif n’est pas un privilège, mais une charge à échéance régulière, au service du bien commun. C’est dans le même esprit que je salue le bon déroulement des élections pour le renouvellement du Haut Conseil des Collectivités Territoriales. L’échéance électorale du 31 juillet refermée, il n’y a plus à mes yeux des candidats de camps opposés, mais des représentants du peuple, élus par et pour le peuple. Il en est ainsi parce que d’Est en Ouest, du Nord au Sud, chaque voix citoyenne compte, avec les mêmes droits et la même dignité. Au demeurant, au-delà de nos convictions et de nos choix individuels, nous sommes un même peuple, nous avons la même histoire et le même destin. Nous sommes une seule et même famille. Le choc des idées et des ambitions ne doit jamais nous faire oublier notre vivre ensemble. Voilà pourquoi je regrette profondément les incidents survenus à l’occasion de l’élection du Bureau de l’Assemblée nationale. Le spectacle désolant auquel certains se sont livrés dans l’enceinte de la Représentation nationale, en détruisant du matériel, en violant la sacralité des lieux et foulant ainsi aux pieds les dispositions du règlement intérieur de l’assemblée nationale est d’une extrême gravité ; indigne d’une démocratie majeure et indigne de la confiance du peuple. Ce n’est certainement pas ce que les citoyens, qui ont voté dans le calme et la transparence, attendent de leurs représentants. Il faut prendre garde. Dans un monde exténué par les déchirures de la guerre, de la violence et de l’extrémisme, nous devons mesurer la chance que nous avons de vivre dans la paix, la sécurité et la stabilité. Nul n’a le droit de détruire ce legs ancestral, notre bien commun. Il nous appartient plutôt de l’entretenir et de le transmettre aux générations futures ; parce que les hommes passent, mais la nation sénégalaise demeure. En vertu des charges constitutionnelles qui m’incombent, j’ai le devoir de nous rassembler autour de notre bien commun et de notre commun vouloir de vie commune ; parce que c’est mon rôle de garant de l’unité nationale et du fonctionnement régulier de nos institutions. J’ai la conviction que c’est aussi le choix que vous avez exprimé, mes chers compatriotes, en votant dans le calme et la sérénité. Par ce vote, vous avez réitéré votre attachement à la paix, contre la violence sous toutes ses formes ; pour que la nation reste unie, au-delà de ses diversités, et pour que nos institutions continuent de fonctionner sans entrave. Votre message de paix, de stabilité et d’harmonie nationale doit être entendu de tous, sans exception. Alors que le monde entier est confronté à une flambée générale des prix du pétrole et des denrées de première nécessité, l’Etat a déjà pris des mesures sans précédent de protection sociale et de soutien aux ménages, pour plus de 620 milliards de francs cfa, soit : Les mesures d’allègement du coût de la vie et de soutien à l’emploi et l’entreprenariat des jeunes, la lutte contre les inondations, la cherté du loyer resteront pour moi la priorité des priorités, parce que mon souci, c’est de tout faire pour rendre le quotidien plus supportable pour tous. Dans cette optique, nous avons en perspectives de larges concertations avec toutes les parties prenantes notamment les associations de consommateurs, commerçants, etc. pour arrêter de nouvelles mesures. Ce sera une des tâches prioritaires du nouveau gouvernement que je m’apprête à former dès demain. Ainsi et ensemble, mes chers compatriotes, j’ai confiance que nous poursuivrons la dynamique du Sénégal que nous aimons; une nation unie, où bouillonnent sans cesse la passion et la joie de vivre ensemble ; une nation plus forte et plus prospère, dans la paix, la sécurité et la stabilité. Je vous remercie.

Tchad: Message à la Nation du PCMT, Mahamat Idriss Déby Itno

Tchad: Message à la Nation du PCMT, Mahamat Idriss Déby Itno

« Tchadiennes, Tchadiens ; Mes chers compatriotes. Il y a 62 ans, le 11 Août 1960, le Tchad, notre grand pays, accédait à la souveraineté internationale. La célébration de cette 62ème, édition de l’anniversaire de notre indépendance, un moment chargé d’histoire, de souvenir et de symboles, m’offre une occasion toute indiquée, pour livrer un message à la Nation.  C’est donc avec une légitime fierté et une grande émotion que je prononce ce message destiné à chacune et à chacun de vous, mes chers compatriotes de l’intérieur du pays et de la diaspora. Pour que notre pays jouisse de son droit à l’autodétermination, que des luttes ont été menées. Aussi, en ces instants, ma première pensée va aux pionniers de cette émancipation. Nous mesurons pleinement le sens et la portée des sacrifices consentis pour la conquête de la liberté, de l’indépendance et de la dignité.  Je salue vivement la mémoire de ces héros, connus ou inconnus, qui ont su allumer la flamme de l’espoir qui continue d’éclairer la marche du Tchad indépendant et souverain. Tchadiennes, Tchadiens ; Mes chers compatriotes. Si la commémoration de notre indépendance est un moment de fierté et de réjouissances, elle doit surtout servir à marquer un arrêt pour évaluer la marche, la vie et l’état de notre Nation.  Ensemble, nous devons nous interroger sur le parcours et l’évolution de l’histoire de notre pays. 62 ans après l’accession à la souveraineté internationale, qu’est que l’on a fait de ce patrimoine commun ? Nous savons tous que notre pays a connu tant de troubles, tout au long de son existence. Beaucoup d’incertitudes, de déchirures, des destructions et de soubresauts ont parsemé ce parcours et freiné son développement. Des moments difficiles devant lesquels, notre Peuple a su se montrer résilient. Face à chaque obstacle, notre Nation a trouvé la force nécessaire pour surmonter, avancer et suivre la trajectoire de son destin. Oui, le Tchad indépendant s’est levé, a appris à marcher et à avancer. Il a, certes, trébuché, fléchi et vacillé à certains moments mais il n’est jamais tombé. C’est bien cette dignité, cette grandeur d’âme et cette foi si vivante qui nous ont permis de surmonter toutes les épreuves. Chemin faisant, nous avons appris que rien ne vaut la patrie. Le seul sacrifice à faire, c’est celui pour son peuple et sa terre. Toutes les grandes Nations sont passées par là et cela doit guider nos actions au quotidien. A cet égard, je me dois de féliciter et remercier toutes les forces vives du pays pour leur sens élevé de patriotisme et de sacrifice qui ont permis de faire face à tous les défis.  Tchadiennes, Tchadiens ; Mes chers compatriotes. Nous avons su faire montre de tolérance, de cohésion et d’union  autour de notre plus précieux trésor qui est le Tchad. C’est cette grandeur d’esprit et cette résilience qui ont guidé la conduite de la transition.  Ensemble, nous avons pu franchir un important palier dans l’évolution du processus de transition et nous devons maintenir le cap. La célébration de ce 62ème anniversaire intervient à un moment clé de cette transition, à savoir le démarrage des assises du Dialogue National Inclusif tant attendu. Oui, dans quelques jours, toutes les filles et fils du pays, sans exclusion aucune vont se retrouver, pour passer au crible les maux dont souffre le Tchad. Dans un élan fraternel, à cœur ouvert et sans passion. Toutes les questions d’intérêt national seront mises sur la table du Dialogue. A cet égard et conformément à mes précédentes déclarations sur la souveraineté du dialogue national inclusif, nous allons, dans les jours qui suivent, prendre un acte qui consacrera officiellement, la souveraineté du dialogue national inclusif dont les résolutions seront exécutoires Au seuil de cette rencontre nationale et en notre qualité de garant de celle-ci, nous avons rencontré, successivement, les représentants de toutes les forces vives de la Nation pour échanger sur les enjeux de cette rencontre et l’importance capitale de sa réussite. Aujourd’hui plus que jamais, nous sommes face à notre responsabilité devant l’histoire. La responsabilité de libérer nos cœurs, la responsabilité de parler des questions longtemps évitées ou considérées comme tabous, la responsabilité de prendre des décisions difficiles, la responsabilité d’opérer des choix assumés pour enfin écrire ensemble et unanimement la plus belle page de l’histoire du Tchad. La responsabilité de jeter les bases d’un Etat moderne, fondé sur la justice et offrant des perspectives radieuses à tous ses fils et filles. Notre passé douloureux justifie la pleine mesure de cette responsabilité individuelle et collective. Personne, en dehors de nous, ne viendra tourner ces pages sombres et le monde entier va nous regarder. J’en appelle, d’ores et déjà, à la sagesse, à la sincérité, à la tolérance et au dépassement des uns et des autres pour saisir cette chance historique et opérer un sursaut national. « La tolérance est une vertu qui rend la paix possible » disait Koffi Annan. L’agenda commun, notre agenda commun doit être l’avenir de ce pays pour redonner enfin espoir aux millions de tchadiens qui ont tant enduré dans le silence et la résignation. Je voudrais saluer les décisions courageuses des frères et sœurs qui ont décidé, en toute liberté, de revenir au pays et se joindre à la construction nationale. Aussi, je tiens à saluer, une nouvelle fois, l’esprit de consensus, le dépassement de soi et le sens élevé de patriotisme prévalus lors de la signature de l’Accord de Paix de Doha. A cet égard, je lance, une fois de plus, un sincère appel à l’endroit de nos frères politico miliaires, encore sceptiques, à reconsidérer leur position en vue de saisir cette opportunité historique de nouveau départ pour notre cher et un beau pays.     Je saisis également cette occasion pour remercier toutes les organisations partenaires et les pays amis du Tchad, pour leur soutien et solliciter encore leur précieuse contribution à l’effet de nous accompagner dans le pari de réussir une transition inclusive, consensuelle et exemplaire. Tchadiennes, Tchadiens ; Mes chers compatriotes. Un célèbre adage de Gandhi disait, je cite « Commencez par changer en vous ce que

Message à la Nation du PCMT, Mahamat Idriss Deby Itno, à l’occasion du 61ème anniversaire de l’Indépendance du Tchad

Message à la Nation du PCMT, Mahamat Idriss Deby Itno, à l’occasion du 61ème anniversaire de l’Indépendance du Tchad

« Tchadiennes, Tchadiens ; Mes chers compatriotes. Il y a 61 ans, notre beau pays, le Tchad accédait à la souveraineté internationale. C’est avec une émotion forte et une légitime fierté que je m’adresse à vous, à l’occasion de l’anniversaire de notre indépendance, un moment chargé de tant de symboles et de significations. En ces instants, ma première pensée va aux pionniers de cette émancipation et à tous ceux qui ont lutté pour que notre pays jouisse de son droit à l’autodétermination. Nous mesurons pleinement le sens et la portée du sacrifice consenti pour la conquête de la liberté, de l’indépendance et de la dignité.  Je salue la mémoire de ces braves compatriotes qui ont su allumer la flamme de l’espoir qui continue de briller et d’éclairer la marche du Tchad éternel. Mes chers compatriotes, Si la commémoration de notre indépendance est un moment de fierté et de réjouissance, elle doit surtout servir à un profond examen sur la vie et l’état de notre Nation.  Nous devons, tous ensemble nous interroger sur le parcours et l’évolution de notre pays. Dans une communion harmonieuse, nous devons nous investir pour consolider les acquis de l’indépendance, de la liberté et de la démocratie. Nous savons tous que notre pays a connu tant de vicissitudes et d’épreuves tout au long de son existence. Dieu merci, notre peuple, qui sait être résilient a pu, trouver les ressorts psychologiques et la force nécessaire, pour faire face aux défis et suivre la trajectoire rectiligne de son destin. Un destin avec des soubresauts mais un destin qui nous a toujours grandit. C’est bien cette grandeur d’âme et cette foi si vivante qui nous ont permis, il y a trois mois, de surmonter la terrible épreuve du décès brutal et tragique du Maréchal du Tchad IDRISS DEBY ITNO sur le champ d’honneur. Comme il nous l’a lui-même, enseigné au fil des trente dernières années, rien ne vaut la patrie et le pays. Le seul sacrifice à faire, c’est celui pour son peuple et sa terre. Cette sagesse qui fait les grandes nations doit nous animer sans cesse et guider nos faits et gestes au quotidien. Et je voudrais, à ce sujet, féliciter et remercier toutes les forces vives du pays pour leur sens élevé de patriotisme et de sacrifice.  Avec la grâce sublime de Dieu, le Tchad n’a pas sombré dans l’abime comme d’aucuns le redoutaient.  Nous avons fait montre de cohésion fraternelle et d’union sacrée autour de notre plus précieux trésor qui est le Tchad. Ce louable état d’esprit explique clairement les résultats encourageants des 100 premiers jours de la transition.  Il serait peut-être fastidieux de faire un bilan exhaustif de cette période mais je relève simplement que tous ensemble, nous avons franchi un important palier dans l’évolution du processus de transition.    Mes chers compatriotes, Le Gouvernement de transition est à pied d’œuvre en vue de nous permettre de respecter à la lettre les engagements pris par le Conseil Militaire de Transition devant Dieu et le peuple. La feuille de route adoptée lors du récent Conseil des Ministres qui est assorti d’un agenda bien défini et contraignant, fixe le cap du futur et de l’avenir de notre pays.  J’instruis fermement le Gouvernement de transition à veiller à l’exécution rigoureuse et sans tarder des actions indexées dans la feuille de route. Le temps n’attend pas et toutes les diligences possibles et imaginables doivent être mises au point à cet effet. Dans ce vaste chantier de portée nationale, la contribution de toutes les filles et fils du pays est attendue car aucune compétence n’est de trop quand il s’agit de poser les balises de la refondation de la Nation. J’invite toute la classe politique, la société civile et toutes les autres composantes sociales à une totale mobilisation patriotique, à la dimension de notre défi commun. Je note, au titre des actions urgentes à réaliser, la mise en place du Conseil National de Transition qui fera office de parlement. Au regard du rôle combien important du CNT dans le dispositif de la transition, il est impérieux d’accélérer la procédure de désignation des membres dudit organe, suivant la grille de répartition et les critères prévus.  De même, je souligne l’impérieuse nécessité d’une conduite rapide de la phase préparatoire des assises du Dialogue National Inclusif.  Point n’est besoin de relever que cette rencontre est éminemment importante pour le futur de notre pays.  Toutes les filles et fils du pays, sans distinction aucune doivent se retrouver, dans un élan fraternel, pour discuter sereinement et sans passion de toutes les questions d’intérêt national. A terme, le Dialogue National Inclusif doit nous conduire à la tenue des élections présidentielles et législatives libres, démocratiques et transparentes et la mise en place de nouvelles institutions.  A ce titre, l’organisation du prochain Dialogue National Inclusif doit se faire avec beaucoup de méthode, de soin et de rigueur. De même, le dialogue franc et sincère appelé de tous nos vœux sera ouvert, de manière spécifique, aux mouvements politico-militaires compte tenu de la particularité des problématiques inhérentes à cette préoccupation. Un comité sera très rapidement mis en place à l’effet de définir les modalités pratiques et opérationnelles de leur participation à cette importante rencontre. Qu’il s’agisse du dialogue sur les questions de portée politique ou de la rencontre autour des dossiers relatifs aux politico-militaires, j’en appelle, d’ores et déjà, à la sagesse et à la lucidité des uns et des autres. Les pratiques mesquines, les calculs politiciens et les combats d’arrière-garde qui ont déjà causé trop de préjudices à notre pays doivent être à jamais bannis.  L’agenda commun doit être l’avenir de ce pays qui nous a tout donné. Je saisi cette opportunité pour remercier les partenaires et les pays amis pour leur soutien et solliciter davantage leur précieuse contribution à l’effet de nous accompagner dans cette délicate phase de la transition politique dans un environnement marqué par le défi économique, sécuritaire et sanitaire. Tchadiennes, Tchadiens ; Mes chers compatriotes. La paix, la stabilité et la sécurité sont la matrice qui

Sénégal. Message à la Nation de Son Excellence M. le Président Macky Sall à l’occasion du nouvel AN

Sénégal. Message à la Nation de Son Excellence M. le Président Macky Sall à l’occasion du nouvel AN

Mes chers compatriotes, Hôtes étrangers qui vivez parmi nous,   Au seuil du nouvel an, je suis heureux de vous adresser mon message de vœux. L’année 2020 a été particulièrement éprouvante, en raison des impacts sévères de la pandémie COVID-19. Je prie pour le repos de l’âme de nos morts et souhaite prompt rétablissement aux malades. Je renouvelle nos remerciements et notre gratitude à notre vaillant personnel de santé et à tous les services de l’Etat engagés sur le front risqué de la lutte anti COVID-19.   Je salue et encourage la communauté scolaire et universitaire qui assure avec dévouement la continuité des enseignements dans un contexte si difficile. Ce soir, mes pensées vont également à nos  compatriotes ayant péri sur les routes de la migration irrégulière. Je renouvelle mes condoléances et ma compassion à leurs familles. L’Etat continuera de combattre fermement les réseaux mafieux qui s’enrichissent en faisant miroiter aux candidats à l’aventure les promesses d’un eldorado illusoire. Mes chers compatriotes, Dès l’apparition de la pandémie en mars, le gouvernement a déployé en urgence un important Programme de résilience économique et sociale de 1000 milliards de fcfa, financé par le Fonds de riposte et de solidarité contre les effets de la COVID-19, FORCE COVID-19. Je remercie toutes les bonnes volontés et les partenaires qui y ont contribué. Ce Programme nous a permis d’organiser immédiatement la riposte sanitaire et de maintenir la maladie sous contrôle sur l’ensemble du territoire national, notamment par l’aménagement et l’équipement de 52 Centres de traitement des épidémies contre un seul au début de la pandémie. Le gouvernement travaille également à l’acquisition de vaccins dans le respect des règles d’éthique en la matière. Devant la recrudescence des cas positifs, des cas graves et des décès, je dois vous redire avec insistance, mes chers compatriotes, que notre  combat n’est pas encore gagné ; et que notre salut dépendra du respect par tous des règles de prévention. La responsabilité de chacun est engagée dans la lutte pour la préservation de nos vies et de notre santé. Et l’Etat continuera de veiller sur l’application stricte des mesures d’ordre public. En outre, le gouvernement poursuit les efforts d’amélioration de notre système de santé. Ainsi, avec ses nouveaux locaux et ses équipements de dernière génération, le Service des maladies infectieuses et tropicales de Fann a été élevé aux meilleurs standards internationaux. En 2021, quatre nouveaux hôpitaux seront réceptionnés à Kédougou, Kaffrine, Sédhiou et Touba. 33 Unités d’Accueil d’Urgence et 7 services de réanimation seront mis aux normes à Diourbel, Fatick, Kaffrine, Kaolack, Louga, Matam et Saint Louis. Six centres de dialyse seront ouverts à Ndioum, Kolda, Kaffrine, Sédhiou, Agnam et Kédougou, portant le nombre à 25. La prise en charge des malades du cancer sera renforcée avec la construction du Centre national d’Oncologie de Diamniadio dont les travaux vont démarrer en mars. Déjà, 11 de nos 14 régions sont équipées d’appareils de mammographie, et 4 accélérateurs linéaires pour radiothérapie ont été acquis, en plus de la gratuité de la chimiothérapie pour les malades souffrant de cancers féminins. De même, 500 médecins et 1 000 paramédicaux, en priorité des spécialistes, seront recrutés et affectés en tenant compte des zones défavorisées de la carte sanitaire. Le programme de résilience a aussi permis de soutenir les entreprises, les travailleurs et différents corps de métiers, y compris le secteur des arts et de la culture à hauteur de 5,5 milliards de fcfa. S’agissant du secteur touristique en particulier, un des plus durement affectés par la pandémie, il a bénéficié d’un crédit hôtelier d’un niveau jamais atteint de 50 milliards de fcfa. De plus, les importants travaux de protection du littoral de Saly contre l’érosion côtière sur 7 Km, ont permis de sauver 17 hôtels, leurs emplois et d’autres activités de la zone, liées au tourisme.   Un million cent mille ménages, soit environ plus de la moitié de la population sénégalaise, ont reçu le soutien de l’Etat. Le gouvernement a également pris en charge les factures d’électricité des abonnés de la tranche sociale pour un bimestre, octroyé une aide financière à 126 724 membres de notre diaspora et facilité le rapatriement de 12 584 compatriotes. Nous déployons tous ces efforts dans un contexte de crise économique profonde, qui continue d’affecter tous les pays, y compris les plus prospères.    Notre taux de croissance, un des plus robustes de l’Afrique depuis plusieurs années, qui était projeté à 6,8% pour 2020, a drastiquement chuté. Mais nous rendons grâce à Dieu de nous avoir gratifié d’un hivernage pluvieux qui nous évite la récession.   Ainsi, à la faveur des prévisions météorologiques qui annonçaient une pluviométrie abondante, j’avais porté le budget de la campagne agricole 2020-2021 de 40 à 60 milliards de francs cfa, soit une hausse de 50 %, pour l’achat de matériels et intrants agricoles. Grâce à nos efforts, les récoltes de cette saison ont battu tous les records. C’est le cas notamment pour les céréales : riz, mil et maïs, avec 3 811 000 tonnes, couvrant ainsi 95% de nos besoins ; et l’arachide, avec 1 826 590 tonnes.  En soutien à nos braves paysans, le prix plancher du kilogramme d’arachides a été relevé à 250 fcfa contre 210 fcfa l’année dernière. La campagne de commercialisation connait un franc succès. En même temps, il faudra assurer l’approvisionnement régulier de l’industrie huilière et la sécurisation des semences. En outre, l’aménagement des Agropoles se poursuit. Les 443 fermes agricoles Naataange pour les jeunes occupent aujourd’hui plus de 30 500 acteurs ; confortant l’agriculture, ainsi que l’élevage et la pêche, comme sources nourricières et pourvoyeuses d’activités génératrices de revenus. L’emploi et l’auto emploi des femmes et des jeunes restent une priorité élevée du gouvernement, parce que les femmes et les jeunes sont les forces motrices et le cœur battant de la nation.  C’est pourquoi je tiens particulièrement à ce que tous les programmes qui leur sont dédiés soient toujours mis en œuvre dans l’équité territoriale, suivant des modalités souples, allégées et adaptées à leurs besoins.  C’est ainsi qu’après deux années de plein exercice, la Délégation à l’Entrepreneuriat Rapide des Femmes et des Jeunes (DER/FJ) a pu soutenir 105.000 jeunes et femmes porteurs de projets dans des domaines aussi divers que l’artisanat, la pêche, l’agriculture, l’élevage, la transformation de produits locaux et le numérique, entre autres. Ces acquis probants, financés par l’Etat sur un budget initial de 30 milliards de fcfa, nous ont valu la confiance des partenaires qui nous accompagnent désormais

Ma réaction au message à la Nation du Président de la république Dénis Sassou Nguesso à l’occasion du 60ème Anniversaire de notre accession à l’Indépendance

Ma réaction au message à la Nation du Président de la république Dénis Sassou Nguesso à l’occasion du 60ème Anniversaire de notre accession à l’Indépendance

TRIBUNE. Il était 20 h 00, heure de Brazzaville, il y a trois jours, le 14 août 2020, lorsque fut retransmis sur la chaîne de Télévision congolaise, le message à la nation de son excellence Monsieur le Président de la République, chef de l’État, Denis SASSOU NGUESSO à l’occasion du 60ème anniversaire de notre accession à l’indépendance. Dans un discours bien circonscrit qui a duré vingt trois minutes, le Président de la République Denis SASSOU NGUESSO, après avoir rendu un « hommage mérité et renouvelé aux pères de l’indépendance ainsi qu’à la génération de nos compatriotes qui avec eux ont pris le relais des mains du régime colonialiste afin d’assurer dans l’honneur et la dignité notre destin collective », est revenu sur certaines évolutions que notre pays a connues et sur certaines réalisations qui ont été faites depuis le 15 août 1960, en ce qui concerne l’unité physique, sur toute l’étendue du territoire national. Mais, le point qui a particulièrement retenu mon attention, c’est celui relatif à la « consolidation de la paix et de l’unité dans notre cher et beau pays le Congo ». À la veille de l’élection présidentielle de 2021, notre pays est à un croisement important dans sa trajectoire vers une paix et un développement durable. Cette approche inexorable attendue par les uns et redoutée par d’autres est susceptible de cristalliser les tensions, d’accentuer la peur et créer un climat d’inquiétude et d’insécurité qui peut remettre en cause la paix dans notre pays. L’histoire récente de notre pays est là pour nous rappeler que les périodes électorales ont souvent été une occasion d’expression forte de la violence. Il est donc important que la culture de paix soit revigorée, replacée au cœur des politiques nationales et traduite en actions concrètes au profit des populations. Nous devons être animé d’un sursaut patriotique et nous mobiliser sans relâche au bénéfice de la cohésion nationale, de la paix et de la prospérité, pour que le mieux vivre ensemble et le développement ne soient pas des vains mots dans notre pays. En définitive, cet appel décisif du Président de la République Denis SASSOU NGUESSO est une interpellation faite à l’ensemble du peuple ainsi qu’à la conscience politique congolaise sur l’impérieuse nécessité de poser des actes pouvant concourir à consolider et pérenniser la paix sur toute l’étendue du territoire congolais car sans la paix, la cohésion et l’unité nationale, nous ne pouvons atteindre la croissance et l’émergence dans notre pays. Le Congo d’abord, le Congo pour toujours. Paris, le 17 août 2020 Henri Blaise NZONZA Président de la Nouvelle Dynamique pour le Congo.