Infrastructure numérique : Avec le CGIX-PN, l’ARPCE fait de Pointe-Noire le deuxième hub Internet stratégique du Congo

L’Agence de Régulation des Postes et des Communications Électroniques (ARPCE) a officiellement inauguré le 20 septembre 2024, à Pointe-Noire, sous le patronage du Ministre en charge des Postes, des Télécommunications et de l’Économie Numérique, son deuxième Point d’échange Internet dénommé le CGIX-PN, marquant une étape majeure dans le développement de l’infrastructure numérique du pays. Ce deuxième point d’échange Internet du Congo après celui de Brazzaville lancé en 2013, est hébergé dans le nouveau datacenter de type Tier 3+ de l’ARPCE à Pointe-Noire. Cette infrastructure de pointe contribuera davantage à la rapidité des échanges de données au niveau local ; renforcera la souveraineté numérique du Congo en réduisant sa dépendance vis-à-vis des infrastructures étrangères et permettra, entre autres, de réduire les coûts des services de communications électroniques. Le Directeur Général de l’ARPCE, Louis-Marc SAKALA, a souligné que le choix de Pointe-Noire pour ce deuxième point d’échange n’est pas le fruit du hasard. « Cette ville, poumon économique de notre pays, bénéficie d’une position stratégique unique. L’arrivée du câble sous-marin à fibre optique 2Africa de Méta et la présence du câble WACS font de Pointe-Noire une porte d’entrée privilégiée pour les flux de données internationaux », a-t-il déclaré. Cinq acteurs majeurs du secteur des télécommunications sont déjà présents au CGIX-PN : Congo Telecom, MTN Congo, AIRTEL Congo, GVA, et Rofa Network, témoignant de la confiance de l’industrie dans cette initiative. Lors de l’inauguration officielle du CGIX PN, le Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie Numérique, Léon Juste IBOMBO a souligné l’importance capitale de ce projet dans le contexte plus large de la vision nationale. « L’ouverture de ce second nœud CGIX est une étape importante de l’engagement pris par la République du Congo, celui de faire bénéficier des avantages socio-économiques de l’économie numérique à tous. Le Président de la République a très tôt compris que disposer des infrastructures numériques de qualité est l’un des meilleurs atouts pour conduire le Congo vers l’émergence d’une véritable économie numérique », a-t-il déclaré. Le premier Point d’échange internet du Congo (CGIX-BZV) mis en place en 2013 etait retenu en mai 2017 par la Commission de l’Union Africaine, dans le cadre du projet AXIS, comme nœud internet de la sous-région Afrique centrale. En termes d’impact dans l’écosystème, le CGIX -BZV a permis, entre autres : L’interconnexion des opérateurs et entreprises, ce qui facilite les échanges locaux ; L’amélioration de la qualité des services avec notamment un gain de temps d’un peu plus de 8 secondes pour accéder aux services hébergés en local ; La baisse du prix du Mbps de 98,58% et une réduction de 30% des tarifs du Megaoctet pour les utilisateurs ; Le déploiement des plateformes locales dans un environnement numérique attractif. Le projet CGIX s’inscrit dans une stratégie nationale plus large visant à développer l’infrastructure numérique du Congo, avec un troisième point d’échange prévu à Oyo, dans le département de la Cuvette, pour compléter le maillage national. Avec le CGIX-PN, le Congo affirme sa position de leader numérique régional, ouvrant la voie à une nouvelle ère de connectivité et d’innovation pour l’ensemble du pays et au-delà. CP
Congo/Economie numérique : Denis Sassou-N’Guesso met en service le data center de type TIER3

Le président de la République, Denis Sassou-N’Guesso a posé deux actes de haute portée, ce 28 février à Pointe-Noire. Il s’agit de la mise en service du Data center de type TIER3 et de la connexion du Congo au Câble 2AFRICA de META (Facebook). Dans la foulée, le chef de l’Etat a inauguré le bâtiment de l’antenne départementale de l’Agence de régulation des postes et télécommunications électronique (ARPCE). Avec la mise en service du Data center, le Congo s’est doté d’un outil opérationnel de gestion de données numériques basées à Pointe-Noire, à quelques encablures du point de sortie du nouveau câble sous-marin qui met le Congo dans une position de hub en infrastructures numériques. Selon Louis-Marc Sakala, directeur général de l’Agence pour la régulation des postes et communications électroniques, sa structure joue modestement sa partition dans l’échiquier national et international. Institution publique, l’ARPCE s’est résolument inscrite dans la conduite de la marche pour le bien des Congolais selon la vision du président de la République : « Ensemble, poursuivons la marche » a ajouté le directeur général.Sa structure, a-t-il ajouté, « ne cesse d’œuvrer dans la promotion de l’inclusion numérique et de la réduction de la fracture numérique. En dix ans, les prix de vente des communications électroniques ont baissé de 79 francs Cfa à 19 francs cfa, soit 67%. Les appels voix ont quant à eux connu une baisse de 33 FCFA à 0,86 FRCA le mégaoctets, soit 97% de baisse pour l’internet mobile ». Le Congo, un Hub numérique de la sous-région D’une capacité de stockage de 18 racks par confinement, soit un total de 54 Racks, soutenu par un câblage technologique Gigabit Ethernet avec une architecture TOR (Top Of the Rack) et EOR (End Of the Power), le centre de données (Data center en Anglais) abrite l’infrastructure adéquate en termes d’énergie et de sécurité. Il dispose d’une climatisation de précision avec un système INROW (Blocs de climatisation intégrés au rack), soit une température de 18-20°C. La connexion de ce data center TIER 3+ aux deux câbles sous-marins à savoir le WACS et le 2AFRICA de META (ex Facebook) adossées sur deux Backbones permettra à l’Etat congolais de fluidifier les échanges, assurer sa souveraineté numérique et faire du Congo le Hub numérique de la sous-région. Le pays conforte ainsi sa position de pays de transit pour l’ensemble de la sous-région Afrique centrale, a affirmé le directeur général de l’ARPCE. En effet, le Congo figure, dès lors, parmi les 33 pays au monde connectés à ce nouveau câble sous-marin au câble 2 AFRICA. Data center, outils de souveraineté Son importance et son rôle dans le processus de diversification de l’économie congolaise font de ce Data center, un outil de souveraineté pour le pays, selon Louis-Marc Sakala. Pour lui, le Data center est aussi un instrument au service de la transformation digitale, qui va également héberger l’ensemble de données de l’Administration publique et celles du secteur prives. A travers ce Data center, le Congo offre à l’écosystème national un hébergement efficient de données en garantissant une meilleure implémentation des trois piliers de l’économie numérique, à savoir l’e-gouv ; l’e-citoyen et l’e-business. Ce qui est une véritable politique nationale de diversification de l’économie à travers le développement de l’économie numérique. Le Data center, le bâtiment abritant le siège de l’agence départemental de l’ARPCE, trois infrastructures qui traduisent la matérialisation l’ambition d’un grand homme d’Etat dont le cœur continue de battre pour le développement de notre pays, le Congo », a déclaré Léon Juste Ibombo, ministre des postes et télécommunications a entamé son propos de circonstance. Selon lui, « arrimer le Congo au développement de l’économie numérique introduit en priorité d’abord la construction des infrastructures critiques sans lesquelles, l’économie numérique ne serait vain mot… », a-t-il renchéri. Le siège de l’antenne départementale de l’ARPCE à Pointe-Noire est un immeuble R+6 qui abrite 80 bureaux, une salle de conférence de 75 places ainsi que des salles de réunion. Ses travaux de construction ont duré 24 mois, pour un coût global de 8.5 milliards de francs CFA, dont 3,8 milliards pour construction, l’aménagement, le mobilier et l’équipement, l’immeuble R+1 qui abrite le Data center de type TIER 3+. Le plus grand d’Afrique centrale et l’un des plus grands et robustes d’Afrique. Les 4,4 milliards ont servi à la construction, l’aménagement, le mobilier et l’équipement du siège de l’antenne départementale. Wilfrid Lawilla D.
Congo. Signature d’un Protocole d’Accord entre la DGIFN et l’ARPCE

Jean-Pierre Nonault, Directeur général des institutions financières nationales (DGIFN), sous tutelle du Ministère de l’Economie et des Finances (DGIFN), et Louis-Marc Sakala, Directeur général de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE), sous tutelle du Ministère des Postes, Télécommunications et de l’Economie Numérique, ont signé, vendredi 10 mars 2023 au siège de l’ARPCE, à Brazzaville, un Protocole d’Accord qui vise la mise en place d’un cadre de coopération entre les deux parties. La signature de ce Protocole d’Accord a été précédée de l’exposé des faits par Jean Célestin Endoké, Directeur des affaires juridiques et internationales de l’ARPCE. Cette plateforme permettra à la DGIFN d’assurer une supervision efficace, et en temps réel, des transactions électroniques au sein des Institutions financières nationales. En rappel, la DGIFN, dans l’exercice de ses attributions dans le domaine des institutions financières nationales, est chargée de veiller à l’application de la réglementation relative aux établissements de crédit et assimilés (Bureaux de change, Etablissements de transfert, Sociétés de bourses, etc.), aux Etablissements de microfinance, aux Etablissements de paiement et aux Sociétés et intermédiaires d’Assurances. L’ARPCE, pour sa part, est l’autorité chargée, entre autres, de suivre, pour le compte de l’Etat, le développement des secteurs des Postes et des communications électroniques. La Direction générale des Institutions financières nationales a exprimé le besoin d’avoir des informations et la traçabilité sur les transactions réalisées au sein des institutions financières nationales, afin de mieux réguler ce secteur et ainsi disposer d’outils d’aide à la décision. En signant ce Protocole d’Accord, l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques, ayant une expertise avérée dans la supervision des flux de transactions électroniques, a donc répondu favorablement au besoin exprimé par la Direction générale des institutions financières nationales de travailler avec elle dans la mise en place des projets à forte valeur ajoutée.
Congo Brazzaville/Télécommunications. Les zones blanches difficiles d’accès désormais toutes Net

En plus de deux ans, le Fonds pour l’Accès et le Service Universels des Communications Electroniques (Fasuce) a pu couvrir 150 localités difficiles d’accès, installer des salles multimédias dans des écoles… La croissance rapide de ses réalisations lui ouvre de nouveaux défis. Et lui impose de nouvelles obligations. « Ce film retrace en quelques minutes(ndlr 16 mn) les activités que le Fasuce a menées pendant deux ans et demi. Nous avons, grâce au Fasuce, traversé tout le pays jusqu’à dans les zones enclavées pour placer nos installations, afin de réduire la fracture numérique. Ce sont 150 localités connectées à la téléphonie et/ou Internet, la mise en place des centres multimédias dans plusieurs écoles et des formations dans les métiers du numérique », se satisfait, visage plein de bonhomie, Louis-Marc Sakala, directeur général de l’Arpce, qui est par ailleurs secrétaire et ordonnateur du Fonds. À la lecture du film, les réalisations du Fasuce, d’un montant total de 4 milliards de fcfa, sur les 2 ans et demi de mise en œuvre, crèvent les yeux. L’accès aux communications électroniques a bouleversé les régles traditionnelles du petit commerce de vivres ou produits commerciaux, comme le cacao…, et de fonctionnement de la vie en zone rurale. Les communautés bénéficiaires se délectent des services du Mobil money, tandis que des jeunes filles s’initient à l’informatique. Les antennes relais, équipées des caméras ip, sont alimentées par des panneaux solaires dont la maintenance reste assurée, en permanence, par une équipe de veille. Les populations bénéficiaires sont sous le charme, au point d’assurer elles-mêmes la sécurité des installations. Une anecdote racontée par Louis-Marc Sakala: » un voleur des des dons du Fasuce est revenu sur ses pas pour faire amende honorable après que des sages (ndlr sorciers) du coin ont psalmodié des incantations de malédiction à celui qui avait osé commettre ce forfait ». Le Fasuce confirme, tout compte fait, son rôle d’outil d’inclusion numérique et de développement socio-économique. D’autres défis sont à relever en 2023, notamment pour les autres peuples autochtones. Ceux de Ouesso et Impfondo ont déjà goutté aux bienfaits du Fasuce, en de termes de connectivité avec le monde. Par A.Ndongo Journaliste économique et financier
Technologie : Vers un partenariat entre l’ARPCE et l’Ecole Supérieure de Technologie du Littoral

En marge des travaux de la dernière session du Comité de Direction, le Directeur Général de l’ARPCE, Louis-Marc SAKALA, a échangé, dans la matinée du 18 décembre 2021, avec les étudiants de l’Ecole Supérieure de Technologie du Littoral de Pointe-Noire (EST-Littoral). En effet, il s’agit d’un établissement privé d’enseignement supérieur dûment agréé par l’Etat, qui a ouvert ses portes le 6 novembre 2000. En lien avec quelques entreprises, l’EST-Littoral qui se veut être un centre de formation « des professionnels de demain », assure des formations en alternance avec des programmes mis en place par l’IUT d’Evry Val d’Essonne (France). Pendant plus d’une heure, le Directeur Général de l’ARPCE, craie à la main, a échangé avec une vingtaine de jeunes filles et garçons sur leurs formations et leurs aspirations. Un moment de partage émouvant au cours duquel Louis-Marc SAKALA n’a pas hésité à partager à ces jeunes son parcours qui correspond à ce qu’ils font. « Ce que vous apprenez ici, c’est exactement ce que j’ai fait aussi il y a quelques années », a indiqué le Directeur Général de l’ARPCE, comme pour mettre ses interlocuteurs en confiance et les encourager à poursuivre dans cette voie. Des fréquences à la qualité de services des opérateurs en passant par des demandes de stages et l’intégration au sein de l’ARPCE, ces jeunes ont exprimé un vif intérêt pour l’action de l’ARPCE au cours de cet échange, que les responsables de l’EST-Littoral ont qualifié de « très intéressant et édifiant » au regard de la « clairvoyance, l’expertise et la précision » du Directeur Général de l’ARPCE. « Nous sommes une entité de l’Etat, c’est de notre responsabilité de valoriser ce qui se fait dans notre champ de compétences. C’est pourquoi, dans la mesure de nos possibilités, nous verrons comment nous pourrons vous accompagner dans votre vocation de formation et de transmission de connaissances à nos enfants», a confié le Directeur Général de l’ARPCE aux responsables de cette structure. L’EST-Littoral qui reçoit des élèves des séries A C, D, BG, E, F, G et S offre des formations aussi bien dans le domaine des technologies que de la gestion maritime et portuaire. Il propose deux cursus de trois et quatre ans pour l’obtention respectivement du Diplôme Supérieur de Technologie et de la Licence Professionnelle. Le Directeur Général de l’ARPCE était accompagné lors de cette visite de son Directeur des Projets et de la Prospective, Luc Missidibanzi, de son Conseiller aux Ressources Humaines, Armel Issay et de sa Responsable de Communication et Relations Publiques, Sara Ahoui.
Congo. L’ARPCE prend une part active à l’édition 2021 du MWC

La délégation de l’ARPCE Congo, conduite par son Directeur Général, M. Louis-Marc SAKALA, participe, du 28 juin au 1er juillet 2021, au Mobile Word Congress (MWC) édition 2021, à Barcelone (Espagne). Le Mobile World Congress, en français congrès mondial de la téléphonie mobile, est le plus grand salon de l’industrie de la téléphonie mobile. Cette grande rencontre est organisée par la Global System for Mobile Communications Association (GSMA); une association qui regroupe 250 industriels et 850 opérateurs de téléphonie mobile et qui est la combinaison du plus grand salon international de l’industrie du mobile et d’un congrès faisant intervenir les dirigeants des opérateurs, des vendeurs, des fabricants de terminaux et des producteurs de contenus du monde entier. Accompagnés de ses conseillers, le Directeur Général assiste depuis hier lundi à plusieurs échanges dans le cadre de ce congrès, qui, il faut le souligner, est une occasion idéale pour établir des liens commerciaux avec d’autres acteurs du secteur, tout en partageant les expériences et connaissances avec d’autres spécialistes. En effet, pour la journée du lundi 28 juin, M. le Directeur Général a participé à la table ronde sur « Comment libérer les avantages du spectre ». Cette table-ronde a porté sur l’importance des fréquences moyennes pour faciliter l’introduction de la 5G et le rôle que la tarification du spectre peut jouer pour accélérer l’adoption des services mobiles et offrir de meilleurs réseaux et services aux consommateurs. En matinée du mardi 29 Juin 2021, le Directeur Général Louis-Marc SAKALA a porté la voix du Régulateur Congolais durant la table ronde sur « La Transformation digitale (Digital Transformation) ». Cette dernière a eu le mérite de se pencher sur les tendances technologiques qui stimulent le déploiement et l’adoption des biens et services à large bande. Ces échanges ont permis d’identifier les rôles que peuvent jouer toutes les parties prenantes dans les priorités écosystémiques et politiques qui sont nécessaires pour accélérer la connectivité et l’adoption de services à large bande, afin d’encourager la croissance socioéconomique. La prochaine table ronde à laquelle devra prendre part le Directeur Général de l’ARPCE, prévue pour demain mercredi 30 juin, portera sur la « Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAF/AfCFTA) » et se concentrera sur le rôle des Télécommunications dans la mise en œuvre effective de l’Accord de Libre Echange, étant donné l’importance de la connectivité à large bande pour faciliter la stimulation du commerce intra-africain dans le cadre de l’accord. Précisons qu’en parallèle de ces tables rondes, le Directeur Général a eu des réunions bilatérales avec ses homologues, parmi lesquels le Directeur Général de l’Autorité de Régulation des Postes et Télécommunication de Guinée. A cela, il faut aussi ajouter les échanges que le M. le Directeur Général a eus avec les représentants du Groupe Orange France d’un côté, et de l’autre avec les représentants de GSMA. C.P
Congo /Economie : Vers la dématérialisation obligatoire des paiements de factures

Les directeurs généraux de l’Agence de Régulation des Postes et des Communications Electroniques (ARPCE) et des impôts et des domaines, Louis-Marc Sakala et Ludovic Itoua, ont procédé, le 20 mai 2020 à Brazzaville, à la signature d’un protocole d’accord sur la mise en place d’un cadre de coopération pour l’application des dispositions relatives à la dématérialisation obligatoire des paiements. Cet accord aidera, selon les deux parties, à élargir l’assiette fiscale et permettra au régulateur de certifier tous les paiements des factures d’eau, d’électricité, d’abonnement et de réabonnement des chaînes télévisuelles, d’Internet et autres, pour garantir une confiance numérique auprès des consommateurs. Il est prévu pour entrer en vigueur au début du mois de juillet 2020 dans les sociétés de distribution d’eau, d’électricité et de téléphone. Selon le directeur des impôts, ce protocole permettra d’assurer une traçabilité en temps réel des transactions. Il a pour objectif de favoriser la gestion rationnelle des finances publiques. Les factures à payer avec la monnaie électronique seront nécessairement maitrisées par le régulateur. Pour lui, il manque un cadre juridique à certaines recommandations faites dans le cadre de l’appréhension de l’impôt dans la loi de finances 2019. Il a précisé que ce cadre juridique signé va permettre à l’Arpce de réguler en amont le système de communication des transactions électroniques et en aval, permettre aux Impôts de recueillir la recette fiscale. Le directeur général de l’Arpce, M. Sakala, a indiqué que cet accord venait concrétiser la demande du législateur, à savoir, l’application de la loi de finances 2019 sur l’opérationnalisation des transactions électroniques. Les deux parties se sont engagées à assurer la formation du personnel impliqué dans la mise en œuvre de ce projet, a-t-on appris. Florent Sogni Zaou