L’immigration algérienne en France pénalisée : Lettre ouverte au Ministre de l’intérieur, Monsieur Brahim Merad : la non-conformité du formulaire EC 7 des actes de naissance algériens avec la loi de l’état civil

L’immigration algérienne en France pénalisée : Lettre ouverte au Ministre de l’intérieur, Monsieur Brahim Merad : la non-conformité du formulaire EC 7 des actes de naissance algériens avec la loi de l’état civil

Trop souvent, les services de la nationalité contestent le caractère certain de la filiation du demandeur du certificat de la nationalité française en raison de l’irrégularité des documents d’état civil établis à l’étranger. Depuis plusieurs mois, il y a en France, une véritable crise quant à la conformité des actes de naissance algériens “E.C.7”. Cette crise, véritable entrave à l’Etat de droit, empêche de nombreux algériens de faire usage de leurs droits, notamment en ce qui concerne les demandes de certificat de nationalité française. Les actes de naissance présentent des défauts d’édiction, principalement l’absence des mentions concernant les parents et le déclarant, principalement leur âge, leur date de naissance, leur profession et parfois même leur domicile et leur nom complet. Ces défauts quant à la conformité des actes de naissances de type E.C.7 ne sont ni anecdotiques ni sans conséquences sur l’état de droit et le principe de sécurité juridique des individus. En effet, conformément à la loi algérienne et à la loi française, l’acte de naissance fait partie des actes d’état civil[1]. Il s’agit d’un acte écrit dans lequel l’autorité publique constate, d’une manière authentique, un événement dont dépend l’état d’une ou de plusieurs personnes.” [2] Pour rappel, un Décret exécutif n°14-75 du 17 février 2014, modifie l’ordonnance n°70/20 du 19 février 1970 portant code de l’état civil et fixe la liste des documents d’état civil, où figure l’acte de naissance (copie intégrale-extrait), soit le document E.C.7. Pour être conforme et valable, l’acte de naissance doit répondre aux caractéristiques techniques imposées par le Décret exécutif. L’article 30 Ordonnance n° 70/20 du 19 février 1970 portant code de l’état civil  dispose que : “Les actes d’état civil énoncent l’année, le jour et l’heure où ils sont reçus, les prénoms, noms, profession et domicile de tous ceux qui y sont dénommés, les dates et lieu de naissance des père et mère dans les actes de naissance, des époux dans les actes de mariage, du décédé dans les actes de décès, sont indiqués lorsqu’ils sont connus : dans le cas contraire, l’âge desdites personnes est désigné par leur nombre d’années comme l’est, dans tous les cas l’âge des déclarants. En ce qui concerne les témoins, leur qualité de majeur est seul indiquée. Peuvent aussi être indiqués, les surnoms ou sobriquets, si une confusion est à craindre entre plusieurs homonymes ; ils doivent alors être précédés de l’adjectif << dit>>.” De plus, la loi n°14-08 du 9 août 2014 modifiant et complétant l’ordonnance n°70-90 du 19 février 1970 relative à l’état civil, vient rappeler les conditions nécessaires d’édiction des actes de naissance algériens (E.C.7). L’article 63 de l’ordonnance de 1970 dispose que : “L’acte de naissance énonce l’an, le mois, le jour, l’heure, le lieu de naissance, le sexe de l’enfant et les prénoms qui lui sont donnés, les prénoms, nom, âge, profession, et domicile des parents et, s’il y a lieu, ceux du déclarant, sous réserve des dispositions du dernier alinéa de l’article 64 ci-dessous.” Dès lors, il existe au sein du droit algérien un véritable arsenal quant à la validité ou non d’un acte d’état civil, et notamment des actes de naissance. Cet arsenal, nécessaire pour garantir la sécurité juridique des individus nés sur le territoire algérien, aussi bien au niveau national qu’ au niveau international. Cependant, il y a au sein même de cet arsenal juridique, une incohérence sur les exigences d’édiction des formulaires d’état civil. En effet, au regard des articles 30 et 63 de l’ordonnance de 1970, il est clair qu’il y demeure une confusion quant à la mention de l’âge des parents et du déclarant. Les formulaires actuels, tels qu’édictés par l’administration, ne demandent pas l’âge des parents ni du déclarant. Pour autant, la mention apparaît parfois, rajoutée par l’officier d’état civil. Cela contrevient bien sûr à l’homogénéité recherchée des actes d’état civil. Outre l’incohérence juridique, les formulaires édictés par l’administration ne sont pas conformes aux exigences posées par la loi algérienne. La validité d’un acte de naissance, faisant état de la naissance d’une personne, découle des conséquences et des effets juridiques qui garantissent aux individus des droits et la sécurité juridique. En d’autres termes, la conformité des actes de naissance est une des garanties de l’Etat de droit, et par extension, de la démocratie. Comme en dispose le décret exécutif 14-75 du 17 février 2014, l’acte d’état civil, établi à l’étranger, devra remplir plusieurs conditions : 1. L’acte devra être établi par une autorité compétente (très souvent par un officier d’état civil) ; 2. L’acte d’état civil devra être dressé dans le respect des règles de forme voulues par le droit local (ex : mentions que l’acte doit comporter) ; 3. L’acte ne doit pas sembler frauduleux (absence de mentions rajoutées à la main, ratures, etc.). Comment alors garantir les droits aux individus privés de la validité de leur acte de naissance ? Cette négligence de la part des officiers d’état civil, qui édictent ces actes, résonne au-delà des frontières de l’Algérie et impacte fortement les demandes de nationalité.  La responsabilité du gouvernement algérien, plus particulièrement des officiers de l’état civil sous l’égide du Ministre de l’intérieur, des collectivités locales et de l’aménagement du territoire est sans équivoque. Un tel manque de vigilance ou d’application contrevient aux droits des algériens. C’est plus largement l’Etat de droit qui est atteint, en son cœur même. De fait, l’article 47 du code civil indique que tout acte civil des Français et des étrangers fait en pays étranger et rédigé dans les formes usitées dans ce pays fait foi, sauf si d’autres actes ou pièces détenus, des données extérieures ou des éléments tirés de l’acte lui-même établissent, le cas échéant après toutes vérifications utiles, que cet acte est irrégulier, falsifié ou que les faits qui y sont déclarés ne correspondent pas à la réalité. C’est bien là que le bât blesse. Comment, en l’absence de la validité des actes de naissance, les individus pourraient se voir obtenir de quelconques droits, en vertu de leur position, pour une erreur qui

Lettre ouverte aux gouvernements américains et africains présents au Sommet des dirigeants États-Unis-Afrique

Lettre ouverte aux gouvernements américains et africains présents au Sommet des dirigeants États-Unis-Afrique

Lors de ce rassemblement historique de gouvernements africains, de dirigeants du secteur privé et de leurs délégations à l’invitation du président Biden à Washington, DC du 13 au 15 décembre 2022, pour le Sommet des dirigeants États-Unis-Afrique, nous publions ce lettre ouverte avec un appel à l’action. Nous, les personnes les plus influentes d’ascendance africaine (MIPAD), appelons les délégations à Washington D.C. à soutenir l’autonomisation économique des entrepreneurs noirs en dépensant leur argent en donnant la priorité aux entreprises appartenant à des Noirs. Les gouvernements et les dirigeants du secteur privé d’Afrique doivent se faire une politique de fréquenter les entreprises noires lorsqu’elles assistent à des événements internationaux et effectuent des visites officielles à l’extérieur de l’Afrique dans la diaspora. « On estime que la présence de ces délégations africaines à Washington, DC au cours de cette période apportera des millions de dollars à l’économie américaine avec des dépenses de voyage et de tourisme diplomatiques obligatoires, y compris des dépenses personnelles. Nous appelons nos dirigeants africains des secteurs public et privé à devenir intentionnel de favoriser l’autonomisation économique des Noirs aux États-Unis et dans la diaspora. Le plan est simplement de tirer parti de leur présence dans ces villes internationales pour créer un mécanisme de soutien et une sécurité économique pour les entrepreneurs noirs. Cela contribuera à faire progresser l’entrepreneuriat noir et les entreprises appartenant à des Noirs en tant que beaucoup se remettent de la pandémie, déclare Kamil Olufowobi, fondateur et PDG, des Personnes d’ascendance africaine les plus influentes. » APPEL À L’ACTION: C’est dans cette optique que nous, MIPAD, appelons par la présente le Département d’État Américain et la ville du gouvernement du district de Columbia a coordonné leurs efforts pour mettre à la disposition de délégations invitées. Si vous êtes une entreprise appartenant à des Noirs et que vous souhaitez figurer dans ce répertoire mondial des entreprises noires, veuillez cliquer ICIUn effort similaire a été coordonné par le MIPAD, la ville de New York et le bureau du maire Eric Adams de la ville de New York lors de l’Assemblée générale annuelle des Nations Unies. En savoir plus sur Black Entrepreneurs NYC (BE NYC) À PROPOS DU MIPAD. Les personnes les plus influentes d’ascendance africaine (MIPAD), une initiative mondiale de la société civile axée sur les jeunes qui mène les progrès pour les personnes d’ascendance africaine dans le monde entier. Depuis 2017, le MIPAD soutient la Décennie internationale des Nations Unies pour les personnes d’ascendance africaine (UN IDPAD). Proclamée par la résolution 68/237 de l’Assemblée générale des Nations Unies, la décennie sera observée de 2015 à 2024 selon trois piliers : RECONNAISSANCE, JUSTICE, DÉVELOPPEMENT.

Congo. Lettre ouverte à Madame Marie-France Lydie Pongault

Congo. Lettre ouverte à Madame Marie-France Lydie Pongault

« Madame la Ministre, Depuis 2012, le Congo s’est fixé pour objectif de faire du Tourisme la deuxième source de revenu de l’Etat en portant sa part à 10% du PIB. Au Forum sur les PPP organisé par le gouvernement congolais en mai dernier, la ministre du Tourisme et des Loisirs sortante, Madame Hermela Destinée Doukaga, a déclaré que, 10 ans après la rédaction du premier PND, le Tourisme était encore embryonnaire et que sa part dans la création de la richesse nationale ne dépassait pas les 3%. Madame la Ministre, Votre feuille de route est donc très claire : construire une véritable économie autour de la culture, de l’art, du tourisme et des loisirs. Une économie qui contribue de manière significative au budget de l’Etat et qui crée des emplois. Ces deux éléments seront les principaux baromètres de votre action. Madame la Ministre, La société civile et les acteurs du secteur sont à votre disposition pour vous accompagner. Pour notre part, cela fait plusieurs années que nous proposons des analyses sur la situation de l’économie touristique dans notre pays et que nous proposons des solutions: structuration et branding de la Destination Congo, ciblage du marché touristique international, mise en place du e-visa, promotion et défense de la réputation de la Destination Congo, etc. Madame la Ministre, Jusqu’à présent la doctrine du développement du tourisme de notre pays était d’investir dans les infrastructures d’accès et les équipements des sites naturels. Le volet touristique du PND 2022-2026 prévoit d’investir 800 milliards de f cfa (dont 200 milliards de f cfa sur fond propre) dans la création des voies d’accès et dans l’aménagement et l’équipement des ces sites. Nous proposons une rupture avec cette doctrine et nous vous proposons d’investir dans la Destination. Que voulons nous dire, quand nous disons qu’il faut investir dans la Destination Congo? Le tourisme ce n’est pas l’aménagement du territoire, le tourisme ce n’est pas non plus l’environnement. Le Tourisme ce n’est pas non plus la culture ou les loisirs. Ces éléments ne sont que des outils au service d’une cause. Le Tourisme est une prestation de service où le touriste est au centre de la création de la chaîne de valeur. Il n’y a pas de tourisme sans touriste. Ce sont les touristes qui font une destination. Sans touristes vous ne pouvez pas gagner de l’argent grâce à vos sites naturels, vous ne pouvez pas valoriser votre culture, votre arts ou vos loisirs. Sans touristes vous ne pouvez pas remplir vos avions, vos hôtels ou vos restaurants, etc. Souvenons-nous de ce qui s’est passé ces trois dernières années. Avec les restrictions de voyage que les Etats ont pris pour freiner la propagation du virus, les activités touristiques mondiales ont baissé de plus de 50%. Il faut donc remettre le touriste international au centre de la stratégie du développement des activités touristiques. Il faut donc investir sur la qualité de notre accueil. Donner aux touristes internationaux la bonne information sur notre pays, leur faciliter l’accès sur le territoire (en réformant le visa d’entrée sur notre territoire , bien l’accueillir dans nos aéroports et nos hôtels, lui faire vivre la meilleure expérience possible sur notre territoire, etc. Madame la Ministre, Les choses sont relativement simples. Si le Congo veut gagner de l’argent et créer des emplois grâce au Tourisme, il doit faire venir un maximum de touristes internationaux. 100 000 touristes en plus sur notre territoire et qui dépense chacun 1 000 000 de f cfa pendant son séjour, ce sont 100 milliards de f cfa qui sont directement injectés dans l’économie nationale. Soit 1,6% de point de PIB en plus. Madame la Ministre, “Comment faire pour faire venir le maximum de touristes internationaux dans notre pays pendant votre mandat ?” est la question qui doit être au centre de votre politique dans ce nouveau ministère. Nous avons des réponses à cette question. Nous visiterlecongo, mais aussi les nombreux acteurs du secteur. C’est pourquoi, nous vous demandons solennellement d’organiser au plus vite une concertation nationale avec tous les acteurs du tourisme de notre pays. Guillaume KOUKA Promoteur de visiterlecongo Elikia Conseil et Développement »

Congo/Ecair. Lettre ouverte à Fatime Beyina-Moussa

Congo/Ecair. Lettre ouverte à Fatime Beyina-Moussa

TOURISME. « Il faut vraiment avoir des bonnes raisons de venir au Congo », déplore Ikia Guillaume KOUKA, promoteur de visiterlecongo et d’Elikia Conseil et Développement, dans une lettre ouverte adressée à Fatime Beyina-Moussa, Directrice générale de la compagnie aérienne congolaise ECAir, que PAGESAFRIK publie en intégralité: « Lettre ouverte à Fatime Beyina-Moussa Directrice Générale de la compagnie aérienne congolaise ECAir Madame la Directrice Générale, C’est avec beaucoup de bonheur que j’ai suivi votre intervention diffusée sur les réseaux sociaux où vous affirmez la détermination du Président de la République, SEM Denis SASSOU NGUESSO, à relancer la compagnie aérienne congolaise ECAir dont les activités sont arrêtées depuis 2016. Madame la Directrice Générale, I have a dream, que ECAir qui va, je l’espère, renaître de ses cendres contribue à l’émergence d’une industrie touristique dans notre pays. Madame la Directrice Générale, Depuis son retour au pouvoir en 1997, Denis SASSOU NGUESSO affirme mandat après mandat vouloir faire de son pays une destination touristique majeure. Le Tourisme est le seul secteur à qui, il a donné un objectif chiffré : devenir la deuxième source de revenu de l’Etat en apportant sa part à 10% du PIB. Malheureusement, année après année, gouvernement après gouvernement, cette ambition du Chef de l’Etat ne se concrétise pas. Lors du dernier forum sur le Partenariat Public Privé organisé à la fin du mois de mai 2022 à Brazzaville, la Ministre du Tourisme et des Loisirs a avoué que le Tourisme était encore une activité embryonnaire dans notre pays. Avouant implicitement que nous étions très loin de l’objectif fixé par le Chef de l’Etat. Se pose, donc, la question : comment développer le Tourisme dans notre pays ? Madame la Directrice Générale, L’une des faiblesses de la Destination Congo est le coût du billet d’avion qui est prohibitif. Cet été, avec la crise engendrée par la guerre entre la Russie et l’Ukraine et l’explosion des prix de l’énergie, les prix des billets d’avion depuis Paris en direction de Brazzaville ou Pointe-Noire frôlent les 3 000 euros pour une personne en classe économique. Du jamais vu ! On croirait rêver, mais venir au Congo en période estivale est devenu un luxe. Madame la Directrice Générale, La relance de la compagnie aérienne nationale peut-elle contribuer à faire baisser significativement les prix d’avion à Destination du Congo ? Sans doute. Encore faut-il remettre en cause notre modèle du transport aérien. Tout comme le marché de l’hôtellerie, c’est un modèle qui se repose sur un marché de niche qui s’adresse essentiellement à une clientèle d’affaire (qui voyagent en classe business ou en classe affaire et les billets sont payés par leurs entreprises) et des voyageurs de filiations (ceux qui viennent au Congo pour des raisons familiales et qui n’ont guère le choix). Le marché aérien international de notre pays n’est pas fait pour le tourisme de masse et de loisirs. Il faut donc inventer un modèle qui vise à faire voyager le plus grand nombre de personne à destination du Congo et de la sous-région. Une sous-région qui, selon les données de l’Organisation Mondiale du Tourisme, est l’une des moins visitées au monde. Et ce malgré son immense potentiel touristique. Il faut aussi que l’Etat congolais comprenne la nécessité de baisser les taxes qui y sont très élevés. Mais, il ne s’agit pas de baisser les taxes pour le plaisir de les baisser. Mais dans l’objectif d’augmenter le trafic. En effet, en baissant les taxes et, en augmentant le nombre de voyageurs, ce qu’il perd sur un billet, l’Etat le récupère en faisant venir plus de touristes. 10 euros de taxe sur 10 voyageurs, rapportent 100 euros à l’Etat. Mais 1 euros sur 1000 voyageurs, rapportent 1000 euros de taxe à l’Etat. L’objectif est donc clair, il faut travailler à augmenter les volumes de voyageurs. Avec les crises économiques successives que nous avons connues, nous ne pouvons plus seulement miser sur les touristes d’affaire et nous avons une population qui a une taille limitée (sans compter qu’une bonne partie d’entre elle est exclue du marché aérien). Il faut donc aller chercher d’autres voyageurs. Et nous pensons qu’ECAir peut remplir ses avions avec des touristes de loisirs qui viennent découvrir notre patrimoine matériel et immatériel. Madame la Directrice Générale, Comment attirer d’autres touristes que des touristes d’affaire et de filiation ? Notre pays a besoin de construire une économie des « services ». Une économie où la satisfaction du client est en centre de la création de la valeur. Malheureusement, venir et séjourner au Congo est une expérience qui demeurent compliquer : les tracasseries administratives pour rentrer dans le pays, les tracasseries dans les aéroports, la qualité de l’accueil dans nos hôtels, dans nos restaurants, dans nos réserves naturelles, etc. tout laisse à désirer. Il faut vraiment avoir des bonnes raisons de venir au Congo. Peut-être faut-il arrêter de penser le Tourisme uniquement à travers l’aménagement et l’équipement des sites à fort potentiel touristique, remettre le touriste au centre de la stratégie et arrêter d’avoir une approche bureaucratique et règlementaire du Tourisme. Il faut investir pour que le voyage devienne moins cher et que l’accueil de meilleure qualité. Il faut que le prix des billets baisse (et ECAir peut y contribuer), mais il faut aussi que la Destination Congo se réinvente en mettant le parcours utilisateur au centre de la réflexion. Enfin, que notre pays structure son offre et la rende plus attractive. Des territoires comme Dubaï reçoivent 100 fois plus de touristes que nous, bien qu’étant des territoires désertiques. Pourquoi ? Parce que les billets d’avion y sont moins chers, les hôtels sont moins chers et de meilleures qualités, les visas se prennent sur place en quelques minutes, etc. Bref, les gens viennent à Dubaï parce que tout est fait pour que cela soit facile et moins cher. C’est loin d’être cas pour la Destination Congo. En vous souhaitant plein succès dans la reprise de votre compagnie. Ikia Guillaume KOUKA Promoteur de visiter le congo et d’Elikia Conseil et Développement ».

Congo-Brazzaville: les retraités réclament 21 mois d’arriérés de pensions

Congo-Brazzaville: les retraités réclament 21 mois d’arriérés de pensions

L’Union pour la défense des intérêts des retraités immatriculés à la Caisse de retraite des fonctionnaires vient d’adresser une lettre ouverte au Premier ministre congolais Clément Mouamba. Ce courrier contient une série de revendications de plus de 26 000 retraités, qui exigent notamment le paiement de 21 mois d’arriérés de pension cumulés depuis 2016. Dans une lettre ouverte à Clément Mouamba, les retraités rappellent au chef du gouvernement que « la pension n’est pas une aumône, ni une bourse, ni un salaire » et lui demandent de diligenter le règlement des arriérés de pension qui s’élèvent à 21 mois. « Nous rappelons au Premier ministre que nous sommes des retraités, des gens qui ont rendu d’énormes services à l’État et nous ne pouvons pas être traités comme des bêtes. Et même les bêtes dans une ferme sont nourries », a déclaré Eugène Bakoula, président du syndicat de défense des intérêts des retraités. Faute de pension, la vie des retraités a pris un tour tragique. « Nous souffrons et nous mourrons de faim et d’autres maladies. Nous ne pouvons pas acheter des produits dans certains cas », affirme Eugène Bakoula. « Ils sont venus me couper l’eau, et les agents de la société de distribution d’eau ont emporté le compteur. J’ai pu avoir un peu d’eau parce qu’il a plu, témoigne, écœuré, un autre retraité. Regardez comment on nous traite pour des sottises. » Pour l’heure, les arriérés de pension concernent 26 600 personnes, tandis que 8 100 nouveaux retraités attendent leur prise en charge, selon leur syndicat. RFI

Lettre ouverte à Amr Fahmy : “Min Fadlik, sortez le Sénégal de votre bouche !”

Lettre ouverte à Amr Fahmy : “Min Fadlik, sortez le Sénégal de votre bouche !”

TRIBUNE. A trop vouloir arriver très tôt à la tête de la CAF vous avez malencontreusement fait du « Chaytan » (pour reprendre le terme maghrébin ») auprès de la FIFA, oubliant que les oreilles ne dépassent jamais la tête. Une maladresse de jeunesse qui vous aura coûté votre poste de SG de la CAF. Poste que vous aviez douteusement obtenu avec une intense lobbying de l’Egypte pour ne pas dire de votre famille pour garder la main mise sur le football africain. Alors parler de « manœuvres douteuses afin de favoriser le Sénégal au détriment de l’Algérie » lors de la dernière CAN 2019 pour une épreuve que les Lions n’ont pas finalement remportée, relève de fantasme sensationnel d’un déchu qui veut régler ses comptes et revenir au premier plan. Par ailleurs, on connaît le lobbying opéré pour que le trophée reste au Maghreb, après l’élimination surprise du pays-hôte. Si l’arbitrage était en faveur du Sénégal pourquoi l’arbitre aurait annulé le penalty après vérification du VAR ? Il n’y a pas plus douteux dans le football africain que les Coupes d’Afrique remportées par l’Egypte ou encore les postes occupés par les Egyptiens à la CAF depuis sa création en 1957 et la famille Fahmy depuis 1961.  Le choix même du siège de la CAF au Caire tout comme la relation d’entant entre l’Egypte et la CAF restent des labyrinthes infestées de cafards. Les élections des deux premiers présidents de la CAF (Abdelaziz Salem et Mohamed Abdelaziz Mustapha). Et comment expliquer le poste de SG que votre famille occupe depuis 1961? Votre grand père Mourad Fahmy, votre père Mustapha Fahmy et puis vous même Amr? Les deux premiers titres remportés par l’Egypte respectivement en 1957 et 1959 avec ton Grand père Mourad Fahmy comme entraineur sont tout aussi « douteux » et ont fait l’objet de « vifs arrangements»  d’une CAN qui se jouait à…trois et toujours au Maghreb. Alors être champion d’Afrique 1957 et 1959 ? De quelle Afrique s’agit-il ? Tout comme les titres à domicile de 1986 et 2006 où certains arbitres retrouvés sur votre chemin auraient dû prendre la nationalité égyptienne, pendant qu’on y est.  L’histoire est encore là pour rappeler qu’à chacun de vos parcours, il a été décelé au vu et su de tous des arbitrages-maison, pathétiques avec des décisions flagrantes de laisser passer l’Egypte au cap suivant. A vous entendre, on pourrait aisément conclure que les gestionnaires du football égyptien comme vous semblent exceller vivement dans l’art de mener des « manœuvres lugubres » en football au point de pouvoir détecter facilement  celles qui sont  « douteuses ». Cela n’est nouveau de citer dans le football égyptien des « manœuvres douteuses » là où le Sénégal n’a jamais été entendu ou mêlé de près ou de loin de telles pratiques dans le football. Le Sénégal a travaillé durement pendant des années pour arriver en finale. Un parcours de vice champion plus que mérité. Là où vous tentiez par tous les Dieux de faire remporter la CAN à l’équipe égyptienne la plus boiteuse de ces 20 dernières années. Un mépris pour l’effort et le progrès de la plupart des 23 autres nations qui s’étaient qualifiées. Heureusement que tous les arbitres ne sont pas corruptibles et que le contrôle de la CAF vous échappe grâce … au Président Ahmad Ahmad. On sait comment l’Egypte fait du lobbying pour tenter de garder la main mise et son emprise sur la CAF depuis 1956 et dans la foulée comment vous même avez été parachuté et imposé comme Secrétaire Général de l’instance et à la communauté footballistique africaine. Histoire de perpétuer la tradition de la famille Fahmy. A vous entendre ou vous lire, on sait sans équivoque que c’est un frustré qui s’exprime avec une volonté de régler – vaille que vaille – ses comptes avec ceux qui lui ont indiqué la direction de la porte. Mais de grâce, sortez le Sénégal de votre bouche ! Un pays digne, malgré son palmarès pauvre qui travaille dur et n’attend aucune faveur d’aucune instance, d’aucune personnalité ou d’aucun arbitre que ce soit. Le pays est, grâce à son digne Président Augustin Senghor, son staff et ses autorités, dans une dynamique de performances et de progrès constants. Maacha’Allah  Que le Sénégal remporte ou ne remporte pas la CAN, on sait qu’il est la meilleure équipe africaine depuis des années et n’est pas prêt de céder cette place de n°1. Bientôt ce sacre tant attendu sera au rendez-vous. Et croyez-nous, adorable jeune frustré, qu’un trophée acquis à la sueur de son front vaut mille autres obtenus suite à des « manœuvres douteuses ». Vous devez méconnaitre l’histoire du football africain pour vous permettre d’intégrer le Sénégal dans une affaire de “deal” avec la CAF. Vous reprochez au Sénégal et à tort ce que l’Egypte fait avec la CAF depuis 1957. Si cela ne tenait qu’aux magouilles et la malhonnêteté le Sénégal serait, depuis belle lurette, sacré champion d’Afrique. Même à domicile en 1992, le Sénégal s’est montré loyal et ne croyant qu’a la seule sueur de son front. Là où l’Egypte a tendance à se fier aux « sifflets tordus » des arbitres corrompus, à défaut d’intimidation.  Lorsque vous n’y parvenez pas, vous mettez en œuvre d’autres techniques, quitte à donner un coup de pied au règlement ou sacré saint principe du jeu lui-même. Comme ce fut le cas du Zamalek impuissant à Dakar qui veut se rattraper par le truchement d’un détournement du règlement et de coups de menaces.  Mais comme on dit au Maghreb, le chameau ne voit pas sa bosse. Et la rivière a beau être à sec, elle garde son nom.  Vous devez du respect au Sénégal, pays qui vous a montré sa supériorité technique dans bien des CAN que vous avez organisées et remportées chez vous. En 1986, le Sénégal vous avait battu avec la manière faisant circuler le ballon comme le Brésil et montrant qu’il était la meilleure équipe africaine cette année là. Mais au final vous vous êtes débrouillés pour remporter le trophée sur la base d’un chapelet de matchs encore suspects et très controversés. On se rappelle encore de la

Lettre ouverte à Monsieur Saâdeddine El Otmani, Chef du gouvernement marocain

Lettre ouverte à Monsieur Saâdeddine El Otmani, Chef du gouvernement marocain

Monsieur le chef du gouvernement, Par décision de SM le Roi et à Sa demande vous êtes appelé à « injecter du sang neuf » dans les instances gouvernementales en vue de préparer l’avènement d’une nouvelle phase de développement du Maroc. Homme de devoir et de parole vous serez sans aucun doute à la hauteur des attentes de SM le Roi. Serez-vous à cette occasion au rendez de l’histoire et à la hauteur des aspirations des marocains de l’étranger ?Allez-vous prendre la peine d’aller chercher dans leurs rangs les ressources et les compétences escomptées pour constituer votre future équipe gouvernementale ? Seuls les irresponsables et les gens de mauvaises intentions font mine d’ignorer ce que représentent les marocains de l’étranger pour leur pays, au-delà de leur apport économique. Ces marocains sont, à ne pas en douter, une richesse et un formidable gisement de compétences. Ils ont acquis au contact des sociétés occidentales des réflexes et un savoir-faire scientifique, technique et politique indéniables. Mais ce qui les distingue le plus des autres diasporas c’est leur attachement viscéral à leurs racines culturelles, aux fondamentaux et symboles de leur mère-patrie. Ils n’ont jamais tourné le dos au Maroc ou failli à leur devoir de solidarité à l’égard de leurs familles. Ils répondent toujours présents à l’appel de leur Monarchie chérifienne. Mais, en dépit du bon sens, lorsqu’il s’agit de revendiquer ou de plaider pour leur accès à une citoyenneté pleine et entière ou lorsque la question de leur représentation institutionnelle est soulevée, les manoeuvres dilatoires se mettent en mouvement et les arguments politiques et techniques les plus inconsistants sont invoqués. Monsieur le chef du gouvernement, Il y a 14 ans, le discours royal du 06 novembre 2005 a remis toutes les pendules politiques à l’heure de la raison et de la reconnaissance en accordant aux marocains de l’étranger le droit « de choisir leurs députés dans la première Chambre du Parlement ». SM le Roi, qui les voit « à l’avant-garde des acteurs » du progrès national et les considère « comme un atout majeur pour le Maroc nouveau », a bien voulu leurconférer « la possibilité de se faire dûment représenter à la Chambre des Représentants, de façon appropriée, réaliste et rationnelle ». Que sont donc devenues ces instructions claires et prometteuses ?Il y a 12 ans, un CCME fut créé (2007) par Dahir avec, entre autres, la ‘’mission ‘’de réfléchir sur la meilleure manière de rendre possible la représentation institutionnelle des marocains de l’étranger. Y a t-il du nouveau et de tangible à ce propos ? Il y a 8 ans, la Constitution de 2011 avait accordé aux marocains de l’étranger des droits politiques et la possibilité de bénéficier d’une représentation et d’une présence dans les Conseils de bonne gouvernance (Titre XII, articles 154 à 171). Huit ans sont passés depuis et rien n’a été décidé de concret et d’acceptable en la matière. Des projets ont été déposés par des partis politiques, dont le vôtre, auprès d’une Commission parlementaire avec des formules et des idées susceptibles de régler la question de la représentation des MRE. Y a-t-il une seule raison valable pour que ces projets restent congelés ?En somme, qu’attend donc le gouvernement pour lever ce déni de droit qui frappe les MRE en matière de représentation parlementaire et institutionnelle ? Monsieur le chef du gouvernement, Il ne s’agit pas là d’une banale affaire de dysfonctionnement administratif ou de difficulté technique ou juridique. Mais d’une question de reconnaissance de droits civiques et de considération pour services rendus par les MRE à leur pays. Alors que des pays de résidence ont ouvert leurs laboratoires et centres de recherche, leurs mairies, leurs cabinets ministériels et leurs Parlements à des compétences marocaines dont certaines font honneur à leur origine, le gouvernement de leur propre pays reste fermé devant eux et leur accès au Parlement demeure un voeu pieux. Est-ce un simple hasard ? Monsieur le chef de gouvernement, Serez-vous celui qui mettra fin à l’exclusion et à l’injustice que subissent les marocains de l’étranger en matière de représentation politique et institutionnelle ?Pousserez-vous l’audace politique jusqu’à compléter votre future formation par des compétences dignes et confirmées issues des rangs des marocains de l’étranger ? Certes, les marchands du temple seront aux aguets et vous feront miroiter des services qu’ils n’ont jamais rendus à la communauté des marocains de l’étranger. Mais, nous vous faisons confiance pour les identifier et les éviter.Nous osons surtout espérer que cette fois sera la bonne et que la raison et l’intérêt général l’emporteront enfin sur les considérations partisanes et politiciennes. Nous misons sur votre sagesse et sur votre sens de la responsabilité et de la justice pour faire de cette occasion de renouvellement des élites et de changement des paradigmes politiques et économiques le moment de lever les obstacles qui s’interposent entres les MRE et leur accès à la responsabilité et à une représentation politique et institutionnelle digne de ce nom. Il va sans dire que tous les marocains attendent de vous de la rigueur et de l’à-propos dans la composition de votre future formation gouvernementale en vue de répondre utilement à leurs attentes (santé, emploi, justice économique et sociale) légitimes dans le respect des instructions royales clairement exprimées dans le discours du 29 juillet. Il va de soi aussi que les cinq millions de marocains de l’étranger resteront attentifs à ce que vous diriez et décideriez dans les jours qui viennent. Ne les décevez pas car il en va de la réussite de votre action. Avec tous nos vœux de succès et tout le respect et la considération dus à votre personne et à votre fonction. Mohammed MRAIZIKACAI-ALMOHAGIR et CDI-Forum. Paris le 05-08-2019