Législatives 2017 : Bientôt de l’électricité en permanence à Talangaï.

La Société Nationale d’Electricité (SNE) s’apprête à implanter un transformateur dans le quartier Talangaï pour desservir les populations des zones 4,5 et 6 du quartier 68 de la cinquième circonscription de Talangaï grâce à l’appui de la candidate du PCT dans cette circonscription, Claudia Ikia Sassou N’Guesso Cet appui a été confirmé par la remise au représentant de la SNE par Ikia Sassou N’Guesso, le 4 juillet 2017, d’une enveloppe contenant une somme d’argent, qui devrait permettre à cette société d’implanter un transformateur aux fins d’alimenter en électricité les zones 4, 5 et 6 de sa circonscription électorale. Elle a aussi promis d’étendre ses actions dans les domaines de la santé et de l’éducation. Prenant la parole à cette occasion, le président de l’Association le quartier d’abord, Freddy Lesita a loué l’engagement et la détermination de Claudia Ikia Sassou N’Guesso pour sa candidature aux législatives dans le quartier 68. Il a rappelé les actions menées et les actes posés par cette femme en fin de législature et candidate à sa propre succession. Les membres de cette association ont ensuite pris l’engagement de lui apporter leur suffrage en signe de reconnaissance pour sa loyauté au cours de son mandat finissant. Le président de l’Association le quartier d’abord a de ce fait rappelé à leur candidate les problèmes du quartier, à savoir, le manque d’électricité et l’insécurité. «Après votre réussite aux échéances prochaines, la population du quartier 68 vous demande très respectueusement de mettre un accent particulier sur l’encadrement des jeunes tout en créant des emplois pour que le milieu social trouve tant soit peu des solutions satisfaisantes», a poursuivi Freddy Lesita. Il a également évoqué les problèmes d’assainissement du quartier, son éclairage public, le manque d’eau potable et les érosions comme maux qui ne facilitent pas la vie dans le quartier 68. Répondant au président de l’Association le quartier d’abord, la députée sortante, Ikia Sassou N’Guesso, a dit avoir connaissance des problèmes de ses mandants. Elle a rappelé les efforts accomplis avec le concours de ses électeurs depuis son élection en 2012 comme députée de la 5ème circonscription de Talangaï. Elle a déclaré avoir centré son action sur le bien-être de cette population. Elle a sollicité à cet effet, pour les cinq ans à venir, un contrat de confiance avec ses mandants, pour poursuivre le développement du quartier 68. Huguette MBOMA

Législatives 2017 : Romi Oyo veut passer à une autre étape de sa jeune carrière politique

Romi Oyo a déclaré vouloir passer à une autre étape de sa carrière politique en s’appuyant sur le soutien des populations de Ouenzé 3 précisément des quartiers 56 et 57, à Brazzaville, selon notre confrère des Dépêches de Brazzaville. « J’étais conseiller municipal du même arrondissement grâce à cette population. Je veux être maintenant leur représentant à l’Assemblée nationale », a déclaré le jeune politique visiblement confiant quant à sa démarche. « Je pense qu’il est grand temps pour ces populations de construire un futur qui répond vraiment à leurs aspirations avec Romi Oyo. Nous devons par conséquent aller plus loin ensemble », a-t-il lancé. Initialement candidat indépendant aux élections législatives, Romi Oyo a finalement été investi comme candidat du Parti congolais du travail (PCT), a rappelé le quotidien congolais. Un revirement qui ne devrait pas entamer la sensibilité de nombreux jeunes qui le soutiennent, a assuré Romi Oyo persuadé que « les jeunes veulent le changement, le vrai changement ». Pour le probable futur député, « il ne s’agira plus de faire des discours mais de travailler pour le bonheur des populations en les associant au développement de leur quartier. C’est l’instruction ferme du président de la République Denis Sassou N’Guesso et je puis vous assurer que tous les camarades investis par le PCT sont déjà en chantier ». Ainsi, il soutient qu’« il n’y a donc pas de raison objective pour rejeter Romi Oyo parce qu’il a été investi par le PCT ».

Pointe-Noire législatives 2017: le PCT tente de bloquer les candidats indépendants

TRIBUNE. Législatives 2017, dur dur d’être des candidats indépendants face à ceux du PCT à Pointe-Noire et dans le Kouilou. Le principal parti de la majorité joue de son influence au sein de l’administration des Affaires électorales qui dépend du ministère de l’intérieur pour faire invalider les candidatures dites gênantes, dans les circonscriptions actuellement détenus par Gaëtan Nkodia et Paul Tchignoumba. Absents des listes officielles “Notre surprise a été totale lorsque nous avons vu que nos noms étaient absents des listes officielles publiées par la direction des affaires électorales à Pointe-Noire alors que nous avions déposé nos dossiers en bonne et dû forme et payés les droits de participation au trésor public” s’inquiètent Ghislain BOULOU (candidat à Banda, Kouilou), Parfait NDONGUI (candidat à Mvoumvou2) et Romuald TCHIKAMBOU (candidat à Tié-Tié) candidats indépendants. Ils accusent sans hésiter leurs adversaires notamment Gaëtan Nkodia et Paul Tchignoumba d’être à manœuvre pour empêcher leurs candidatures “La loi électorale est claire, on ne peut empêcher un citoyen d’être candidat alors que son dossier est complet. Les députés sortant de Tié-Tié (Gaëtan Nkodia) et de Mvoumvou 2 (Paul Tchignoumba) sont en train de tout faire afin que nous ne soyons pas en face d’eux parce qu’ils savent que les populations de ces circonscriptions veulent le changement” estiment-ils. Outre les cas pré-cités, d’autres candidats indépendants à Pointe-Noire et dans le Kouilou n’ont pas vus leurs noms sur les listes officielles alors qu’ils jurent avoir déposé leurs dossiers à temps et payé la caution exigée, près de 1500€. Du côté de l’administration électorale, ses responsables nous ont assuré qu’il n’y avait pas de griefs particuliers contre les candidats dont les dossiers sont complets mais dont les noms étaient absents des listes publiées. “Il se peut qu‘il y ait eu un problème technique lors de la transmission du dossier à Brazzaville, nos services travaillent pour régulariser la situation de ces candidats” nous assuré un responsable de l’administration électorale. Intimidations, intrigues et autres pratiques peu amen sont légions lors des périodes électorales au Congo. Alors que la loi a aboli le caractère politique des associations Loi 1901, les législatives 2017 connaîtront un fort taux de participation des candidats indépendants qui s’étaient présentés en 2012 sous les couleurs des partis politiques. De nombreux candidats indépendants vont sans doute se retrouver face à la disparition de leurs noms des listes officielles en dépit de leurs dossiers complets et de l’acquittement des frais de participation. Il faut dénoncer une telle attitude qui fausse le jeu démocratique en période électorale. Cyr Makosso