Condamnation de Charles Onana ou la preuve d’une justice française politisée et corrompue ?

Condamnation de Charles Onana ou la preuve d’une justice française politisée et corrompue ?

HAUT-ET-FORT. L’écrivain Charles Onana a été reconnu coupable de « complicité de contestation publique de l’existence d’un crime contre l’humanité » par le tribunal correctionnel de Paris à cause de quelques passages de son ouvrage paru en 2018, « Rwanda, la vérité sur l’opération Turquoise. Quand les archives parlent ». Pour ceux qui suivent le traitement du dossier rwandais en France, cette décision judiciaire n’a rien de surprenant. Dans mon livre « Rwanda : Malheur aux vaincus » paru il y a quelques mois, je montre comment un réseau d’associations et d’universitaires français liés au régime de Paul Kagame essaie de museler tous ceux qui contestent la version officielle du génocide rwandais construite à l’ombre de la victoire militaire du Front patriotique rwandais (FPR), le parti au pouvoir à Kigali depuis juillet 1994. La plupart de ces universitaires et associations se sont constitués parties civiles dans le procès de Charles Onana. Pire, j’ai découvert durant mon enquête que la justice française n’était pas neutre dans le traitement des dossiers liés au génocide en France. J’ai interviewé deux grands magistrats français à ce sujet, et l’un d’entre eux m’a confié que l’univers judiciaire français est rongé par la corruption, les luttes de positionnement, le carriérisme, ainsi que le copinage entre les politiques et les juges. Un univers dans lequel « un petit groupe de juges » s’est «organisé et structuré en groupe de pression» pour faire triompher ses ambitions personnelles. « Ils sont dans des mécanismes quasiment religieux » alors que leur connaissance du Rwanda est très lacunaire, affirme le magistrat. Plus détails dans « Rwanda : Malheur aux vaincus ». Je ne suis donc pas surpris par le verdict rendu dans le procès de Charles. Même si les faits plaidaient en sa faveur, je m’attendais à une décision politiquement motivée en raison des implications politiques liées à cette affaire. Je lui en avais d’ailleurs fait part lors de mon passage à Paris, le mois dernier. Le fait que la Présidente tribunal, Me Delphine Chauchis, ait fixé la date du verdict au 9 décembre, date anniversaire de l’adoption de la Convention de 1948 pour la prévention et la répression du crime de génocide, ne laissait guère de doute quant à la décision à venir. Charles Onana a été condamné pour faire plaisir au maître de Kigali et à ses relais français. C’est aussi ça la France. Charles a fait appel et le combat ne fait que commencer. À ceux là qui, depuis le début du procès, me promettent le même sort, bon courage. La vérité finira par triompher… Par Patrick Mbeko

PSG : Le président Nasser devant la justice française

PSG : Le président Nasser devant la justice française

Le procès-verbal de l’audition de Nasser Al-Khelaïfi dans l’affaire des barbouzeries du Paris-Saint-Germain révèle un président du club qatari se présentant comme distant et peu informé des affaires courantes, se déclarant victime d’un complot visant sa vie privée. En mai dernier, les juges d’instruction ont longuement interrogé le ministre d’État du Qatar sur son rôle dans la condamnation à mort par contumace de Tayeb Benabderrahmane. Manifestement déstabilisé, Al-Khelaïfi, qui n’avait pas l’air préparé, s’est présenté le 13 mai 2024 devant les juges Vincent Lemonnier et Serge Tournaire. Dans cette affaire complexe, où des policiers, d’anciens dirigeants et des habitués du club parisien sont mis en examen pour corruption, violation du secret professionnel et trafic d’influence, Al-Khelaïfi a endossé le rôle de victime, se constituant partie civile pour atteinte à sa vie privée. Mais ses réponses aux questions des magistrats révèlent un dirigeant dépassé par les événements. Un président débordé Al-Khelaïfi a affirmé : « Je ne suis pas souvent là ». Il a eu du mal à répondre aux questions des juges, comme sa date de prise de fonction au PSG (« Je pense que c’était en 2011 ») ou sa nomination à la tête de BeinSports (« Je dirais 2008-2009, peut-être »). Il a admis être rarement présent au PSG, expliquant que ses multiples responsabilités l’empêchent de gérer le club au quotidien. « Hier (le 12 mai, ndlr), pour la cérémonie de clôture de la saison de football, je n’avais aucune idée de ce qui allait se passer. » Une année éprouvante L’année de Nasser Al-Khelaïfi a été marquée par de nombreuses difficultés : élimination en Ligue des champions, échec dans la prolongation de Kylian Mbappé, perquisition de son domicile en juillet 2023 et crainte d’une garde à vue pendant la visite d’État de l’émir à Paris. Devant les juges, il a semblé confus, attribuant la gestion du club à Jean-Claude Blanc, directeur général délégué du PSG de 2015 à 2021. « C’était bien lui qui était directeur général. Il avait tous les pouvoirs. » Détachement et précautions Le président du PSG a pris ses distances avec les personnes mises en examen, comme Malik Nait Liman et Jean-Martial Ribes, affirmant ne pas être à l’initiative de leurs embauches. Concernant le carré VIP du Parc des Princes, il a déclaré : « Ce n’est pas très bien organisé pour le carré. » Il a reconnu inviter des hommes d’affaires potentiels sponsors, mais a insisté ne pas contrôler tout. Ignorance affichée Al-Khelaïfi a nié connaître le ministre qatari du Travail, Dr Al Marri, impliqué dans le Qatargate. « Je ne le connais pas et je ne l’ai jamais rencontré de ma vie », a-t-il d’abord affirmé, avant de se raviser quelque peu. Le cas Tayeb Benabderrahmane Les juges ont aussi interrogé Al-Khelaïfi sur la plainte pour enlèvement, séquestration et tortures déposée contre lui par Tayeb Benabderrahmane, qui possède des documents compromettants pour Al-Khelaïfi. Ce dernier a nié toute relation avec Benabderrahmane. Procédure qatarie Les juges ont relevé des coïncidences troublantes : plusieurs membres de la famille Al-Khelaïfi apparaissent dans la procédure qatarie, dont Abdallah Ben Mohamed Al-Khelaïfi, chef de la sécurité. Nasser a minimisé ces liens familiaux, soulignant la taille de sa famille étendue. Conclusion Malgré ses dénégations et son apparent détachement, l’audition de Nasser Al-Khelaïfi a laissé entrevoir un dirigeant débordé, mal informé, et parfois contradictoire. Sa défense, appuyée par ses avocats, a cherché à jeter le doute sur la légalité de la procédure qatarie, ajoutant encore à la complexité de cette affaire. Ya Willy.

Congo/France. L’envol et la descente aux enchères

Congo/France. L’envol et la descente aux enchères

PARLONS-EN. L’avion PRESIDENTIEL de la REPUBLIQUE DU CONGO d’une valeur estimée à 25 MILLIONS d’euros a été SAISI, puis VENDU aux enchères à 7 MILLIONS d’euros par la JUSTICE française pour éponger une dette que l’Etat congolais n’a pas voulu solder. Le problème est que l’avion censé être la propriété de l’ETAT était enregistré au nom d’un PARTICULIER, selon Mme CLAIRE BONDONYI , ambassadrice de France au Congo. Comment un avion PRIVE peut être saisi et vendu aux enchères pour une affaire concernant un ETAT ? Dans un pays (le Congo) où les biens de l’ETAT se confondent avec ceux de son AUTOCRATE, il n’est pas évident de faire la part des choses. Au nom des intérêts SUPERIEURS du clan au POUVOIR, l’OMERTA est de rigueur. Même les ATALAKU, d’habitude LOQUACE, sont MUETS. A ce rythme, c’est le PAYS et ses RESSORTISSANTS qui seront saisis et vendus aux ENCHERES pour éponger d’autres DETTES encore plus colossales. A défaut de booter le TYRAN dehors, chaque citoyen CONGOLAIS devrait opter pour une DOUBLE, voire une TRIPLE nationalité pour échapper aux RAZZIAS des CREANCIERS et de ne pas faire l’objet d’une vente aux ENCHERES publique. Par Lascony Nysymb

Pour la première fois devant la justice française, un ex responsable rwandais au sein du régime génocidaire poursuit une journaliste pour « injure publique »

Pour la première fois devant la justice française, un ex responsable rwandais au sein du régime génocidaire poursuit une journaliste pour « injure publique »

Le 19 janvier aura lieu devant le tribunal correctionnel de Paris, l’audience du procès intenté par Aloys Ntiwiragabo, chef du renseignement militaire pendant le génocide de 1994 au Rwanda, contre Maria Malagardis, journaliste à Libération, chargée de l’Afrique. En cause : Un tweet publié par la journaliste, après la publication d’un article sur le site de Médiapart (“Aloys Ntiwiragabo, pilier présumé du génocide des Tutsis se terre en France”), révélant  que cet homme disparu depuis plusieurs années, réside dans la banlieue d’Orléans.  Relayant un tweet d’Edwy Plenel, directeur de la rédaction de Médiapart, la journaliste commente le 24 juillet 2020, le lien de l’article concerné en ces termes : “Un nazi africain en France ? Quelqu’un va réagir ?”. C’est cette qualification, “nazi africain”, qui lui vaut d’être poursuivie pour «injure publique».  Pourtant la qualification de «nazi» pour désigner des responsables au sein du régime qui a orchestré le dernier génocide du XXème siècle, n’ai rien de nouveau. Elle fait partie du vocabulaire fréquemment utilisé par les chercheurs et les journalistes, et se réfère à des caractéristiques communes depuis longtemps établies entre la Shoah et l’extermination des Tutsis.  L’historien Jean Pierre Chrétien avait en avril 1994, au début des massacres, publié dans Libération une tribune, qui fera date, et dont le titre dénonçait explicitement ce “nazisme tropical”. Dans l’édition de 2006 de son ouvrage de référence « La destruction des Juifs d’Europe », l’historien Raul Hillberg, évoque dans les dernières pages le génocide au Rwanda, y voyant le « génocide sous sa forme la plus pure », depuis la Shoah. Et terminant par cette phrase : « L’histoire s’était répétée ». Depuis sa découverte à Orléans en juillet 2020, Aloys Ntiwiragabo fait l’objet d’une enquête préliminaire aussitôt déclenchée par la justice française. Elle est toujours en cours plus de deux ans plus tard. Pourtant cet officier est loin d’être un inconnu.  Dès 1997, le Tribunal international pour le Rwanda (TPIR) avait émis un avis de recherche le concernant.  Les poursuites le concernant seront abandonnées vers 2005 quand le TPIR est mis sous pression d’achever ses travaux. Il est toutefois mentionné à au moins douze reprises dans l’acte d’accusation dressé en 1998 contre deux hauts gradés rwandais (procureur contre Kabiligi et Ntabakuze).  Soupçonné notamment de faire partie de ceux qui « se sont entendus entre eux et avec d’autres pour élaborer un plan dans l’intention d’exterminer la population civile Tutsi et d’éliminer des membres de l’opposition et se maintenir ainsi au pouvoir.Les éléments de ce plan comportaient, entre autres, le recours à la haine et à la violence ethnique, l’entraînement et la distribution d’armes aux miliciens ainsi que la confection de listes de personnes à éliminer ». Son nom sera, encore récemment, mentionné par le procureur du mécanisme héritier de ce tribunal, dans une lettre publique, adressée en 2021 au conseil de sécurité de l’ONU, rappelant l’importance de le retrouver et de le juger. Mais ce tribunal a fermé ses portes et ne le jugera plus.Son prédécesseur à la tête du renseignement militaire jusqu’en 1993, Anatole Nsengiyumva, qui a été retrouvé et arrêté à temps, sera condamné en appel par le TPIR à 15 ans d’emprisonnement en 2011. Ntiwiragabo, lui  va réussir à rejoindre sa femme en France. Malgré un refus de visa en 2011, confirmé en 2014 par une décision écrite, pointant qu’il “n’a pris aucune mesure pour faire cesser les massacres”, alors qu’il reste à la tête du renseignement militaire pendant toute la durée du génocide.Il sera ensuite débouté de sa demande d’asile en août 2020 par l’OFPRA, puis en appel en septembre 2021. Au motif accablant qu’il existerait “des raisons sérieuses de penser que M. N. s’est rendu coupable d’entente en vue de planifier le génocide et rendu complice de la commission d’actes de génocide”. Dans un second article consacréà Aloys Ntiwiragabo, publié le 12 février 2022, Médiapart rappelle que devant l’OFPRA et la cour d’appel, l’ex responsable du renseignement militaire rwandais n’a «jamais prononcé le terme de “génocide”, préférant les termes de “catastrophe regrettable”, et n’a fait état d’aucun remords». À plusieurs reprises, dans ses écrits comme lors de sa collaboration avec le juge français Jean Louis Bruguière, chargé de la première instruction sur l’attentat contre l’avion du président rwandais Habyarimana, signal déclencheur du génocide, Ntiwiragabo s’est montré très actif pour tenter de dédouaner les extrémistes hutus de toute responsabilité dans la planification des massacres. Mais son «activisme» ne s’arrête pas là. Après la défaite et la fuite des chefs d’orchestre du génocide en juillet 1994 au Zaïre voisin (devenu depuis la République Démocratique du Congo, RDC), il va occuper une place de premier plan dans toutes les structures créées pour remobiliser l’armée génocidaire défaite et repartir à la conquête du pays. Il participe notamment en 2000 à la création des FDLR (Forces démocratiques pour la Libération du Rwanda) dont il sera le premier président. Un groupe armé qui considère la Wehrmacht et les SS «comme un modèle de discipline», selon l’ouvrage que lui ont consacré trois journalistes allemands en 2019 (1). Et qui continue, encore aujourd’hui, à semer la terreur dans l’Est de la RDC. Cette région martyre à nouveau sous les feux de l’actualité. Le 19 janvier, c’est donc cet homme, aujourd’hui âgé de 75 ans, qui sera dans la position de l’accusateur. Il est libre. N’a jamais été sérieusement inquiété en France malgré le rejet de sa demande d’asile et les questions légitimes que suscitent son rôle pendant le génocide comme dans la déstabilisation régionale qui suivra et reste encore d’actualité. Face à lui ? L’une des dernières journalistes françaises, encore en fonction, à avoir couvert le génocide de 1994 au Rwanda. Plusieurs responsables français ont déjà intenté des procès à des journalistes qui s’intéressent à cette période trouble de notre histoire commune. C’est en revanche la première fois qu’un ex responsable rwandais, ayant occupé des fonctions aussi importantes pendant cette solution finale africaine, attaque en justice l’une des spécialistes de cette période. Mais c’est aussi le travail d’enquête de Médiapart, salué par le tweet de cette journaliste, qui est indirectement visé. Son auteur, Théo Englebert, est

Arrestation en France du Malien Moustapha Ben Barka, vice-président de la BOAD

Arrestation en France du Malien Moustapha Ben Barka, vice-président de la BOAD

Interpellation sur ordre de la justice française à Paris ce lundi de Moustapha Ben Barka. Ressortissant malien, il est vice-président de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) basé à Lomé. Il est aussi l’ancien secrétaire général de la présidence du Mali, équivalant au poste de ministre. On ne sait pas encore officiellement ce qui est reproché à ce haut fonctionnaire. Moustapha Ben Barka  se rendait ce lundi en Corée du Sud. A l’escale de Paris, il lui a été signifié qu’il était recherché par la justice française. Depuis, plus de nouvelles. De source proche du dossier, on veut rester prudent. Mais l’interpellation par la justice du vice-président de la Banque ouest africaine de développement (BOAD) , une institution financière importante de la sous-région est un évènement. Au Mali, l’homme a été également secrétaire général de la présidence de la République, avec rang de ministre. Il a servi son oncle-président, feu Ibrahim Boubacar Kéita. On sait que la justice malienne est à sa recherche. Un mandat d’arrêt international a été délivré contre lui. Mais là aussi prudence… Lire la suite sur RFI

Suite aux violences armées des polisariens à Paris, la justice française saisie par un collectif de Femmes

Suite aux violences armées des polisariens à Paris, la justice française saisie par un collectif de Femmes

Au moment où un sit-in, organisé par la Communauté Marocaine à l’Etranger, se déroulait pacifiquement Place de la République à Paris, le 28 novembre 2020, des gangs de polisariens ont violenté des femmes marocaines qui marquaient leur patriotisme et leur attachement à la Mère-Patrie. En effet, malgré les provocations sagement ignorées par les Marocaines et Marocains présents à cette manifestation, les polisariens ont lancé une violente attaque à haute voix en arabe avec en première ligne des hommes en treillis militaire qui ont donné des coups de matraques aux personnes présentes sur leur passage, sans que les victimes n’aient eu le temps de réaliser ce qui leur arrivaient. Ces polisariens, munis d’armes blanches, de bâtons et de bouteilles de verre, ont bastonné avec une violence inouïe tout ceux qui se trouvaient sur leur passage à savoir des jeunes, des personnes âgées, des femmes accompagnées de mineurs et de bébés en poussette et ce, sans que les forces d’ordre françaises, présentes lors de cette manifestation, n’interviennent. Ce tragique évènement intervient au moment même où le monde entier dénonce la violence à l’égard des Femmes, dont des vidéos virales circulant sur les réseaux sociaux font état de polisariens armés de bâtons s’attaquer lâchement à une manifestante, soulignent ces femmes. Ces femmes marocaines se sont constituées en collectif franco-marocain pour poursuivre en justice les auteurs de ces agressions, qui ne sont quedes polisariens obéissant aux instructions de leur parrain algérien. Farid Mnebhi.

La justice française scelle une double victoire juridique du Maroc

La justice française scelle une double victoire juridique du Maroc

Deux graves affaires avaient, en leur temps, porté atteinte aux bonnes relations prévalant entre le Maroc et la France ; deux affaires qui ont été considérées par Rabat comme de viles tentatives de déstabiliser le Maroc suite à son refus de graisser la patte à trois malfrats de grands chemins. Ainsi, dans la 1ère affaire concernant le sieur Zakaria Moumni, le Maroc avait décidé de porter plainte pour diffamation à son encontre suite à ses déclarations attentatoires devant BFMTV et I-télé faites à l’issue de la marche, le 11 janvier 2015, sur la liberté d’expression après les attentats odieux contre Charlie-Hebdo et l’Hypercacher. En effet, le dénommé Zakaria Moumni avait lancé devant la presse que les représentants du Maroc, et je le cite : « n’avaient pas leur place ici ». Face à ces graves accusations portées contre les autorités marocaines, le Maroc avait décidé de porter plainte à son encontre, en février 2015 ; une plainte jugée recevable, le 15 février 2017, par la Cour d’Appel de Paris qui, dans son attendu, déclare : « le Royaume du Maroc était recevable à agir en diffamation contre le dénommé Zakaria Moumni ». S’agissant de la deuxième victoire juridique du Maroc en France, elle est relative à la tentative de chantage à l’encontre du Roi du Maroc orchestrée par les journalistes français Eric Laurent et Catherine Graciet. Cette tentative d’escroquerie a tourné au cauchemar pour ces deux journalistes, en totale errance déontologique, après que la Cour d’Appel de Reims a décidé, le 16 février 2017, de juger recevables les enregistrements contestés par ces deux journalistes peu scrupuleux qui ambitionnaient de s’assurer une retraite dorée en extorquant au Roi du Maroc la coquette somme de trois millions d’Euros, excusez du peu ! (en échange de l’abandon de la publication d’un livre diffamatoire sur le les membres de la famille Royale marocaine). Saluons, ici, le sens de la justice des magistrats français.

Blanchiment d’argent: Justin Koumba, président de l’Assemblée congolaise, dans le collimateur de la justice française.

Blanchiment d’argent: Justin Koumba, président de l’Assemblée congolaise, dans le collimateur de la justice française.

Justin Koumba serait dans le collimateur de la justice française. L’actuel président de l’Assemblée congolaise, âgé de 69 ans, aurait été mis en examen dans le cadre d’une information judiciaire menée à Paris par la juge Patricia Simon, selon l’hebdomadaire économique français Challenges. « Les enquêteurs de l’Office centrale de répression de la grande délinquance financière (OCRGDF) le soupçonnent d’avoir blanchi en France de l’argent issu de détournements de fonds sur des marchés publics passés par l’Assemblée de Brazzaville », a indiqué ce magazine paraissant le jeudi. Justin Koumba est à la tête de l’Assemblée congolaise depuis une décennie. Selon certaines discrétions, il détiendrait deux appartements à Paris, avenue Georges V et rue François 1er, dans le 8ème arrondissement, apprend-on.