EquityBCDC/Mission Commerciale RDC-Tanzanie – Exploration des Opportunités d’Affaires et d’Investissement

EquityBCDC a organisé, du 17 au 19 novembre 2024, une mission commerciale de grande envergure à l’Hôtel Hilton Kinshasa, marquant une étape stratégique dans le renforcement des relations économiques EquityBCDCentre la République Démocratique du Congo (RDC) et la Tanzanie. Cet événement, est la troisième missioncommerciale organisée par la banque en 2024 et s’inscrit dans la vision d’EquityBCDC d’être le champion dela prospérité socio-économique des Africains. La mission commerciale a rassemblé des investisseurs tanzaniens et des leaders du secteur privécongolais autour d’un objectif commun : explorer les opportunités d’affaires et d’investissement qu’offrela RDC. Elle a servi de plateforme afin d’échanger sur les synergies possibles, identifier les complémentarités entre les économies des deux pays et stimuler les collaborations dans des secteurs clés tels que les mines, l’agriculture, l’énergie et les infrastructures. Un forum d’affaires interactif a permis aux participants de discuter des pistes de coopération concrètes,favorisant ainsi des partenariats stratégiques. En complément, des visites sur site ont été organisées, offrant aux investisseurs tanzaniens une immersion dans les réalités économiques locales et un aperçu direct du potentiel de croissance de la RDC. « À travers cette initiative, nous offrons une plateforme unique pour connecter les investisseurs tanzaniensaux vastes opportunités qu’offre la République Démocratique du Congo, contribuant ainsi à stimuler la prospérité socio-économique régionale. La RDC est l’un des endroits où nous pouvons nous engager dans une démarche de transformation sociale et économique pour la centaine de millions de congolais, mais avecplus d’efficacité.» Willy Mulamba, Directeur Général, EquityBCDC. En positionnant la RDC comme un pôle attractif pour les investisseurs internationaux, EquityBCDC confirmeson rôle en tant que catalyseur de développement économique et moteur de transformation régionale. Cettemission illustre son engagement continu à connecter les économies africaines et à promouvoir des initiativesqui contribuent à la prospérité collective.
Rawbank annonce un investissement de 20 millions de dollars dans des projets en énergies renouvelables et la préservation de la biodiversité en RDC

A l’occasion de la COP 28, Rawbank, banque leader en République démocratique du Congo (RDC), renforce ses engagements dans la lutte contre le réchauffement climatique et annonce un partenariat avec Vitol, pour un investissement de 20 millions de dollars dans des projets en énergies renouvelables et la préservation de la biodiversité. A travers cet investissement majeur de soutien des énergies renouvelables et de la préservation des écosystèmes forestiers, Rawbank s’engage à accompagner des projets en RDC qui permettront la réduction de 75 millions de tonnes d’émission de CO2 sur les 10 prochaines années. Les premiers projets financés par la banque prévoient la distribution en électricité de 1 million de foyers à travers la RDC ou encore la production de 800 MW d’hydroélectricité et 200 MW d’énergie solaire – dans la province de Kasaï et Gemena –, soit une capacité totale de de 1000 MW. Face à la crise climatique, Rawbank compte jouer un rôle majeur en apportant des financements pour réduire considérablement les émissions de CO2 dans un pays doté de vastes forêts, constituant un puits de carbone estimé à 1,5 milliard de tonnes de CO2, soit près de la moitié des émissions totales de l’Europe. Déterminée à contribuer à la neutralité́ carbone globale d’ici 2050, Rawbank va au-delà des frontières traditionnelles du secteur financier congolais et lance le premier finance climate desk de la RDC tout en sollicitant l’autorisation de vendre des crédits carbones dans le cadre de l’article 6.2 de l’Accord de Paris. Dans ce contexte, Rawbank compte renforcer son dialogue avec ses clients pour identifier les meilleures pratiques, mieux comprendre leurs trajectoires et faciliter la mise en place d’une méthode d’alignement tenant compte des objectifs de réduction des émissions de CO2. « Le développement durable est au cœur de notre stratégie et n’implique pas uniquement le finance climate desk mais toutes les équipes dans chaque activité, fonction et géographie. Nous pensons que le défi de la décarbonation de l’économie congolaise ne concerne pas uniquement Rawbank, mais l’ensemble de l’industrie bancaire. Nous voulons être pionnier en RDC et contribuer avec nos clients à une transition à la fois volontariste et responsable, c’est notre vision », déclare Mustafa Rawji, DG de Rawbank. Pour rappel, la RDC est dotée de nombreuses ressources en matière de biodiversité, en particulier le bassin du Congo, dont la forêt tropicale est la deuxième plus grande du monde après celle de l’Amazonie. Or, à elle seule, la RDC représente 70 % de cette forêt. La marchandisation des émissions de CO2 pourrait apportera l’économie des fonds bien plus importants que le secteur minier. L’exploitation minière représente environ 20 milliards de dollars par an, tandis que l’émission d’un milliard et demi de tonnes de CO2 à 20$ la tonne équivaut 30 milliards $ par an. 35°Nord.
Stellantis devient actionnaire stratégique de Leapmotor

Stellantis N.V. et Leapmotor annoncent aujourd’hui que Stellantis prévoit d’investir près de 1,5 milliard d’euros pour l’acquisition d’environ 20 % de Leapmotor, ce qui en fera un actionnaire de référence. L’accord porte aussi sur la création d’une coentreprise « Leapmotor International », gérée par Stellantis à 51/49, qui détiendra les droits exclusifs de fabrication, exportation et vente des produits Leapmotor en dehors de la Chine. Il s’agira du premier partenariat international de ce type sur le marché des véhicules électriques entre l’un des principaux constructeurs automobiles au monde et un constructeur automobile chinois de nouvelle génération. Ce partenariat a un double objectif : d’une part stimuler davantage les ventes de Leapmotor en Chine, le plus important marché mondial, et d’autre part utiliser la présence commerciale internationale de Stellantis pour accélérer de manière significative les ventes de la marque Leapmotor dans d’autres régions, en commençant par l’Europe. Cet écosystème « véhicules électriques » très innovant et performant de Leapmotor en Chine contribuera à atteindre les objectifs stratégiques d’électrification du plan Dare Forward 2030 de Stellantis. Il permettra également d’explorer de futures synergies avec son partenaire. La coentreprise envisage de démarrer les premières livraisons au cours du second semestre 2024. Les deux entreprises considèrent que l’offre de véhicules électriques de Leapmotor viendra compléter les technologies actuelles et le portefeuille de marques emblématiques de Stellantis pour apporter davantage de solutions de mobilité abordables aux clients internationaux. Stellantis disposera de deux sièges au conseil d’administration de Leapmotor et nommera le CEO de la coentreprise « Leapmotor International ». « Au fur et à mesure que la consolidation s’opère parmi les start-up chinoises leaders du secteur du véhicule électrique, il devient de plus en plus évident que seules quelques-uns de ces nouveaux acteurs performants et agiles, tels que Leapmotor, finiront par dominer les principaux segments en Chine, » a déclaré Carlos Tavares, CEO de Stellantis. « Nous estimons que le moment est idéal pour contribuer activement à la stratégie d’expansion internationale de Leapmotor, l’un des nouveaux acteurs les plus remarquables du secteur des véhicules électriques, qui partage avec nous le même esprit d’entreprise axé sur la technologie. Grâce à cet investissement, nous apportons une réponse innovante pour compléter notre stratégie, en bénéficiant de la compétitivité de Leapmotor à la fois en Chine et au niveau international. Je souhaite remercier M. Zhu Jiangming ainsi que nos équipes respectives pour leur engagement et leur contribution à la création de cette nouvelle opportunité pour nos deux sociétés », a-t-il poursuivi. « Ce jour marque une étape majeure dans l’histoire de Leapmotor et je suis extrêmement fier d’y contribuer aux côtés de M. Tavares et de son équipe, » a déclaré Zhu Jiangming, fondateur et CEO de Leapmotor. « Grâce à ses compétences autonomes et complètes de développement technologique, Leapmotor met sur le marché les meilleurs produits EV de leurs catégories de la manière la plus compétitive possible. Nous sommes convaincus que les partenariats gagnant-gagnant entre acteurs majeurs sont une force dans un environnement en évolution rapide. En nous associant à Stellantis, nous continuerons d’être créatifs et innovants en matière de technologies et de conduite du business, tout en développant avec succès les véhicules électriques Leapmotor sur le marché international », a-t-il ajouté. Rappelons que la transaction est soumise aux conditions habituelles de clôture, incluant les approbations réglementaires.
Attijariwafa bank promeut la coopération économique, financière et d’investissement entre le Maroc et la Chine

Le groupe Attijariwafa bank a co-organisé, aux côtés de ses partenaires Chinois, le Bureau Municipal de la Supervision Financière de Pékin, les bureaux de représentation au Maroc de China Exim bank et Bank of China et le China Africa Development Fund, une conférence sur la coopération économique, financière et d’investissement Maroc – Chine. Placée sous le thème du renforcement du rôle de la finance et du partage des opportunités de développement, cette rencontre a réuni près de 200 opérateurs économiques et partenaires du Groupe, avec la présence remarquée de nombreux officiels marocains et chinois de haut niveau. Cette conférence a aussi été l’occasion de signer un accord de coopération entre le groupe Attijariwafa bank et le China Africa Development Fund. L’objectif de cet accord est d’approfondir le partenariat entre les deux parties et d’explorer conjointement les opportunités d’investissement et de financement au Maroc et en Afrique. Ainsi, les deux partenaires mettront en place un dispositif de collaboration afin de créer des plateformes d’échange pour organiser des séminaires d’affaires et des visites mutuelles. Cette collaboration permettra aussi de fournir un soutien diversifié en matière d’investissement et de financement aux entreprises. Les relations commerciales entre le Royaume du Maroc et la République Populaire de Chine n’ont cessé de se renforcer, soutenues par la signature de l’accord de coopération « La Ceinture et la Route », établissant ainsi une coopération économique et commerciale de plus en plus étroite. Depuis lors, et sous l’impulsion de la visite en Chine en 2016 de Sa Majesté Le Roi Mohammed VI et la signature historique d’un accord avec Le Président de La République Populaire de Chine, Son Excellence Monsieur Xi Jinping, les échanges commerciaux et les projets d’investissement bilatéraux se sont multipliés. Aujourd’hui, la Chine est un partenaire commercial majeur du Maroc, relation renforcée par plusieurs dizaines de projets d’investissement chinois au Maroc et d’investissements marocains en chine, appuyés par l’intervention des institutions financières des deux pays. Le groupe Attijariwafa bank est pleinement engagé dans cette dynamique, au service du renforcement des liens commerciaux, financiers et d’investissement entre le Maroc et la Chine. Le Groupe s’est inscrit depuis plusieurs années dans ce partenariat stratégique et l’ouverture de son bureau de représentation à Pékin confirme son engagement pour le développement volontariste du courant d’affaires entre la Chine et le Maroc et plus globalement le Continent Africain. Le groupe Attijariwafa bank, présent dans 26 pays dont 15 en Afrique, est un véritable pont entre le Continent Africain et la Chine, accompagnant les opérateurs des deux côtés de manière concrète, déployant pour cela un dispositif opérationnel en Chine et dans ses différents pays de présence.
Burkina Faso/Usine de transformation de tomate : plus de 5 milliards d’investissement

Le Président de la Transition, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORE a procédé ce matin sur le site de Bindougousso, dans la commune de Bobo-Dioulasso, à la pose de la première pierre de l’usine de transformation de tomate. D’une superficie de 3 hectares, cette usine s’inscrit dans le cadre du programme d’entrepreneuriat communautaire engagé par le Chef de l’État. Pour le Capitaine Ibrahim TRAORE, qui s’est exprimé face à la presse à l’issue de la cérémonie, c’est un jour mémorable qui marque la concrétisation d’une vision développée par la Transition. « Le capitaine Thomas SANKARA disait : « oser inventer l’avenir » ; et nous ajoutons par nous et pour nous. C’est ce qui nous a motivé à nous lancer dans ce développement endogène », a indiqué le Chef de l’État. Selon le Président de la Transition, la pose de la première pierre, trois mois après le lancement du programme de l’entrepreneuriat communautaire, est le signe de l’engouement de la population pour les souscriptions. « C’est le lieu de remercier les Burkinabè de l’intérieur et de la diaspora, et de les encourager à poursuivre les souscriptions. C’est par nous-mêmes que nous pouvons tout faire pour les Burkinabè », a soutenu le Capitaine Ibrahim TRAORE. Le Chef de l’État a rassuré les souscripteurs des mécanismes mis en place pour la transparence dans la collecte et la gestion de leurs souscriptions. Le Directeur général de l’Agence pour la promotion de l’entrepreneuriat communautaire (APEC), Karim TRAORE, qui a prononcé le discours officiel du Chef de l’État, a soutenu que l’usine de transformation de tomate va engager plus de 5 milliards de FCFA d’investissement. Elle permettra à terme de créer plus de 100 emplois directs et 5000 emplois indirects. La gouverneure de la région des Hauts-Bassins, Mme Mariama KONATE/GNANOU a traduit la reconnaissance des populations de la région des Hauts-Bassins au Chef de l’État pour l’implantation de cette usine.
Afrique : Les fondements de la frénésie d’investissement dans le pétrole et le gaz en Angola
Il existe un concept de gestion intelligent qui consiste à « prendre les gens sur le fait lorsqu’ils font quelque chose de bien ». L’idée est qu’en renforçant les comportements positifs, les dirigeants peuvent motiver les membres de leur équipe à répondre à des attentes élevées et à donner régulièrement le meilleur d’eux-mêmes. Il n’y a peut-être pas de parallèle exact au niveau national, mais il ne manque pas de pays africains qui « font quelque chose de bien » lorsqu’il s’agit de monétiser leurs ressources énergétiques pour stimuler le PIB et en faire bénéficier leurs citoyens. À bien des égards, cependant, l’Angola est le porte-drapeau. Sous la direction du président João Lourenço et du ministre des ressources minérales, du pétrole et du gaz, Diamantino Azevedo, le pays a élaboré un programme presque sans égal pour tirer le meilleur parti de ses énormes réserves de pétrole et de gaz (9 milliards de barils de pétrole et 11 billions de pieds cubes de gaz naturel confirmés). L’Angola a également acquis la réputation de faciliter les affaires pour les entreprises internationales. Non seulement l’Angola fait bien les choses, mais il sert de modèle aux autres pays africains qui veulent faire encore mieux. Intérêt croissant des investisseurs La combinaison de la richesse en ressources et d’un environnement favorable avec une hausse des prix du pétrole après la crise du COVID a déclenché ce que l’on peut décrire comme une frénésie d’investissement dans l’exploration et la production angolaises. En mai, la Deutsche Bank allemande, qui finance le projet routier EN230 qui améliorera l’accès au port de Luanda et au chemin de fer de Luanda, a déclaré que les nouvelles découvertes de pétrole et de gaz accéléraient le rythme déjà soutenu des flux de capitaux étrangers vers l’Angola. La banque a également estimé que le statut d’exportateur de pétrole de l’Angola contribuait à soutenir l’appréciation de la monnaie et à réduire la pression inflationniste dans un contexte de craintes de récession mondiale. L’une des nouvelles opérations de financement les plus notables est l’accord de financement tiers de 2,5 milliards USD sur sept ans qui a contribué à la création du plus grand producteur indépendant de pétrole et de gaz, Azule Energy. Cette société est une coentreprise à parts égales entre les activités angolaises des multinationales BP et Eni. Azule Energy détient des participations dans 16 licences, dont six blocs d’exploration. Elle participe également à l’exploitation du gaz naturel liquéfié (GNL) en Angola, un projet de 12 milliards d’USD qui est la première usine de GNL au monde alimentée par du gaz associé, et a investi 7 milliards d’USD dans le projet de 36 puits Agogo Integrated West Hub. Si Azule Energy fait les gros titres, ce n’est pas le seul projet angolais qui attire d’importants flux de capitaux. L’étude cite également le projet gazier Quiluma/Maboqueiro d’Eni, qui comprend deux plateformes de tête de puits en mer, une usine de traitement du gaz à terre et une connexion à l’usine de GNL d’Angola ; le projet Sanha Lean Gas, un système de gazoduc sous-marin développé par la filiale angolaise de Chevron, Cabinda Gulf Oil Company (CABGOC) ; et le projet CLOV Phase 3 de TotalEnergies. En 2022, la major française de l’énergie et ses partenaires ont pris une décision finale d’investissement de 850 millions de dollars pour CLOV 3, qui augmentera la production en étendant son réseau sous-marin et en le reliant au navire flottant de production, de stockage et de déchargement (FPSO) de CLOV. Ce projet s’inscrit dans le cadre de la décision de TotalEnergies d’investir 3 milliards de dollars dans l’exploration pétrolière en Angola. Les campagnes d’exploration résultant du cycle d’octroi de licences 2021/22 pour les huit blocs de l’Angola devraient conduire à des investissements supplémentaires dans les hydrocarbures du pays. Le succès de l’Angola n’est pas le fruit du hasard Contrairement à l’Ouganda, au Mozambique et à la Namibie, tous nouveaux venus prometteurs dans le paysage pétrolier et gazier africain, l’Angola a une expérience considérable à son actif, ce qui signifie que ses succès actuels ne peuvent pas vraiment être considérés comme une surprise. Au cours des trois dernières décennies, le ministère angolais du pétrole et du gaz s’est efforcé de positionner la république comme la « principale destination pour les investissements à grande échelle dans le secteur du pétrole et du gaz » – un effort qui a permis au pays de devenir le plus grand producteur de pétrole de l’Afrique subsaharienne. Le pays produit près de 2 milliards de barils de pétrole et environ 17,9 milliards de pieds cubes de gaz naturel par jour. La compagnie pétrolière nationale (NOC) Sonangol existe depuis 1976 et emploie 12 000 personnes. Mais il est clair que l’Angola ne se contente pas de se reposer sur ses lauriers. Le gouvernement est aussi tenace lorsqu’il s’agit de conserver son statut de premier producteur que lorsqu’il s’agit d’y parvenir. La diversification, le développement des infrastructures et l’amélioration de la politique fiscale sont les moyens utilisés par l’Angola pour créer un environnement d’investissement encore plus attrayant pour la production de pétrole et de gaz, les infrastructures et la monétisation. Par exemple, pour inverser le déclin de la production, en 2019, l’organisme de réglementation du gouvernement, l’Agence nationale du pétrole, du gaz et des biocarburants (ANPG) – qui a remplacé Sonangol en tant qu’agence responsable des concessions énergétiques – a lancé un cycle d’octroi de licences de six ans qui couvrira 50 blocs dans les bassins de Namibe et de Benguela d’ici à 2025. Bien que ce type de processus d’appel d’offres aboutisse généralement à des accords de partage de la production qui définissent la quantité de pétrole ou de gaz que le pays hôte et le producteur recevront, en 2020, l’Angola a introduit une alternative pour réduire les risques. La loi sur les activités pétrolières du pays permet à l’Angola d’attribuer des contrats de services à risque lorsque le processus d’appel d’offres public a peu de chances d’aboutir (ou a déjà échoué). Le cabinet d’avocats international Mayer Brown a déclaré que cette souplesse
Attijariwafa bank: Mission multisectorielle du Club Afrique Développement en Mauritanie

Le Club Afrique Développement du groupe Attijariwafa bank et Attijari bank Mauritanie ont organisé les 14 et 15 juin à Nouakchott une mission multisectorielle autour du thème « Développement de l’Agriculture et de la Pêche en Mauritanie : quelles opportunités pour l’investissement ? ». Il s’agit de la 36e mission de ce genre organisée depuis 2016. Plus de 200 chefs d’entreprises et institutionnels, dont des délégations en provenance du Cameroun, de Côte d’Ivoire, du Gabon, d’Egypte, du Mali et du Maroc y ont pris part, en présence du Ministre des Pêches et de l’Economie Maritime, M. Mohamed Abidine MAYIF et du Président de l’UNPM (Union Nationale du Patronat Mauritanien), M. Mohamed Zeine El Abidine OULD CHEIKH AHMED. Un Marché de l’Investissement a mis à l’honneur le Cameroun, le Mali, le Maroc et la Mauritanie, promus respectivement par le Ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire du Cameroun, l’API Mali (Agence de Promotion des Investissements), l’AMDIE (Agence Marocaine deDéveloppement des Investissements et des Exportations), l’API Mauritanie et la ZoneFranche de Nouadhibou. Plus de 200 rendez-vous structurés en B to B et en B to G ont permis aux entreprises participantes de générer des opportunités d’affaires dans les secteurs de la Pêche, de l’Agriculture, de l’Agro-industrie, des BTP, des IT, des Services et des Energies. « Cette initiative traduit l’engagement permanent et indéfectible d’Attijari bank Mauritanie, à travers la mobilisation de toutes ses ressources, au service de sa clientèle, et par conséquent participer activement au développement économique et social de la Mauritanie » a déclaré à cette occasion le Directeur Général d’Attijari bank Mauritanie, M. Mohamed BOUBRIK. La Directrice du Club Afrique Développement du groupe Attijariwafa bank, Mme Mouna KADIRI a pour sa part, mentionné : « Cela fait plus de 13 ans que nous œuvrons à offrir un cadre fiabilisé et développer des corridors d’échanges et d’investissements. Cette manifestation réunit les entreprises d’Afrique déterminées à travailler entre elles et à développer de la valeur au service de nos communautés et de notre jeunesse ». Mettant en avant les atouts de la Mauritanie, la Directrice Générale de l’APIM (Agence de Promotion des Investissements en Mauritanie), Mme Aïssata LAM a salué cette initiative soulignant l’importance des dispositifs d’incitation mis en place par le pays. Un premier panel dédié aux perspectives du développement du secteur de la Pêche a été animé par M. Mohamed Ely Barham, Directeur de la Programmation et de la Coopération au Ministère des Pêches et de l’Economie Maritime, M. Mahmoud LEHBIB, Conseiller Technique à l’Agence de Promotion des Investissements en Mauritanie, M. Hamady Ould Hamady OULD BABE, Président de la Fédération Nationale de la Pêche, M. Ahmedou Yacoub Med EL NANY, CEO STAR FISH et M. Mohamed Lemine ABDEL HAMID, Expert indépendant. Lors du second panel sur le développement de l’Agriculture en Mauritanie, les interventions de M. Mohamed El Mokhtar SIDI MOHAMED, Conseiller technique chargé de la Recherche et la Formation au Ministère de l’Agriculture, M. Moustapha MAOULOUD, Conseiller Technique à l’Agence de Promotion des Investissements en Mauritanie, M. Adama DIA, Président de la Fédération Mauritanienne de l’Agriculture, M. Cheikh Mohamed ABDERRAHMANE, CEO P.A.P SARL et de M. Moulay OUMAR, Expert indépendant ont permis aux invités de disposer d’informations de première main sur les possibilités d’y investir. La mission a été ponctuée par deux visites sur le terrain organisées durant la journée du 15 juin : La 1ère dans la région de Nouakchott, où les participants ont pu découvrir le Port de Tanit ainsi qu’une unité de traitement, de congélation et de commercialisation de poisson ; tandis que d’autres participants ont visité deux périmètres agricoles au niveau de la région de Rosso. À travers cette manifestation d’envergure, Attijari bank Mauritanie et le Club Afrique Développement réaffirment l’engagement du groupe Attijariwafa bank au service de la Coopération Sud-Sud et d’une Afrique qui avance.
Lancement d’Access Bank Paris pour renforcer les liens commerciaux et d’investissement entre l’Afrique et l’Europe
Dans le cadre de ses initiatives stratégiques visant à stimuler le commerce et les investissements entre l’Afrique et l’Europe, Access Bank Plc, l’une des plus grandes institutions de services financiers du Nigéria, a créé une nouvelle filiale à Paris, en France. Avec cette décision audacieuse, la principale institution financière nigériane a renforcé son engagement à renforcer le commerce et les investissements transfrontaliers entre l’Afrique et le monde, en connectant les entreprises aux opportunités sur le continent en tant que porte d’entrée de l’Afrique sur le monde. Expansion panafricaine et mondiale. Le lancement de la filiale parisienne d’Access Bank marque une étape importante dans la stratégie d’expansion mondiale de la banque. Cette décision permettra à Access Bank d’étendre ses opérations en Europe, de renforcer sa présence internationale et d’approfondir ses relations avec ses clients mondiaux tout en servant de plaque tournante pour soutenir les activités croissantes de financement du commerce de la banque en Afrique. Il permettra également à Access Bank d’offrir des services bancaires homogènes à ses clients exerçant leurs activités en France et en Europe. Avec une population de plus de 67 millions d’habitants et un PIB de 2 400 milliards d’euros, la France est un acteur clé de l’économie mondiale. La nouvelle filiale d’Access Bank permettra à la banque d’exploiter les vastes opportunités commerciales du pays, notamment dans le domaine du financement du commerce transfrontalier. L’implantation de la filiale à Paris est stratégique car c’est le centre commercial et financier de la France avec un écosystème dynamique d’entreprises et d’institutionnels. Ce positionnement permettra à Access Bank de tirer parti de son expertise locale et de son vaste réseau pour fournir des solutions sur mesure à ses clients. Dans ses remarques lors de l’événement de lancement, le directeur général du groupe Access Holdings Plc, la société mère d’Access Bank, Herbert Wigwe, a noté que « la création d’Access Bank Paris s’inscrit dans la stratégie à long terme de la banque de devenir la première banque en Afrique passerelle vers le monde. Il s’est également dit confiant que la nouvelle filiale jouera un rôle clé dans la conduite des flux commerciaux et d’investissement entre l’Afrique et la France ». Wigwe, tout en parlant de l’objectif des efforts d’expansion stratégique de la banque, a déclaré : « Access Bank Plc, aujourd’hui, a une très forte présence au Royaume-Uni, mais dans la foulée du Brexit, nous devions établir un présence dans un autre pays d’Europe, et la France nous offre une plate-forme très solide pour le faire. « Au-delà de cela, Access Bank a une grande présence dans le monde francophone qui dépend de manière significative – en termes de commerce – de la France, donc Access Bank à Paris travaillera pour soutenir les possibilités commerciales et les solutions de financement du commerce aux entreprises de ces régions, allant des grandes conglomérats aux PME et plus encore. « Notre gamme de produits et services bancaires sera un atout précieux pour les entreprises qui cherchent à commercer à l’international, tandis que nos services bancaires aux entreprises et d’investissement aideront les entreprises à accéder au capital, à gérer leur trésorerie et à atténuer les risques. « En outre, nous sommes convaincus que les solutions de financement du commerce de la Banque aideront les entreprises à naviguer dans les complexités du commerce transfrontalier, et en même temps, nos capacités numériques rendront les opérations bancaires plus pratiques et efficaces pour tous nos clients », a-t-il réitéré. Il a également reconnu le rôle des différentes parties prenantes de la banque dans le succès de la campagne d’expansion, Wigwe a souligné la valeur de ses clients, actionnaires, régulateurs et des communautés qu’elle exploite. « Nos succès au fil des ans seraient des notes de bas de page sans les relations que nous avons entretenues avec ces contributeurs essentiels. En reconnaissance de cela, nous nous engageons à construire des partenariats à long terme avec toutes nos parties prenantes en France, basés sur la confiance, la transparence et le respect mutuel », a-t-il ajouté. Il convient de noter qu’Access Holdings, la société mère d’Access Bank Plc, a récemment annoncé un bénéfice de 1,38 billion de nairas pour l’exercice 2022, faisant du géant financier la première institution bancaire au Nigeria à atteindre et franchir la barre des 1 billion de nairas en salaire brut. Cela démontre la solide gestion des risques de la Banque, sa solide cote de crédit et son potentiel de croissance élevé, ainsi que la confiance que lui accordent ses diverses parties prenantes. Avec ses solutions bancaires innovantes reposant sur une technologie de pointe, des opérations centrées sur le client et son personnel, Access Bank est en bonne voie pour réaliser son plan quinquennal consistant à traiter une transaction sur deux en Afrique et à être présent dans les principaux marchés commerciaux. hubs dans le monde. « La présence d’Access Bank en France représente une étape importante vers la réalisation de son objectif de rapprocher les mondes et de connecter les opportunités pour les entreprises africaines. La dernière avancée de la banque marque également la réalisation de son plan de croissance stratégique sur 5 ans récemment dévoilé. Roosevelt Ogbonna, directeur général d’Access Bank Plc, a déclaré lors de l’événement : « Au fil des ans, nous avons démontré un engagement fort à approfondir la présence de la banque en Afrique et au-delà. « Aujourd’hui, nous sommes fiers d’être présents dans 18 pays sur quatre continents, au service de millions de clients et d’entreprises. En effet, notre volonté d’expansion a été guidée par notre vision de devenir la banque africaine la plus respectée au monde, et en nous appuyant sur nos solides antécédents en matière d’innovation, de service client et de responsabilité sociale, nous nous sommes rapprochés un peu plus de la réalisation de cet objectif. « Nous restons déterminés à construire une banque d’envergure véritablement mondiale, mais pertinente au niveau local dans son approche, et nous sommes ravis des opportunités qui s’offrent à nous alors que nous continuons à croître et à étendre notre empreinte sur de nouveaux marchés », a ajouté Ogbonna.