Le FIGA : acteur clé de la stratégie du Congo pour l’entrepreneuriat et l’emploi

Le FIGA : acteur clé de la stratégie du Congo pour l’entrepreneuriat et l’emploi

Le Fonds d’Impulsion, de Garantie et d’Accompagnement (FIGA) a été au cœur de l’adresse présidentielle du 28 novembre, à l’occasion de la célébration de la fête de la République. Dans son discours, le Président de la République a salué le rôle central du FIGA dans le soutien à l’entrepreneuriat et la création d’emplois pour les jeunes, en rappelant son importance stratégique pour le développement économique du pays. Depuis sa création, le FIGA s’impose comme un levier fondamental pour stimuler l’entrepreneuriat, réduire les barrières à l’accès au financement et accompagner les entrepreneurs à chaque étape de leur parcours. À ce jour, 7 097 jeunes ont été formés à l’élaboration de plans d’affaires et à la formalisation de leurs entreprises, tandis que 2 973 projets ont bénéficié d’un soutien financier grâce aux garanties de crédit offertes par le FIGA. Ces résultats démontrent son efficacité à transformer des idées en entreprises viables et à renforcer le tissu économique national. Un outil stratégique pour le Congo qui cherche à renforcer son tissu économique  Le Président a rappelé que l’action du FIGA s’inscrit dans une vision ambitieuse pour l’avenir économique du Congo. Il a souligné son rôle clé dans la réinsertion de 20 000 jeunes dans le département du Pool, illustrant ainsi l’importance de ce fonds comme catalyseur de l’innovation et de l’autonomisation économique. Dans son intervention, celui-ci a déclaré : « Le FIGA est bien plus qu’un outil de financement. C’est un partenaire de transformation économique, conçu pour accompagner nos jeunes et nos entrepreneurs à réaliser leur potentiel et à contribuer activement au développement inclusif de notre pays. » Renforcer l’impact grâce à des partenariats stratégiques Pour maximiser son impact, le FIGA a noué des partenariats solides avec des institutions financières, des organisations de microfinance et des acteurs publics. Ces collaborations ont permis de sécuriser les financements, de partager les risques et d’assurer un accompagnement de qualité. À travers des initiatives comme la formation au sein des entreprises et les programmes d’accompagnement technique, le FIGA contribue à renforcer la résilience et la compétitivité des entrepreneurs congolais. “Nous croyons fermement que l’entrepreneuriat est une solution durable pour créer des emplois et réduire les inégalités économiques,” a ajouté M. Branham Kintombo, Directeur Général du FIGA. “Le rôle du FIGA est d’être un catalyseur pour nos entrepreneurs en les aidant à surmonter les défis financiers et techniques. Nous sommes convaincus que chaque projet soutenu contribue directement à la construction d’une économie congolaise plus inclusive, plus résiliente et tournée vers l’avenir.” Une action inscrite dans une stratégie de développement durable Avec un capital de 30 milliards de francs CFA, le FIGA offre des garanties financières adaptées et met en œuvre des programmes de renforcement des capacités. En 2024, il a intensifié ses efforts pour soutenir les jeunes entrepreneurs et les initiatives locales dans des secteurs stratégiques tels que l’agriculture, l’artisanat et les services. Grâce à des initiatives structurantes et des outils d’accompagnement sur mesure, le FIGA accompagne les entrepreneurs dans la formalisation et la réussite de leurs projets. Ces efforts s’inscrivent dans une dynamique globale visant à diversifier l’économie nationale et à offrir de réelles opportunités aux jeunes congolais.

Le FIGA et la République Ethnique du Congo

Le FIGA et la République Ethnique du Congo

LIBRES PROPOS. Cela faisait plus d’une semaine que les pasteurs de l’Eglise Prophétique des Réseaux Sociaux n’ont pas gerbé sur la Ministre Lydia Mikolo et cela commençait à devenir inquiétant. Suite à cela, nombreux congolais ont commencé à croire à une mise au chômage technique de certains de ses petits télégraphistes et journaleux kamikazes qui, en période de chiasse, se dressent sur leurs ergots pour agir sur commande. Chassez la bêtise par la porte, elle revient toujours par la fenêtre. Oui, il fallait compter sur le génie des princes qui nous gouvernent. Le nauséeux dossier FIGA ne pouvait donc en aucun cas être clos, sans l’onction de la Haute Cour de Justice de la République. Cependant, lorsque l’on a eu l’opportunité d’éplucher les comptes bancaires du FIGA que la décence et le respect des institutions « mêmes bancales » nous interdisent de divulguer, on ne peut qu’éprouver de la répugnance pour la magistrature congolaise. Si par le pur des hasards, l’intégralité des relevés bancaires et le rapport d’audit du FIGA soigneusement gardés à la Primature se retrouvaient sur la toile, les congolais seraient surpris de découvrir la liste de ceux qui ont pu profiter des largesses des caisses du FIGA. Personne, ni les magistrats, ni les politiques (Ministres et Députés), ne pourraient apporter le moindre petit démenti, sans être exposés à la réalité des chiffres et des faits. Que dire de la décision zélatrice de la Haute Cour de Justice de la République de blanchir de M. Mbouloukoue et celle du pouvoir PCT qui s’apprête à lui verser 100 millions de F CFA au titre de paiement de salaires, sans faire frémir tous les étudiants et retraités qui meurent chaque jour dans l’anonymat parce que, incapables de s’acheter pour 1000 F CFA de produits pharmaceutiques. Au vue de cette énorme prime à la médiocrité, qui pourrait encore douter du caractère ethnique de toutes ces décisions iniques qui consacrent de facto une République Ethnique, dans laquelle il suffit de naitre dans une zone du pays pour porter jusqu’à la fin des temps, continuent-ils d’espérer, le totem d’immunité ? Que doivent penser ceux qui ne sont pas originaires de cette zone du pays ? Qu’ils sont nés pour être esclaves et porter sur leurs frêles épaules tout le poids de la misère des congolais ? On voit très bien que derrière la décision de la Haute Cour de Justice de la République et celle du pouvoir PCT, se cache la volonté d’une frange de congolais de se serrer les coudes derrière le label ethnique, et aussi une occasion de faire la démonstration que la barbarie du droit est devenue une arme pour affirmer l’hégémonie ethnique et la volonté d’écraser les autres congolais. Les congolais ne sont pas tribalistes, mais le management ringard et foncièrement partisan du pouvoir actuel, finira par radicaliser les moins lucides d’entre eux, le moribond contexte social étant favorable à ce type de comportement. Aussi, même si je n’ai aucune sympathie pour tous les miliciens qui ont douché les espoirs de la jeunesse congolaise en 1997, j’approuve tout même les propos de M. Hydevert Mouagni qui a affirmé sans sourcilier, que la pseudo majorité à laquelle il appartient, n’est qu’un ramassis de voleurs et de corrompus qui détruisent le pays. Les congolais se chargeront du reste ! Que tous les fripons, qui se battent comme des chiffonniers pour sanctifier M. Mbouloukoué et qui trépignent d’impatience à l’idée de voir la Banque Mbouloukoué rouvrir ses portes, sachent que les congolais ne sont ni sourds, ni aveugles encore moins idiots. Que Dieu bénisse le Congo-Brazzaville. Laurent DZABAPrésident de la Dynamique VJ2R

Congo Brazzaville. Le FIGA sur le terrain de l’impulsion et de l’accompagnement

Congo Brazzaville. Le FIGA sur le terrain de l’impulsion et de l’accompagnement

La journée internationale des micro, petites et moyennes entreprises, célébrée chaque 27 juin, a été une occasion pour le Figa de se déployer sur le terrain pour dynamiser le volet IMPULSION et ACCOMPAGNEMENT. 200 micros entrepreneurs formés en agro- alimentaire par la société Samyo, propriété du président directeur général Ayi Odzali, ont été informés sur l’assistance multiforme dont ils peuvent bénéficier du Figa. C’est surtout à Talangaï, le 6ème arrondissement de Brazzaville, que les groupements et coopératives des ceintures maraîchères des zones nord et sud de la capitale congolaise bénéficient d’une formation sur la fabrication des engrais naturels, notamment le Bokashi, et sur l’utilisation des motoculteurs. Pour la petite histoire, le Bokashi est un nom japonais qui signifie littéralement : matière organique bien fermentée. C’est donc une sorte de compost. Qui commence à faire son entrée dans nos potagers. Au Japon, les fermiers et jardiniers fabriquent du bokashi depuis toujours en faisant fermenter du son de riz avec un mélange de bactéries appelées EM1 (EM signifie Effective Micro-organisms).Il permet d’amender le sol, et surtout de donner une composition micro-organique saine aux sols pratiquement morts. Il est souvent mélangé à des minéraux argileux (bentonite) qui régularisent l’apport de nutriments, ainsi qu’à des coquillages concassés qui règlent la vie microbiologique du sol. Ce sont donc ces technique que le Figa va faire enseigner aux maraîchers de Brazzaville. Un expert international, de nationalité congolaise, Ruffin Kinanga, y a été mis à contribution. Nous y reviendrons. A. Ndongo Journaliste économique et financier, Brazzaville Congo

Congo/FIGA, une caisse pour voyous de la République : Tout le monde a eu sa part !

Congo/FIGA, une caisse pour voyous de la République : Tout le monde a eu sa part !

TRIBUNE LIBRE. La vérité est désormais connue. Derrière la bonne idée de financer les projets des jeunes, se cachait en réalité l’intention de vider encore et encore les caisses de l’Etat congolais. Si nous n’avons jusqu’à ce jour jamais tracé les 14 000 milliards partis en fumée, cette fois, nous avons découvert l’origine de l’enrichissement personnel de tous ces voyous qui roulent les mécaniques dans les villes de notre pauvre Congo. Comprenez une fois pour toute que c’est parce qu’ils veulent flouer le peuple congolais et nous réduire au silence qu’ils nous accusent et nous accuseront toujours d’entretenir une barricade ethnique autour de Mme Mikolo et d’avoir reçu des pots de vin de la part de cette dernière.  En réalité, l’affaire du FIGA est la plus vaste opération de corruption que le Congo ait connue. Nous ne nous laisserons donc pas perturber par ces railleries insultantes. Aujourd’hui, tous les réseaux du pouvoir, journalistes et petits télégraphistes compris, sont vent debout pour essayer de sauver le soldat Mbouloukoué parce qu’ils savent que ce dernier a entre ses mains tout ce qu’il faut pour ébranler le système.  C’est d’ailleurs pour cette raison que le dossier FIGA a été confié à M. Aristide Okassa, le numéro 2 de la Centrale d’Intelligence et de la Documentation (ex DGST), juge d’instruction qui derrière Oko Ngakala avait bidouillé les dossiers ayant conduit le Général Mokoko et André Okombi Salissa à la maison d’arrêt. Les congolais doivent comprendre que la stratégie du pouvoir consiste à mettre à l’index Mme Lydia Mikolo afin de couvrir M. Mbouloukoué, le seul qui avait la signature qui permettait de retirer l’argent qui dort dans les comptes du FIGA. C’est lui qui est au centre du système de corruption mis en place par le pouvoir. Oui, M. Mbouloukoué aurait distribué des millions du FIGA au PCT, à la Présidence de la République, à la Primature, à son Ministre de tutelle, à son ancienne Ministre de tutelle, à d’autres Ministres du gouvernement, à certains faux hommes d’affaires, faux cabinets, hommes politiques et ceux de la société civile.  Même au sein de la fameuse commission parlementaire qui a auditionné les différents protagonistes, il y’aurait au moins trois parlementaires qui auraient reçu l’argent du FIGA. Si Mme Lydia Mikolo était au cœur des malversations, alors pourquoi le Directeur du Contrôle Financier du FIGA, le neveu de M. Mbouloukoué serait-il incarcéré ? Pourquoi M. Mbouloukoué a-t-il passé une journée en garde à vue avant d’être libéré grâce à l’intervention de M. Jean Dominique Okemba ? Si les pauvres malheureux qui s’époumonent à accuser Mme Mikolo savaient que dès son installation en 2020, sous l’ère de la Ministre Moungani, M. Mbouloukoué avait fait une levée de fonds de 5 milliards via la direction des titres et valeurs du trésor pour constituer le fonds initial grâce à une OTA (Obligation du Trésor Assimilables) et a payé deux arrangeurs pour cette opération : 1 080 000 000 F CFA au cabinet Beko Advisory (du camerounais Brice Beumo) dont 320 000 000 FCFA en cash et 820 000 000 XAF à Jurst’Af (du congolais César Kouka), alors que les OTA ne sont levées que sur les marchés monétaires et non par des arrangeurs.  Ainsi, les deux opérations ayant permis au Camerounais et au Congolais de devenir milliardaires étaient donc des opérations frauduleuses. Aussi, entre 2020 et 2022, M. Mbouloukoué a retiré plus de 2 000 000 000 F CFA en cash, étonnant pour un banquier qui en plus était le DGA de Société Générale au Congo et ancien Conseiller du Ministre Ganongo en charge des institutions financières. Si notre justice était sérieuse, il serait facile pour elle de faire la démonstration du lien qui existerait entre la femme de M. Mbouloukoué, Camerounaise qui travaille à BCI Bank et l’arrangeur Camerounais qui gagné le pactole grâce à la mansuétude de M. Mbouloukoué, ex DG du FIGA. Là ne s’arrêtent pas les malversations, M. Mbouloukoué a poussé le vice jusqu’à créer une société écran qui s’appelle Société Minière d’Investissement (SMI) qui est une filiale du FIGA. Cette fameuse filiale a été créée sans l’autorisation du Comité de Direction, ni celle de la Ministre Mikolo, ni celle du Ministre des Finances, ni celle du Premier Ministre. Et pour cette opération qui est en cours mais qui sera certainement arrêtée car jugée non conforme, il a payé à la fois le cabinet KPMG, qui avait fait le rapport d’évaluation des actifs miniers et une autre société au nom de King Industrie.  Et King Industrie, proche d’un collaborateur du Ministre Pierre Oba au nom de M. Brice Ngatse, avait déjà été payée à hauteur de 290 millions : 30 millions en 2021 pour l’évaluation des actifs miniers et 260 millions en décembre 2022 pour la rémunération de la levée de fonds, alors que l’opération en cours sera certainement arrêtée. Ayant le goût du luxe, M. Mbouloukoué est un adepte des voyages en jet privé entre le Congo et le Cameroun. Il a même acheté un Lexus 570 à hauteur de 110 millions FCFA aux frais du FIGA, qu’il a immatriculé en son nom. C’est son neveu, Gildas Ombi, chef de Service Comptabilité et Finance qui aurait fait le déplacement de Dubaï pour acheter cette voiture. En deux années passées à la tête du FIGA, M. Mbouloukoué aurait réussi la prouesse d’ouvrir des comptes bancaires offshores à l’étranger. L’homme est aujourd’hui dépassé par le montre dont il avait la charge de driver. C’est donc cet homme, qui porte sur ses épaules toutes les tares du système de corruption du pouvoir, que les congolais ont vu il y’a deux semaines derrière le Président de la République à Oyo et qu’on a aperçu il y’a trois semaines les mains dans les poches à la Primature, malgré le fait qu’il avait déjà été viré à la tête du FIGA. Si Mbouloukoué ne travaillait pas pour le pouvoir, il ne trainerait pas en toute confiance dans les milieux du pouvoir. Il en est même fier ! Au lieu d’envoyer

Congo. Lydia Mikolo et l’affaire FIGA

Congo. Lydia Mikolo et l’affaire FIGA

OPINION. Le Yalta de qui vole plus que les autres dans le gouvernement du Congo ne devrait intéresser que ceux que l’ennui étreint. Nous sommes en effet arrivés dans une période où ministres et voleurs sont synonymes, et on ne peut pas dire par l’étalage et l’opulence des biens dont l’équipe de M. Collinet Makosso fait montre, que ce n’est pas de leur faute, la chose s’éparpille telle une lèpre, que malheur à ceux qui essaient de rester propres, ils sont rattrapés viralement. La seule chose qui peut inspirer le bénéfice du doute, c’est un luxe de détails où même les conjoints sont indexés. Cette avalanche d’évocations est dans le style des campagnes pour salir. C’est vrai que la campagne pousse sur l’humus tellement pluriel des réseaux sociaux, mais pour autant, cela n’empêche pas le gouvernement par une voie autorisée de mettre un terme à ce feuilleton reconduit quotidiennement. Cela s’appellerait solidarité gouvernementale. Aussi, voir des roquets vouloir quitter leur province pour atterrir en urgence à Brazzaville avec la ferme volonté d’en découdre ; voir des petits arbalétriers des bords de seine indexer une ethnie au prétexte que les membres de l’ethnie présidentielle ne seraient pas les seuls à être oints de l’onction de vol ou encore des journalistes qui auraient vu dans la nuit noire de Brazzaville, des rois mages passer derrière l’immeuble des Italiens et leur inspirer des émissions thématiques sur la bonne gouvernance ; cela est pitoyable et exaspérant. Mme Lydia Mikolo n’est certes pas l’immaculée conception, pour autant, elle n’est pas non plus Bonnie Parker, l’épouse de Clyde Barrow du gang Barrow qui a traumatisé les Etats-Unis dans les années 30, pour porter sur ses frêles épaules, les coffres d’un pouvoir dont les prouesses en matière de pillage et de vol, ont dépassé les frontières. Sans pour autant prendre parti dans cette ténébreuse histoire qui somme toute pénalise le pays, la ministre dont on parle est certainement une des figures les plus sympathiques du gouvernement. Qui ne se rappelle plus du panache avec lequel elle a affronté aux dernières législatives Mme Claudine Munari qui est incontestablement à ce jour la femme politique la plus vivace du pays. Mme Lydia Mikolo aurait pu négocier et obtenir une circonscription plus facile. Non, elle a osé. Une femme de pari, une femme de tête, tout à fait le genre dont le pays a besoin. Arrêtez donc cette cabale qui amène le caniveau au niveau du gouvernement. Qui ne se rappelle pas des Panama papers, de l’affaire des valises pleines de billets de banque arrêtées à l’aéroport Roissy Charles de Gaulle à Paris, de l’affaire de biens mal acquis, la promptitude du gouvernement à voler au secours de ses membres, ne s’était pas fait attendre. Le spectacle d’une femme traînée dans la boue, pendant que d’autres peuples célèbrent la journée consacrée aux femmes, ne profite jamais à un pays. Epargnez ce pauvre pays déjà trop humilié, d’une triste occasion de s’avilir encore plus. Laissez la justice, s’il y’en a une, faire son travail. Que Dieu bénisse le Congo. Laurent DZABAPrésident du Mouvement Panafricain et Citoyen

Congo Brazzaville. Comme une odeur de soufre au Figa

Congo Brazzaville. Comme une odeur de soufre au Figa

INDISCRETION. Le Figa gate est en train de déboucher sur la mise au jour de pratiques de gestion peu orthodoxes. Et pour le moins indélicates. Le figa gate est à l’image d’un feuilleton brésilien, avec son lot d’épisodes à rebondissements où les acteurs se prévalent d’arguments spécieux. Pas un jour ne passe sans que, par réseaux sociaux et presse interposés, les présumés coupables d’actes de prévarication ne se jettent la responsabilité, preuves à l’appui, de ce scandale financier du Figa. Difficile, pour l’instant, de prouver l’authenticité de tous ces documents qui circulent sur la toile, même s’ils ont l’apparence d’être vrais. Sur les circonstances et les conséquences de ce méli-mélo, tout est encore flou tant que les différentes personnes impliquées dans ce scandale sont inaccessibles pour répondre à nos questions. Encore infructueuses toutes nos tentatives de rencontrer : madame la ministre des PME et de l’Artisanat, Jacqueline Lydia Mikolo; Prince Bahamboula, ancien directeur de cabinet de la ministre des PME; Armel Mbouloukoué (directeur général du Figa, suspendu) et Oscar Kimbassa, présenté, à la lecture des documents y relatifs dans les réseaux sociaux, comme le porteur de valises d’argent entre le Figa et la ministre des PME. Il y a encore, de part et d’autre, une campagne de désinformation et de propagande systématique à laquelle nous refusons de prendre part, en contrepartie des espèces sonnantes et trébuchantes. Non à l’instrumentation de la presse et des influenceurs ! Nous sommes encore en train d’enquêter pour tenter de démêler les fils de cet echeveau digne d’un énième scandale financier d’un fonds au Congo, après que le Fonds de Garantie, et le Fonds de soutien à l’agriculture, ont été aussi mal gérés. C’est un euphémisme. Ci dessous, in- extenso, des questions que nous voudrions bien poser aux présumés coupables d’actes de prévarication devenus inaccessibles. Ils sont encore prévenus innocents tant qu’ils ne sont pas inculpés par un juge d’instruction et éventuellement condamnés par une juridiction de droit commun. Protocole de questionnaire A)Madame la ministre Jacqueline Lydia Mikolo, ministre des petites et moyennes entreprises et de l’artisanat 1) Est-il possible d’en savoir davantage sur le financement- par le Figa- de votre campagne aux législatives, ainsi que le témoignent les différents documents dans les réseaux sociaux: production de pagnes et de leur transport depuis la Chine pour plus de 200 millions de fcfa ? 2) Comment justifiez-vous l’ autre document d’achat de billets d’avion en first- pour vous et votre famille par le Figa- pour vos vacances au Canada? 3) Votre époux a t-il bénéficié de votre soutien pour devenir prestataire de services au Figa? 4) Pourquoi avez-vous laissé passer un marché de gré à gré, d’un montant de 3 milliards de fcfa, accordé à des experts belges pour le renforcement des capacités opérationnelles du Figa, en violation flagrante des normes en matière de passation de marchés publics au Congo? 5) Qu’en est-il du versement mensuel des 30 millions de fcfa, au titre d’appui à l’écosystème des PME », que vous avez demandés au Figa, alors que le ministère dispose de crédit dans son budget de fonctionnement annuel? 6) un mot sur ces voitures des cadres du cabinet achetées par le Figa; 7)Avez-vous fait defenestrer Armel Mbouloukoué pour le remplacer par Branham Kitombo, votre frère du coin? B)Armel Mbouloukoué, Directeur général du Figa 1) Depuis la création du Figa, quel est le montant golabal des encours de financements palpables qui ont été accordés aux jeunes congolais? 2) Comment justifiez-vous un résultat négatif de près de 3 milliards de fcfa en 2021 et des « dépenses d’exploitation exponentielles » et injustifiées, au cours de la même période, comme le relève le procès verbal de la réunion extraordinaire du comité de direction du 17 fevrier dernier? 3) Comment justifiez-vous le fait que vous étiez le seul à avoir la signature des comptes du Figa ouverts dans les différentes banques ou micro finances, au mépris du principe de transparence qui exige une co signature? 4) Les sorties d’argent, indelicatesses observées et autres largesses accordées à la tutelle de manière irrégulière, ne relèvent-ils pas de votre propre responsabilité voire de votre couardise? 5) Aviez-vous conscience, au moment d’engager votre signature pour des sorties des fonds du Figa affectés aux dépenses sans objet avec l’orientation du Fonds, que vous êtes pénalement responsable? 6)Quelle réponse aux rapports commis par la Halc et le ministère du contrôle d’Etat, qui ont également relevé des « indelicatesses » dans votre gestion? 7) Pourquoi avoir fait perdre au Figa de l’argent en signant avec la caisse congolaise d’épargne et de crédit(ccec), un établissement de micro finance en faillite et non agréé ? Prince Bahamboula, ancien directeur de cabinet devenu député de Mayama 1) Avez-vous, vous aussi, bénéficié des financements du Figa, notamment pour soutenir votre campagne aux législatives ? 2) De mauvaises langues proches du Figa disent qu’une voiture de type 4×4 Lexus vous a été offerte par le Figa… Oscar Kimbassa 1) Avez-vous joué un rôle de transporteur de fonds destinés à madame la ministre Mikolo entre le Figa et son cabinet ou Mouyondzi, sa circonscription électorale lors des dernières législatives ? Par A. Ndongo Journaliste économique et financier.

Congo Brazzaville. Le Fonds d’impulsion, de garantie et d’accompagnement(FIGA) est sans fric

Congo Brazzaville. Le Fonds d’impulsion, de garantie et d’accompagnement(FIGA) est sans fric

ECONOMIE. « Il n’y a aucun problème pour financer les starts up. Nous avons le Figa pour le faire… », rassurait, visage plein de bonhomie, le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo, qui répondait à la question d’un startupeur. C’était Pendant la tenue du salon Osiane 22 au palais du parlement à Brazzaville. Peut-être, Ibombo ignorait-il que le Figa a subi la loi du plus fort en se faisant délester d’un montant de 10 milliards de FCFA, soit 75% de son capital, pour résoudre ce qui est convenu d’appeler une « affaire d’Etat ». Pour la petite histoire, en panne sèche financière pour assurer le paiement en totalité des pensions des retraités de la Caisse de Retraite des Fonctionnaires(CRF), l’ancien argentier congolais, Rigobert Roger Andely, avait décidé de « requisitionner », sous forme d’emprunt, 10 milliards de FCFA du Figa, fruit des ressources financières mobilisées sur le marché monétaire de la Cemac, notamment auprès de la Beac. Ce ne sont donc pas des fonds de l’État congolais. Plus d’un an après, le gouvernement n’a toujours pas songé à ressourcer financièrement le Figa. Conséquence, des milliers de projets porteurs sont en hibernation. Au ralenti, le Fonds a tout de même financé des entreprises congolaises. Le plus important financement, d’un montant 550 millions de FCFA via LCB Bank, a été accordé en 2021 à 2 entreprises de Pointe-Noire. Selon nos informations, la ministre de l’Artisanat et des PME, Jacqueline Lydia Mikolo, et le directeur général du Figa, Armel Mbouloukoué, ont également décidé de voler au secours des bénéficiaires des subventions des projets de la Banque Mondiale comme le Padec. Reste tout de même l’épineuse question de la disponibilité de la ressource pour matérialiser la « relance de l’agriculture « , priorité des priorités selon le programme du Chef, et autres micro- projets portés des jeunes entrepreneurs congolais audacieux. Jean Baptiste Ondaye, le nouveau ministre des finances va t-il réparer cette erreur en permettant au Figa de jouer son rôle de manière optimale ? Par A.Ndongo

Petites et moyennes entreprises : Un Fonds d’impulsion, de garantie et d’accompagnement en création

Petites et moyennes entreprises : Un Fonds d’impulsion, de garantie et d’accompagnement en création

Le conseil des ministres a adopté, le 27 décembre 2018 à Brazzaville, un projet portant création d’un Fonds d’impulsion, de garantie et d’accompagnement des très petites, petites et moyennes entreprises et de l’artisanat et du secteur informel. Prenant la parole, le Président de la République, M. Denis Sassou N’Guesso s’est félicité de la présentation de ce texte, qui marque la volonté des pouvoirs publics de donner corps au développement d’une classe de véritables entrepreneurs parmi les plus jeunes des Congolais. Il a souhaité que la création de ce Fonds ne soit que le premier pas vers la mise en place de mécanismes permettant aux plus dynamiques de nos compatriotes d’accéder à des financements pérennes et garantis.  Mme Yvonne Adélaïde Mougany, ministre des Petites, moyennes entreprises, de l’artisanat et du secteur informel, qui en a l’initiatrice a rappelé aux membres à ses collègues membres du Conseil des ministres que le projet de loi soumis à leur examen concrétise un des principaux  engagements du chef de l’Etat, contenu dans son projet de société ‘La marche vers le développement », au titre des « réponses aux urgences des temps présents ». Dans cette optique, le plan d’amélioration de l’environnement des affaires, objectif majeur de l’action des pouvoirs publics, complété par les priorités du Plan national de développement, période 2012-2016 comme le Plan 2018-2022 en cours d’exécution, ont souligné la nécessité de rendre disponibles des crédits et des structures spécialisées afin de favoriser l’éclosion du secteur privé national. Les orientations données au gouvernement par le président de la République, en vue de rendre opérationnel le Fonds d’impulsion et de garantie, sont à replacer dans le cadre des réformes mises en œuvre depuis quelques années. Ces réformes ont, entre autres, consacré la mise en place de l’agence congolaise de création des entreprises, du guichet unique en charge des procédures de formalisation de la vie de l’entreprise, d’une agence de développement des très petites, petites et moyennes entreprises, de la Bourse de sous-traitance, etc. L’institution du Fonds d’impulsion et de garantie (FIGA) a pour vocation de permettre l’ouverture de lignes de crédit, dans les établissements spécialisés, crédits destinés à financer ou garantir le financement des entreprises ou de l’artisanat, avec pour public prioritaire les jeunes diplômés sans emploi.   Afin d’assurer la réussite de ses missions, à savoir jouer un rôle essentiel dans le financement des activités économiques nationales, le FIGA aura deux objectifs principaux, à savoir, pour le volet « Impulsion et accompagnement », de faciliter, grâce aux différents financements, l’accès des porteurs de projets aux services techniques et financiers nécessaires à la création, la réorganisation, la transmission et l’expansion de l’entreprise. S’agissant du volet « Sûretés et garanties », le Fondsapportera des garanties complémentaires à celles exigées par les institutions et établissements de crédit qui financent les Petites et Moyennes Entreprises et l’artisanat en général, ainsi que les start-up jeunes pousses entrepreneuriales en particulier.     Le conseil des ministres a précisé que le dispositif du Fonds permettra à ses bénéficiaires d’élaborer des dossiers bancables permettant la levée de financements ; d’apporter des garanties telles que requises par les dispensateurs de crédit et par la réglementation ; de recevoir, en donnant la priorité à l’expertise nationale, le soutien, le conseil, l’accompagnement et le suivi  de la création et des premiers pas de l’entreprise, tant pour sa rentabilité et la pérennité de ses activités, que pour le remboursement correct des crédits reçus. Poursuivant son propos, la ministre Mougany a également informé les membres du Conseil des ministres que le Figa prendra la forme d’un établissement public administratif doté de la personnalité morale et l’autonomie financière. Après examen et discussion, le Conseil des Ministres a approuvé le projet de loi portant création du Fonds d’impulsion, de garantie et d’accompagnement des très petites, petites et moyennes entreprises et de l’artisanat. Il sera transmis au parlement pour adoption. Florent Sogni Zaou