Plus royaliste que le Roi
PARLONS-EN. La FILOUTERIE est un domaine dans lequel les ANGLAIS n’ont pas de rivaux, sauf que les temps ont changé et personne n’est DUPE. La stratégie du DIVISER POUR REGNER est OBSOLETE. RISHI SUNAK, premier PREMIER MINISTRE BRITANNIQUE issu de l’immigration, aussitôt élu, s’est vu confier deux PATATES CHAUDES, la crise ECONOMIQUE et la crise MIGRATOIRE. Magnat de la finance, il avait le bon profil pour résoudre la première, mais pas la seconde. Remplir des CHARTERS de demandeurs d’asile déboutés à destination du RWANDA est une blague de mauvais goût pour un fils d’immigré à la peau basanée. KEMI BADENOCH, première NOIRE élue à la tête du PARTI CONSERVATEUR britannique, est née OLUKEMI OLUFUNTO ADEGOKE, un nom qui ne sonne pas du tout BRITISH, a pour mission de lutter contre l’IMMIGRATION. Pour rassurer ses électeurs et ses compatriotes MINDELE, elle s’est sentie obligée d’adopter la posture inconfortable de MERE-FOUETTARD. Dans son premier discours, elle a déclaré que tous les peuples ne partageaient pas les mêmes valeurs oubliant au passage que les YORUBA, son groupe ethnique, n’ont RIEN en commun avec les ANGLAIS. Les UNS ont pour digestif le VIN DE PALME et les AUTRES le PIMM’S. Le cas de FATOU(mata) BENSOUDA, ancienne procureur à la Cour Pénale d’Injustice, successeur de LUIS MORENO OCAMPO, devrait servir d’exemple à tous les VASSAUX. Le CARRIERISME et l’OPPORTUNISME sont très mal récompensés en LEUCODERMIE. Inutile de citer des exemples, il y en a beaucoup TROP. Par Nysymb Lascony
Fatou Bensouda: «Mon Bureau œuvrera sans relâche pour que justice soit rendue aux victimes d’atrocités en RCA»
Je me réjouis de l’arrestation et du transfèrement du suspect M. Mahamat Saïd Abdel Kani (« M. Saïd ») à la Cour pénale internationale (« CPI » ou la « Cour »), survenus hier (24 janvier, dnr), afin qu’il puisse répondre de ses actes devant la justice, pour les crimes présumés qui lui sont reprochés par la CPI. Il s’agit du troisième suspect arrêté dans le cadre des enquêtes menées par mon Bureau en République centrafricaine (« RCA »), et de la première personne issue de la Séléka, autre partie au conflit, à être appréhendée. Sur la base des éléments recueillis au cours des enquêtes menées en toute indépendance et impartialité par mon Bureau, l’Accusation avance que M. Saïd doit pénalement répondre de plusieurs chefs de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre commis en RCA entre avril et novembre 2013. Comme je l’ai déjà déclaré, mon Bureau œuvrera sans relâche pour que justice soit rendue aux victimes d’atrocités en RCA. Depuis le début de mon mandant en tant que Procureur, notre objectif a toujours été sans équivoque. Les enquêtes sont, par définition, confidentielles et s’inscrivent dans la discrétion. Toutefois, mon Bureau travaille continuellement d’arrache‑pied, avec la volonté indéfectible de mettre tout en œuvre pour traduire en justice les auteurs de crimes, avec détermination tout en restant mesuré, et ce, quels que soient les défis à surmonter. L’annonce d’hier témoigne une fois de plus de cette détermination. Je remercie tous ceux qui ont rendu cette victoire possible. Cette avancée constitue indubitablement une étape importante dans l’accomplissement de notre mandat en RCA. Nous continuerons de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour que les responsables d’atrocités commises en RCA rendent compte de leurs actes, quel que soit leur camp dans le conflit. Je souhaite également exprimer ma gratitude et mon respect aux témoins de RCA qui se sont manifestés et ont contribué à ce processus. Sans leur courage et leur participation, la cause de la justice ne saurait progresser. Je tiens à rappeler que l’enquête de mon Bureau se poursuit et que nous continuons de suivre de près les événements sur le terrain en RCA. Je reste très préoccupée par la situation sécuritaire sur place et la gravité des crimes et des violences qui seraient commis à l’encontre des civils et des casques bleus. À cet égard, je rappelle que toute personne qui commet des crimes – qu’il s’agisse de meurtre, de pillage, de viol, ou d’autres crimes relevant de la compétence de la Cour – s’expose à des poursuites devant les tribunaux de la RCA ou la CPI. Nous nous réjouissons à l’idée de poursuivre notre partenariat et notre collaboration avec la République centrafricaine afin que les auteurs d’atrocités dans ce pays répondent de leurs actes. Le cycle de la violence en RCA doit cesser pour le bien de ses citoyens.
Fatou Bensouda: « La tenue d’élections dans un climat apaisé est essentielle en République centrafricaine pour prévenir l’émergence d’une spirale de la violence »
Le 27 décembre 2020, la population de la République centrafricaine (RCA) élira son Président et ses représentants à l’Assemblée nationale. Au cours des enquêtes menées par mon Bureau depuis 2014 et à l’occasion de ma dernière visite à Bangui notamment, j’ai pu constater par moi-même les efforts déployés par les Centrafricains pour instaurer une paix durable dans le pays. Je suis de près l’évolution de la situation et je suis préoccupée par les rapports et les informations publiques qui me parviennent relatant un regain des tensions et le risque d’un déferlement de violences à l’approche des élections. J’appelle, entre autres, toutes les parties, tous les groupes armés, les acteurs politiques et leurs partisans au calme et à la retenue. La tenue d’élections dans un climat apaisé est essentielle en République centrafricaine pour prévenir l’émergence d’une spirale de la violence. À cet égard, je souhaite réitérer mes déclarations précédentes et insister sur ce point : quiconque commet des crimes visés au Statut de Rome, ordonne leur commission, y incite, l’encourage et y contribue, de quelque manière que ce soit, est passible de poursuites devant les tribunaux centrafricains ou la Cour pénale internationale. Mon Bureau poursuit ses enquêtes dans la situation en République centrafricaine et reste déterminé à tout mettre en œuvre pour que justice soit rendue à l’ensemble des victimes d’atrocités dans le pays, et que les responsables de ces crimes rendent des comptes à la justice, quel que soit le bord auquel ils appartiennent dans le conflit.
Centrafrique. Fatou Bensouda,Procureur de la CPI : « mon Bureau continue d’enquêter sur tous les crimes présumés, quels qu’en soient les auteurs »
Ci-dessous, la déclaration du Procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Mme Fatou Bensouda lors d’un point presse tenu récemment en République centrafricaine. Mesdames et messieurs, bonjour. Merci pour votre présence à ce point presse alors que ma visite de deux jours dans le pays touche à sa fin. Avant de passer à vos questions, permettez-moi de dire quelques mots. Tout d’abord, je tiens à rappeler au peuple de la Centrafrique (« RCA ») que mon Bureau continue d’enquêter, en toute indépendance et objectivité, sur les actes commis par toutes les parties au conflit, et en particulier sur les comportements allégués des Anti-balaka et de la Séléka. C’est la troisième fois que j’ai l’honneur de me rendre en visite officielle en République centrafricaine en ma qualité de Procureur de la CPI, et je suis ravie d’être de retour dans la capitale. Depuis ma dernière visite en RCA en mars 2018, nos enquêtes ont énormément progressé, avec un certain nombre d’évolutions importantes. Je voudrais profiter de l’occasion pour adresser mes sincères remerciements au peuple et au Gouvernement de la RCA pour l’accueil chaleureux qu’ils m’ont réservé, ainsi qu’à ma délégation, à l’occasion de cette visite. Je suis également reconnaissante pour le soutien logistique et les dispositions en matière de sécurité qui ont été déployés à cette occasion. L’objectif de ma visite était double : d’une part tenir les autorités au courant de l’état d’avancement de mes enquêtes portant sur l’ensemble des crimes présumés, et d’autre part, informer Son Excellence le Président Faustin-Archange Touadéra de l’ouverture prochaine du procès contre les accusés, MM. Alfred Yekatom et Patrice‑Édouard Ngaïssona, qui est prévue pour le 9 février 2021. J’ai remercié le Président et les autorités de la RCA pour l’aide qu’ils continuent de nous apporter à l’approche de la date du procès, et je leur suis reconnaissante de leur engagement renouvelé alors que nous jetons les bases d’une collaboration pérenne. Outre des échanges constructifs avec Son Excellence Monsieur le Président de la République, j’ai également eu l’occasion d’informer le Premier Ministre, ainsi que la Ministre de la défense nationale et de la reconstruction de l’armée et le Ministre de l’intérieur chargé de la sécurité publique, au cours d’une série d’entretiens importants et fructueux. Alors que mon Bureau poursuit ses préparatifs en vue du procès, il est important de souligner le concours décisif apporté jusqu’à présent par le Gouvernement centrafricain et son engagement renouvelé à faire en sorte que justice soit rendue aux victimes des crimes passés. Une telle coopération est cruciale pour la poursuite de notre travail en vue de faire toute la lumière sur ce qu’il s’est passé en RCA, au moment où la CPI et les autorités judiciaires nationales cherchent à traduire en justice les auteurs d’atrocités commises dans le pays, quelle que soit la partie au conflit dans laquelle ils se trouvent. Nous nous réjouissons à l’idée de poursuivre sur cette voie dans notre lutte contre l’impunité. Bien que les audiences des procès se tenant à la Cour pénale internationale soient ouvertes au public, comme je l’ai dit précédemment, nos activités en cours en matière d’enquêtes sont confidentielles. Il m’est donc impossible de discuter publiquement des détails de ces activités. Nous pouvons néanmoins vous assurer que nos enquêtes se poursuivent, que des progrès considérables ont été réalisés et que les résultats seront rendus publics en temps voulu. Mon Bureau reste déterminé à rendre justice aux victimes d’atrocités en RCA, et nous nous réjouissons à l’idée de poursuivre notre collaboration avec les autorités dans cet objectif.
Fatou Bensouda: «La construction d’un nouveau prétoire à Conakry est une étape importante vers la tenue d’un procès tant attendu et l’accomplissement de la justice »
TRIBUNE. « Je me réjouis des dernières nouvelles au sujet du lancement officiel de la construction, dans l’enceinte de la Cour d’appel de Conakry, du nouveau prétoire où se déroulera le procès consacré aux événements survenus le 28 septembre 2009 au stade de Conakry, qui sont au cœur de l’examen préliminaire que continue de mener mon Bureau sur la situation en Guinée. Il s’agit d’une étape importante dans le processus de mise en œuvre de ce procès tant attendu. À cet égard, je me félicite de la déclaration du Ministre guinéen de la justice, M. Mohamed Lamine Fofana, qui indique que la nouvelle salle d’audience devrait être prête à temps pour l’ouverture dudit procès à la date prévue, à savoir en juin 2020, conformément aux engagements que son Gouvernement avait pris lors de la mission de mon Bureau à Conakry, en octobre 2019. Compte tenu de cette nouvelle échéance qui approche à grands pas, il est vital que les autorités guinéennes et toutes les autres parties prenantes s’acquittent rapidement des derniers préparatifs matériels qui s’imposent et s’efforcent de veiller à ce que ce procès s’ouvre dans les temps. Les victimes de la tragédie du stade de Conakry méritent que justice leur soit rendue sans plus attendre. Dans les mois à venir, en sa qualité d’État partie au Statut de Rome de la Cour pénale internationale, la Guinée peut et doit démontrer sa volonté et sa capacité de mettre en œuvre ses derniers efforts dans la lutte contre l’impunité des auteurs des atrocités commises en septembre 2009. Mon Bureau continuera de suivre de près et de soutenir l’action des autorités guinéennes à cette fin, conformément au principe de complémentarité. Pour que cet objectif soit atteint, mon Bureau compte poursuivre sa collaboration avec ces dernières, notamment en se rendant régulièrement à Conakry».
Déclaration de Fatou Bensouda au sujet des récentes violences préélectorales en République Démocratique du Congo
« Le peuple congolais sera appelé aux urnes dans le cadre des élections présidentielles, législatives et provinciales. Je suis préoccupée par les tensions croissantes sur le territoire de la République Démocratique du Congo (« RDC ») et par le risque d’une escalade de la violence, qui pourrait déboucher sur la commission de crimes graves relevant de la compétence de la Cour pénale internationale (la « CPI » ou la « Cour »). La RDC est un Etat partie à la CPI. Cette Cour a été créée pour poursuivre et juger les personnes accusées des crimes les plus graves qui touchent l’ensemble de la communauté internationale, à savoir le crime de génocide, les crimes contre l’humanité, les crimes de guerre et le crime d’agression. L’expérience dans d’autres pays a démontré que lorsque les esprits s’égarent lors d’élections et que les personnes n’agissent pas avec retenue, cela peut donner lieu à des crimes à grande échelle relevant de la compétence de la CPI. En pareil cas, mon Bureau n’hésitera pas à prendre des mesures conformément aux critères définis par le Statut de Rome. Quiconque incite à commettre des violences massives ou y participe notamment en ordonnant, sollicitant ou encourageant des crimes relevant de la compétence de la CPI ou en y contribuant de toute autre manière est passible de poursuites devant la Cour. Nul ne doit douter de ma détermination à enquêter sur de tels crimes et à en poursuivre les auteurs lorsque les conditions telles que définies par le Statut de Rome sont réunies. Les dirigeants politiques sont tout autant tenus de veiller à ce que le processus électoral et les élections se déroulent dans le calme et à ce qu’eux-mêmes, leurs partisans et sympathisants s’abstiennent de toute violence avant, pendant et après ces échéances. Comme je l’ai indiqué dans mes déclarations précédentes et lors de ma visite à Kinshasa en mai 2018, mon Bureau continuera, conformément à son mandat défini par le Statut de Rome, à surveiller de près l’évolution de la situation en RDC dans les jours et semaines à venir et recensera tout acte d’incitation ou de recours à la violence. Je veux réitérer mon appel lancé au peuple congolais, et plus particulièrement aux autorités, aux acteurs politiques, aux partisans et sympathisants, de tout faire pour prévenir et éviter tout comportement de violence criminelle contraire au Statut de Rome, en tout lieu et en tout temps. La violence n’est pas une option ».
VIDEO: Déclaration de Fatou Bensouda, Procureure de la CPI, sur la clôture d’un examen préliminaire en République gabonaise
Nous publions ci-dessous, la Déclaration en vidéo de Madame Fatou Bensouda, Procureure de la Cour pénale internationale (CPI) sur la clôture d’un examen préliminaire en République gabonaise.
CPI : Pas d’enquête sur la crise postélectorale gabonaise
« Les conditions juridiques justifiant l’ouverture d’une enquête ne sont pas remplies », a annoncé la Procureure de la Cour pénale internationale (CPI) à propos de la situation en République gabonaise. Traduction : la juridiction internationale n’ouvrira pas d’enquête sur les violences post-électorales en 2016 au Gabon. « Après un examen minutieux des informations disponibles au regard des conditions juridiques posées par le Statut de Rome, j’ai conclu qu’il n’y avait pas de base raisonnable permettant de croire que les actes présumés commis au Gabon dans le contexte des violences postélectorales survenues en 2016, que ce soit par des membres de l’opposition ou par les forces de l’ordre gabonaises, constituent des crimes contre l’humanité au regard des dispositions du Statut de Rome de la CPI », a estimé Fatou Bensouda. En outre, la procureure a indiqué qu’il n’y a pas lieu de croire, au regard des informations disponibles, que le crime d’incitation au génocide a été commis au cours de la campagne électorale en question. Dans un communiqué rendu public vendredi, Fatou Bensouda a ainsi déclaré que « j’ai conclu que les crimes présumés commis dans la situation au Gabon ne relèvent pas de la catégorie des crimes sur lesquels la CPI est chargée de mener des enquêtes et des poursuites. La Cour ne pouvant exercer sa compétence ratione materiae, j’ai décidé en conséquence de clore cet examen préliminaire. Mon Bureau a publié un rapport détaillé présentant et expliquant nos conclusions ». Ainsi que le rappelle cette juridiction internationale, le 29 septembre 2016, la Procureure avait annoncé l’ouverture d’un examen préliminaire de la situation au Gabon depuis mai 2016, afin de déterminer si les critères justifiant l’ouverture d’une enquête étaient réunis. L’examen préliminaire s’était concentré sur des crimes présumés commis au Gabon depuis mai 2016, dans le contexte de l’élection présidentielle qui s’est tenue cette année-là. Dans son renvoi, le Gouvernement gabonais indiquait que le chef de l’opposition et ancien candidat à l’élection présidentielle, Jean Ping, avait incité ses partisans à commettre un génocide au cours de sa campagne présidentielle. Il avait été, en outre, précisé qu’après l’annonce des résultats provisoires des élections présidentielles, le 31 août 2016, des centaines de partisans de l’opposition auraient commis divers actes de violence constituant des crimes contre l’humanité. Dans son communiqué, la procureure a rappelé qu’« il s’agit notamment d’actes présumés de destruction, d’incendie criminel et de pillage visant des édifices publics, ainsi que des commerces et des biens privés, dont certains appartenant à des responsables du Gouvernement » et qu’« en outre, des partisans de M. Jean Ping auraient détenu une personne au QG de l’opposition et lui auraient infligé des mauvais traitements ». Fatou Bensouda a toutefois tenu à insister sur le fait que « cette conclusion ne saurait en aucun cas masquer la gravité des actes de violence et des violations des droits de l’homme qui semblent avoir été commis au Gabon lors de la crise postélectorale ni les conséquences qu’ils ont pu avoir sur les victimes », estimant que les exactions présumées en cause sont du ressort des autorités nationales compétentes, même lorsqu’aucune plainte n’a été déposée. Exhortant tous les individus et groupes concernés à s’abstenir de recourir à la violence, la procureure a averti que la Cour pourrait être appelée à exercer sa compétence à l’égard de crimes visés au Statut de Rome qui seraient commis à l’avenir au Gabon. Et de conclure : « mon Bureau sera donc très vigilant à l’égard d’une éventuelle flambée de violence qui pourrait survenir lors des prochaines élections législatives et locales ». Adrien Thyg