Monde/Forets : Denis Sassou-N’Guesso appelle à l’action et à l’optimisme face à l’urgence climatique
A l’ouverture de la session des chefs d’Etats et de gouvernements de la première Conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement (CIAR 1), le 50 juillet, au Centre international de conférence de Kintélé, au nord de Brazzaville, le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou-N’Guesso a, appelé la communauté internationale, à l’action et à l’optimisme en vue, notamment, de dégager des stratégies visant à accentuer la lutte contre les dérèglements climatiques. Devant ses homologues chefs d’Etats, les représentants de gouvernements, des organisations internationales et autres dirigeants d’organismes spécialisés venus prendre part à cette importante rencontre consacrée aux questions environnementales, Denis Sassou N’Guesso, a souligné l’importance des actions à entreprendre, en vue de restaurer certains équilibres environnementaux. Selon le président congolais, il est impérieux, dès à présent, face aux effets néfastes des changements climatiques, de remettre en question les pratiques d’antan, s’agissant de la gestion des forêts, pour un monde plus sein et plus sure, apte à assumer son destin. « Face à l’urgence climatique, l’afforestation et le reboisement constituent à n’en point douter, des leviers essentiels de l’action mondiale, notamment en termes de régulation de l’équilibre du carbone de la planète. C’est pourquoi il est essentiel d’arrimer les efforts d’afforestation et de reboisement, à l’exigence de renoncer de manière urgente et définitive à la déforestation », a déclaré Denis Sassou-N’Guesso devant ses paires. Pour le dirigeant congolais, la première Conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement, apparait comme l’amorce d’un processus de recherche et de riposte salvatrice pour la situation climatique mondiale où la situation devenue très préoccupante, nécessite une intervention. « La présente conférence apparait comme l’amorce d’un processus de recherche et de riposte salvatrice, la situation déjà bien connue demeure préoccupant, la nécessité d’une intervention est avérée au nombre d’une réflexion pour passer à l’action. Le tout réside dans la volonté d’agir et d’y consacrer les efforts nécessaires, là où subsiste une volonté, il y’a toujours une brèche pour la réussite », a-t-il en outre exhorté. Face aux difficultés récurrentes de mise en œuvre des politiques publiques, liées à la protection de l’environnement et de la préservation des écosystèmes forestiers, Denis Sassou N’Guesso a identifié la finance carbone comme source adéquate de financement des politiques d’afforestation et de reboisement. « Au sujet, la finance carbone pourrait soutenir les projets d’afforestation et de reboisement à travers des incitations et des compensations financières dédiées. Le parcours même le plus long, commence toujours par le premier pas », a-t-il notamment soutenu. Denis Sassou N’Guesso a en outre, à cette même occasion, fustigé l’absence parmi les agences, fonds et programmes spécialisés des Nations unies, d’un organisme international consacré pleinement et entièrement aux forêts, avant d’inviter la communauté internationale, à envisager sa mise en place, en vue d’une gestion plus saine des questions y afférentes. « Pour le suivi des recommandations et la prise en mains plus opérationnelle des questions susmentionnées (…..), l’opportunité est à notre porté, dans le cadre du présent sommet, de proposer la création d’une telle institution mondiale ». L’hôte de la première Conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement, a par ailleurs, au cours de son speech, suggérer l’inscription de la « Décennie africaine et mondiale de l’afforestation et du reboisement » à l’agenda de la 79ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies, qui se tiendra en septembre prochain à New-York, aux Etats-Unis. Le chef de l’Etat congolais a aussi et surtout, appelé les décideurs mondiaux, à définir une stratégie afin d’accroitre la superficie forestière mondiale. Il s’agira selon lui, de décliner des orientations précises sur les questions foncières et la préservation de la biodiversité ; les droits des communautés locales et des populations autochtones ; des enjeux socio-économiques ; des itinéraires techniques et la recherche scientifiques, le financement des actions climatiques. Six Chefs d’Etats africains, parmi lesquels, Brice Clotaire Oligui Nguema (Gabon), Umaro Sissoco Emballo (Guinée Bissau), Sahle-Work Zewde (Ethiopie), Faustin-Archange Touadera (RCA), Nana Akufo Addo (Ghana), plus d’une vingtaine de représentants de gouvernement, des représentants d’organismes internationaux et autres partenaires ainsi que 2000 participants, ont pris part à ces assises qui se tiennent dans le cadre de la « Décennie mondiale et africaine de l’afforestation et du reboisement », une initiative du Président Denis Sassou N’Guesso. A l’occasion de cette conférence, des modalités de mise en œuvre de la décennie africaine et mondiale de l’afforestation et du reboisement ont fait l’objet d’échanges fructueux au sein des sessions, des panels et des huit clos d’experts et des spécialistes. Peu avant le début de la session présidentielle, le chef de l’Etat congolais, en compagnie de ses homologues africains, des partenaires internationaux et organismes des Nations unies, ont procédé le 5 juillet, au planting d’arbres sur un site aux abords du centre international de Kintélé. Wilfrid Lawilla D.
Congo-Russie : Vladimir Poutine salue la contribution personnelle de Denis Sassou-N’Guesso dans le renforcement de coopération entre les deux pays
En séjour de travail en Russie, le président congolais, Denis Sassou-N’Guesso s’est vu décerner l’Ordre d’honneur par son homologue russe, Vladimir Poutine, lors d’une réunion restreinte, en reconnaissance de sa contribution au développement et au renforcement des liens entre le Congo et la Russie. En marge de cette décoration, les deux chefs d’Etat ont poursuivi les discussions sous forme de petit-déjeuner d’affaires, avec la participation des membres des deux délégations. A cette occasion, Denis Sassou-N’Guesso a rappelé, à travers son mot de circonstance, le caractère amical des relations de plus de 05 décennies entre le Congo et la Russie. « La Russie et le Congo entretiennent, en effet, des relations amicales et solidaires depuis 60 ans. Cette année, nous célébrerons le 60ème anniversaire de l’établissement de l’amitié, de la solidarité et d’une coopération fiable entre nos pays », a déclaré le chef de l’Etat congolais. Il a donné le mobile de sa visite officielle en terre russe : « … nous sommes arrivés, ici, pour célébrer le 60ème anniversaire de l’établissement des relations entre nos pays, pour explorer et discuter des possibilités d’élever ces relations à un nouveau niveau et pour jeter les bases des 60 prochaines années de coopération solide », a-t-il expliqué. Le président Denis Sassou-N’Guesso a exprimé la reconnaissance de son pays et de l’Afrique à la Russie pour son soutien aux pays africains dans le leur lutte de libération. Mais, ce combat se poursuit, a encore déclaré le président de la République du Congo. « On peut aussi dire que ce combat se poursuit sous diverses formes. Cela continue parce que les peuples africains luttent toujours pour un développement efficace ». Le président Poutine salue les efforts de Denis Sassou-N’Guesso Prenant la parole à la même occasion, le président Vladimir Poutine a salué les efforts de son homologue congolais, Denis Sassou-N’Guesso dans le développement et le renforcement de la coopération entre la Russie et le Congo. «… je voudrais vous rappeler que vous avez visité notre pays à l’époque soviétique », a déclaré le chef de l’Etat russe. Pour lui, le président congolais a développé avec lui « des relations très chaleureuses et amicales aux niveaux interétatique et personnel ». Poursuivant son évocation, le président russe a fait savoir que Denis Sassou-N’Guesso « a apporté une contribution personnelle et significative au développement des relations russo-congolaises » et a « participé à deux sommets russo-africains ». Le président Poutine a ajouté que son homologue congolais a « beaucoup fait pour développer davantage la coopération entre les deux pays « dans presque tous les domaines », avant de préciser que « nos liens commerciaux et économiques se sont récemment renforcés de manière visible ». Wilfrid Lawilla D.
Coopération : Le Congo et l’Azerbaïdjan signent plusieurs accords dans divers domaines
En visite officielle de 72 heures en Azerbaïdjan, le président de la République, Denis Sassou-N’Guesso a affirmé, ce 04 avril à Bakou que cette sa visite « avait pour but de concrétiser notre ambition de développer des relations de coopération multiformes, solides, durables et exemplaires » entre le Congo et l’Azerbaïdjan. Le Congo et l’Azerbaïdjan ont signé, au cours de la réunion élargie aux membres des deux délégations, à Bakou (Azerbaïdjan), des accords qui couvrent les domaines de l’agriculture, des énergies renouvelables, des mines, des hydrocarbures et de l’environnement. Denis Sassou-N’Guesso du Congo et Ilham Aliyev d’Azerbaïdjan se sont exprimés à cette occasion sur plusieurs sujets concernant leurs deux pays. Le Congo et ses potentialités de développement S’exprimant après son homologue azerbaïdjanais, le chef de l’Etat congolais a présenté le potentiel que regorge son pays, la République du Congo aussi bien en sous-sol qu’en végétation. Ainsi, le président de la République a « … évoquer le grand potentiel entre nos pays et lequel pourrait contribuer au développement de nos peuples… par exemple, notre pays possède un énorme potentiel agricole, et nous n’utilisons probablement que 3% des terres cultivables, ce qui signifie que le reste est disponible pour l’utilisation. Nous avons des sources d’eau abondantes et le soleil qui brille toute l’année », a martelé Denis Sassou-N’Guesso. Il a invité les autorités azerbaïdjanaises à travailler main dans la main avec les autorités congolaises dans l’échange d’expériences. « Nous pouvons exploiter ce potentiel et votre grande expérience en la matière pour le développement de notre agriculture. Par exemple, nous pouvons produire un produit au Congo et ensuite en exporter », a déclaré le chef de l’Etat congolais. Denis Sassou-N’Guesso a également souligné les potentialités en énergie renouvelable dont regorge le Congo. « En même temps, je tiens à souligner à nouveau que nous avons un grand potentiel dans le domaine de l’énergie renouvelable, nous avons le soleil toute l’année et nous pouvons bénéficier de l’expérience riche de l’Azerbaïdjan dans ce domaine », a-t-il renchéri. Brazzaville-Bakou un nouvel axe de coopération Cette visite revêt une importance. Et, les deux chefs d’Etat ont longuement discuté de nombreux sujets lors de leur réunion en tête-à-tête. Les échanges entre les présidents congolais et azerbaïdjanais, ainsi qu’entre les deux délégations ont porté sur plusieurs domaines d’activités bénéfiques aussi bien pour le Congo que l’Azerbaïdjan. Le président azerbaïdjanais, Ilham Aliyev a relevé la visite de son homologue congolais « aura un impact très positif » sur la coopération entre les deux pays. « Nos relations politiques se renforceront encore davantage. J’espère que grâce à la mise en œuvre des accords conclus, nos échanges commerciaux connaîtront une dynamique positive après la visite », a-t-il affirmé, avant d’ajouter : « Nous avons hâte d’œuvrer ensemble sur la COP29 et nous sommes reconnaissants de votre soutien ». Il va de soi que les accords conclus renforceront davantage la coopération entre la République du Congo et la République d’Azerbaïdjan. Wilfrid Lawilla D.
Congo/Economie numérique : Denis Sassou-N’Guesso met en service le data center de type TIER3
Le président de la République, Denis Sassou-N’Guesso a posé deux actes de haute portée, ce 28 février à Pointe-Noire. Il s’agit de la mise en service du Data center de type TIER3 et de la connexion du Congo au Câble 2AFRICA de META (Facebook). Dans la foulée, le chef de l’Etat a inauguré le bâtiment de l’antenne départementale de l’Agence de régulation des postes et télécommunications électronique (ARPCE). Avec la mise en service du Data center, le Congo s’est doté d’un outil opérationnel de gestion de données numériques basées à Pointe-Noire, à quelques encablures du point de sortie du nouveau câble sous-marin qui met le Congo dans une position de hub en infrastructures numériques. Selon Louis-Marc Sakala, directeur général de l’Agence pour la régulation des postes et communications électroniques, sa structure joue modestement sa partition dans l’échiquier national et international. Institution publique, l’ARPCE s’est résolument inscrite dans la conduite de la marche pour le bien des Congolais selon la vision du président de la République : « Ensemble, poursuivons la marche » a ajouté le directeur général.Sa structure, a-t-il ajouté, « ne cesse d’œuvrer dans la promotion de l’inclusion numérique et de la réduction de la fracture numérique. En dix ans, les prix de vente des communications électroniques ont baissé de 79 francs Cfa à 19 francs cfa, soit 67%. Les appels voix ont quant à eux connu une baisse de 33 FCFA à 0,86 FRCA le mégaoctets, soit 97% de baisse pour l’internet mobile ». Le Congo, un Hub numérique de la sous-région D’une capacité de stockage de 18 racks par confinement, soit un total de 54 Racks, soutenu par un câblage technologique Gigabit Ethernet avec une architecture TOR (Top Of the Rack) et EOR (End Of the Power), le centre de données (Data center en Anglais) abrite l’infrastructure adéquate en termes d’énergie et de sécurité. Il dispose d’une climatisation de précision avec un système INROW (Blocs de climatisation intégrés au rack), soit une température de 18-20°C. La connexion de ce data center TIER 3+ aux deux câbles sous-marins à savoir le WACS et le 2AFRICA de META (ex Facebook) adossées sur deux Backbones permettra à l’Etat congolais de fluidifier les échanges, assurer sa souveraineté numérique et faire du Congo le Hub numérique de la sous-région. Le pays conforte ainsi sa position de pays de transit pour l’ensemble de la sous-région Afrique centrale, a affirmé le directeur général de l’ARPCE. En effet, le Congo figure, dès lors, parmi les 33 pays au monde connectés à ce nouveau câble sous-marin au câble 2 AFRICA. Data center, outils de souveraineté Son importance et son rôle dans le processus de diversification de l’économie congolaise font de ce Data center, un outil de souveraineté pour le pays, selon Louis-Marc Sakala. Pour lui, le Data center est aussi un instrument au service de la transformation digitale, qui va également héberger l’ensemble de données de l’Administration publique et celles du secteur prives. A travers ce Data center, le Congo offre à l’écosystème national un hébergement efficient de données en garantissant une meilleure implémentation des trois piliers de l’économie numérique, à savoir l’e-gouv ; l’e-citoyen et l’e-business. Ce qui est une véritable politique nationale de diversification de l’économie à travers le développement de l’économie numérique. Le Data center, le bâtiment abritant le siège de l’agence départemental de l’ARPCE, trois infrastructures qui traduisent la matérialisation l’ambition d’un grand homme d’Etat dont le cœur continue de battre pour le développement de notre pays, le Congo », a déclaré Léon Juste Ibombo, ministre des postes et télécommunications a entamé son propos de circonstance. Selon lui, « arrimer le Congo au développement de l’économie numérique introduit en priorité d’abord la construction des infrastructures critiques sans lesquelles, l’économie numérique ne serait vain mot… », a-t-il renchéri. Le siège de l’antenne départementale de l’ARPCE à Pointe-Noire est un immeuble R+6 qui abrite 80 bureaux, une salle de conférence de 75 places ainsi que des salles de réunion. Ses travaux de construction ont duré 24 mois, pour un coût global de 8.5 milliards de francs CFA, dont 3,8 milliards pour construction, l’aménagement, le mobilier et l’équipement, l’immeuble R+1 qui abrite le Data center de type TIER 3+. Le plus grand d’Afrique centrale et l’un des plus grands et robustes d’Afrique. Les 4,4 milliards ont servi à la construction, l’aménagement, le mobilier et l’équipement du siège de l’antenne départementale. Wilfrid Lawilla D.
Climat : Denis Sassou-N’Guesso participe au sommet de Belém au Brésil sur la sauvegarde du bassin amazonien
PLANETE. Le chef de l’Etat congolais est en visite de travail au Brésil où il prend part au sommet de l’Amazonie, consacré à l’adoption des objectifs communs pour sauver la plus grande forêt tropicale du Monde. Présent au sommet qui s’ouvre ce 8 août dans la ville de Belém, capitale de l’Etat de Para, au nord du Brésil, Denis Sassou-N’Guesso répond à l’invitation de son homologue brésilien, Luiz Inácio Lula Da Silva, en sa qualité de président de la commission climat du Bassin du Congo. Son invitation par son homologue brésilien est sans doute la reconnaissance de son engagement constant dans la préservation, la gestion durable de la forêt. A Belém, il va joindre sa voix à celles d’autres leaders mondiaux, participants à ce sommet où sera décryptée en profondeur, notamment, la problématique du réchauffement climatique. Les questions à l’ordre du jour du sommet Pour la première fois, depuis 2009, les pays membres de l’organisation du traité de coopération amazonienne (OTCA), qui a vu le jour en 1995, tiennent un sommet dont le but est de réfléchir sur les moyens de préserver durablement la forêt tropicale d’Amazonie. Le sommet de Belém constitue également un pas important vers la tenue de la COP30 qui se tiendra au Brésil en 2025. Aux délégations du Brésil, de la Bolivie, de la Colombie, de l’Equateur, du Pérou, de Suriname et du Venezuela se joindront d’autres délégations invitées, dont celle de la République du Congo pour plancher sur plusieurs thématiques : la participation et la protection des territoires, des activistes, de la société civile et des peuples des forêts et des eaux dans le développement durable de l’Amazonie. Éradication du travail forcé sur le territoire fait également partie des préoccupations des chefs d’Etat, de gouvernement et des délégations présents à ce sommet. Les participants à ce sommet pourraient s’appuyer sur la science, la technologie, l’innovation et la recherche académique, sans oublier la transition énergétique, l’exploitation minière et pétrolière pour envisager l’avenir de la forêt amazonienne. Il s’agira, également, de réfléchir sur des mesures et politiques structurelles en matière de santé, de souveraineté, de sécurité alimentaire et nutritionnelle dans la région amazonienne. En outre, les questions sur le changement climatique, l’agro-écologie et socio-bio-économie de l’Amazonie figurent aussi au centre des préoccupations de ce sommet. Il en est de même de la gestion durable et des nouveaux modèles de production pour le développement régional. La thématique sur les peuples autochtones de l’Amazonie qui inclut un nouveau projet inclusif pour la région constitue un autre point en débat pendant ce sommet. Le président congolais, Denis Sassou-N’Guesso mène, depuis des décennies, le combat de la préservation de l’environnement, notamment du Bassin du Congo. Il a pris beaucoup d’initiatives et mis en place des politiques dans cette optique. De l’institution de la journée nationale de l’arbre, en novembre en 1982, à la décennie mondiale de l’afforestation lancée cette année en Egypte, lors de la COP 29, en passant le programme nationale d’afforestation et reboisement (PRONAR), à la création du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, Denis Sassou-N’Guesso demontre par son activisme dans ce domaine combien il travaille pour l’humanité. Le sommet de Belém sur la sauvegarde de la forêt amazonienne se présente, ainsi, comme un moment indispensable dans la formulation des éléments pouvant garantir le succès du 2ème sommet sur les trois bassins forestiers tropicaux, que Brazzaville, va accueillir en fin octobre prochain Wilfrid Lawilla
Crise libyenne : Denis Sassou-N’Guesso appelle les Libyens à placer l’intérêt général au-dessus des calculs individuels
Le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou-N’Guesso qui a présidé la cérémonie a invité les Libyens à privilégier l’intérêt collectif. Invite lancée, ce 20 juillet 2023, à l’ouverture de la première réunion du comité préparatoire de la Conférence de réconciliation inter-libyenne, à Kintélé, à quelques encablures au nord de Brazzaville. A travers son comité de haut niveau sur la Libye, l’Union Africaine a toujours soutenu qu’une conférence de réconciliation inter-libyenne constitue l’amorce d’un processus électoral apaisé. La première réunion du comité préparatoire de cette conférence a été ouverte par le président du comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye, le congolais Denis Sassou N’Guesso. la réunion a rassemblé plusieurs parties libyennes, mais aussi la ligue arabe et le président de la commission de l’union africaine. Il y a environ cinq mois, les 10 pays membres du comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye réaffirmaient au cours d’une réunion, l’urgence de créer les conditions nécessaires à la tenue de la conférence inclusive inter-libyenne de réconciliation. Dans allocution d’ouverture, le Chef de l’Etat congolais fait savoir que « cette identité de vues procédait de la nécessité d’impulser, de manière décisive, les préparatifs de cette conférence de réconciliation, préalable irréversible aux élections générales à venir et ultime levier au service de la restauration de l’unité nationale en Libye ». Denis Sassou N’Guesso a rappelé le bien-fondé des présentes assises, en précisant que « … tous ici rassemblés, nous œuvrons pour une Libye apaisée et stable. Il faut, pour les uns et les autres, sans condition, renoncer à la recherche obstinée de leadership et placer systématiquement l’intérêt général au-dessus des calculs individuels pour avancer sur la voie du renouveau libyen ». La constante volonté d’aider la Libye Le président du comité de haut niveau sur la Libye a réaffirmé sa ferme volonté d’aider le peuple libyen à trouver des solutions idoines pour arriver à l’organisation d’une conférence inter-libyenne de réconciliation. Pour lui, « …depuis [sa] désignation en novembre 2016, voilà donc aujourd’hui 7 ans, à la tête du comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye, tous ses efforts se sont portés sur le retour de la paix dans votre pays, en l’occurrence avec la tenue, d’ores et déjà annoncée, des élections inclusives et crédibles, pour sortir définitivement la Libye de la tragédie ». Denis Sassou N’Guesso considère sa mission à la tête du comité de haut niveau comme devoir qu’il « assume avec foi et détermination », avant d’appeler à « l’approfondissement du dialogue inter-libyen ». Le président congolais a également appelé les participants à avoir des échanges devant mener aux résultats probants. « Les résultats les plus tangibles résultent des avancées sûres et efficaces. C’est pourquoi, depuis le début de la crise, nous n’avons jamais cru en une solution militaire et n’y croyons pas davantage aujourd’hui », a martelé Denis Sassou N’Guesso. Pour une Libye stable et apaisée Le président du comité de haut niveau de l’union africaine a édicté ce qui apparait comme des conditions pour le retour à une Libye stable et apaisée. Pour cela, il a appelé les Libyens à « juguler les rancœurs et bannir les exclusions et les rejets de la division et des séparatismes ; à privilégier la force du pardon et de la tolérance, aller au-devant de l’Autre, l’accepter en tant que frère pour regarder ensemble dans la même direction ; aussi et à rétablir les passerelles entre les tribus, entre les communautés religieuses, entre les villes et les villages, car vous êtes un seul et même peuple ». Wilfrid Lawilla
Congo/Côte d’Ivoire: Denis SASSOU-N’GUESSO en visite officielle de 72 heures chez Ouattara
Le président du Congo va séjourner, du 12 au 14 juin 2023, à Abidjan, en Côte d’Ivoire, sur invitation de son homologue ivoirien, Alassane OUATTARA, selon le communique émanant du département de la communication de la présidence congolaise. Cette visite de 72 heures s’inscrit dans le cadre de la redynamisation de la coopération entre les deux pays et du renforcement des liens d’amitié et de solidarité qui existent entre les peuples ivoirien et congolais, mentionne le communiqué. Selon le communique, l’agenda de travail du Président Denis SASSOU-N’GUESSO en terre ivoirienne prévoit, entre autres, des entretiens en tête-à-tête avec son homologue Alassane OUATTARA. Les questions d’intérêt commun liées à l’actualité du monde et du continent constitueront le menu des échanges entre les deux dirigeants. Le Chef de l’Etat sera accompagné par six membres de son gouvernement, la délégation qui accompagne le chef de l’Etat congolais devrait explorer avec la partie ivoirienne, les potentialités d’investissements et les perspectives d’une collaboration contribuant au développement des deux Etats. Les deux parties identifieront les nouvelles opportunités à la hauteur des potentialités multiformes d’investissement, en vue d’élargir davantage le champ de coopération dans divers domaines et de disposer d’un cadre juridique et institutionnel à même d’impulser une dynamique nouvelle à la coopération entre les deux pays. La visite officielle du Président de la République en Côte d’Ivoire obéit à la volonté des présidents Denis SASSOU-N’GUESSO et Alassane OUATTARA de consolider davantage l’axe Brazzaville-Abidjan. Le Congo et la Côte d’Ivoire ont tenu leur première Grande Commission mixte, en novembre 2022, à Abidjan. Les deux pays avaient, à l’occasion, paraphé 15 accords de coopération, touchant divers domaines, tels que la justice, l’éducation, l’enseignement supérieur, la pêche, la construction, la santé, le transport et bien d’autres. La desserte des villes congolaises (Pointe-Noire et Brazzaville) par la compagnie aérienne ivoirienne, Air Côte-d’Ivoire s’inscrit dans la mise en œuvre de ces accords. Wilfrid Lawilla
Congo. Impfondo en ébullition pour l’accueil de Denis Sassou-N’Guesso
Sous peu, la ville d’Impfondo sera éclairée en permanence. La centrale thermique source de cet éclairage sera inaugurée par le président de la République, Denis Sassou-N’Guesso, le 22 mai 2023. Tel est l’un des buts du séjour de travail qu’a entamé le chef de l’Etat congolais dans le département de la Likouala, ce dimanche 21 mai. En provenance de Ouesso dans le département de la Sangha, où il a lancé les travaux de construction de la route Ouesso-Pokola et du pont sur la Sangha, le président de la République est arrivé à Impfondo dans la mi-journée de ce 21 mai 2023. En effet, il était environ 12 heures et 06 minutes lorsque l’avion présidentiel s’est posé sur la piste de l’aéroport Marien Ngouabi d’Impfondo. A sa descente, juste au pied de de l’avion, Denis Sassou-N’Guesso a été accueilli, outre les autorités départementales, par un rituel traditionnel effectué par des notables et sages, dépositaires des pouvoirs ancestraux venus des différents districts de la Likouala, en guise de bénédiction. Par la suite, il a passé en revue les troupes réunies, avant de s’immobiliser sur le podium érigé, pour la circonstance, afin de suivre l’exécution de l’hymne national. Les salutations des corps constitués départementaux ont bouclé cette séquence de l’accueil. La communion avec la population massées le long du parcours du cortège présidentiel est devenue une habitude pour le président Denis Sassou-N’Guesso. A Impfondo, cette habitude n’a pas été brisée. En effet, le chef de l’Etat a pris un bain de foule de plus de trois kilomètres, allant de l’aéroport à sa résidence, au milieu des populations en liesse venues des quatre coins du département de la Likouala. Selon un natif de la Likouala, cet accueil dans la ferveur populaire n’est pas nouveau pour le Président de le République quand il arrive dans leur département. La population de la Likouala lui a effectivement témoigné leur soutien et leur reconnaissance pour tous les efforts consentis pour le désenclavement de ce département. Venues des quartiers d’Impfondo, Kambala, Bokandzi, Mongoungui, Tolingana, Angola libre, Bohoma et Gangania mais aussi des districts du département, Enyellé, Betou, Dongou, Epena, Liranga et de Buaniela. Le programme du séjour du président de la République prévoit l’inauguration du premier module de la centrale thermique d’Impfondo ce 22 mai 2023. Désormais, avec la mise en service dudit premier module, les populations de la ville d’Impfondo sera doté d’une électricité 24h/24, ce qui permettra à booster l’économie de la localité et le bien-être social. La première pierre pour la construction de cette Centrale a été posée le 02 mai 2021 par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso. Wilfrid Lawilla à Impfondo