Congo : la ville d’Oyo sera dotée d’un centre de recherche sur les énergies renouvelables

Le centre d’excellence d’Oyo, dédié à la recherche tournée vers les énergies renouvelables sera mise en service le dimanche 23 avril 2023 par le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou-N’Guesso. Il mettra ainsi à la disposition des chercheurs, étudiants congolais et africains un cadre approprié. Le projet de construction du centre d’excellence d’Oyo a fait suite au protocole d’accord entre ENI-Congo et le gouvernement congolais, signé le 31 décembre 2016. D’un budget total de 30 millions USD, le centre a pour but de mettre en place des technologies innovantes devant supporter la recherche pour le développement durable au Congo et de promouvoir le développement de l’Afrique, ainsi que l’approvisionnement en énergie à travers la recherche. Lors du lancement des travaux de construction de ce centre, le défunt Aimé parfait Coussoud Mavoungou, alors ministre de la recherche scientifique et de l’innovation technologique soulignait le caractère indéniable de l’intérêt scientifique du centre, en affirmant que sa création devait modifier «le visage national de la recherche scientifique et l’innovation technologique et constitue une plateforme mutualisée de partage et d’échange d’expériences entre les chercheurs, les enseignants, les étudiants et le monde productif. » En vue de donner une existence légale à cette infrastructure de recherche, le gouvernement a adopté, au cours du conseil des ministres du 22 mars dernier, un projet de loi portant création de ce centre d’excellence pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique. Ainsi, commençait la marche vers l’opérationnalisation du centre basé à Oyo dans la Cuvette. Le projet de loi précise que ce centre vise à « valoriser le gaz naturel, à assurer la consécration d’un mix énergétique et aller vers l’utilisation plus importante des énergies renouvelables dans notre pays ». Le parlement congolais a du reste été approuvé par le parlement, au cours de sa dernière session ordinaire, dont les travaux ont été clos, le 11 avril 2023. Le gouvernement congolais a par ailleurs sollicité le soutien de l’ONUDI pour favoriser l’intégration de cette infrastructure dans le réseau « Global network of Régional Sustainable Energy centers ». Cette coopération a permis la signature de trois accords avec cette institution. Il s’agit de l’accord du 14 octobre 2022 portant modification de l’accord particulier pour la réalisation du centre d’excellence d’Oyo ; du document de projet sur l’opérationnalisation du centre d’excellence d’Oyo pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique ; et de l’accord du 28 novembre 2022 entre ENI Congo et l’ONUDI pour la mise en œuvre du projet. L’ancien ministre Martin Parfait Aimé Coussoud Mavoungou justifiait en son temps, le choix de la ville d’Oyo pour abriter ce centre, déclarait que «le lieu d’initiation du fonds bleu pour le bassin du Congo». Le projet de construction de ce centre «répond à la volonté du gouvernement de créer une plateforme mutualisée regroupant l’enseignement supérieur, la recherche scientifique et technologique et le monde scientifique, à travers la Zone économique spéciale Oyo-Ollombo », disait-il. Wilfrid Lawilla

Congo-France : des échanges fructueux entre Denis Sassou-N’Guesso et Emmanuel Macron sur l’actualité en Afrique

ACTUALITE. La tournée africaine du président de la République française, qui a commencé par Libreville et Luanda, l’a conduite ce vendredi 3 mars 2023, à Brazzaville, capitale de la France libre. Denis Sassou-N’Guesso et Emmanuel Macron, au cours de leurs entretiens en tête-à-tête, ont abordé plusieurs sujets portant sur l’évolution de l’actualité africaine et bien d’autres. Arrivé à Brazzaville aux environs de 17 heures, en provenance de Luanda, en Angola, heure de Brazzaville,  le chef de l’Etat français a été accueilli, par le président Denis Sassou-N’Guesso, dont il a apprécié l’hospitalité.  « Je tiens, d’abord, à remercier le président pour son accueil. » Pouvait s’exclamer au micro de la presse, plus tard, le président Emmanuel,  qui effectue sa première visite de travail en terre congolaise depuis qu’il préside aux destinées de la France.Main dans la main, les deux présidents  se sont dirigés vers la tribune d’honneur pour l’exécution des hymnes nationaux. Après avoir effectué le passage en revue des troupes d’honneur et d’apparats, puis salué les corps constitués nationaux du Congo, les deux dirigeants ont pris place à bord de la voiture de commandement, pour le Palais du peuple, lieu précis pour le tête-à-tête.Plus d’une heure est le temps qu’aura duré ce tête-à-tête. Des échanges que le français qualifie de riche et de fructueux : « Nous avons eu une discussion très riche », a déclaré le président Macron. A la lecture du communiqué conjoint rendu public à l’issue de cette visite de travail, par le ministre congolais des affaires étrangères, Jean Claude Gakosso, il ressort que les deux chefs d’Etat ont procédé à un large échange de vues sur les questions bilatérales,  régionales et internationales. Au plan multilatéral, souligne le document, les deux chefs d’Etat se sont préoccupés des conséquences graves du conflit  et de la situation en Afrique et condamné avec fermeté les activités déstabilisatrices des groupes armés qui sévissent le long de la frontière Est de la RDC, tout en  appelant à une cessation immédiate des hostilités et au retour de la paix. A propos de la crise libyenne, le communiqué stipule que les deux chefs d’Etat ont noté avec satisfaction la volonté des libyens qui œuvrent avec l’appui de la communauté internationale à la tenue d’une conférence de réconciliation. Sur la même lancée, le président Emmanuel Macron,  a félicité le président Denis Sassou-N’Guesso pour son implication personnelle dans la recherche d’une solution définitive à cette crise, en sa qualité de président du comité de haut niveau de l’Union Africaine sur la Libye. Il a promis de l’accompagner dans cette mission délicate.Abordant l’aspect lié aux questions environnementales, les deux chefs d’Etat ont réitéré leur engagement en faveur de la pleine mise en œuvre de l’accord de Paris sur le climat. En retour, Denis Sassou-N’Guesso a rassuré son homologue français sur la détermination de la République du Congo à poursuivre les efforts dans la mise en œuvre du mémorandum d’entente sur l’environnement et de la lettre d’intention de l’initiative CAFI, signée, le 3 décembre 2010, à Paris. En outre, le président français a félicité l’annonce faite par Denis Sassou-N’Guesso lors de la 27ème conférence des états parties à la convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques concernant l’initiative sur la décennie mondiale de l’afforestation.  Denis Sassou-N’Guesso a sollicité, à ce titre,  l’appui de la France pour la concrétisation de cette initiative. Au demeurant, en marge de ces entretiens en tête à tête entre les présidents Sassou-N’Guesso et Emmanuel Macron, ont été signées des conventions de coopération  portant respectivement sur le programme d’investissement  opérationnel du programme d’utilisation des forets et celle relative à l’appui de la Banque Publique de France au FIGA Wilfrid Lawilla

Paix et sécurité en Afrique centrale : le Comité consultatif des Nations Unies attendu en mi-janvier au Congo

Le Comité consultatif des Nations Unies sur les questions de sécurité en Afrique se réunira au Congo, du 12 au 16 janvier prochain. L’annonce a été faite par Denis Sassou-N’Guesso, à l’occasion de la cérémonie de présentation des vœux par les membres au corps diplomatique au couple présidentiel congolais. Denis Sassou-N’Guesso a inscrit ce rendez-vous dans la quête de paix dans la sous-région de l’Afrique centrale qui connait plusieurs foyers de tension en ce début de l’année 2023. Ainsi, le Congo offrira ses bons offices pour tenter de trouver des solutions aux différentes crises qui troublent la paix et la quiétude la sous-région de l’Afrique centrale. On sait que Denis Sassou N’Guesso fait de la paix son crédo et son expérience en matière de règlement de crises a déjà fait ses preuves. Au sujet de la RDC, en proie à une crise sécuritaire à l’est, Denis Sassou N’Guesso demeure convaincu que l’année 2023 sera fructueuse pour l’issue de cette crise. « J’ose croire que ce pays frère retrouvera définitivement en 2023, le chemin de la paix qui passe par la tenue des élections générales, libres et transparentes et la mise en place d’un gouvernement unique », a-t-il déclaré. Président du comité de haut niveau de l’UA sur la Lybie, Denis Sassou N’Guesso s’est également appesanti sur la crise lybienne pour laquelle il émis quelques vœux, notamment à propos de la conférence de réconciliation des fils et filles, libyens qui pointent à l’horizon. « … Cette conférence n’atteindra ses objectifs que si son essence inclusive et consensuelle sont préservées et observée sans condition », renchéri le chef de l’Etat congolais. Telle est pour lui, la condition sine qua none pour les sœurs et frères libyens « de renouer avec les vertus du dialogue et rendre possible le dépassement de chacun et de tous pour reconstruire ce pays. » Denis Sassou N’Guesso a fait savoir que son pays, le Congo, qui siège au conseil de paix et de sécurité de l’UA suit de très près l’évolution de tous les foyers de tension égrenés par le Doyen du corps diplomatique. Wilfrid LAWILLA

Congo-FMI : Denis Sassou NGuesso et Kristalina Georgevia se félicitent de bonnes perspectives de l’économie congolaise

Le président de la République du Congo, Denis Sassou-N’Guesso a eu une séance de travail, avec Kristalina Georgevia, directrice du Fonds monétaire international (FMI), le lundi 12 décembre 2022, au siège de cette institution à Washington. A quelques heures de l’ouverture du sommet USA-Afrique, prévue pour le 13 décembre, le chef de l’Etat congolais s’est entretenu, au siège du Fonds monétaire international (FMI) avec la directrice de cette institution de Breton Woods. Les deux parties ont revisité les conclusions de la 2ème revue de l’accord de facilité élargie de crédit du Congo avec le FMI. L’entretien entre les deux personnalités se sont focalisés sur la soutenabilité de la dette congolaise et les perspectives porteuses d’espoir de l’économie congolaise. La séance de travail entre Denis Sassou-N’Guesso et Kristalina Georgevia intervient quelques jours après le séjour à Brazzaville des services du FMI qui sont parvenus à un accord sur la deuxième revue de l’accord de facilité élargie de crédit avec la République du Congo. Cet accord sera soumis à l’approbation du conseil d’administration du Fonds Monétaire International. Selon les services du FMI, la reprise économique se poursuit au Congo, en dépit de la détérioration de l’environnement international et des retombées persistantes de la pandémie à COVID-19. Selon les mêmes services, la croissance réelle du PIB devrait atteindre 2,8 en 2022. Les services du FMI soulignent également que le regain d’investissement des plus grands producteurs du pétrole a relancé la production pétrolière. Et que dans le même temps, l’activité économique hors pétrole bénéficie du remboursement des arriérés intérieurs des investissements publics dans l’agriculture et les infrastructures. A cela s’ajoute l’activité soutenue dans le secteur minier, manufacturier et des services. L’équipe du FMI qui a remercié les autorités congolaises pour leur excellente collaboration, a relevé que la diversification économique et la création d’emplois dépendront des efforts budgétaires et de l’intensification des efforts structurels.Le FMI pense, en outre, que la politique budgétaire congolaise devrait se concentrer sur les actions visant à préserver la viabilité de la dette, tout en soutenant une croissance plus élevée, plus résiliente et plus inclusive. Toujours selon l’institution financière internationale, la hausse de l’inflation qui devrait atteindre 3,5% à la fin de cette année, ne pourrait compromettre la reprise. Ces pressions inflationnistes qui découlent des prix mondiaux élevés des carburants et des transports gonflent le coût d’importations du Congo, en particulier, pour les denrées alimentaires.Le maintien de la réglementation des prix des produits alimentaires essentiels et la modération des coûts de transports pourront contribuer, partiellement, à contrer ces pressions. L’amélioration la gouvernance des finances publiques, la transparence et les réformes dans le secteur financier seront prioritaires dans le programme de réforme que le pays continue à entreprendre. A la fin de cette séance de travail, le président Denis Sassou-N’Guesso s’est entretenu avec son homologue bissau-guinéen, Umaro Sissoco Embalo. La rencontre entre ces deux dirigeants africains intègre les consultations régulières des deux chefs d’Etat visant à cimenter la coopération entre leurs deux pays respectifs. Wilfrid LAWILLA