Tour cycliste international du Faso : le le Capitaine Ibrahim TRAORE salue l’amitié et la fraternité des pays participants

Tour cycliste international du Faso : le le Capitaine Ibrahim TRAORE salue l’amitié et la fraternité des pays participants

Le Président du Faso, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a reçu, ce lundi en fin de matinée, les cyclistes ayant pris part à la 35e édition du Tour cycliste international du Faso. Ils sont originaires de neuf pays à savoir le Burkina Faso, la Belgique, le Bénin, le Cameroun, le Ghana, la Hollande, le Mali, le Maroc et la Russie. Le Chef de l’Etat, qui a déclaré avoir suivi de bout en bout les différentes étapes, a salué la bonne tenue de cette édition du Tour du Faso. « Nous avons pu réunir les conditions de sécurité nécessaires. Je rends un hommage aux Forces de défense et de sécurité qui ont tout mis en œuvre pour que tout se déroule très bien. Félicitations au Comité d’organisation qui, malgré quelques contraintes, a pu avec professionnalisme, assurer jusqu’au bout », s’est réjoui le Président du Faso. Le Capitaine Ibrahim TRAORE a saisi l’occasion pour traduire sa reconnaissance et ses félicitations à toutes les équipes venues d’Europe, d’Afrique du Nord, d’Afrique Centrale et d’Afrique de l’Ouest. « Merci pour l’amitié et la fraternité. Désormais vous êtes des ambassadeurs du Burkina Faso dans vos zones et vos pays respectifs. Contrairement à ce qui se dit que le Burkina Faso est infréquentable, vous avez pu constater. Vous avez parcouru et traversé le pays d’Est à l’Ouest, du Nord au Sud », a indiqué le Chef de l’Etat qui a ajouté : « A partir de cet instant, le Burkina Faso, c’est chez vous. Vous viendrez quand vous voulez et nous prendrons toutes les mesures pour faciliter votre séjour. Désormais, il en sera ainsi ». Tour à tour, les représentants des différentes équipes ont exprimé leur reconnaissance au Président du Faso pour son implication qui a favorisé la réussite de l’édition 2024 du Tour cycliste international du Faso. Ils ont salué la qualité de l’organisation, le professionnalisme des Forces de défense et de sécurité sur les routes du tour et la résilience du peuple burkinabè. « Le Burkina Faso est bien fréquentable. J’ai personnellement visité des villages avec des populations très sympathiques et une sécurité au top », a témoigné le directeur sportif de l’équipe hollandaise, Alami Marrouni ABDEL ALI. Pour le cycliste Tomas DE NEVE de la Belgique, victime d’une chute mais bien pris en charge, l’édition 2024 du Tour du Faso a été une belle expérience. Il a soutenu que contrairement à ce qui se dit, le Burkina Faso demeure une destination à ne pas manquer. La 35e édition du Tour cycliste international du Faso s’est achevée le dimanche 03 novembre 2024 avec le sacre du Marocain, Mohcine El KOURAJI, maillot jaune du leader de cette édition. Avec Présidence

Cyclisme : Les ligues de Brazzaville et de Kinshasa signent un accord de partenariat

Cyclisme : Les ligues de Brazzaville et de Kinshasa signent un accord de partenariat

La ligue départementale de cyclisme du Congo-Brazzaville et celle provinciale de Kinshasa en République démocratique du Congo (RDC) ont signé, le 21 mai 2017 à Kinshasa, un accord de partenariat. Selon le document, cet accord est signé afin de faciliter l’échange d’expérience entre les deux ligues et qu’il soit bénéfique à tous les cyclistes des deux ligues. Il vise également à permettre la relance d’un challenge instituant une course inter-villes rotatives qui serait pris en charge par les municipalités. Les deux parties ont aussi convenu de la prise en charge des délégations respectives par la ligue hôtesse et que chaque délégation sera composée au maximum de six coureurs et de deux dirigeants. Les coureurs congolais ont à cet effet pris part à une course Grand prix pour la journée de l’Afrique organisée par l’Union africaine et la ligue provinciale de Cyclisme de Kinshasa (LIPROCYKIN). A son arrivée à la direction de la ligue départementale, Champion Bakouétana s’était fixé trois préoccupation à atteindre, à savoir, le développement de l’élitisme dans les sports de compétition ; le retour à la belle époque par le retour des foules enthousiastes le long des artères pour applaudir les caravanes cyclistes pour vivre le spectacle et le retour des lettres de noblesse du cyclisme après quasiment deux décennies d’anéantissement de tout genre avec des conséquences graves sur la performance ayant fait chuter ce sport de la moyenne du cyclisme à 15 km/h et la revaloriser au moins à 36 km/h qui est la valeur moyenne dans la sous-région.

Cyclisme : Une course de relance des activités de la ligue départementale de Brazzaville

Cyclisme : Une course de relance des activités de la ligue départementale de Brazzaville

La Ligue départementale de cyclisme de Brazzaville que dirige Rufin Arsène Bakouétana, a organisé, le 16 mars 2017 à Brazzaville, une course cycliste, à l’occasion de la célébration de la journée internationale de la Francophonie. Le départ et l’arrivée de cette course ont eu lieu devant le siège du Ministère des Affaires Etrangères sur un parcours de cinq kilomètres. Le circuit arrêté a consisté à passer sept fois devant le ministère des affaires étrangères, le rond-point de la patte d’oie, le Boulevard Denis Sassou N’guesso ; le Rond-point dix maison, l’avenue Loutassi, le Rond-point immeuble des Italiens et le boulevard Alfred Raoul pour s’arrêter devant le Ministère des Affaires Etrangères. Cette fréquence de 7 tours a donné une distance totale de 35 km. Trente et un coureurs ont pris la départ et cinq ont eu le bonheur de franchit la ligne d’arrivée. Ainsi, c’est Nkoua Sibili qui a traversé cette ligne, suivi de Jean Pierre Wimana, de Texera Samba, de Séverin Mombo et de Jaffère Mombo. Ces cinq coureurs qui ont occupé les cinq hautes marches du podium n’appartiennent à aucune équipe. Les représentants des équipes de Cara, Patronage et Bindika n’ont pas été à la hauteur de cette compétition qui n’a connu aucun incident grâce à la police nationale. Ces coureurs ont, en dépit des primes, reçu chacun, une bonification en points, dans le cadre du lancement du Système de Gestion des Performances individuelles (SGPI). La course a connu la nomination d’un commissaire chargé de de réglementer la course cycliste conformément aux dispositions UCI sur l’organisation générale du sport cycliste, titres 1, 2 et 12 en la personne de M. Ludovic Nziou en tant que juge d’arrivée.

Présidence de la FECOCY : Le candidat Rufin Arsène Bakouétana « Champion », un atout à capitaliser

Présidence de la FECOCY : Le candidat Rufin Arsène Bakouétana « Champion », un atout à capitaliser

«Notre avènement à la tête de la Fédération Congolaise de Cyclisme vise, entre autres, à redonner confiance et espoir à l’ensemble du peuple sportif congolais, acteurs directs et indirects ; aux cyclistes et cyclophiles ; et dans une large mesure à la nation congolaise grâce à l’apport sacerdotal et multiforme des membres du Bureau exécutif, pour qui la mission est noble. Au demeurant, les moyens que le Département mettra à la disposition des athlètes et autres dirigeants devront être utilisés à bon escient et produire des résultats attendus à l’occasion du contrat donnant-donnant dont l’évaluation devra intervenir à terme échu : l’objectif à terme étant de remettre au cyclisme ses lettres de noblesse en tant que petite reine après le football», tels sont les propos de Rufin Arsène Bakouetana, Champion cycliste du Congo, Commissaire national du cyclisme, expert en management des organisations sportives après la déclaration de sa candidature à la présidence de la Fédération Congolaise de Cyclisme (FECOCY). Ce champion hors pair qui ne connaît pas l’échec, envisage d’être ce levier dont a besoin la fédération Congolaise du Cyclisme (FECOCY) après les multiples déconfitures qu’a connu le cyclisme congolais. Champion Bakouétana envisage de mettre en place des orientations stratégiques et opérationnelles du plan d’action de développement du cyclisme au cours de l’olympiade 2017-2020. Il envisage de promouvoir la gouvernance administrative et financière dans la gestion du cyclisme à travers la responsabilisation et le transfert d’une partie du pouvoir centralisé vers des agents locaux et appliquer strictement les règles en matière de trésorerie et de dépenses. Il pense aussi à l’intégration du management des organisations sportives dans la gestion du cyclisme, c’est-à-dire la coordination des expériences (connaissances ou profils), les techniques de travail, les ressources disponibles (matérielles, techniques et financières), les opportunités et les qualités individuelles des pratiquants, de manière à mieux organiser, mieux diriger et mieux atteindre les objectifs de redynamisation du cyclisme et du relèvement exponentiel des performances. Champion Bakouétana souhaiterait, en cas de victoire, mettre en place un système de gestion des performances ; de développer la coopération nationale et internationale en matière de cyclisme. Ce qui consisterait à faire un plaidoyer auprès des partenaires et de toutes autres institutions pour rechercher l’appui multiforme et les moyens de mise en œuvre des stratégies. En toute chose, la réussite passe par une ressource humaine d’envergure et c’est dans ce sens que le candidat Champion Bakouétana focalisera son attention, entre autres, dans le renforcement des capacités techniques des agents ; l’arrimage du cyclisme avec la médecine sportive de pointe ; l’adoption d’une stratégie nationale pluri-acteurs de développement du cyclisme définissant la vision à long terme en matière du vélo, conformément à la vision nationale sur l’émergence. Dans la même ambiance, il songera à mener des études de faisabilité des projets d’envergure sur le cyclisme (grands classiques et perspective de création du tour cycliste du Congo). La mise en œuvre des stratégies et l’atteinte des objectifs axés sur la transparence dans la gestion des affaires du cyclisme, la responsabilité des responsables à tous les niveaux et la participation de tous les acteurs présumés, fait aussi partie de ses préoccupations. Première préoccupation : Le développement du cyclisme Champion Bakouétana ne vit pas hors du Congo. Il est conscient que l’un des objectifs que s’est fixé le Gouvernement de la République du Congo est de « développer l’élitisme dans les sports de compétition ». Ce défi a le mérite d’être ponctué dans la mesure où il constitue le point de départ de l’engagement politique dont Monsieur le Ministre des Sports et de l’Education Physique, a eu la noble mission de traduire en stratégies, puis en actes notamment à travers sa feuille de route aux Fédérations sportives nationales. Concernant le cyclisme, de toute évidence, cette discipline devrait fleurir et porter des résultats plus probants, comme jadis, au regard de la prise en charge et de l’attention dont elle bénéficie des pouvoirs publics et particulièrement du Département des Sports. Deuxième préoccupation : Le retour à la belle époque Champion Bakouétana est très nostalgique de cette belle époque. En effet, pendant longtemps des foules enthousiastes ont jonché les parcours des caravanes cyclistes pour vivre le spectacle. De grands noms des dirigeants et cyclistes comme : Fulgence Massamba, Mboungou Karara, Dominique Mbango, David Pereira, les frères Batoukounou, les frères Jeannot De-La–Moundiata, Thibault, Mvouma, Sankara, Malonga Kit, Kimbembe, et on peut en oublier, en ont été les principaux acteurs et pionniers dans le sport du vélo. Mais il n’en demeure pas moins que les acquis légués par ces derniers se sont éteints, au regard du niveau alarmant des performances sur le terrain. Troisième préoccupation : Retour des lettres de noblesse du cyclisme Ainsi, les enjeux sont tels qu’après quasiment deux décennies d’anéantissement de tout genre avec des conséquences graves sur la performance, le cyclisme devrait retrouver ses lettres de noblesse à travers la mise en œuvre des stratégies opérationnelles, pour que soit renversée la tendance observée ces dernières années entre la chute de la moyenne du cyclisme à 15 km/h et sa revalorisation au moins à 36 km/h, valeur moyenne dans la sous-région. Il est entendu que la moyenne nationale reste le seul indicateur du niveau du cyclisme d’une nation. D’où la nécessité de mettre en place un outil de stratégies à court et à long terme, portant sur un protocole d’activités à mettre en œuvre, afin de redynamiser le cyclisme en République du Congo. Rufin Arsène Bakouétana, ce que vaut l’homme Rufin Arsène Bakouétana ou Champion pour les intimes est passé par l’Université Marien Ngouabi où il a obtenu, en 1998, une Maîtrise en sociologie du travail et des organisations précédée en 1996 par une Licence en sociologie de la santé et en 1995 par un Diplôme d’études universitaires générales (DEUG) en sociologie. Il est actuellement agent de la Primature, précisément à la Commission Nationale de Lutte contre la Corruption, la Concussion et la Fraude d’où il a multiplié les stages et où il occupe les fonctions de Chef de département études, coopération et gestion

Cyclisme. «Le Congo a fait bonne figure au tour RDC», selon Gaston Gambou

Cyclisme. «Le Congo a fait bonne figure au tour RDC», selon Gaston Gambou

Le secrétaire général adjoint de la Fédération Congolaise de Cyclisme (FECOCY) et chef de la délégation du Congo à la quatrième édition du tour cycliste de la République démocratique du Congo (RDC), M. Gaston Gambou, a déclaré, le 13 juillet 2016 à Brazzaville, que l’équipe congolaise à ce tour avait fait bonne figure. Pagesafrik (ex-Starducongo) l’a rencontré. Pagesafrik/Starducongo : Dans quel cadre s’est inscrite la participation du Congo au tour cycliste de la RDC ? Voisinage ou désir de respecter le programme d’Africa Tour ? Gaston Gambou : Je dirais que c’est plus dans le cadre du voisinage et je précise que l’invitation nous est parvenue en retard. Nous avons répondu favorablement pour ne pas décevoir nos amis de la RDC qui nous font confiance en nous invitant. Nous avons participé à la première édition et nous étions absents aux deuxième et troisième. C’est ainsi que nous avons jugé utile de participer à la quatrième dans le cadre du bon voisinage et mieux, pour éviter un retour d’ascenseur un jour. Lorsque les amis ont besoin de vous, il faut avoir l’élégance de répondre, c’est aussi cela la vie dans le village planétaire. Sur quelle base avez-vous procédé à la sélection des athlètes que vous avez amenés au tour de RDC parce que des voix ont dénoncé votre manière de faire qui serait mauvaise ? Gaston Gambou : Vous savez que ce n’est un secret pour personne que les cyclistes réagissent toujours, même si on fait la meilleure sélection du pays ou du monde. Je persiste et signe que nous avons été pris de cours, l’invitation est arrivée en retard, les athlètes retenus n’ont eu que deux semaines de préparation. Nous avons donc procédé par des consultations. Il y a eu beaucoup de problèmes parmi tant d’autres, le manque de moyens financiers. C’est la fédération qui s’est débrouillée pour les titres de voyage. Je précise qu’en consultant, nous avons mis la priorité sur ceux qui avaient participé aux jeux africains. Dans le cas où c’est un coureur qui n’avait pas pris part à ces jeux, c’est qu’il était dans l’équipe des réserves des jeux. Les gens peuvent parler mais c’est la réalité. Quatre des cinq qui étaient en RDC étaient aux jeux africains de Brazzaville. La sélection n’a pas été faite sur des bases fallacieuses comme s’amusent à l’affirmer certains esprits. Ce ne sont pas des aventuriers que nous sommes allés ramasser dans la ville, ce sont des cyclistes valables qui étaient au tour de la RDC. C’est par manque de moyens financiers que nous sommes passés par la sélection. Devant le manque d’argent, un athlète est libre d’accepter ou de refuser. Etes-vous sûr d’avoir corrigé votre manière de travailler parce que les congolais ont encore en mémoire la débâcle des cyclistes congolais aux jeux africains ? Gaston Gambou : Oui, je crois que nous avons tiré de très bonnes leçons au sortir des jeux africains de Brazzaville. Nous reconnaissons que les congolais n’ont pas fait bonne figure mais ils sont allés jusqu’au terme du tour et c’est encourageant. Nous l’avons évoqué au cours du conseil fédéral et le troisième vice-président a présenté des excuses aux mélomanes du vélo. Qu’est-ce qui n’a pas concrètement marché ? Gaston Gambou : C’est surtout l’équipe technique qui n’a pas été à la hauteur. Nous n’étions pas tous logés à Kintélé mais selon les informations qui nous parvenaient, l’équipe technique n’a pas su maitriser les cyclistes. Je ne sais pas si c’est le bruit des cyclistes parce que les cyclistes sont des contestataires. Les gens ont passé leur temps à se quereller au lieu de bâtir des stratégies et les résultats ont été catastrophiques. Je suis convaincu qu’on a rectifié le tir et l’équipe technique est à revoir. Il nous faut améliorer les choses pour éviter de revivre ce qu’on a vécu aux jeux africains. Quelle lecture faites-vous de la participation des coureurs congolais à ce tour ? Gaston Gambou : En tant que chef de la délégation congolaise au tour de la RDC, je puis dire que nous avons tiré beaucoup de leçons. C’est en prenant part à ce genre d’activités qu’on jauge l’équipe. L’équipe était vraiment en méforme après les jeux africains de Brazzaville. On ne peut pas s’imaginer que depuis la fin des jeux africains de Brazzaville en septembre, aucune activité n’a été réalisée. Mais ceux qui étaient à Kinshasa n’ont pas démérité parce qu’ils n’ont pas abandonné. Ils ont tenu le coup. Le Directeur général des sports a dit récemment qu’on ne voyait plus rien dans le cycliste depuis les jeux africains de Brazzaville. Il a raison. Mais je crois que les ligues aussi doivent aider la fédération, tout ne peut pas se focaliser au niveau de la fédération, les ligues devraient se débrouiller à organiser des activités. Nous constatons que depuis leur installation, il y a bientôt quatre ans, rien ne se fait. La fédération veut bien faire mais elle attend parfois un appui des sponsors qui font attendre. Dans ces conditions, il faut tout attendre de l’Etat et dès qu’il n’y a pas de subvention, tout s’arrête. Qu’est-ce qui a justifié la présence du Congo sur le podium ? Bonne conduite ou faveur de voisin ? Gaston Gambou : Ce n’est pas du favoritisme, mais je vous informe toutefois que c’était un tour de six étapes. Les congolais de Brazzaville ont terminé toutes les étapes. Personne n’est descendu du vélo avant la fin. Je vous apprends aussi qu’il y avait douze pays dont cinq européens et sept africains. Certains cyclistes de pays comme le Bénin et le Togo qui sortent fraichement des tours, étaient derrière le Congo. C’est pour dire que l’avenir est là. Il suffit de s’y mettre en organisant beaucoup d’activités. Peut-on penser que le Congo est prêt pour d’autres tours ? Gaston Gambou : Oui. Dès que nous sommes rentrés de Kinshasa, j’ai adressé mon rapport à la D.G.S. J’y ai fait quelques propositions et j’ai dit que si nous devons participer à un tour,

Cyclisme. Le champion Rufin Bakouétana réintègre l’équipe nationale

Cyclisme. Le champion Rufin Bakouétana réintègre l’équipe nationale

Le coureur cycliste, Champion Rufin Bakouétana, abandonné sur le banc de touche lors des 11èmes jeux africains de Brazzaville a récemment répondu favorablement à l’appel de la Fédération Congolaise de Cyclisme (FCC) pour prendre part au tour cycliste, édition 2016, de la République démocratique du Congo, prévu du 4 au 14 juin 2016. La rédaction de Pagesafrik (ex-starducongo) l’a rencontré au cours d’une ses séances de préparation. Pagesafrik/Starducongo : Est-ce vrai que vous allez prendre part à l’édition 2016 du tour cycliste de la RDC pour le compte du Congo ? Champion Rufin Bakouétana : Les nouvelles ! Elles vont vite. Elles vont même très vite. Est-il vrai que vous prenez part à ce tour pour le Congo, notre pays ? Champion Rufin Bakouétana : Effectivement, c’est vrai, je pense que la RDC organise le tour cycliste cette année et le Congo va répondre présent à l’invitation qui lui a été adressée par la Fédération Congolaise de Cyclisme de la RDC. Je crois qu’il faut commencer par évoquer certains faits. Nous sortons d’un contentieux et vous le savez. Nous y sommes peut-être encore. Nous sommes encore en attente des chèques après le matériel pour lequel nous avons dépensé beaucoup d’argent dans l’affaire qui opposait Rufin Bakouétana et Texeira à la FCC. Il est donc arrivé que le président de la fédération se surpasse un peu, il fait preuve de beaucoup d’humilité et d’humanisme en consultant les sportifs qui lui avaient été retirés du fait de ce contentieux. Que vous a-t-il dit pour vous convaincre de revenir vers lui ? Champion Rufin Bakouétana : En ce qui me concerne, il m’a appelé et m’a dit que le Congo devait impérativement prendre part au tour cycliste de la RDC cette année. La RDC menace même de mettre un terme au voisinage sportif si le Congo ne participait pas à cette édition. Pour lui, il s’agit de réconcilier les fils du cyclisme en appelant tout le monde à un dépassement de soi quelle que soit la situation. Il faut avouer que lorsque j’ai vu le numéro de téléphone du président sur l’écran du mien, je croyais qu’il allait me demander d’aller prendre mon chèque. A cette question, il m’a répondu que c’était une décision de justice et qu’il ne pouvait s’en soustraire, qu’après avoir réagi en donnant les vélos qui constituaient la partie la plus difficile, le chèque n’est qu’une affaire de moyens financiers. Cette partie financière du contentieux est une priorité dès que les caisses sont alimentées. Je dois préciser que je n’ai pas donné mon accord automatiquement. J’ai pris quelques temps de réflexion. Quelles sont les dispositions prises pour ne plus retomber dans le contentieux ? Champion Rufin Bakouétana : La réalité, c’est que cette fois-ci, le Congo doit participer. Cette fois encore, on a pu consulter les coureurs, ce qui ne se faisait pas. On ne savait pas qui allait courir avec vous. Le mécanisme de sélection était flou. C’était une équipe nationale montée sur la base de certaines affinités de tous genres, de gens qui certainement avaient soutenu le président lors de son élection ou ceux qui avaient apporté quelques moyens financiers et qu’il fallait récompenser. Ce sont des comportements qui ont contribué à fausser les résultats de l’équipe nationale. J’ai même cherché à savoir si le président est maintenant convaincu de mes efforts. Il m’a répliqué que je suis le champion et que, si «tu réussis à t’accrocher à la première étape, cela signifie que tu vas terminer le tour», a-t-il ajouté. Ce qui m’encourage, c’est que le président ne parle plus simplement d’aller participer mais d’aller faire quelque chose. J’avoue que je ne suis pas un cycliste de participation, on ne peut pas aller à un tour pour abandonner après deux étapes. Comment comptez-vous vous y prendre ? Champion Rufin Bakouétana : Nous avons pour mission de ramener une place honorifique pour le pays ; c’est ce que je fais pendant mes sorties. Il nous faut mettre de côté le langage de la simple participation pour parler de la compétition. J’ai voulu ensuite la composition de cette équipe pour éviter l’hégémonie de toute une famille. En effet, il nous faut nous éloigner de ces équipes dans lesquelles on retrouve trois membres appartenant à une même famille ; ce n’est pas bien. Nous avons vécu ce genre de chose pendant les jeux africains où un coureur avait demandé à son frère cadet de ne pas prendre le relais parce qu’il était en froid avec un autre qui se disait fort et c’est le Congo qui paie le prix. Vous ne pouvez pas vous représenter des problèmes de famille qui se règlent sur le terrain de cyclisme. Des frères sont allés aussi se battre à l’étranger. Devant tout cela, nous avons également abordé la condition qui nous enseigne que pour qu’une mission se passe bien, il faut un homme et des moyens. A ce niveau, nous nous considérons comme en mission officielle. Que nous gagnions ou que nous perdions, on parlera du Congo en bien ou en mal mais il s’agira du Congo. L’homme est là mais les moyens posent quelques problèmes. Le président nous a dit que les caisses étaient vides et qu’il s’agit de préfinancer, de faire des sacrifices. L’équipe congolaise à ce tour est constituée de Champion Rufin Bakouétana et Thierry Bikoumou de Brazzaville ; de deux Tchicaya et de Ngoma Gésimart ainsi qu’un quatrième, tous venus de Pointe-Noire. Y allez-vous les poches vides ? Champion Rufin Bakouétana : C’est ce qu’on nous demande de faire ; on va faire des sacrifices pour le pays. Ce qu’il faut souligner, c’est que lorsque je me prépare, j’ai un état de besoins, je dois m’acheter des médicaments de récupération. Prenant en compte le fait que c’est un tour, il faut y aller avec au moins 1500 km dans les jambes, le temps ne nous le permettant pas parce que nous devons quitter Brazzaville le 2 juin 2016, il nous fait donc aller avec environ 700 km dans

Cyclisme. Le coureur Champion Arsène Rufin Bakouétana rétabli dans ses droits.

Cyclisme. Le coureur Champion Arsène Rufin Bakouétana rétabli dans ses droits.

La fédération congolaise de cyclisme a remis au coureur Arsène Rufin Bakouétana (Champion), un vélo de course de marque française ‘’Lapierre’’, d’une valeur de trois millions FCFA, pesant cinq kilogrammes, du fait du préjudice que lui avait causé cette fédération, à la veille des onzièmes jeux africains de septembre 2015 à Brazzaville. Starducongo est allé à la rencontre du sportif. Peut-on avoir une idée de la raison pour laquelle la Fédération Congolaise de Cyclisme vous a fait ce don ? Arsène Rufin Bakouétana : Ce n’est pas un don ; c’est un contentieux qui date des jeux africains de septembre 2015avec la Fédération Congolaise de Cyclisme, dans la phase de préparation et notre pays qui ces jeux. Le Congo qui les organisait devrait donc prendre ses responsabilités à ce niveau. C’est d’ailleurs ce que toutes les fédérations ont fait. Je puis vous assurer qu’aucune fédération ne s’est lamentée quant à la subvention venant de l’Etat congolais. S’agissant du cyclisme, cela a bel et bien eu lieu. Cette fédération a présenté un programme d’activités à propos. L’argent a été décaissé et a été versé dans les caisses de cette fédération. Que se passe-t-il exactement ? A.R.B : Moi, je me présente en tant que détenteur du titre de champion du Congo que je n’ai pas encore déposé jusqu’à ce jour par manque de compétition de ce genre. J’ai toujours défendu les couleurs de ce pays, tant aux niveaux local qu’international. C’est à ce titre que la fédération m’avait appelé, à deux mois des jeux pour me poser la question de savoir si j’étais prêt à défendre notre pays à ces jeux.J’avais accepté à condition d’avoir un nouveau vélo et les moyens financiers nécessaires pour préparer cette grande compétition. Je souligne que j’ai honte de l’échec surtout lorsqu’il s’agit de défendre les couleurs nationales. Je rappelle que j’avais perdu mon vélo au cours d’un accident et c’est la raison pour laquelle j’avais demandé un vélo mais la fédération m’avait dit de me débrouiller pour avoir un vélo. Je m’étais donc adressé à une école internationale de cyclisme à Kinshasa. J’avais donc eu un vélo de seconde main en location-vente. Le contrat était que je prenais ce vélo en juin 2015 en versant un acompte et il me fallait épuiser la dette en septembre de cette même année. Je devais verser la somme de 1055 USD tenant compte de la valeur du dollar à cette époque. Voilà comment j’avais fait un acompte de 515 USD équivalent à 500 000 FCFA. Le vélo avait été livré en présence du deuxième vice-président de la fédération, M. André Mialoundama qui avait vu que j’avais importé de la RDC un vélo de course. Le même jour, ce vélo avait été utilisé pour les entrainements au stade. Tous les amis l’avaient vu. La semaine suivante, nous devrions discuter une phase de qualification définitive à Pointe-Noire. A quel niveau se trouve la contradiction ? A.R.B : J’en viens. J’ai travaillé de juin à août jusqu’au moment où un ami me conseille d’arrêter les entraînements parce que mon nom avait été rayé de la liste des compétiteurs. Dire que je m’étais fait violence en envoyant ma petite famille à Ouesso pour me permettre de bien me concentrer sur mon travail. Cette espèce d’évacuation et leurs frais de survivance m’avaient coûté environ 700 000 FCFA. J’avais donc roulé de Brazzaville à Boko et vice versa chaque jour soit 11 heures de temps et une distance de 260 km. Je faisais parfois 9,5 heures lorsque je faisais un travail d’intensité. Je précise que j’informais le deuxième vice-président chargé des questions techniques et l’équipe d’encadreurs, chaque fois que je sortais. J’avais donc effectué 2 500 km pendant plus de 20 sorties pendant cette phase d’entrainement, selon mon mini-ordinateur qui les enregistrait. Il faut aussi dire que lorsque je devais faire 30 km, il me fallait au moins 30 000 FCFA en poche. Je suis déjà dans la quarantaine. Je ne suis plus un enfant. Tenant compte de ce que nous n’avons plus d’entraîneur qualifié, j’avais pris un entraineur depuis le Cameroun avec qui je travaillais. Nous avons travaillé via l’Internet. Quel a été le sort des autres si vous avez, vous, travaillé avec un entraineur camerounais ? A.R.B : J’ai en effet voulu faire profiter aux autres. J’ai vainement demandé à la fédération de créer les conditions de partage et la cohésion du jeu. L’occasion n’est jamais arrivée malgré les 85 millions qu’elle avait encaissés. Vous ne pouvez pas vous imaginer ce que cela fait, alors que j’effectuais la dernière sortie, j’avais reçu un appel téléphonique d’un ami qui m’avais conseillé d’arrêter les entraînements parce que mon nom avait été rayé de la liste des compétiteurs. J’avoue que le vélo avait fortement pesé à ce moment. J’avais reçu l’information à 10 h et j’étais rentré à Brazzaville à 18h. Le choc. Votre réaction ? A.R.B : J’ai laissé passer les jeux. Je suis allé rencontrer le président de la fédération, M. Illoye Bokoko, pour lui dire de me rétablir dans mes droits. Un mois après, je le lui rappelle par le canal du téléphone. Je précise que nous sommes deux victimes de ce coup, Samba Teixeira et moi. Il me rassure d’abord avant de méconnaître les faits. Nous avons écrit une lettre de relance pour tout lui expliquer et un délai a été fixé de part et d’autre. A l’expiration du délai, nous avons saisi le parquet de Brazzaville qui a convoqué le président de la fédération. Une confrontation avait suivi cette convocation. Voulez-vous dire que c’est l’une des causes de la débâcle cycliste aux jeux africains ? A.R.B : Il faut reconnaître qu’il y a eu beaucoup de situations graves que je me refuse de dévoiler ici. Un véritable terrain de détournements de deniers publics. Beaucoup d’argent pour récolter du vent. Le cyclisme a donné les résultats les plus catastrophiques qui soient. C’est la honte nationale. Nos coureurs n’ont pas été capables de suivre le rythme dès les premiers hectomètres. Notre