CAN 2023 : Une troisième étoile pour la Côte d’Ivoire
FLASHBACK. La Côte d’Ivoire a renversé le Nigeria dans la finale de la CAN 2023, remportant ainsi sa troisième Coupe d’Afrique. Malgré une défaite initiale en phase de groupes contre le Nigeria, les Éléphants ont réussi une résurrection remarquable sous la direction d’Emerse Faé, succédant à Jean-Louis Gasset. La finale, disputée au stade d’Ebimpé dans une atmosphère intense favorable à la Côte d’Ivoire, a débuté avec un rythme effréné de la part des Éléphants. Bien que Gradel ait multiplié les centres sans succès du côté ivoirien, c’est le Nigeria qui a ouvert le score grâce à un coup de tête de Troost-Ekong sur un corner mal renvoyé (1-0, 40ᵉ minute). Cependant, la Côte d’Ivoire n’a pas tardé à réagir, avec une belle occasion d’Adingra repoussée par le gardien nigérian Nwabali (33ᵉ minute). La riposte ivoirienne s’est concrétisée par un but de Kessié, égalisant le score à 1-1 à la 63e minute, provoquant l’explosion de joie dans le stade. La pression de la Côte d’Ivoire s’est intensifiée, et c’est Adingra qui a délivré un centre décisif pour Sébastien Haller. L’attaquant de Dortmund a marqué du bout du pied, donnant l’avantage à son équipe (2-1, 84ᵉ minute). Ce but a scellé la victoire de la Côte d’Ivoire, remportant ainsi sa troisième étoile dans une édition de la CAN mémorable. Le Nigeria, quant à lui, a subi une nouvelle défaite en finale et devra attendre pour ajouter une quatrième Coupe d’Afrique à son palmarès. Serge Aurier, ancien joueur du PSG et vainqueur de la CAN en 2015, a également célébré la victoire en live sur Instagram, répondant à un détracteur en rappelant ses deux titres de champion d’Afrique et exprimant sa joie après la victoire de la Côte d’Ivoire. Ya Willy.
La Côte d’Ivoire domine le Nigeria et remporte la Coupe d’Afrique des nations CAF TotalEnergies 2023
La Côte d’Ivoire a remporté dimanche la Coupe d’Afrique des nations CAF TotalEnergies 2023 en s’imposant devant le Nigeria 2-1 au stade Alassane Ouattara d’Ebimpe à Abidjan. Au sortir d’une cérémonie de clôture encore riche en sons, le Nigeria et la Côte d’ivoire se sont avancés sur la pelouse du stade Alassane Ouattara pour en découdre. Et la tension de cette finale se ressent dès les premiers contacts. L’arbitre mauritanien Dahane Beida doit s’y prendre à plusieurs reprises pour calmer les ardeurs. Ce sont les Éléphants néanmoins qui contrôlent la première période avec les meilleures occasions de jeu. Max-Alain Gradel (17è) ou encore Simon Adingra (33è) n’arrivent pas à cadrer leur frappe. Et contre le cours du jeu à la 37è, William Troost-Ekong s’élève plus haut que la défense ivoirienne et catapulte le corner de Lookman dans les filets de Fofana. C’était la première véritable incursion des Super Eagles sur les buts des Éléphants. Le Nigeria va à la pause avec l’avantage au score (1-0). Les Éléphant reviennent des vestiaires les mêmes intentions qu’à l’entame et se repartent vite à l’abordage des buts adverses. A la 49è, Gradel reprend un ballon mal repoussé par Nwabali mais sa frappe n’est pas assez puissante. La Côte d’ivoire continue de pousser pour égaliser. Mais la tête de Franck Kessie sur une remise de Adingra n’inquiète pas Nwabali (59è). Odilon Kossounou s’essaye aussi des 30m mais le gardien nigérian dévie le ballon. Sur le corner qui suit, Kessie trouve enfin l’égalisation (62è). Le match est relancé. Et les deux équipes continuent de se rendre coup pour coup. Tout le stade se lève comme un seul homme quand Sébastien Haller tente une reprise acrobatique mais la frappe passe à côté (74è). Ce n’est que partie remise. Six minutes, plus tard, sur un nouveau débordement d’Adingra sur son côté, Haller tend le pied devant Troost-Ekong et trompe Nwabali. La Côte d’Ivoire prend les devants dans cette finale. Le Nigeria tente de revenir au score mais en vain. La Côte d’Ivoire remporte la Coupe d’Afrique des nations CAF TotalEnergies 2023 et devient le 1er pays organisateur à remporter la compétition depuis l’Egypte en 2006. Les Eléphants accrochent ainsi une troisième étoile à leur maillot, à égalité avec leurs adversaires du jour.
Les coulisses de la démission de Samuel Eto’o à la Fécafoot !
De retour d’une Coupe d’Afrique des Nations (CAN) décevante en Côte d’Ivoire, le président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), Samuel Eto’o, a soumis sa démission au Comité exécutif de l’organisation. Après le manque de progression du Cameroun au-delà des huitièmes de finale de la CAN 2023 en cours, l’annonce inattendue de la démission du dirigeant du football camerounais a secoué les membres de l’instance exécutive fédérale. Initialement, lors de la réunion du Comité exécutif à Yaoundé le 5 février, Samuel Eto’o a exprimé son souhait de quitter ses fonctions présidentielles, incitant les membres à prendre une décision en toute conscience. Cependant, après des débats animés et des délibérations intenses, les membres ont voté à l’unanimité pour rejeter sa démission, réaffirmant ainsi leur confiance en sa capacité à poursuivre la reconstruction et le développement du football camerounais. Cette décision a suscité des réactions divergentes au sein de la communauté footballistique camerounaise. Un critique sévère de Samuel Eto’o a dénoncé cette situation comme une nouvelle manœuvre de sa part, qualifiant la démission proposée comme une « autre arnaque ». Certains estiment que cette apparente volonté de rester en poste, malgré les échecs et les controverses, soulève des questions sur la véritable volonté de changement au sein de la Fécafoot et suscite des préoccupations quant à l’avenir du football camerounais sous sa direction. Malgré les défis persistants, l’ancien attaquant de Barcelone semble destiné à poursuivre sa mission de redressement du football camerounais. Toutefois, la pression demeure forte sur Samuel Eto’o, et la décision du Comité exécutif soulève des interrogations sur la direction future de la Fécafoot et l’engagement envers un changement véritable au sein de l’instance. Ya Willy.
CAN. La Côte d’Ivoire élimine le Mali au terme d’un match renversant
Réduit à 10 avant la fin de la première période, la Côte d’Ivoire a remonté toutes les difficultés pour arracher son ticket pour les demi-finales face au Mali (2-1) au Stade de la Paix à Bouake. Les Eléphants ont connu un début de match bâclé, voyant le Mali se créer la majorité des occasions. Les poulains d’Emerse Fae écopent d’un penalty en tout début de partie, suite à une faute d’Odilon Kossounou sur Lassine Sinayoko dans la surface de réparation. Heureusement pour le pays hôte, le tir d’Adama Traoré est stoppé par le gardien Yahia Fofana. Mis à rude épreuve par Sinayoko, Odilon Kossounou écope d’un second carton jaune et se fait expulser à la 44ème minute. Aidé par sa supériorité numérique, le Mali maintient sa domination en seconde période, mais le pays hôte réussit à contenir ses multiples assauts. Les Aigles trouvent finalement le chemin des filets grâce au remplaçant Nene Dorgeles qui, réussit à effacer plusieurs ivoiriens à l’entrée de la surface avant de surprendre Fofana, d’un tir astucieux (71e). La Côte d’Ivoire continue de subir sans jamais abandonner. Une résilience qui finira par porter ses fruits à la toute dernière minute du temps réglementaire avec le but égalisateur de Simon Andingra, bien placé dans la surface malienne pour envoyer dans les filets une frappe repoussée de Seko Fofana (90e). Cette réalisation permet aux ivoiriens d’arracher la prolongation. Occasion pour Oumar Diakité de s’illustrer lui aussi, avec ce but assassin à la toute dernière minute. Une réalisation qui a embrasé un stade de Bouake plein à craquer. Oumar Diakete sera ensuite expulsé suite à un deuxième carton jaune reçu après un tacle brutal Le Malien Hamari Traoré a aussi reçu un carton rouge direct après avoir contesté le coup de sifflet final de l’arbitre égyptien Mohamed Adel Elsaid Hussein. 39836 spectateurs ont assisté au match à Bouaké. La Côte d’Ivoire affrontera la R.D. Congo en demi-finale au stade Alassane Ouattara d’Abidjan, le 7 février 2024.
CAN 2023 : Des cabines de presse au ring de boxe.
L’Association internationale de la presse sportive déplore plusieurs incidents impliquant des médias au cours des derniers jours, dont une altercation entre des reporters sénégalais et guinéens, ainsi que des journalistes de leur pays sifflant des joueurs ghanéens. Dans un communiqué publié le 31 janvier, l’AIPS rappelle le rôle essentiel du journaliste, soulignant que certains confrères ont livré un spectacle désolant, transformant les espaces de travail des médias en véritables rings de boxe, avec des batailles rangées, attaques, et invectives. L’Association insiste sur le fait que le journaliste ne doit pas être considéré comme un supporter et appelle tous les confrères à agir de manière raisonnable en respectant les règles d’éthique et de déontologie. De plus, une altercation présumée aurait eu lieu entre des journalistes marocains et congolais après le match RD Congo-Maroc en phase de groupes. La presse marocaine a accusé les journalistes congolais de violences, affirmant qu’un journaliste congolais aurait tenté d’agresser physiquement un confrère marocain, qui aurait réussi à esquiver l’attaque. Selon les médias marocains, le même journaliste aurait également été la cible d’un jet de bouteille. Ya Willy.
Côte d’Ivoire/FFF. Hervé Renard dit ses vérités !
FOOTBALL. Hervé Renard s’est exprimé sur l’échec des négociations entre la Côte d’Ivoire et la Fédération française de football pour son prêt à la suite de la Coupe d’Afrique des Nations. Alors que la Côte d’Ivoire avait sollicité la FFF pour emprunter le sélectionneur des Bleues, Renard a exprimé sa déception devant l’absence d’accord entre les deux fédérations. « Les négociations n’ont pas abouti favorablement, c’est que cela ne devait pas se réaliser. J’aurais adoré, mais le destin en a choisi autrement », a-t-il déclaré lors d’une interview avec Canal+. Cette situation a suscité la surprise, car c’est rare qu’une sélection nationale en compétition demande le prêt du sélectionneur d’une autre nation. Malheureusement pour les Éléphants, la fédération française a finalement refusé de libérer Hervé Renard, et le coach des Bleues va maintenant suivre la fin de la CAN 2023 devant sa télévision. La réaction des joueuses de l’équipe nationale féminine de la France face à cette mini-saga reste à déterminer. Ya Willy.
CAN 2024 : Une compétition consensuelle qui trouve un large accord
Il y a quinze jours, la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023 a débuté en Côte d’Ivoire, se démarquant comme l’une des éditions les plus marquantes du continent au 21e siècle. Le spectacle sur les terrains, l’organisation et l’ambiance ont été exemplaires, avec la Côte d’Ivoire réalisant un sans-faute, à quelques exceptions près. Le 13 janvier dernier, la compétition continentale tant attendue a commencé en Côte d’Ivoire. Cette année, la CAN était particulièrement scrutée, après une édition précédente au Cameroun marquée par des controverses liées au Covid-19. La Confédération africaine de football (CAF) et la Côte d’Ivoire avaient à cœur de redorer le blason de la compétition. À la suite du premier tour, il est indéniable que la CAN 2023 offre un spectacle agréable dans tout le pays, avec une ferveur palpable et des équipes jouant le jeu. En Afrique, l’adage stipule qu’il n’y a pas de petites équipes et que tout le monde peut battre tout le monde. Cette édition de la CAN l’a confirmé avec de nombreuses surprises. Les grandes nations ont souffert, comme en témoignent les éliminations du Ghana, de la Tunisie et surtout de l’Algérie. La Côte d’Ivoire a également connu un revers majeur avec une défaite (4-0) contre la Guinée-Équatoriale, heureusement sans conséquence grâce à la qualification en tant que meilleur troisième, obtenue grâce à la victoire du Maroc sur la Zambie (1-0). Les buts n’ont pas manqué, avec un record de 89 buts marqués après le premier tour, établissant une moyenne de 2,54 buts par match – une réussite presque parfaite. Au-delà des buts, ce sont les scénarios rocambolesques qui ont captivé les réseaux sociaux. Le Cameroun renversant la Gambie à la dernière seconde pour se qualifier, le Ghana s’éliminant en encaissant deux buts à la dernière seconde face au Mozambique (2-2), Mostafa Mohamed arrachant la qualification de l’Égypte (2-2) dans les arrêts de jeu contre le Cap-Vert, et bien sûr, la Guinée-Équatoriale infligeant des défaites sévères à la Guinée-Bissau puis à la Côte d’Ivoire. Ces moments ont été facilités par des conditions de jeu idéales. Souvent critiquées, les pelouses ont permis aux équipes de pratiquer un football de qualité. Seule la pelouse du stade Alassane Ouattara d’Ebimpé, où évolue la Côte d’Ivoire, semble défaillante. Pour le reste, d’importants efforts logistiques ont été déployés, tant pour les journalistes que pour les joueurs et les supporters. De nombreux aspects positifs émergent de cette compétition continentale, s’ajoutant à l’extraordinaire enthousiasme local, où le public ivoirien célèbre cette CAN comme une fête d’hospitalité. Cependant, tout n’a pas été parfait depuis le début, avec plusieurs polémiques au cours des premiers jours. Un incident majeur de diffusion a affecté le match Sénégal-Gambie, privant les chaînes de transmission pendant une vingtaine de minutes. Les problèmes de billetterie ont également fait parler, avec des achats massifs de billets par certains supporters pour les revendre au marché noir. De plus, les portiques incapables de scanner les billets en ligne ont nécessité une intervention de la CAF pour réguler la vente des billets, tandis que certaines villes ont décidé de rendre l’accès au stade gratuit, attirant ainsi davantage de spectateurs dans les tribunes. La gestion de la sécurité a également été sujette à des critiques, comme en témoignent des vidéos sur les réseaux sociaux montrant des fouilles corporelles assez intrusives effectuées par des policières sur les femmes. Ya Willy.
Côte d’Ivoire : Qui sortira du lot ?
À la CAN 2023, les entraîneurs africains sont sur le point de défier les standards des entraîneurs étrangers, ayant déjà fait leurs preuves en remportant à douze reprises la Coupe d’Afrique des nations, y compris lors des deux éditions précédentes. Le compte actuel s’établit à 16 titres pour les entraîneurs africains contre 17 pour leurs homologues étrangers, surnommés les ‘Sorciers blancs’, au cours des 33 éditions passées. Des figures telles que Walid Regragui, Kaba Diawara, et Eric Chelle s’alignent pour la CAN 2023. L’idée de « jamais deux sans trois » plane dans l’air, surtout après les victoires successives d’Aliou Cissé (en 2021) et Djamel Belmadi (en 2019), qui sont tous deux des Africains. Leur succès a été source d’inspiration pour plusieurs fédérations africaines. Cette édition verra la participation de 14 entraîneurs africains, laissant entrevoir la possibilité qu’un natif du continent remporte cette 34e édition, ce qui égalerait à 17 le nombre de titres glanés par des entraîneurs africains, mettant ainsi fin à l’écart avec les ‘Sorciers Blancs’. Parmi les douze entraîneurs locaux ayant inscrit leur nom au palmarès pour ces 16 trophées, Charles Gyamfi du Ghana et Hassan Shehata d’Égypte se démarquent avec trois titres chacun, détenant ainsi le record de la compétition. Gyamfi a mené les Black Stars à leur première victoire en 1963, répétant ensuite son succès en 1965 à Tunis avant de triompher à nouveau en 1982. De son côté, Shehata a enchaîné trois victoires consécutives avec l’Égypte en 2006, 2008 et 2010. La liste des entraîneurs africains ayant remporté la CAN inclut des noms tels que Mourad Fahmy (Égypte, 1957), Adolphe dit Amoyen Bibanzoulou (Congo-Brazzaville, 1972), Abdelhamid Kermali (Algérie, 1990), ou encore Stephen Keshi (Nigeria, 2013), en plus des précédents vainqueurs Aliou Cissé (Sénégal, 2021) et Djamel Belmadi (Algérie, 2019). La compétition de la CAN 2023 verra 24 sélectionneurs, dont 14 sont des Africains, parmi lesquels on retrouve des noms tels qu’Aliou Cissé (Sénégal), Eric Chelle (Mali), Walid Regragui (Maroc) ou Djamel Belmadi (Algérie), tous prêts à démontrer le potentiel des entraîneurs africains dans le panorama du football continental. Ya Willy