Congo. Instant détente avec Dj antivirus dans « Ondama » (clip officiel)
Congo. Instant détente avec Mlg mochristo dans « YEBELA » clip officiel
Congo. A quoi sert la Cour des comptes et de discipline budgétaire dans notre pays ?
TRIBUNE. Les Congolais se demandent aujourd’hui avec une pléthorique d’institutions après le changement de la Constitution leurs efficacités. Parmi ces institutions républicaines figurent la Cour des comptes et de discipline budgétaire. Cette institution plutôt noble est méconnue des Congolais et sa léthargie nous laisse tous perplexe. La Cour des comptes a pour mission principale de s’assurer du bon emploi de l’argent public et d’en informer les citoyens. Juridiction indépendante, elle se situe à équidistance du Parlement et du Gouvernement, qu’elle assiste l’un et l’autre, conformément à l’article 189 de la Constitution. Elle dispose à son article 190 qu’une loi organique détermine ses conditions d’organisation et de fonctionnement. Selon l’exécutif, la mise en œuvre de ces dispositions implique un nouveau cadre juridique pour la Cour des comptes et de discipline budgétaire, chargée principalement du contrôle des finances publiques. « Le projet de loi organique renforce l’organisation fonctionnelle de la cour par le biais du contrôle juridictionnel des administrations publiques, des établissements publics, des collectivités locales et des entreprises d’Etat et/ou des sociétés d’économie mixte et autres organismes, au niveau central et sur l’étendue du territoire national. La Cour juge les comptes des comptables publics. Sa compétence s’exerce sur environ un millier de comptes. Historiquement, il s’agit d’une des premières missions de la juridiction. Elle peut conduire à mettre en jeu la responsabilité personnelle et pécuniaire d’un comptable public (ou d’un comptable de fait, c’est-à-dire une personne qui manipule de l’argent public sans en avoir le droit) si un déficit ou un manquement ont été constatés, si une recette n’a pas été recouvrée ou si une dépense a été irrégulièrement payée. La Cour vérifie que les organismes publics tiennent correctement leur comptabilité. Il s’agit d’une vraie enquête. Les rapporteurs ont accès à l’ensemble des documents administratifs et comptables des organismes audités. DEPUIS LA MISE EN PLACE, DE LA COUR DES COMPTES ET DE DISCIPLINE BUDGÉTAIRE, LES CONGOLAIS ATTENDENT TOUJOURS LES RAPPORTS D’AUDIT DES COMPTES PUBLICS. AUCUN CONTRÔLE DES RECETTES ET LRS DÉPENSES DE L’ETAT. PERSONNE AUJOURD’HUI NE SAIT OÙ VA L’ARGENT DU PÉTROLE ET DES AUTRES RESSOURCES DU PAYS. La politique d’endettement et des préfinancements plombent l’avenir de notre pays comme si le Congo n’est pas capable de financer via ses recettes son développement. LES CONGOLAIS ATTENDENT DES RAPPORTS D’AUDIT DANS TOUTES LES RÉGIES FINANCIÈRES (la Direction Générale des impôts, la Douane, le Trésor public, etc…), LES MINISTÈRES, LA PRIMATURE, LA PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE, etc… NOUS DEVONS METTRE EN PLACE DES JUGES FINANCIERS DONT LE BUT EST DE JUGER TOUTES LES PERSONNES QUI SONT COUPABLES DES DÉTOURNEMENTS DE FONDS PUBLICS. On ne peut pas gérer l’argent public sans pourtant rendre des comptes ou faire l’objet d’un contrôle. En pratique, partout où de l’argent public est engagé, la Cour veille à la régularité, à l’efficience et à l’efficacité de la gestion. Pour ce faire elle contrôle l’État et ses opérateurs, les organismes de sécurité sociale(CNSS, CREF etc…) , les entreprises publiques(SNPC, E2C, CONGOLAISE DES EAUX, etc…) , les organismes bénéficiant de dons ainsi que les établissements et services médico-sociaux (CHU-B, Hôpital A. Cisse, etc…) et les cliniques privées. Ses observations sont communiquées aux institutions et organismes contrôlés, ainsi qu’à leurs autorités de tutelle. Elle dispose également d’attributions non juridictionnelles, dont l’assistance du Parlement dans le contrôle de l’exécution des lois de finances et la certification, la régularité, la sincérité et la fidélité du compte général de l’Etat ; le contrôle de la légalité financière et de la conformité budgétaire de toutes les opérations de dépenses et de recettes de l’Etat. Les autres attributions non juridictionnelles étant l’évaluation de l’économie, l’efficacité et l’efficience de l’emploi des fonds publics au regard des objectifs fixés, des moyens utilisés et des résultats obtenus, ainsi que celle de la pertinence et de la fiabilité des méthodes, indicateurs et données permettront de mesurer la performance des politiques et des administrations publiques. LA COUR DES COMPTES ET DE DISCIPLINE BUDGÉTAIRE EST D’IMPORTANCE CAPITALE DANS LE BON FONCTIONNEMENT DE NOTRE DÉMOCRATIE MALHEUREUSEMENT ON ASSISTE À UNE NONCHALENCE DE CETTE INSTITUTION. “Petite négligence accouche d’un grand mal.”Proverbe Français. “La vigilance est le chemin du royaume immortel. La négligence celui qui conduit à la mort.” Bouddha. Fait à Oderen, le 4 février 2023. EVRARD NANGHO Modec
Congo. Création d’un hub touristique “vert” à Oyo Ollombo
La Stratégie Nationale et Plan Directeur du Développement Durable du Tourisme en République du Congo élaborés avec l’aide de l’Organisation Mondiale du Tourisme OMT préconise de faire de l’aéroport d’Ollombo situé à 400 km de Brazzaville un hub aéroportuaire Low Cost. L’idée est de signer un partenariat avec une compagnie aérienne Low Cost qui va développer le trafic en proposant des billets d’avion à bas coût. En contrepartie, la compagnie bénéficie d’une exonération totale ou partielle de taxes et de redevances aéroportuaires. L’objectif étant de s’attaquer à l’une des faiblesses de la Destination Congo qui est le coût élevé des billets d’avion que pratiquent les rares compagnies qui desservent notre pays. Un voyageur qui accepte de prendre son avion à Beauvais en France et d’atterrir à Ollombo bénéficiera d’une importante ristourne sur son billet d’avion. Mais surtout, cette offre sera essentiellement destinée aux touristes “vert” qui souhaitent visiter les Parcs nationaux du nord du pays. Typiquement, au lieu que le touriste arrive à Brazzaville et y prenne un hôtel avant de prendre la voiture ou un avion en direction du nord du pays. Il pourrait atterrir à Ollombo avec un prix d’avion moins cher, prendre une chambre à l’hôtel Alima et poursuivre sa route vers le Parc d’Odzala ou de Nouabalé Ndoki. Par Guillaume KOUKA Promoteur de visiterlecongo
Congo. Les acteurs de la société civile formés sur la planification des stratégies de plaidoyer
Les acteurs de la société civile, membre de la Plateforme des Organisations de la Société Civile œuvrant dans le domaine de la Santé en sigle POSCO, ont été formés en stratégies de plaidoyer par un expert burkinabé, Simon Kaboré, consultant, fondateur et Directeur exécutif du Réseaux Accès aux Médicaments Essentiels RAME, grâce à l’appui de Catholic Relief Service(CRS). Pour Simon Kaboré, l’objectif principal est de renforcer les compétences des acteurs de la société civile intervenant dans le domaine de la santé en matière de technique de plaidoyer pour favoriser l’accès des populations aux services de santé plus spécifiquement leur montrer comment travailler avec la presse et amplifier la portée de leurs messages et aussi utiliser les réseaux sociaux pour effectivement amplifier leur influence sur l’opinion et les décideur(….) Dans le cadre des activités du fonds mondial c’est un engagement au niveau du pays, un processus dans le cadre du fond mondial où on a estimé que la société civile n’était pas suffisamment influente sur l’amélioration des politiques. L’idée était qu’on leur donne des outils nécessaires pour bien mener les plaidoyers. Cet atelier a concerné les modules suivants : la définition du plaidoyer, son importance et les étapes d’un plaidoyer, élaboration des messages du plaidoyer, l’élaboration basée sur le message principal et les messages secondaires, les composantes d’un bon argumentaire, les techniques de négociation, le rôle de la presse dans le plaidoyer, outils et bonnes pratiques des TIC et leur utilisation dans le plaidoyer. Cet atelier a réuni plusieurs acteurs de la société civile venus de tous les départements du Congo. Etienne Okouyou superviseur dans les plateaux de la POSCO, pense : « Mes impressions sont très bonnes, nous avons appris les techniques de plaidoyer. Avant nous travaillons de façon vaille que vaille. Là on peut dire que nous partons vers la professionnalisation dans l’art de mener les plaidoyers ; Nous allons nous approprier ces techniques pour les appliquer dans nos départements où nous faisons face à des situations de toutes sortes. Nous saluons cette initiative de la POSCO. » Dans le même sens, Flore LOUSSAKOUMOUNOU, 1ère vice-présidente de la POSCO estime : « C’est un pari gagné pour ces cycles de formations menées par la POSCO et pour les acteurs de la société civile œuvrant dans le domaine de la santé, ce sont des atouts indispensables dans le travail. Nous avons le rôle de porte-parole et d’éveil, nous ne pouvons pas le faire sans avoir renforcer nos connaissances en stratégies de plaidoyer. Tu ne peux pas être porte-parole sans être un bon plaideur. Cet atelier vient à point nommé pour nous, acteurs de la société civile en vue d’une société civile résiliente et une société civile compétente pour mener les combats et gagner les batailles en faveurs de nos population (…) le plaidoyer fait partie des activités régulières d’une organisation de la société civile. Dans son rôle de veille, elle est là pour veiller à l’équité des soins et des services pour toute la population et donc quand elle constate un problème, il ne suffit pas seulement de le dénoncer, mais il faut de façon pragmatique passe par un plaidoyer ». Fresnel BONGOL TSIMBA
Congo. Pladoyer pour Mouamba
OPINION. Il m’a semblé que Mouamba Clément était un bon gestionnaire. Je l’ai constaté dès ses premiers mois à la primature alors que l’opinion publique congolaise le condamnait sans concession. Il a su faire preuve de beaucoup de tact pour pouvoir tenir une barre entravée par les chasses gardées ou interdites telles que le pétrole, la dette, la lutte contre la corruption, la garantie des droits et libertés des citoyens, l’opacité de la force publique ou encore la justice partiale. Autant de secteurs directement influencés et gérés par le clan au pouvoir et sur lesquels celui-ci croit reposer sa force. Ainsi, c’est sous Mouamba que le Congo a été humilié aux yeux du monde par la justice de pacotille qui a condamné les candidats concurrents de Denis Sassou Nguesso. C’est sous lui que la question de la retraite des fonctionnaires s’est creusée à cause des détournements sans limites des deniers publics et de l’impossibilité de désigner un coupable. C’est Mouamba qui a vu passer la saignée du trésor public pour financer une énième guerre du Pool terminée en queue de poisson sans que le populations endeuillées, massacrées, affamées n’aient une explication et moins encore la moindre indemnisation. C’est sous sa primature que les négociations avec le FMI ont échoué. C’est avec lui que Ecair a déposé le bilan sans mettre fin à la vie de l’entreprise qui continue à accumuler des dettes, sans que personne n’y soit poursuivi alors qu’il est avéré que c’était une vache à lait de nombreux dirigeants etc. Sous Mouamba il n’y a eu que des échecs, cessez de raconter des fariboles. Certes il avait comme circonstance atténuante de n’être qu’un premier ministre pour gérer les affaires courantes. On pourrait aussi dire qu’en acceptant de servir de faire valoir à un gouvernement qui en réalité se gère ailleurs, il s’est rendu complice et donc coupable des échecs de sa gouvernance nominale. Ce n’est toutefois pas lui qu’il faut blâmer car n’importe quel homme politique qui a des idées claires pour le pays tenterait de faire l’impossible avec le peu d’espace qui lui sera laissé, même si à postériori cela peut paraitre naïf. Il n’a pas eu tort de relever le défi. La faute revient à ceux qui ont tout fait pour qu’il n’exerce pas la plénitude de ses missions, et qui le font encore subir en pire à son successeur, désormais officiellement confronté à un gouvernement bis confié à Ondongo. Pourquoi? Si le passé upadésien de Mouamba pouvait conduire à la réserve, que reproche t-on à Anatole Collinet Makosso dont la fidélité au régime, au clan et à son chef Denis Sassou Nguesso ne souffre d’aucune contestation? Lui qui va même jusqu’à présenter les condoléances au Président de la République avant de les adresser à la famille du défunt (un aplaventrisme qui entrera dans les annales!). Le voici pourtant en train d’être brimé et bridé pour impacter le moins possible sur la vie de la nation. Dans quelques années comment pourrions nous faire le bilan Makosso? Je profite ainsi du décès de Clément Mouamba pour interpeller le clan Sassou Nguesso afin qu’il cesse de faire subir à tous les premiers ministres cette humiliation, au Congo ce manque de cohérence et d’afficher un déficit de crédibilité à la communauté internationale. J’enfonce une porte ouverte puisque le FMI l’a entre quatre murs dit lors de sa dernière revue, appelant à mettre fin à cette dualité de gouvernement. Cela n’a pas fonctionné durant les 5 ans de Mouamba où c’est Lucien Ibata qui était chef de la dette devant la communauté internationale, croyez vous que ça fonctionnera plus sous Makosso? La duperie de mettre le ministre des finances par exemple dans les deux gouvernements ne trompe personne du fait qu’on veut que les opérations frauduleuses de la gestion de la manne pétrolière échappent au gouvernement régulier de la République, pour être plutôt gérées par ceux qui en ont profités, ceux qui veulent se masquer, ceux qui sont comptables au sein du clan. Je l’ai entendu d’un cadre de la Banque mondiale qui s’occupe pourtant d’Amérique du sud et qui l’a entendu dans les couloirs de Bretton Wood, comme ça, en passant. C’est dire que c’est un secret de polichinelle et un sujet de raillerie internationale. La précipitation de la déclaration des biens faite récemment par les rentiers de la République, est elle aussi une couche de fumée très bien comprise par les partenaires. Nous pouvons arrêter cette fuite en avant en mettant fin au désordre de gouvernance qui a régné jusque là. C’est pas honorable que la presse vous qualifie de plus grande kleptocratie du monde et cela ne s’efface pas en créant un gouvernement bis. Aujourd’hi lorsque l’on veut parler d’un pays ridicule, on cite le Congo. Pourtant le pays a besoin de renouer avec ses partenaires, de relancer son économie, de moderniser son administration, d’assainir son climat des affaires et des investissements et d’apaiser son climat social et politique. Il y a des solutions bien sûr. Il est même préférable que vous votiez une loi d’amnistie générale sur tous les crimes d’Etat et que nous repartions à zéro, plutôt que de s’obliger à recréer des Mouamba à l’infini et retarder le fonctionnement du pays juste pour protéger certains qui ne savent plus comment s’en sortir pour justifier leurs détournements colossaux. L’argent, les richesses on peut en recréer mais à condition qu’on se (re)mette au travail, pas que l’on passe toute l’énergie du pays à maquiller les comptes et son gouvernement réduit à faire de la représentation symbolique. Mouamba est mort, mais n’allez pas faire semblant de reconnaitre son talent après l’avoir tant humilié, diminué, ignoré en reproduisant son drame sur Makosso en pire encore. Pour la mémoire de Mouamba, pour les 5 ans perdus de sa primature, pour la nation congolaise qui attend un mieux être, libérez les énergies. Reposez en paix, monsieur le premier ministre. Par Hervé Mahicka
Congo. Zone UNIFFAC : Jean Guy Blaise MAYOLAS remplace Gustavo NDONG EDU
Le Président de la Fédération Congolaise de Football de football, Jean Guy Blaise MAYOLAS a été officiellement désigné par la Confédération Africaine de football comme président de l’Union des Fédérations de Football d’Afrique Centrale. La décision a été officialisée le 14 juillet dernier par le secrétariat général de la Confédération Africaine de Football. Cette décision de la Confédération Africaine de Football, fait suite à la vacance de poste de président de la zone UNIFFAC constatée depuis les élections contestées à la fédération de Guinée Equatoriale dont le président était, président de l’UNIFFAC. En effet après les élections en Guinée Equatoriale, monsieur Gustavo NDONG EDU battu à l’issue du scrutin avait interjeté appel auprès du TAS, et depuis il règne un imbroglio sur sa compétence ou non à pouvoir présider encore aux destinés de l’UNIFFAC. Or les dispositions de l’article 19, al. 8 des statuts de l’UNIFFAC, stipule : « Si le président en exercice perd sa qualité de président de son association nationale, il perd automatiquement celle de président de la zone et est remplacé par le premier vice-président » Cette décision de la Confédération Africaine de Football met ainsi fin à l’imbroglio qui a bloqué les activités de l’UNIFFAC depuis trois mois et ouvre la voie à la signature de l’accord de siège entre le gouvernement du Gabon et l’UNIFFAC. Ainsi monsieur Jean Guy Blaise, président de la Fédération Congolaise de Football présidera désormais officiellement la zone UNIFFAC, et c’est d’ailleurs à ce titre qu’il a été désigné par la FIFA à présider les travaux de l’élaboration des nouveaux statuts de la Fédération Camerounaise de Football