Audit de la qualité des services des opérateurs : MTN Congo présente à l’ARPCE son plan d’amélioration

Audit de la qualité des services des opérateurs : MTN Congo présente à l’ARPCE son plan d’amélioration

L’Agence de Régulation des Postes et Communications Électroniques (ARPCE) a reçu le 3 février 2025, à son siège social, les experts de l’opérateur de téléphonie mobile MTN Congo afin de faire le point sur les mesures correctives entreprises par l’opérateur, suite aux campagnes d’évaluation de la qualité de service menées en fin d’année 2024, par l’Autorité de Régulation. Dans la période du 23 octobre au 10 novembre 2024, l’ARPCE a mené un audit qualité sur les services offerts par les opérateurs de téléphonie mobile. L’Opérateur MTN ayant présenté de nombreuses défaillances dans la qualité de ses services a été sommé de corriger tous les problèmes constatés.  Le 03 février 2025, sur invitation du régulateur, l’opérateur a présenté un ensemble d’actions concrètes déployées dans 20 localités évaluées lors des campagnes du premier et quatrième trimestres. Ainsi, parmi les avancées majeures, l’opérateur a démontré au Régulateur l’extension de sa couverture 4G à de nouvelles zones, parmi lesquelles les localités de : Ewo, Sembe, Enyele et Betou. Les experts de MTN ont confié au Régulateur que des sites supplémentaires ont également été installés pour renforcer la couverture réseau et améliorer sa qualité à Tchamba-Nzassi, Fouta, Makoua, Pokola et Kinkala. Ces déploiements s’accompagnent d’une optimisation globale des indicateurs de performance. Le Directeur des Réseaux et Services de Communication Electronique de l’ARPCE, M. Benjamin MOUANDZA, a souligné l’importance des campagnes de drives-test comme outil d’évaluation objective de la qualité de service, déclarant : « La qualité de service est au cœur de notre mission. Nous poursuivrons notre collaboration étroite avec tous les opérateurs pour garantir aux utilisateurs un service fiable et performant ». Dans cette même démarche, l’ARPCE a prévu rencontrer l’opérateur Airtel le 12 février prochain, pour examiner les actions d’amélioration entreprises par la société. L’engagement continu de l’ARPCE à surveiller et à améliorer la qualité des services des opérateurs du Congo Brazzaville reste constant. C’est dans cette optique qu’une autre campagne d’évaluation débutera le 20 février 2025. CP

La CNC exige un audit neutre du Projet de développement de 145 territoires en RDC

La CNC exige un audit neutre du Projet de développement de 145 territoires en RDC

La Coalition pour un Nouveau Congo (CNC) exige un audit neutre du Projet de développement de 145 territoires en République Démocratique du Congo pour éclairer son scandaleux échec Le Projet de développement de 145 territoires en République Démocratique du Congo était un projet phare du premier quinquennat du pouvoir de l’UDPS et de l’Union sacrée souillée, à côté de la pacification du pays à l’Est. La Coalition pour un Nouveau Congo (CNC) constate avec une grande amertume que ce projet a échoué. Quand un projet phare échoue, le pouvoir a le devoir de rendre des comptes au Peuple Congolais. C’est ainsi que la CNC exige un audit neutre pour faire toute la lumière sur cet échec et notamment sur la répartition et l’utilisation des fonds qui étaient alloués à ces 145 territoires. Sur la base de cet audit neutre, l’Assemblée Nationale a le devoir d’interpeller toutes les autorités impliquées dans la gestion de ce projet au niveau de la Présidence et du Gouvernement, notamment l’ancienne Ministre du Plan, Madame Judith SUMINWA TULUKA, pour des besoins d’informations. Quels sont les territoires qui ont été touchés et dans quels domaines ?  Le développement ne s’effectue pas avec des slogans, la corruption, l’insécurité et le vol des ressources de l’Etat. Le développement est un processus bien planifié tant sur le plan quantitatif que qualitatif. Le flou règne totalement sur les territoires qui ont été soutenus de manière efficace et visible. Ce qui donne l’impression d’un nouveau feuilleton des vols scandaleux de l’argent de l’Etat et des partenaires alloué au développement de ces 145 territoires. La CNC constate, par exemple, que la Province de Maï Ndombe a été oubliée, car il n’y a pas eu des projets concrets. Est-ce une volonté de livrer cette province aux Mobondos ?  Quel est le taux d’exécution de ce projet dans d’autres territoires par rapport à ceux du Grand Kasaï ? Il est scandaleux de constater que pendant l’exécution de ce projet, nous avons assisté aux déplacements des populations du Kasaï déterminées d’aller vivre dans le Grand Katanga, en abandonnant tristement leurs terres. Que les autorités qui ont géré ce projet de développement de 145 territoires nous disent quel est le taux d’exécution de ce projet dans d’autres territoires par rapport à ceux du Grand Kasaï ?  La Coalition pour un Nouveau Congo (CNC) met en garde Mr Jules ALINGETE et l’Inspection Générale des Finances (IGF) par rapport au détournement des fonds liés à ce projet La CNC voudrait savoir l’évaluation sans complaisance ni clientélisme faite par l’IGF par rapport aux détournements prévisibles des fonds loués à ce projet. Son silence risque d’être taxé de complicité, car qui ne dit mot consent. Il devrait éviter d’être considéré comme complice à poursuivre demain. La Coalition pour un Nouveau Congo ‘CNC) va intensifier son combat contre la corruption, le pillage et le vol des ressources de l’Etat en République Démocratique du Congo.  Ainsi fait à Kinshasa, le 14 janvier 2025  Pour la Coalition pour un Nouveau Congo Isidore EKOFO LOKENYO Porte-parole

Exclusif : la Commission d’Audit et de Conformité recommande la suspension du Secrétaire général de la CAF, Véron Mosengo-Omba.

Exclusif : la Commission d’Audit et de Conformité recommande la suspension du Secrétaire général de la CAF, Véron Mosengo-Omba.

Un rapport exclusif consulté par Sport News Africa révèle que la Commission d’Audit et de Conformité de la Confédération africaine de football (CAF) a recommandé la suspension du Secrétaire général, Véron Mosengo-Omba, ainsi que d’autres membres du secrétariat. Cette recommandation intervient après une analyse approfondie des activités de la CAF pour la période du 1er juillet 2023 au 30 juin 2024. Le rapport souligne que la Commission a invité une consultante à sa réunion du 7 septembre, afin de présenter ses conclusions. Après quatre heures de discussions, il a été constaté que le rapport de la consultante contredit le « Rapport GRC » confidentiel de Hannan Sur, responsable de la gouvernance, des risques et de la conformité à la CAF, lequel pointait des dysfonctionnements au sein du secrétariat. Rejet des états financiers La Commission d’Audit et de Conformité a également exprimé son désaccord unanime concernant les états financiers arrêtés au 30 juin 2023 et le rapport de l’auditeur externe, évoquant plusieurs raisons : Manque de certitude : La Commission n’a pas pu vérifier l’exactitude des soldes d’ouverture de l’exercice précédent. Délai insuffisant : Les documents financiers ont été envoyés seulement trois jours avant la réunion, rendant impossible une analyse approfondie. Rapport incomplet : Le rapport de l’auditeur externe manquait d’une évaluation des contrôles internes. Enquête en cours : Une investigation indépendante sur les subventions « FIFA Forward » pourrait influencer les conclusions financières. Provisions non justifiées : Les explications de l’auditeur concernant une reprise de provision de 25 millions de dollars n’ont pas convaincu la Commission. Tentatives d’influence et possible suspension Malgré des tentatives de dissimulation de documents et d’influence sur le travail de la Commission, il semble que le Secrétaire général, Véron Mosengo-Omba, et plusieurs membres de son équipe risquent d’être suspendus. Le vice-président de la Commission d’Audit est également concerné pour ingérence non autorisée en faveur du Secrétaire général. De plus, le Directeur des affaires juridiques de la CAF et une consultante externe recrutée sans l’aval de la Commission risquent également des sanctions. Un second rapport accablant Une ancienne dirigeante de la CAF, Abiola Ijasanmi, a remis un rapport corroborant les allégations de Hannan Nur, qui avait déjà mis en lumière des dysfonctionnements majeurs au sein de la CAF. Ijasanmi y décrit une « culture toxique » instaurée par Mosengo-Omba, dénonçant harcèlement, intimidation et favoritisme. Elle rapporte également des conflits avec des sponsors tels qu’Orange, ainsi qu’une gestion financière et organisationnelle déplorable. Dans le cadre de ces critiques, elle souligne le népotisme et la mauvaise gouvernance, où des postes clés ont été attribués sur la base de la loyauté plutôt que de la compétence. Conditions de travail déplorables En plus de la mauvaise gestion des ressources humaines, le rapport met en évidence des conditions de travail précaires au sein des locaux de la CAF, où le personnel souffre de l’absence de climatisation et de matériel adéquat, tandis que le bureau du Secrétaire général jouit de tous les conforts. De plus, les conditions de sécurité laissent à désirer, comme en témoigne un début d’incendie en 2023 qui aurait pu avoir des conséquences désastreuses. Face à ces accusations graves, la CAF reste pour l’instant silencieuse, en attendant les conclusions du rapport indépendant commandé par son président, Patrice Motsepe. Ya Willy.

Congo Brazzaville. Et si un audit sur la gouvernance et la corruption arrangeait tout

Congo Brazzaville. Et si un audit sur la gouvernance et la corruption arrangeait tout

TRIBUNE. SNPC, ex- Délégation générale aux grands travaux, dossiers Ecair et Asperbras, gestionnaires des fonds Prepaids, banques et personnes qui ont cautionné ce surendettement…, peuvent-ils être dans le collimateur ? Au-delà du discours du Président de la République sur l’état de la Nation devant le parlement réuni en congrès, il faut maintenant passer à la concrétisation de la lutte contre la corruption grâce aux instruments dont s’est doté le Congo(ministère du contrôle d’État, Haute autorité de lutte contre la corruption, Inspection générale d’État, Cours Suprême…). Dans la mise en œuvre du programme conclu récemment avec le Fmi, « il n’est pas impossible que cette institution de Bretton Woods impose la recette d’audit à la Snpc. Un audit qui pourrait être confié à un cabinet dont l’indépendance ne souffre d’aucune contestation « , croît savoir un expert financier proche du FMI. Il n’y aura donc pas de cabinet ayant déjà des intérêts au Congo(KPMG, Ernst &Young, Price Whaterhouse & Cooper, Deloite…). Les comptes de gestion de la Snpc (société nationale des pétroles du Congo) seront, dans ce cas , poursuit notre source, passés au peigne fin. Leur certification par les cabinets d’expertise comptable de renommée internationale pourrait même être remise en cause. En d’autres termes, le nouvel auditeur ne s’appuiera pas sur les comptes de gestion interne certifiés par Kpmg ou Ernst &Young par exemple. Qui a fait quoi et dans quel intérêt? C’est, entre autres, des questions que se posent généralement les auditeurs dans pareilles circonstances. Comme pour se mettre à l’abri de la clameur publique et de l’audit à venir, le mastodonte pétrolier congolais s’était déjà fendu d’un document non officiel en 2017 pour tenter de se dédouaner à la Ponce Pilate.  » À la lecture de ce document, que nous avons refusé d’exploiter, aucun chiffre, ni les montants des transactions menées n’y figurent. Un tract mal conçu. Comme dans un kilogramme de mensonge, il y a aussi des centaines de grammes de vérité, ce document révèle que « …Le ministre des Finances(ndlr, Gilbert Ondongo) s’est, par conséquent, largement appuyé sur la Snpc pour obtenir de la liquidité via ces dispositifs de financement adossés au pétrole couramment appelés prepaiements. .. «  Que « Les prepaiements contractés par la Snpc pour le compte de l’Etat résultaient en effet de la demande du gouvernement afin de fournir des liquidités pour permettre la mise en oeuvre de plans de développement infrastructurel… », peut-on y lire. En clair, la Snpc, au centre des transactions et montages financiers, sera dans la ligne de mire des fins limiers de l’audit indépendant recommandé, c’est un euphémisme, par le FMI aux autorités congolaises. Ensuite seront passés au peigne fin le dossier des travaux d’envergure gérés par la Délégation générale aux Grands travaux, les montages des dossiers Ecair, ASPERBRAS, la gestion des liquidités procurées par ces prepaiements, le circuit emprunté par ces fonds prepaids avant d’atterrir à la Beac via trésor public… Existe t-il des paradis fiscaux ? Et quand il ne s’agira pas de taux d’intérêt trop élevés à leurs yeux sur certains prêts, et donc sur les risques potentiels sur les ratios du surendettement du Congo, les experts pourront sortir de leur chapeau « l’absence de transparence et de la mauvaise gouvernance « , spécule, sous couvert d’anonymat, un auditeur qui travaille chez KPMG. Comme au Mozambique, il est donc à craindre que le FBI et autres services européens de lutte contre la délinquance financière braquent leur caméras sur Brazzaville pour solder certains vieux comptes à Beijing pour sa percée au Congo, sous le nez et barbe des ex conquistadors français. Un expert de l ‘Agence française de développement(AFD) nous avait confié, sous couvert d’anonymat, en 2013, qu’elle jugeait partiaux les appels d’offres internationaux de la Délégation générale aux Grands travaux. Certaines entreprises chinoises qui rafflent la mise dans le cadre de ces appels d’offres ne sont même pas identifiées en Chine. À qui appartiennent-elles alors? S’interrogeait-il. Vrai ou faux? Toujours est-il que « l’audit sur la gouvernance et la corruption commandé par le FMI pourrait aboutir à des scandales qui donnent des crises d’urticaire », affirme notre expert financier international. Last but no least, pourraient aussi être sur la sellette des banques(une congolaise et des étrangères) et des personnes physiques qui ont cautionné ce surendettement du Congo dans le but de gagner des commissions. C’est ce que le FBI fait déjà avec les banques qui ont participé au surendettement du Mozambique. Si tant est possible que ce surendettement du Congo a profité à des personnes que l’on appelle à Brazzaville « les intouchables de la République « , Denis Sassou-Nguesso pourra t-il engager une opération toges blanches ? La justice congolaise pourra t-elle enfin faire montre de son indépendance en s’autosaisissant du dossier pour couper l’herbe sous le pied du FBI? Seuls les résultats de l’audit pourraient établir la proportion de la gravité des faits ou pas, imputables à ceux que les brazzavillois, si friands des matches de Barça, Réal de Madrid et PSG, désignent déjà comme » le trio arbitral ». Les amoureux du ballon rond savent bien qu’au football, les rôles sont clairement définis entre l’arbitre central, qu’assitent ses deux juges de touche et le commissaire du match. Bonne devinette pour l’année 2022! Par Alphonse Ndongo Journaliste économique et financier.

Congo. 10 milliards dépenses dans la lutte anti-covid, sans audit !

Congo. 10 milliards dépenses dans la lutte anti-covid, sans audit !

TRIBUNE. Cet argent vient de la participation directe des Congolais, en plus de ce que l’Etat a mis ( ?). Le total fait 21 milliards sur le compte de la lutte contre la Covid-19. Il ne s’agit donc pas de dons faits par les différents partenaires du Congo. Mais, il s’agit de gros chèques dont nous avions suivi, pendant le confinement, l’infatigable ballet à la télé. En dehors de notre ami le Libanais, habitué du liquide, qui était venu avec une mallette pleine de billets de banque. Avec ce que le Comité technique a pu faire, la facture est de 10 milliards de francs CFA, soit 49% des fonds dépensés. Et, il est actuellement à court d’argent. Le groupe des scientifiques et autres médecins sollicitent le déblocage de la dizaine d’autres milliards restants. Sérieusement ! Les institutions habilitées devraient engager un audit avant de donner le reste d’argent, quand même. A travers le monde, spécialement, et quel que soit leur degré de corruption, tous les pays font actuellement preuve d’une gestion rigoureuse de fonds Covid. La RDC, la voisine, et la France, la permanente référence, renseignent. Et c’est cela qui devrait également justifier l’état d’urgence, un procureur qui s’auto-saisit à tout-va ! Pas seulement le couvre-feu. Le Congo est à court de tests Covid, ceux qui les détiennent les vendent à 20.000 francs CFA. Les fameux tests populaires promis et repromis avec une cartographie de centres à clé n’ont jamais eu lieu, selon le plan de déconfinement du gouvernement. Les examens biologiques, exigés pour un bilan Covid, ne sont pas faits. Les masques médicaux n’existent qu’entre les mains des commerçants ambulants qui les revendent à 100 francs CFA l’unité ! On sait qu’aucun homme d’affaires congolais n’a passé commande en Chine pour importer les masques. Et l’affaire de respirateurs avec oxygène,… Notre seule chance : un virus, certes très contagieux, mais pas du tout virulent comme en Europe, aux Etats-Unis ou en Chine. Dieu merci ! Bon, c’était juste pour souhaiter bon début de semaine ! Arsène Séverin – Journaliste (fb)

Les congolais exigent l’audit du Partenariat stratégique Chine-Congo Brazzaville.

Les congolais exigent l’audit du Partenariat stratégique Chine-Congo Brazzaville.

TRIBUNE. En prévision du voyage prévu par le Général Sassou Nguesso en Chine le 29 aout 2018, la société civile congolaise et le Frocad-IDC-CJ3M adresse une lettre ouverte au Président Chinois. Cette lettre dénonce les 47% de dette odieuse chinoise qui participe à la banqueroute congolaise. Enfin, elle exige l’audit du partenariat et dénonce les velléités de renflouement du régime Sassou Nguesso par Pékin. À son Excellence XI JINPING, Président de la République Populaire de Chine, Zhongnanhai, Pékin Excellence, C’est sous la présidence du Président Alphonse Massamba Débat que le Congo-Brazzaville a pris la courageuse décision historique de reconnaître votre pays la République populaire de Chine. Depuis cette époque nos deux pays ont développé une relation de solidarité sans failles. C’est dans cette dynamique historique qu’à partir de l’année 2006, nos deux pays ont signé un ‘’partenariat stratégique’’ visant à faire bénéficier notre pays de votre expérience de développement économique réussie, en aidant notre pays à financer des infrastructures de bases, condition sine qua non pour amorcer tout développement économique et social durable et irréversible. Le Congo Brazzaville a été choisi comme ‘’État pilote’’ pour illustrer la pertinence d’un partenariat bilatéral avec la Chine, en conséquence une vitrine de la Chine pour les autres pays africains. Comme vous le savez, une décennie après, tous les projets d’infrastructures financés par votre pays, ont été réalisés par des entreprises dites chinoises de droit congolais totalement fictives. Certaines d’entre elles ont bénéficié de fond pour leur création en provenance de la Société Nationale des Pétroles du Congo. Le résultat de cette décennie d’une gestion opaque de ce ‘’partenariat stratégique’’ Chine-Congo est l’endettement extraordinaire de notre pays qui a eu comme corollaire l’enrichissement scandaleux de certains responsables politiques de notre pays, la corruption que vos services compétents ont déjà identifiés. Nous tenons à vous dire très respectueusement que tous les projets qui ont financés été par la Chine n’ont jamais fait l’objet d’un examen en Conseil des Ministres et encore moins d’une adoption par le Parlement représentant du Peuple congolais qui continue à croupir dans la misère et constate avec amertume l’échec du ‘’partenariat stratégique’’ conclu entre nos deux pays. Excellence, Notre dette vis à vis de de votre pays représente 47% de notre PIB. La Chine est devenue de facto notre premier créancier. Excellence, Vous qui avez fait de la lutte contre la corruption votre cheval de bataille, nous vous demandons conformément aux prescriptions de la communauté financière internationale à permettre que l’audit de cette dette soit effectué; car il nous paraît impérieux que nous sachions quelle est la dette utile que le Peuple congolais devra en toute responsabilité assumer et rembourser, à contrario de la dette issue des surfacturations ayant servi à enrichir des responsables politiques qui ont trahi l’esprit et la lettre de nos relations historiques et qui devront répondre de leurs actes devant le Peuple congolais et l’histoire. Nous savons que votre pays voulait faire du Congo un modèle de partenariat économique dans le développement des capacités de production industrielle en Afrique, nous pouvons vous confirmer notre adhésion à cette ambition. Nous savons également que vous affirmez régulièrement votre conviction selon laquelle le vingt et unième siècle sera celui de l’Afrique et la Chine, nous partageons Excellence Monsieur le Président votre conviction. Nous sommes prêts à relever ce défi pour le Congo à condition que nous changions le leadership au Congo. Le dire n’est pas vous demander de violer votre sacro-saint principe de non ingérences, c’est juste vous informer des responsabilités que nous prendrons. Veuillez agréer Excellence Monsieur le Président l’expression de notre profonde considération. Guy MAFIMBA Task Force Opposition FROCAD-IDC-CJ3M Signatures : Roland Levy NITOU – Président Amicale des Indignés du 242 Andréa NGOMBET – Coordinateur Collectif Sassoufit.