Des jours difficiles pour le Congo ?
TRIBUNE. Décidément, l’impréparation et le désordre sont les marques de fabrique du pouvoir de Brazzaville. Il est effarant de constater que la convocation du secrétariat général du Parti congolais du travail adressée au gouvernement Makosso pour s’expliquer sur les sujets d’actualité, n’a pas été préalablement mûrie à moins de vouloir humilier le premier ministre Anatole Collinet Makosso où de prouver que le Congo est une » democrature « . Le PCT est pris dans son propre piège ; il suffit de s’en tenir aux injonctions faites ( correspondance du 31 mai 2024) assénées au premier ministre Anatole Collinet Makosso (ACM) . Maladroitement, ACM à répondu aux injonctions ( lettre 0038/PM-CAB du 3/06/2024 signé par le ministre, directeur de Cabinet, Serge Blaise ZONIABA). Tout ceci taraude les esprits de plus d’un congolais. Un premier ministre et collabos responsables ne peuvent pas courber l’échine au dictat d’un parti fut-il, parti au pouvoir à moins de repartir dans l’ère monopartisme ou le parti dirigeait l’Etat.On en vient à croire que ACM n’est qu’un pantin. Comment peut-il répondre aux injonctions d’un parti politique alors qu’il sensé être au dessus de tous les partis ? Normalement c’est les Partis politique de venir auprès de lui comme cela se passe partout ailleurs au monde. Que font donc les conseillers de la primature ? Ces soit-disant cadres, habilités apporter une certaine expertise à la gestion des affaires publiques, n’ont pour nom que d’apparat. Sinon ce genre d’erreurs graves ne devraient pas se produire. Face à ce désordre , plusieurs congolais s’interrogent à juste titre sur le rôle et la fonction des gouvernants sinon celle qui consiste à piller le pays par diverses techniques. Certains citoyens interrogés sur cette cacophonie, disent qu’ils ne peuvent plus croire à l’argumentaire de ACM et Cie sur les accords entre le Congo et le Rwanda et bien d’autres sujets. Dans la foulée, ils demandent l’annulation pure et simple desdits accords, la démission des incompétents gouvernants qui jouent avec le feu. Ils refusent le référendum a venir que veulent organiser les gouvernants tricheurs et incompétents. Car, un tricheur n’accouchera que la tricherie, poursuivent plusieurs d’entre eux. Parlant de démission, il sied de dire haut et fort, même si la promesse aurait été faite à ACM d’occuper le poste de vice président de la République ou conserver celui du premier ministre, mais la dignité et l’honneur voudraient qu’il parte du gouvernement que de se faire continuellement humilier par des « machins ». Si les têtes ne tombent pas, alors, ce désordre est bien orchestré par Denis Sassou Nguesso, champion des intrigues et des coups d’États.Au peuple de prendre… Ghys Fortune BEMBA DOMBE
Ma réaction après la rencontre entre Anatole Collinet Makosso et les Évêques du Congo!
TRIBUNE. Il faut réagir à ce genre d’actes par des arguments et des faits bien bâtis. Cette démarche a surpris plusieurs congolais, d’autant que le Premier ministre aurait depuis fort longtemps été interpellé au Parlement. Quoiqu’il en soit, Collinet Makosso doit venir expliquer aux Congolais : 1-le contenu réel de la rencontre du 27 juillet 2021 entre son ministre des affaires foncières et l’ambassadeur du Rwanda au Congo, qui selon ses déclarations reprises par plusieurs médias, était venu chercher les titres fonciers des terres que le gouvernement congolais avaient offertes à l’Etat rwandais dans le cadre de la coopération Sud-Sud. Le ministre aurait réagi en déclarant que ce dossier sera présenté au Conseil des ministres. Ce qui veut dire, si l’institution gouvernement fonctionne bien que le Premier ministre et le Président de la République étaient et sont bien informés de la situation.Par ailleurs, Pierre Mabiala avait ajouté selon les médias que le Congo voulait travailler avec le Rwanda dans le cadre de l’agriculture et l’élevage. 2-les Congolais attendent que Collinet Makosso s’explique sur les déclarations faites sur une chaîne de Télévision rwandaise, selon lesquelles du 4 au 8 mars 2024, des membres du secteur privé rwandais ont visité le Congo pour visiter les terres que le Congo a offertes au Rwanda, plus grandes que la ville de Kigali. Ils ont découvert les deux terrains qui appartiennent désormais au Rwanda, avec une superficie combinée de 980km2. Des deux gouvernements ( Congolais et Rwandais), il y’en a un qui ment. Lequel? Collinet Makosso n’a qu’à le dire franchement. Mais ma ferme conviction est que le gouvernement congolais tergiverse sur la question tant il est coincé. 3-pourquoi Collinet Makosso n’a pas parlé aux Évêques du manque du courage et de volonté politique de son équipe pour lutter contre la corruption et du choix délibérément fait de protéger les responsables des scandaleux crimes économiques et financiers ( 14.000 milliards des excédents budgétaires, malversations financières au Fonds de soutien à l’agriculture, les révélations, révélations des Panama Papers selon lesquelles 6 congolais détiendraient près de 5.500 milliards de FCFA dans les paradis fiscaux, le dossier Figa, 160 milliards de FCFA auraient été détournés entre 2020 et 2022 selon l’ONG Tournons la page dans le secteur de la Santé, des fonds auraient été débloqués pour une route imaginaire de 137 kilomètres et autres). Tellement, ces dossiers sont nombreux. Le faisant, les gouvernants actuels ont plongé les congolais dans la souffrance. 4-l’occasion était à mon sens belle d’informer l’église catholique sur les faits suivants:a) le Parti congolais du travail n’est pas en conformité avec la loi depuis de nombreuses années;b)le Président de la République est en situation délicate et manifeste d’incompatibilité constitutionnelle. Si cela avait été fait, on aurait considéré cela pour de la transparence. Incapable de le faire, le gouvernement Collinet Makosso a perdu toute crédibilité. Je crois que lui-même s’en est rendu compte parce que les Congolais ont constaté que le Porte-parole du gouvernement est devenu inexistant. Ce qui semble traduire l’illustration d’un malaise. 5-les Congolais ont dit Non aux Accords entre le Rwanda et le Congo et Non à la vente ou à la cession de leurs terres aux rwandais. Ils demandent leur annulation totale pure et simple. Ils considèrent cela pour leur droit.Le gouvernement de Collinet Makosso doit le comprendre et éviter d’aller dans la confusion. Cela est de mon point de vue très clair. Par Clément MIERASSA
Congo : entourloupes gouvernementales
TRIBUNE. On croyait qu’après la polémique récurrente depuis 2023 autour de l’organisation des séminaires, des fêtes, la rumeur du projet de révision de la constitution du 25 octobre 2015 précédée du décret d’émiettement des collectivités locales, le premier ministre Anatole Collinet Makosso (ACM) et son mentor rectifieraient le tir avec la crise généralisée que traverse le Congo. Grosse erreur, le peuple est encore dupé, chasser le naturel, il revient au galop ! Un fin observateur de la politique congolaise interrogé sur la gouvernance actuelle du Congo déclare, « ACM confond beaucoup de choses, dont les époques où il négociait des – mindélés – pour valider la mascarade électorale de M. Sassou et faire l’image de ce dernier ». La toute dernière gesticulation esbroufienne, c’est la tenue d’un séminaire franco-congolais-chinois organisé du 9 au 10 mai à Brazzaville avec la complicité des tiers alors que le Congo est pratiquement en cessation de paiement et les populations en profonde détresse. Qu’est-ce que cette énième distinction de pacificateur apporte-t-elle à M. Sassou à défaut de – l’enfumer – ou de piller le trésor public puisque la politique extérieure française se conjugue avec de nouveaux paradigmes ? Étant donné que ACM et sa bande ignorent la définition de la paix, nous les renvoyons au livre « Pour l’Afrique » de Denis Sassou Nguesso où ce dernier déclare : «… La paix, que les peuples du monde entier appellent de leurs vœux, ne saurait se limiter à l’absence de guerre, ni au seul dialogue entre les grands. En effet, la paix signifie aussi la possibilité et la capacité pour nos sociétés et nos économies d’assurer pour chaque être humain la satisfaction sans cesse accrue de ses besoins fondamentaux ». L’autre absurdité que le commun des mortels ne comprend pas, c’est le fait de créer des nouveaux départements pour faire une surenchère dont la décentralisation n’a pas besoin, si ce n’est pour des buts inavoués. Les collectivités, les séminaires et les fêtes, gouffre à milliards de fcfa, laissent pantois les Congolais qui se demandent quelle mouche a encore piqué le pouvoir pour se permettre tant de faste. 9 sur 10 répondants interrogés dans ce pays déclarent qu’ils n’ont jamais autant souffert. Pas d’électricité, pas d’eau, des infrastructures routières désuètes sinon quasi inexistantes, des hôpitaux non équipés, les centres hospitaliers devenus des mouroirs avec des plateaux techniques désagrégés, et les retraités laissés pour compte avec plusieurs mois d’impayés (la pension du mois d’avril est toujours attendue), les étudiants aux abois, pour ne citer que cela. En 2021, ACM avait pris l’engagement de payer désormais les pensions régulièrement, mais finalement c’est de la poudre de perlimpinpin qu’il avait aspergée sur le visage des retraités. Quelle reconnaissance et quelle considération les pouvoirs publics doivent-ils à ceux qui ont construit la République ! On a l’impression que l’État se paye la tête des retraités pour jouir impunément des sommes qui auraient pu leur être versées. La folie du gâchis et de la gabegie a gagné tout l’appareil d’État qui se met à vouloir augmenter le nombre de parlementaires et d’autres pour saigner davantage le Trésor public quand on sait que les budgets de transferts posent problèmes. La preuve, les parlementaires, le personnel de l’université, du Centre Hospitalier Universitaire, du laboratoire national, des collectivités locales peinent à percevoir leurs émoluments et le solde de plusieurs mois d’arriérés de salaires. Qu’est-ce qui fait courir ACM et Cie ? Selon les chiffres publiés et l’exposé fait par la ministre Ingrid Ebouka Babakas et son équipe au mois de mars 2024 en commission à l’assemblée nationale, le PND est droit dans le mur. En effet, sur 396 projets programmés dans le PND, seuls 30 sont en cours et Dieu seul sait s’ils connaîtront un aboutissement heureux. Les autres projets glissés dans le sac du Partenariat public privé PPP ne décollent pas à cause du mauvais climat des affaires suscité par l’insécurité et de la boulimie des dignitaires qui réclameraient 30% de rétrocommissions prélude le démarrage des activités. De plus, les taxes superflues plombent le commerce local exercé par le citoyen lambda. Les séminaires, les formations, les échanges, les réorganisations des collectivités locales ne sont pas mauvais en soi s’ils participent à l’émergence du pays, à l’avenir harmonieux et au bien-être des peuples comme nous le voyons dans d’autres pays africains moins riches que le Congo, où les responsables au haut niveau se préoccupent véritablement de leurs populations en les dotant des moyens techniques pour les encourager aux activités agropastorales. Nous ne citerons pour exemple que le Burkina Faso, le Niger, la Côte d’Ivoire (qui a fait une démonstration de vive voix à Sassou) des performances réalisées par ce pays que M. Sassou avait cadeauté 70 milliards de fcfa du contribuable, le Mali, le Sénégal, la Mauritanie, le Gabon, le Bénin où poussent plusieurs unités de productions avec l’accent mis sur le patriotisme. Mais, au Congo, les dirigeants par manque de vision et de patriotisme bradent des terres entières pour ne pas dire des territoires eu égard à la superficie totale donnée aux Rwandais. Le pays va à vau-l’eau, sa souveraineté est foulée aux pieds. L’État se délite, le Congo ne devient que l’ombre de lui-même. Des pans entiers d’activités réservées au pouvoir régalien sont assurés par des corps étrangers : la confection des uniformes de l’armée, la fabrication des pains des militaires, l’accaparement par des exploitants douteux de la société nationale d’eau qui alimente tous les ménages privatisée… Plus de 90 % des personnes interrogées arrivent à la conclusion selon laquelle, les décideurs de l’État sont des incompétents et sont des congolais « piratés », cupides jusqu’à la moelle épinière. Il faut mettre dans le compte la personne véreuse qui a conseillé à ACM d’organiser un séminaire dont le but est simplement de se faire des poches et celles qui ont abandonné leur job pour aller au mariage à Oyo où se gaspille l’argent du trésor public. Départements émiettés ou pas, de nombreux congolais que nous avons contactés sont déterminés à récupérer leurs
L’émergence du Congo reportée à 2031
LIBRES PROPOS. C’est vous Monsieur le Premier Ministre, pompier de service de la pénible marche vers un hypothétique développement, qui aviez eu l’honneur de l’annoncer aux congolais, comme d’ailleurs toutes les folles annonces qui effritent un peu plus, jour après jour, les bribes de rêves égarés dans le subconscient des congolais. Vous faites de bonne foi votre travail et l’on vous fait payer, assurément et durement, chaque centime gagné. Vous dites donc, l’objectif « Congo, pays émergent en 2025 » ne sera pas tenu ! Soyons sérieux deux minutes, 2025 pari non tenu, qui s’ajoute à la longue liste de paris non réalisés depuis plus de 40 ans, cela s’appelle un cuisant échec. Une vieille tradition n’est-ce pas ? Piller sans vergogne, voilà la jouissive performance que ce pouvoir a substitué à l’art de gouverner. L’histoire se souviendra de cette époque comme des annus horribilus autrement dit, des années horribles. Monsieur le Premier Ministre, d’autres que vous se sont employés à cet office et sont heureux d’avoir passé la patate chaude à d’autres infortunés. Aujourd’hui, c’est tout simplement votre tour. Nous ne nous inquiétons pas pour vous car nous savons cet art d’avaler les couleurs prompt aux contreparties, l’argent qui rétribue l’obligeance de servir en est une. Pourtant, vous n’êtes pas de la génération à l’origine de la malédiction qui aura longuement retardé ce pays. Si demain vous vous insurger contre un ordre inapproprié, nous acterons le raffermissement de votre caractère. Aussi, il ne faut surtout pas douter de l’intelligence des congolais. Ils ont bien compris que derrière ce funeste slogan « Congo émergent en 2031 », se cache en réalité l’idée de voir M. Sassou Nguesso rempiler en 2026, pour un mandat de trop qui prendra fin, justement en 2031. Au juste, qu’apportez-vous de différent par rapport à vos prédécesseurs, si vous aussi n’êtes pas capable de faire le bilan de ce qui apparaissait aux yeux de tous comme le projet phare de M. Sassou Nguesso, totem que tous les Sassouistes devaient tatouer sur leur front comme le principal héritage de leur chef ? Croyez-vous qu’il y’ait encore dans ce pays des citoyens qui vous font confiance ? Face à cette incapacité chronique à gouverner, aux échecs en série, à une absence de volonté politique forte et à une montée exponentielle d’idées loufoques et baroques complètement anticonstructives, boutiquées par des propagandistes ronronnants de votre majorité, les gouvernements successifs ne seront que des machines à fabriquer du chômage, de la misère et de la pauvreté. Triste de voir mon Congo Éternel se pervertir à ce point ! Que Dieu délivre le Congo-Brazzaville. Laurent DZABAPrésident du Mouvement Panafricain et Citoyen
Congo-Santé : Le Premier ministre Anatole Collinet Makosso pour le moral des malades
Le Premier ministre et Chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso, a rendu visite, le 24 juillet 2023 aux malades dans la ville de Dolisie (Département du Niari), en y faisant le tour des hôpitaux. Cette ronde a consisté à s’enquérir de la situation sanitaire et épidémiologique des malades admis dans ces centres. Cette visite du Premier ministre a consisté à évaluer la situation dans les différentes structures hospitalières ayant reçu des malades. Il a entamé cette ronde par l’hôpital régional des armées où sept malades sur les 148 reçus au départ y étaient encore. Il s’est ensuite rendu à l’hôpital général où 61 malades sont internés, 24 ayant subi des opérations chirurgicales sur 253, dont 166 sont guéris et 9 ont été évacués à Brazzaville. A l’hôpital de référence, 86 patients y étaient encore sur 142. Le Premier ministre a fait un don de kits médicaux, de vivres et de non vivres aux malades pour les réconforter. Il a réuni le comité de crise du département du Niari dans la salle de conférences de la préfecture où il a pris bonne note de toutes les doléances qui sont les urgences de santé publique auxquelles le gouvernement doit impérativement faire face. Il a félicité les agents de ces structures de santé pour leur disponibilité, leur professionnalisme et leur efficacité, avant tout le monde à la vigilance, à la mobilisation de la communauté à travers la sensibilisation et l’éducation. Cette visite du Premier ministre fait à la parution dans cette ville et dans d’autres, des cas de Choléra, de Shigellose et de fièvre jaune Florent Sogni Zaou
Congo Brazzaville/Augmentation des prix du ciment et bières locales. Le gouvernement joue au tango
TRIBUNE. Le gouvernail est-il solidement tenu en ces temps de tensions inflationnistes consécutives à l’augmentation du prix du litre de carburant super de 625 à 775 fcfa? Une question alimentée par les valses- hésitations du gouvernement et l’inquiétante cacophonie observée à la suite de l’augmentation des prix du ciment et des bières locales. Quand le ministre d’Etat, ministre du commerce et des approvisionnements, Claude Alphonse Nsilou, recevant une délégation du patronat le samedi 07 juillet dernier, autorise, selon nos bonnes sources, l’augmentation du prix du ciment et de la bière en disant que le pays n’a pas les moyens de subventionner ni de continuer à exonérer pour maintenir des prix bas, qu’il autorisait la libre fixation des prix dorénavant. Une semaine après, suite aux remous redoutés par cette augmentation, le premier ministre, Anatole Collinet Makosso, marque son étonnement et ordonne que son ministre du commerce et des approvisionnements revienne sur sa décision. En clair, un jour impair, Nsilou autorise « officieusement » l’augmentation des prix du ciment et de la bière. Un jour pair, Makosso demande à Nsilou de faire surseoir l’application des tarifs annoncés par les industriels. Comme on le constate, les industriels ont donc agi avec l’onction du gouvernement. Selon nos informations, le cas Dangote, bénéficiaire d’une exonération du paiement des droits de péages sur la nationale 1 pour maintenir les prix bas, est assez illustratif du manque de respect des engagements du gouvernement congolais. La facture annuelle de 400 millions de fcfa (seulement) représentant le paiement des péages que doit supporter le gouvernement auprès de La Congolaise des Routes (LCR) ne serait plus payée depuis un an! Conséquence, Dangote doit se conformer aux exigences de paiement des péages. Ce qui constitue un surcoût qu’il faut faire répercuter sur le prix de vente du sac de ciment hors usine. Par A. Ndongo Journaliste économique et financier, Brazzaville Congo
Congo/Culture : Lancement du FESPAM 2023 à Sibiti
LEKOUMOU. « Je voudrais en cette circonstance solennelle proclamer le lancement national de la promotion du Fespam ici à Sibiti et souhaite que la fête soit belle et les spectacles intéressants jusqu’au matin », a déclaré le Premier ministre, chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso, le 13 mai 2023 à Sibiti dans le département de la Lékoumou, au lancement officiel de la 11ème édition du Festival Panafricain de la Musique (FESPAM), en présence du ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des loisirs, Marie France Lydie Hélène Pongault, et de plusieurs invités. Cette onzième édition se déroulera sous le thème, « La rumba congolaise : envoi de la base identitaire vers les vertices du patrimoine de l’humanité », aura lieu du 11 au 22 juillet 2023 sur des sites en In et out, en salles et en plein air. Selon le Commissaire général du Fespam, Gervais Hugues Ondaye, ce thème va offrir l’occasion de revisiter l’histoire de la rumba congolaise depuis sa création jusqu’à sa consécration mondiale. Elle sera déclinée en quatre axes, à savoir, les assises identitaires de la rumba congolaise ; le rayonnement de cette musique et de cette danse en Afrique et dans le reste du monde ; la relation entre la rumba congolaise, la littérature et les autres arts ; les stratégies à mettre en œuvre pour assurer la promotion et la sauvegarde de ce genre musical. Il est prévu pour édition, des spectacles en plein air et en salle, un symposium, un marché de la musique africaine (Musaf), une exposition d’instruments traditionnels de musique africaine et une croisière sur le majestueux fleuve Congo animée par des orchestres de renom. Il est arrêté que les différentes auront lieu au stade Alphonse-Massamba-Débat pour le show d’ouverture et de clôture tandis que les autres spectacles se tiendront sur l’esplanade du CNRTV à Nkombo, le terrain Asecna de Mayanga à Madibou, l’espace situé au centre des logements sociaux de Kintélé, le Palais des Congrès pour le symposium et les spectacles spéciaux, le musée de l’histoire du Congo à Mpila pour l’exposition d’instruments traditionnels de musique africaine et le Musaf. Madame Lydie Pongault, a pour sa part, fixé l’auditoire sur la date de la tenue de l’événement. Elle a informé l’opinion que le Fespam se tiendra cette année du 15 au 22 juillet 2023 à Brazzaville tout en installant le Fespam dans le contexte du sport et précisant que la musique est un outil qui participe de façon significative à l’unité des peuples à travers le monde. C’est dans ce sens, a-t-elle indiqué, que s’inscrit le Fespam, en ce qu’il fait la part belle au concert des nations africaines tout en insistant que le Congo vise grand. Il s’agit de séduire et de conquérir un public diversifié, de plus en plus exigeant, et connecté à l’ère du numérique ; de servir de tremplin à l’innovation et de miroir au dynamisme de la jeunesse africaine. Le lancement de la onzième édition du Fespam de Sibiti a été surchauffé par les artistes musiciens congolais dans leur diversité. Après les Bantous de la capitale, le tour est revenu à la diva de la musique gospel au Congo, Belle Agniélé qui a mis le feu avec « Conversion » et « Nzambé yo oza malamu » et bien d’autres. Florent Sogni Zaou
Congo/Tourisme : Le bateau touristique SH Vega en escale à Pointe-Noire
Le bateau de tourisme SH Vega qui a accosté au lever du soleil du 5 avril 2023, a levé l’ancre le soir du même jour, poursuivant sa navigation vers le village de Conkouati avec à son bord, le Premier ministre Anatole Collinet Makosso et le ministre de l’industrie culturelle, touristique, artistique et des loisirs, Marie-France Lydie Hélène Pongault. Ce navire est entré dans les eaux congolaise grâce à l’activisme d’Akwaba Tours and Travel, une agence touristique privée que dirige Prince Koulandissa. Il a à son bord 150 touristes, mais avec une capacité réelle de transport de 320 passagers. Le ministre Lydie Pongault estime que sa présence en ces lieux et en ces eaux, est une manière d’apporter de l’énergie au moulin des autorités congolaises qui rêvent de faire de leur pays un véritable centre touristique. Pour elle, l’arrivée de ce navire inaugure une nouvelle ère dans l’histoire du tourisme congolais, précisant que c’est une nouvelle catégorie de voyageurs qui s’ajoute aux statistiques. Elle a fait remarquer que le Congo pouvait compter sur eux pour la promotion de la destination Congo et aider à la valorisation de l’image de marque du pays. L’arrivée de ce navire en terre ponténégrine inaugure une activité non pétrolière. De l’avis du commandant du port, Alain Nkoua Ngoulou, le passage de ce navire dans cette structure qui ne voit arriver que des bateaux pleins de containers, peut contribuer au développement du trafic des passagers. Créé en 1939 pendant la colonisation, le port de Pointe-Noire a été mis en concession en 2009. Il a été longtemps géré par le groupe Bolloré qui vient de vendre ses actifs à MCS, un groupe Italo-Suisse et sert de transbordement de plus d’un million de containers en 2020. Florent Sogni Zaou