Mondial 2026 (Q) : Le match Congo – Maroc déplacé à Agadir !

Les Diables Rouges ne joueront finalement pas à Kinshasa durant la trêve internationale de juin. Initialement prévues dans la capitale congolaise pour affronter le Niger et le Maroc lors des 3ᵉ et 4ᵉ journées des éliminatoires du Mondial 2026, ces rencontres ont été reprogrammées par les autorités. Le Congo a déclaré forfait contre le Niger en raison d’un différend diplomatique avec le gouvernement nigérien, empêchant l’équipe de jouer à Kinshasa. De ce fait, le match contre le Maroc sera également délocalisé. C’est à Agadir, où les Lions de l’Atlas affrontent la Zambie ce vendredi, que le match Congo – Maroc se déroulera. « La Fédération Royale Marocaine de Football a été notifiée par la FIFA que la rencontre opposant le Congo-Brazzaville au Maroc se tiendra le 11 juin au Grand Stade d’Agadir, au lieu du Stade des Martyrs de Kinshasa. Le coup d’envoi du match sera donné à 20:00 », a confirmé la partie marocaine. Ya Willy.
Agadir: Des hommes d’affaires congolais explorent les opportunités d’investissement à Souss-Massa

Les différentes opportunités d’investissement dans la région Souss-Massa ont été présentées, lundi à Agadir à une délégation d’hommes d’affaires congolais. Conduite par le Président National de la Fédération des entreprises du Congo, Robert Mmlumba Kalombo, cette mission de prospection économique s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations de coopération entre le Maroc et la République Démocratique du Congo (RDC). Le programme de cette mission qui ambitionne d’ouvrir des perspectives de croissance et d’opportunités pour les entreprises congolaises et celles de la région Souss-Massa, comprend des rencontres BtoB, ainsi que des visites d’usines et d’industries clés pour encourager des échanges directs sur le potentiel de collaboration mutuelle. Dans une déclaration à la MAP, le vice-président du Conseil de la région Souss-Massa, Hassan Merzouki, a indiqué que cette visite de prospection constitue une occasion d’étudier les pistes de coopération et les opportunités à développer entre opérateurs économiques de la région Souss-Massa et de la RDC, représentée par des entreprises de divers secteurs (Tourisme, pêche, agroalimentaire et immobilier). Pour sa part, M. Kalombo a souligné que cette mission économique offre l’occasion de renforcer davantage les relations de coopération entre les opérateurs et hommes d’affaires congolais et leurs homologues marocains particulièrement au niveau de la région Souss-Massa. De son côté, le secrétaire général de la Confédération générale des entreprises du Maroc de Souss-Massa (CGEMSM), Ibrahim Ibrahimi a noté que la visite de la délégation congolaise permettra d’échanger les expertises entre les acteurs économiques congolais et marocains et d’explorer les opportunités d’investissement et les atouts dont regorge la région Souss-Massa. A noter que la Fédération des Entreprises du Congo est l’organisation représentative du secteur privé en RDC. Elle a pour mission de promouvoir les intérêts des entreprises, de favoriser un environnement économique dynamique et de contribuer au développement durable du pays.
Maroc : des experts japonais confirment la résilience du réseau autoroutier national et l’efficacité de son dispositif antisismique

La Société nationale des autoroutes du Maroc (ADM) a accueilli des experts de la société japonaise Hanshin Expressway pour une mission d’inspection post-séisme des ouvrages d’art de l’autoroute Marrakech-Agadir. S’inscrivant dans le cadre d’un partenariat de transfert technologique entre Autoroutes du Maroc et la société nippone depuis 2015, « cette mission a pour objectif de confirmer les résultats préalablement obtenus par ADM lors de l’auscultation réalisée immédiatement après le séisme du 08 septembre 2023, dans le cadre de son plan d’urgence », indique un communiqué de la société. Les deux partenaires ont également échangé lors de cette mission autour des dernières techniques utilisées en matière de dispositifs antisismiques au niveau des infrastructures autoroutières internationales et notamment celles du Japon où le risque de tremblement de terre est des plus importants au monde. A l’issu de cette mission, poursuit la même source, « les experts japonais ont reconfirmé l’absence de tout dommage causé par le séisme sur les ouvrages d’art de l’autoroute Marrakech-Agadir ». Ce qui, selon Autoroutes du Maroc, met en évidence la résilience du réseau autoroutier national, conçu, réalisé et entretenu selon les meilleurs standards internationaux. Pour rappel, les actions entreprises par la Société nationale au lendemain du séisme d’Al Haouz avaient conclu que l’infrastructure autoroutière nationale n’a subi aucun dégât grâce à l’efficacité de sa conception parasismique. La société japonaise HanshinExpressway est connue pour son expérience de plus d’un demi-siècle dans le domaine de la gestion et de la maintenance des autoroutes, souligne-t-on. Patricia Engali Avec CP
20ème édition du Printemps Plastique Continu du Maroc de la jeunesse

Dans le cadre de la20ème édition du Printemps Plastique Continu du Maroc de la jeunesse, récemment organisée à Agadir sur le thème « Culture d’arts plastiques et visuels : une assise fondamentale pour activer la vie scolaire et affiner le goût du citoyen de demain », le critique d’art et chercheur Dr Abdallah Cheikh, l’artiste peintre Mohammed Saoud et le sculpteur M’Hammed El Aadi se sont vu décerner un prix. Il s’agit respectivement du Prix Mohamed Adib Slaoui en recherches et critique d’art et le Prix Agadir de la créativité plastique. Un des moments forts de cette 20èmeédition du Festival, initié par l’Association Agadir des arts plastiques, a été la consécration de trois figures illustres de la scène artistique marocaine : Dr Abdallah Cheikh, l’artiste peintre Mohammed Saoud et le sculpteur M’Hammed El Aadi. Critique d’art et chercheur en esthétique, Abdallah Cheikh est natif d’Essaouira en 1969. Il consacre sa vie depuis plusieurs décennies à l’écriture critique et à l’enseignement supérieur de différentes disciplines allant de l’histoire de l’art à celle des civilisations en passant par l’analyse de l’image, films documentaires, théories et histoire du design… C’est à ce titre que lui a été attribué le Prix Mohamed Adib Slaoui en recherches et critique d’art. Abdallah Cheikh est détenteur de plusieursdiplômes académiques, dont un doctorat à la Faculté des lettres et des sciences humaines Ben M’sik pour sa thèse «Les stratégies de la communication et de la publicité à l’ère de l’image : approche médiologique» (2012). Il est aussi l’auteur de nombreuses publications en arabe et en français, dont «Les voix du silence : écrits monographiques» (tome I), «Kenza El Moukdasni : œil du cœur», «Boujmâa Lakhdar : la magie du signe», «ChaïbiaTalal : une légende vivante» … Il est aussi coordinateur de plusieurs ouvrages collectifs dont «Cinéma et désert», «Cinéma et droits de l’Homme», «Hassan Cheikh : mémoire et imaginaire», entre autres. Fondateur de l’Association « Arts et Métiers », Directeur du Festival International du Film de l’Etudiant ( FIFE), Membre du Forum International des Beaux Arts (Fine Arts Forum International), Abdellah Cheikh a aussi traduit l’ensemble de l’œuvre publiée par l’artiste plasticienne et écrivaine Loubaba Laalej : « Fragments », « Pensées vagabondes », « Icônes de la plasticité au féminin », Mysticité et plasticité », « Melhoun et peinture », « Poésie et peinture », « Chuchotement du silence », « Musique et plasticité « (Tome I et Tome II), « Vivre avec soi », « Vivre ensemble »…En 2022, il a obtenu le Prix Sharjah de la recherche critique en arts plastiques pour son ouvrage intitulé «Les termes techniques de la critique artistique arabe : une approche médiatrice de certains modèles marocains contemporains ». De son côté, l’artiste peintre, écrivain, critique d’art et designer graphiste Mohammed Saoud s’est vu récompensé par le Prix Mohamed Adib Slaoui en recherches et critique d’art lors de cette édition du Festival. Né le 4 juillet 1959, il a conçu et réalisé plusieurs affiches, logos et jaquettes de romans de recueils et catalogues, et est également animateur de plusieurs ateliers d’art et communication. Enfin, le sculpteur M’Hammed El Aadi s’est adjugé le Prix Agadir de la créativité plastique. Né en 1959, cet artiste sculpteur marocain autodidacte a su creuser son sillon dans l’art de la sculpture. Que ce soit au niveau des commémorations, des expositions individuelles ou collectives, tant au Maroc qu’à l’étranger, ou à travers les symposiums locaux ou sous d’autres cieux, Mohamed El Aadi s’est toujours distingué en tant qu’artiste confirmé et de grand talent. Par ailleurs, cette manifestation culturelle qui s’est déroulée récemment a réuni des plasticiens, critiques d’arts et des universitaires de divers horizons autour d’un programme riche et varié. On notera notamment l’ouverture de l’édition avec une exposition d’art pédagogique et des activités parallèles. Une exposition d’art pédagogique où se croisent des œuvres d’étudiants et un échantillon d’œuvres d’art de professionnels dans le cadre de l’initiative solidaire «Le Cœur d’un Artiste». Un pavillon spécial était réservé aux œuvres des membres du Club l’Enfance et la Jeunesse des arts plastiques. Le programme de cette édition comportait aussi la projection d’une vidéo offrant un bref aperçu du parcours de l’Association durant 29 ans de création plastique engagée au Maroc. Un atelier artistique interactif de sensibilisation animé par le conférencier d’art, artiste, écrivain et conférencier L’Altrange d’Espagne était également proposé. Cette 20èmeédition a été marquée par la remise de certificats d’appréciation aux participants ayant bénéficié du stage de formation dans le domaine des arts graphiques. Deuxconcours ontaussi été lancés. Le premier concernait l’art de la conception architecturale et la réalisation des maquettes liées aux œuvres exposées dans le hall et le second était dédié à la préparation et la présentation d’un reportage sur les actes du Festival, réservé aux participants et aux étudiants organisateurs. Lors de cette édition, UNIVERSIAPOLIS a abrité une Journée d’étude sur le thème : «Rencontres et manifestations d’arts plastiques : quel apport au social et au tourisme culturel ». La première séance modérée par Dr Abdellah Cheikh a été axée sur ces volets thématiques : Pédagogie du partage, routine ou créativité ? (L’Altrange), le rôle de l’art plastique dans l’animation culturelle des sites et des villes touristiques (Dr. Brahim Moudoud), l’acte associatif en arts plastiques : Initiatives éducatives, promotionnelles et solidaires(Pr. Bachir Chachaï). La deuxième séance modérée par Dr. Brahim Moudoud a été marquée par les questions suivantes : Le rôle des expositions d’arts plastiques dans le raffinement des jeunes talents : l’Association Agadir des Arts Plastiques comme modèle exemplaire (Pr. Said Mouzoune), Les manifestations d’arts plastiques, durabilité, pérennité et cessation (Pr. Mohammed Saoud), les manifestations artistiques et les enjeux du tourisme culturel (Dr. Abdallah Cheikh). Le programme de la troisième phase de la 20èmeédition du Printemps Plastique Continu du Maroc de la jeunessea été clôturé par un atelier de sculpture au profit des élèves, dirigé par l’artiste M’Hammed El Aadi. L’exposition a été transférée au Complexe culturel de Khaïr Eddine, puis au Lycée Mohammed VI, avec la projection des reportages réalisés par les étudiants, dans le cadre d’un concours pour lequel le prix du
FAMI 6 2022: Sixième édition du Forum africain des managers territoriaux et des instituts de formation ciblant les collectivités territoriales à Agadir

Du 28 novembre au 03 décembre 2022, Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique) à travers son Académie africaine des collectivités territoriales (ALGA) et ses partenaires organisent la 6ème édition du Forum Africain des Managers Territoriaux et des Instituts de Formation ciblant les Collectivités Territoriales (FAMI 6_2022). Cette rencontre marque la contribution de CGLU Afrique à la Décennie de l’Action des Nations Unies et se tient à Agadir, au Centre de Formation de la Faculté de Médecine et de Pharmacie, Université Ibn Zohr. Le FAMI 6_2022 est organisé en Partenariat avec la Direction Générale des Collectivités Territoriales (DGCT) du Ministère de l’Intérieur du Maroc, la Région de Souss-Massa, le Conseil Préfectoral d’Agadir-Ida Outanane, le Conseil Communal d’Agadir, le Conseil Provincial de Tiznit ainsi que l’Université IBN ZOHR, outre l’appui des différentes Associations Nationales des Collectivités Territoriales du Maroc (ARM, AMPCPP, AMPCC), et le Réseau des Partenaires de CGLU Afrique. Organisé une semaine après la clôture des travaux et des négociations de la COP 27, le thème retenu pour cette 6ème édition est : « Le défi de la formation et du renforcement des capacités des Elus Locaux et du Personnel des Collectivités Territoriales en Afrique dans l’Action Climatique ». Cette 6ème édition sera l’occasion de présenter, de débattre et d’apporter des réponses aux différentes problématiques liées aux défis de la formation et du renforcement des capacités des élus locaux/élues locales et des Cadres territoriaux des Collectivités Territoriales en Afrique en matière d’actions climatiques. Si les impacts du changement climatique concernent et interpellent toute la Planète, et s’ils peuvent être très différents d’une région à une autre, chacun sur cette Planète a un rôle à jouer dans l’action Climatique (Etats, Gouvernements, Collectivités Territoriales, Secteur privé, Société civile, Organisations Non Gouvernementales ONG, bailleurs de fonds…etc). S’agissant plus particulièrement du Continent africain, la vulnérabilité du Continent au changement climatique, aggravée par une urbanisation galopante, est due à une série de facteurs, notamment une faible capacité d’adaptation, une forte dépendance aux biens des écosystèmes pour les moyens de subsistance et des systèmes de production agricole moins développés. L’adaptation est également une question essentiellement territoriale et locale. La Territorialisation des Contributions Déterminées au niveau National (CDN) est donc essentielle pour garantir à ce que les mesures d’adaptation aient un impact sur le terrain, bénéficiant aux populations et aux territoires. À cet égard, les Gouvernements infranationaux et locaux devraient être reconnus comme des acteurs incontournables dans la conception et la mise en œuvre de mesures d’adaptation aux changements climatiques. Ils devraient également être les principaux bénéficiaires des ressources financières allouées aux plans d’action pour l’adaptation. Dans ce cadre, CGLU Afrique s’est engagée avec la Région de Souss-Massa et la Commune d’Agadir du Maroc dans un Programme pilote ambitieux de territorialisation des contributions déterminées au niveau national du Maroc, objet d’un financement Readiness du Fonds Vert Climat, en cours d’exécution. Le FAMI 6 sera une occasion pour mettre en exergue cette bonne pratique et pouvoir ainsi la partager avec les autres Collectivités Territoriales africaines qui seront mobilisées pour participer au Forum. Le FAMI 6 sera marqué par une série d’activités visant à : Sont attendu(e)s à cette rencontre : des représentant(e)s des Gouvernements, des Collectivités Territoriales, des Elus Locaux et des Elues Locales, des Organisations internationales, des Managers territoriaux, des Représentant(e)s des Etablissements de formation, ainsi que des représentants du Secteur privé et de la Société civile. La cérémonie d’ouverture enregistrera la participation de Hauts Responsables représentant les Institutions organisatrices du Forum, notamment : –Honorable Madame Fatimetou ABDEL MALICK, Présidente de CGLU Afrique, Présidente de la Commission Permanente Genre de CGLU, Présidente de la Région de Nouakchott, Mauritanie. –Honorable Monsieur Karim ACHENGLI, Président du Conseil de la Région de Souss-Massa, Maroc. -Honorable Monsieur Prof. Abdelaziz BENDOU, Président de l’Université Ibn Zohr, Maroc. – Monsieur Jean Pierre Elong Mbassi, Secrétaire Général de CGLU Afrique.
Maroc. Al Karama annonce un investissement de 35 MDHS dans son unité de production d’Ait Melloul à Agadir

La société des Eaux Minérales Al Karama vient d’opérer une extension, qui s’étend sur plus de 3000m², dans son usine d’Ait Melloul à Agadir. Il s’agit d’un investissement de 35 millions de DH qui intègre désormais une nouvelle ligne d’embouteillage pour la production de bouteilles Amane Souss en petits formats (1,5 L, 50 cl et 33 cl), lancées pour la première fois sur le marché. Cette nouvelle ligne permettra en outre à l’usine de générer 30 nouveaux emplois directs. «Cette extension d’usine intervient dans le sillage de la stratégie de développement et de pénétration du marché opérée par la société des eaux minérales Al Karama sur le sol Marocain, mais aussi suite à la forte demande pour les bouteilles Amane Souss de petits formats au sein du marché marocain», a déclaré Mounir El Bari, Directeur Général de Al Karama. Amane Souss bénéficie en outre du label bébé octroyé par le Ministère de la Santé en reconnaissance de sa composition qui se caractérise par une faible teneur en Sodium et Nitrate, et qui est fortement conseillée pour les femmes enceintes, les nourrissons et bébés. Disponible en formats 1,5L, 2L, 3L, 5L et 7L, Amane Souss se distingue sur le marché marocain avec ses Eco-bouteilles en bleu Azur et rose qui préservent l’eau des rayons du soleil. Cette eau de table pure minéralisée par système d’ultrafiltration et d’osmose inverse est mise en bouteille à Agadir. Solidement ancrée dans l’identité marocaine, Amane Souss a puisé son nom dans la culture amazigh, en plus d’avoir pour philosophie l’adage marocain «Al Maa Amane». Pour rester toujours plus proche de ses clients, Amane propose la solution de livraison à domicile.
Maroc. La future ligne du TGV dans le viseur de Pékin

Paris n’a qu’à bien se tenir et le géant français Alstom s’assurer qu’il garde toujours une longueur d’avance sur ses éventuels concurrents dans le projet de construction de la nouvelle ligne de train à grande vitesse (TGV) qui reliera Casablanca à Agadir. Et pour cause, Pékin aspire ouvertement à participer à la réalisation de ce gigantesque chantier. Le juteux projet dont le coût est estimé à plus de 75 milliards de dirhams aiguise les appétits du géant de l’économie mondiale qui revendique son expertise dans ce domaine et met en avant sa riche expérience dans la construction de grandes infrastructures. Par son ambassadeur au Maroc, Li Changlin, la République populaire de Chine a clairement manifesté son souhait de réaliser cette nouvelle ligne qui reliera la capitale économique à celle du Souss, arguant que le Royaume peut compter sur une expertise de pointe dans ce domaine et sur une expérience reconnue à l’échelle internationale. En effet, dans un entretien accordé à nos confrères de Hespress, le diplomate chinois n’a pas caché les intentions de son pays de se frayer une place dans cet important projet, soulignant sa détermination à remporter le contrat de la deuxième ligne TGV. Au cours des dix dernières années, le Maroc a mis en œuvre une politique de diversification de ses partenaires qui laisse une marge de manœuvre considérable à tous les pays désireux d’exécuter des projets au Royaume, a-t-il en substance fait remarquer. La Chine essaie de rattraper son retard au Maroc Bien que conscient que «le Maroc a un regard particulier» tourné vers l’Europe et les Etats-Unis, l’ambassadeur Li Changlin estime qu’avec la montée en puissance de son pays et au regard de l’expertise acquise dans tous les secteurs dont celui des infrastructures, la Chine s’intéresse à des projets tels que celui du train à grande vitesse. Le diplomate est persuadé que la participation de la Chine à la réalisation du projet de TGV apportera «une valeur ajoutée à l’approfondissement du partenariat stratégique entre nos deux pays», a-t-il déclaré. L’expertise chinoise dans le domaine des infrastructures n’est pas le seul argument évoqué par ce dernier pour gagner les faveurs des décideurs marocains quant à ce projet. Au cours de son entretien, le diplomate a subtilement évoqué un aspect important dont la Chine peut se targuer de disposer, celui du financement dudit projet. Un aspect qui ne peut laisser indifférent le Maroc qui a récemment fait savoir qu’il cherchait des «solutions innovantes» (selon l’expression du ministre du Transport et de la Logistique) pour financer ledit projet. «La réalisation d’un tel projet tient compte de l’aspect technique, mais aussi de la mobilisation des financements», a-t-il lancé avant de concéder qu’«il appartient au Maroc, aux autorités compétentes du Maroc, de choisir leur partenaire». Et, quoi qu’il en soit, «la Chine essaie de rattraper son retard au Maroc». Les relations entre le Maroc et la Chine sont dans une dynamique ascendante Dans tous les cas, les relations entre le Maroc et la Chine «sont dans une dynamique ascendante. Et en tant qu’ambassadeur, je m’en félicite», a-t-il affirmé. Quand bien même il y a encore beaucoup de travail à faire, «je suis disposé, avec nos amis marocains», à travailler à la diversification des partenaires du Maroc et à « l’identification de nouveaux domaines de coopération», a déclaré l’ambassadeur. Au cours de cet entretien, le diplomate s’est aussi exprimé sur d’autres sujets en lien avec l’actualité économique, notamment l’agriculture, la construction de barrages d’eau et l’initiative «Ceinture et Route», insistant à chaque fois sur l’expérience de son pays dans chacun de ces domaines. S’agissant de l’agriculture, et après avoir rappelé l’expertise et le savoir-faire chinois dans ce secteur, en Chine comme dans nombreux pays, notamment d’Afrique subsaharienne, Li Changlin a affirmé que son pays avait beaucoup à apporter au Maroc. En ce qui concerne la construction des barrages, l’ambassadeur, en poste au Maroc depuis un an et quatre mois, a estimé là aussi que «nous avons beaucoup d’expérience en Chine». Le Maroc est un partenaire naturel dans la mise en œuvre de l’initiative «Ceinture et Route» Bien que persuadé qu’il «existe des potentialités de coopération dans le secteur agricole et de la construction de barrages», le diplomate a toutefois estimé qu’il est indispensable que «les responsables marocains fassent confiance à l’expérience chinoise pour que nous puissions travailler ensemble dans ces secteurs, afin d’améliorer le rendement des céréales » et de sécuriser les besoins en eau du Maroc. Abordant le dernier point, l’ambassadeur a affirmé que «le Maroc est un partenaire naturel dans la mise en œuvre avec la Chine de l’initiative «Ceinture et Route»», rappelant qu’il est le premier pays du Maghreb à avoir signé le mémorandum d’entente en 2017 sur cette initiative. «Le Maroc est aussi le premier pays du Maghreb à avoir signé avec la Chine le plan de mise en œuvre conjointe de l’initiative», a-t-il relevé précisant qu’elle vise à faciliter le commerce et l’investissement chinois au Maroc. Comme pour souligner l’intérêt de cette initiative, Li Changlin confie que son pays a réalisé au cours des dernières années quelques projets s’inscrivant dans le cadre de sa mise en œuvre au Maroc. Le diplomate cite ainsi City Discastel à Kénitra qui fabrique des jantes en aluminium. L’essentiel de la production de cette unité, qui a nécessité un investissement total de 600 millions de dollars, est exporté vers les Etats-Unis et l’Europe. Autre projet et non des moindres, celui de «Tanger Tech» qui comprend trois unités : industrielle, logistique et immobilière. Par ailleurs, le diplomate affirme que «les entreprises chinoises pensent que le Maroc possède des atouts extraordinaires. A savoir : la proximité avec l’Europe, l’Afrique, le monde arabe …». Elles estiment en outre qu’il «a une politique d’attractivité et d’investissement intéressante» et peut se prévaloir d’une main-d’œuvre qualifiée. Enfin, la Chine veut faire du Maroc «un carrefour pour entrer en contact d’affaires avec l’Afrique, l’Europe et le monde arabe», a-t-il conclu. Alain Bouithy
Maroc. Les Bonbons du bonheur fêtent les enfants défavorisés d’Agadir et de sa région

Après la réussite de la première édition, les ‘’Bonbons du Bonheur’’ reviennent à Agadir le Dimanche 26 juin 2022. Cette journée sera entièrement dédiée aux enfants défavorisés d’Agadir et sa région. Près de 200 enfants de 5 à 12 ans sont conviés à cet anniversaire géant qui se déroulera au Complexe artisanal ‘’ Kasbat Souss ‘’ à Bensergao de 10 heures du matin jusqu’à 16H30, en présence d’acteurs de la société civile et de représentants des autorités locales. « La journée des enfants » sera lancée par Perla, la fille de Nissim Samuel Kakon, initiateur de l’évènement. Après la distribution des tee-shirts « Les Bonbons du Bonheur », un petit-déjeuner copieux sera servi aux enfants. Ils visiteront ensuite le souk, spécialement décoré pour l’occasion, où les artisans leur expliqueront leurs métiers respectifs. Cette visite sera suivie de nombreuses animations dont un spectacle de clown et de magicien, un stand de dessins faciaux et bien d’autres surprises. Après le déjeuner, servi également sur place, un D.J. assurera l’animation musicale durant tout l’après-midi. Perla cassera la pinata principale, annonçant la distribution des bonbons. Quatre autres pinatas seront ouvertes pour le plus grand bonheur des petits invités. La journée se clôturera par la dégustation d’un grand gâteau au chocolat, surmonté de 200 Bougies que les enfants souffleront collectivement. « J’espère que cet anniversaire géant incitera d’autres acteurs de la société civile à organiser des évènements similaires en faveur des enfants défavorisés à travers toutes les villes du Royaume », confie à ce propos l’initiateur de cette journée. Nissim Samuel Kakon, natif de la ville d’Essaouira, a quitté le Maroc en 1956 pour la France. Il a décidé d’y revenir en 2009, mu par le désir profond et irrépressible de renouer avec ses racines marocaines. Depuis son retour au bercail, cet entrepreneur multiplie les projets socio-culturels en faveur du développement et du rayonnement du Maroc à l’international.