Santé : Les Etats africains encouragés à élaborer des politiques nationales de développement du secteur privé.

Les participants au troisième Symposium technique régional sur le partenariat public-privé et la sécurité des soins en Afrique (Sympotech 2017), tenu du 28 au 30 juin dernier, à Grand Bassam en Côte d’Ivoire, a encouragé les Etats africains à élaborer des politiques nationales de développement du secteur privé et réitéré l’engagement des plateformes du secteur privé de la santé pour le développement d’un partenariat public-privé innovant et efficient au profit d’une demande croissante des populations, a rapporté un communiqué de presse parvenu à PageAfrik.

Prenant la parole à cette rencontre dont le thème portait sur l’amélioration de la qualité des soins et la sécurité des patients sur le continent grâce au partenariat public-privé, le président de l’Alliance du secteur privé de la santé (ASPS) et directeur de la région Afrique centrale de la Panafricaine du secteur privé de la santé, le docteur Jean Daniel OVAGA, a édifié les participants sur les enjeux et les perspectives des systèmes de santé de l’organisation de la plateforme du secteur privé au Congo-Brazzaville.

Pour le directeur général de la Clinique médicale Securex, le gouvernement congolais porte une attention particulière au secteur privé de la santé qui couvre, selon les estimations du Groupe de la Banque mondiale, 56 % de la demande nationale en fourniture des services de santé. C’est à ce titre que l’ASPS a obtenu un siège de membre au sein du Haut conseil du dialogue public-privé que préside le chef de l’Etat.

Cette alliance qui a des points focaux départementaux, membre du Comité de lutte contre l’exercice illégal des professions de santé, siège aussi à la Commission nationale de quantification des médicaments et autres produits de santé et au Comité de pilotage des comptes nationaux de la santé.

En février 2017, une convention de partenariat a été signée entre le ministère de la Santé et de la population d’un côté et l’Alliance du secteur privé de la santé de l’autre. En collaboration avec l’Inspection générale de la santé, cette structure faîtière apporte son concours auprès des pouvoirs publics pour augmenter l’offre des soins de qualité, superviser la fourniture des soins dans le secteur privé et harmoniser les procédures entre les secteurs public et privé.

A l’issue du SYMPOTECH, une « Déclaration de Grand Bassam des présidents des plateformes du secteur privé de la santé sur le partenariat public-privé et les stratégies alternatives de financement de la santé en Afrique » a été adoptée.

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