Salon du livre de Paris : Des auteures du livre «Sirène des sables» à l’honneur

Elles se sont rencontrées à travers Facebook et ont réussi à mûrir un projet de publication d’une anthologie de nouvelles sous la coordination de Marie Léontine Tshibinda. Pour l’ensemble, elles ne s’étaient jamais vues physiquement. La rédaction de starducongo a rencontré quelques une de ces sirènes à l’occasion du Salon du livre de Paris, Lydia Évoni, Assia Printemps Gibirila, Liss Kihindou, Huguette Nganga Massanga et Marie-Françoise Moulady Ibovi.

Les onze auteures de Sirène des sables sont en effet, Binéka Danièle Lissouba, Evelyne Mankou, Pénélope-Natacha Mavoungou-Pemba, Gilda Rosemonde Moutsara-Gambou, Jussie Nsana, Lydia Évoni, Assia Printemps Gibirila, Liss Kihindou, Huguette Nganga Massanga et Marie-Françoise Moulady Ibovi sous la coordination de Marie-Léontine Tsibinda, de Marie Françooise Moulady Ibovi et Pénélope Natacha Mavoungou Pemba.

Ces Sirènes des sables qui ont fait leur apparition au Salon du livre, compte 212 pages et la préface porte la signature d’Arlette Chemain. Sirène des sables parle d’un thème d’actualité portant sur le monde invisible de la sorcellerie.

Cinq de ces auteures étaient présentes au mais quatre ont parlé de cette œuvre au salon du livre, le 20 mars 2015. Il s’agit de :
Huguette Nganga Massanga : «Il s’est agi de choisir un thème parce que mettre onze femmes pour travailler ensemble et le thème a porté sur la sorcellerie qui nous hante. Nous avons beau aller dans le monde moderne mais la sorcellerie nous fait toujours un clin d’œil. Nous, femmes, avons voulu dire ce que nous en pensons. Lorsque vous lisez ce recueil de nouvelles, vous trouvez que chacune a essayé de dire quelque chose sur sa manière de comprendre ce phénomène de sorcellerie. Vous savez que quand on parle de sorcellerie, on voit tout de suite des gens qui tuent ou qui bouffent des âmes. Le thème a été touché sous plusieurs angles comme savant le faire les journalistes».

Liss Kihindou : «Nous avons pensé que nous pouvions, en tant que femmes, publier un livre ensemble. Nous avons trois femmes coordonnatrices qui sont, Marie Léontine Tsibinda qui vit au Canada, Marie Françoise Moulady Ibovi et la philosophe Pénélope Natacha Mavoungou Pemba qui est à Toulouse».
Elles ont voulu montrer que les femmes ne passent pas leur temps dans les querelles inutiles et se battre, mais elles peuvent aussi se retrouver autour d’un projet, émettre une idée, choisir un sujet et écrire un livre comme c’est le cas aujourd’hui. C’est l’occasion de découvrir onze auteures avec onze styles d’écriture.

Marie François Moulady Ibovi, «Cela est du au fait que chacune écrivait dans son coin ; on voulait connaitre le style d’écriture des unes et des autres. Hormis les livres de Liss Kihindou et de Lydia Evoni que j’ai eu l’occasion de voir à l’IFC, j’ai voulu savoir le style des autres femmes et la plus rapide manière de les rassembler a été de les rencontrer sur Facebook. Je n’ai fait qu’émettre l’idée, ce qui m’a surpris, c’est la façon dont ces femmes ont réagi».

Assia Printemps Giberela : «Nous avons voulu dédramatiser quelques chose qui est une partie intégrante de notre culture. La sorcellerie. Ce qui est intéressant, c’est que nous avons choisi de manière consensuelle des sujets proches de la sorcellerie mais sur des thèmes différents».
Cette anthologie a été également présentée au public le 27 mars 2015 à Paris à L’Harmattan.

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