« Révélation du Massa 1999 » aux côtés de la regrettée chanteuse zimbabwéenne Chiwoniso Maraire qui a quitté ce monde en 2013, Saintrick Mayitoukou, un des rares artistes musiciens à participer en Off à deux éditions Massa (1995 et 1997) a marqué son retour en 2014 par une prestation époustouflante.
SAINTRICK sur scène
En effet, pour ce retour du plus grand marché des Arts et du Spectacle africain, outre que Saintrick a conquis le public de Massa par l’ampleur de son spectacle, mais il a eu le grand honneur de participer au grand concert de clôture qui a eu lieu le 08 mars, journée des droits de la femme, où il est passé juste avant la grande vedette africaine de la chanson Alpha Blondy.
Arrivé à Abidjan le mercredi 04 mars, notre star congolaise qui était également invité en tant que représentant du Sénégal, en témoigne son badge et celui de ses musiciens « Les Tchielly », avait rejoint la Suite qui lui avait été réservée à l’hôtel en compagnie d’autres stars comme Meiway ou encore le togolais Jimi Hope, notamment en sa qualité de « Révélation du MASA 99 ». Une belle récompense et une reconnaissance pour tous les efforts consentis depuis plusieurs années. Aussi, Saintrick est demeuré très sensible à cette marque de confiance qui lui a été faite. Etre invité pour la clôture du MASA 2014, Saintrick l’a vécu comme un hommage qui lui a été rendu à tous les efforts consentis pour parfaire sa carrière. Il est donc fier d’avoir été le digne représentant du MASA 2014 à Abidjan ! comme d’ailleurs le lui a confié une star africaine.
Les deux jours avant sa prestation, Saintrick avait dû répondre aux nombreuses sollicitations de la presse et des médias présents au Palais de la culture, Village du MASA, mais aussi dans les locaux de certains autres médias, comme le célèbre magazine Top Visage qui tenait à ne pas rater sa présence. La journaliste Stephie Joyce avait donc eu l’exclusivité pour une interview spéciale de la star congolaise.
Très sollicité au village du MASA, Saintrick, avec sa légendaire humilité, a consacré du temps à échanger avec beaucoup d’autres artistes de tout bord artistiques et tous les coins du continent présents sur place. Il nous l’a affirmé : « Cette 8e édition a permis de grandes retrouvailles entre plusieurs artistes, mais aussi des responsables des festivals, des promoteurs, des amis, etc. Saintrick a également pu renouer avec la presse ivoirienne qui l’avait beaucoup manqué, et à qui il avais également beaucoup manqué.
Lors de la soirée de clôture, Saintrick et son groupe Les Tchielly ont été les seuls à présenter un show explosif aussi bien avec de la musique purement congolaise qu’avec un « mbalax » digne des plus grands musiciens du Sénégal. Beaucoup ont compris après sa prestation, pourquoi Saintrick est également accepté par les sénégalais comme étant un digne représentant de leur culture. « Koffi Olomidé ayant décliné sa présence, la représentation officielle congolaise à cette cérémonie de clôture se restreignait donc à la seule prestation de Saintrick.. De plus, dans la soirée il avait appris que Dj Arafat n’était plus là. Le Sénégal non plus, n’avait pas d’artiste à ce spectacle de clôture, alors quand le présentateur l’avait annoncé comme celui qui représentait ces deux pays (Congo-Sénégal), Saintrick eu une vague d’émotion qui avait décuplé sa détermination. »
La soirée de clôture tout comme celle de l’ouverture avait été retransmise en direct sur la chaîne nationale, la RTI2. Cela avait donc donné l’occasion à beaucoup d’Africain du continent de suivre les prestations. « La RTI2, télé nationale ivoirienne retransmettait en direct le spectacle, et Saintrick eu des félicitations de toute part, même des vigiles d’en face de son hôtel, jusqu’à Dakar où même ses voisins ont suivi. C’est le résultat d’un travail d’équipe, y compris de son staff, Régina Miangue qui l’a managé pour ce MASA, pour le compte de Zhu culture, et bien entendu Luc Mayitoukou. Et bien entendu les Tchielly, Sassy Songo aux chœurs et la danse ; Sylvain Louhemba aux percussions ; Papis Seck aux claviers ; Fraise Kibongui-Massamba à la guitare, Lionel Moundala à la Basse ; Féfé David Diambouana au saxophone alto et le petit dernier, Doudou Lô à la batterie. Ils tous été exceptionnels. En plus, d’avoir été programmé sur la grande juste avant Alpha Blondy ne pouvait pas être plus gratifiant.»
Une fois de plus, Saintrick nous confirme sa grandeur, mais surtout la dimension qu’il continue à prendre sur l’échiquier de la musique africaine. Il est actuellement entrain de finaliser son nouvel album qui l’a récemment fait monter à Paris en début d’année en plus de sa participation au tournage du film de Laurentine Milebo encore en court de montage. En attendant la sortie de ses œuvres, nous continuons à suivre le parcours de notre Saintrick national et international.