Mme Arlette Soudan-Nonault, ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, a été reçue mardi 25 avril par le ministre marocain des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des marocains résidant à l’étranger, M. Nasser Bourita.
Porteuse d’un message écrit à SM le Roi Mohammed VI du président Denis Sassou Nguesso, la ministre congolaise, par ailleurs coordinatrice de la Commission Climat du Bassin du Congo, a indiqué dans une déclaration à la presse, Mme Soudan-Nonault a indiqué que sa visite au Maroc s’inscrit dans le cadre de la préparation du sommet des trois bassins forestiers mondiaux prévu en octobre prochain à Brazzaville.
« Mme Soudan-Nonault a, dans ce sens, hautement salué l’engagement de SM le Roi Mohammed VI en faveur de la biodiversité et du climat, particulièrement dans la région continentale africaine, rappelant que le Souverain a été à l’origine de l’initiative de création des trois commissions climats à l’occasion du Sommet africain de l’Action, tenu le 16 novembre 2016 à Marrakech en marge de la COP22 », souligne un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.
SM le Roi est le « grand parrain des trois commissions climatiques de la région continentale africaine », a affirmé la ministre congolaise à l’issue de son entretien avec M. Nasser Bourita, notant que le Souverain soutient pas à pas la commission climatique du bassin du Congo depuis sa création.
Dans sa déclaration, elle a aussi souligné que le Maroc, sous le leadership de SM le Roi, est « un grand partenaire » dans le cadre de la commission climatique aux côtés des 15 pays du bassin du Congo qui représentent 10 pc de la biodiversité mondiale.
« Nous avons besoin de cette coalition portée par SM le Roi pour nous permettre de parler d’une seule voix dans le cadre d’une coopération Sud-Sud sans oublier d’associer les pays du Nord », a-t-elle insisté, faisant remarquer que l’urgence climatique exige la mobilisation de financements de projets intégrateurs et souverains qui répondent aux aspirations des populations de la région, peut-on lire de même source.
Ainsi que le relève le communiqué, la ministre congolaise a affirmé à ce propos que le sommet de Brazzaville des trois bassins de biodiversité africaine mondiale va permettre de « nous inscrire dans la dynamique de l’accord de Paris ». Et de rappeler que la réunion de Brazzaville portera également sur le bassin d’Amazonie, de Bornéo-Mékong en Asie du Sud-Est, qui représentent 80% de la biodiversité mondiale.
Adrien Thyg