Rabat/Visa For Music : La Rumba congolaise, les Bantous de la Capitale et la nouvelle génération
La 11ᵉ édition du festival Visa For Music s’est tenue du 20 au 23 novembre 2024 au Théâtre Mohammed V de Rabat. Cet événement, dédié à la musique d’Afrique et du Moyen-Orient, est le premier festival combinant musique et marché professionnel. Cette édition a tenu toutes ses promesses, attirant plus de 12 000 festivaliers, 400 artistes provenant de plus de 80 pays, et près de 1 400 speed meetings. Le groupe Look-La-Prod y a participé avec un projet ambitieux intitulé « La Rumba congolaise : les Bantous de la Capitale et la nouvelle génération ». Ce projet s’inscrit dans le second volet du festival, visant notamment à : Promouvoir la Rumba congolaise, inscrite sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO ; Consolider la reconnaissance obtenue par l’Orchestre Bantous de la Capitale lors de la 10ᵉ édition de Visa For Music ; Explorer des opportunités pour relancer la carrière internationale de l’orchestre ; Favoriser le réseautage, établir des contacts et intensifier les démarches de lobbying. Un stand fédérateur dédié à la Rumba congolaise La participation de Look-La-Prod s’est concrétisée par un expo-stand commun réunissant des artistes des deux Congo évoluant au Maroc. Pendant trois jours, diverses activités culturelles y ont été organisées, notamment : Exposition photographique : Une rétrospective visuelle retraçant l’histoire de la Rumba congolaise, des pionniers jusqu’à la nouvelle génération, pour illustrer son importance culturelle et musicale. Plateau Web TV : Des interviews et échanges avec des médias locaux et internationaux pour discuter du rôle et de l’impact de la Rumba congolaise sur la scène mondiale. Concert acoustique : Moment fort du festival, un concert exceptionnel a été donné par l’orchestre Tshabuala Feeling, dirigé par Tony le Best et composé de Fiston Jaguer (chant), Samuel Mambuku (basse), Hervé Muntu (synthé), entre autres. Ce concert a offert un dialogue musical entre générations, avec des classiques tels que Africa Mokili Mobimba ( african Jazz ) de Joseph Kabasele, Pont sur le Congo de Franklin Boukaka, Lubamba de Sam Mangwana et Makambo Mibali de Kosmos Moutouari ( bantous de la capitale ). Ces œuvres, brillamment interprétées par Fiston Jaguer et Patché Di Rima (artiste de Guinée-Bissau), ont donné à la Rumba une dimension panafricaine. Un projet ambitieux et fédérateur Ce projet ne s’est pas limité à célébrer la splendeur de la Rumba congolaise. Il a également construit des ponts culturels entre le Congo, le Maroc et le reste du monde, tout en soulignant la nécessité de préserver et promouvoir ce patrimoine musical à l’échelle mondiale. À l’issue de ces trois jours d’échanges fructueux, Fred Gunther Mbemba, manager du groupe Look-La-Prod et initiateur du projet, a déclaré : « En dépit des défis techniques et financiers, mon equipe et moi avons travaillé d’arrache-pied pour combler les lacunes et pallier l’absence de certaines personnalités attendues. Nous sommes heureux d’avoir atteint les objectifs fixés. » Après avoir brillé dans les deux volets de Visa For Music à savoir : le volet prestations scéniques et volet professionnel le public marocain et les acteurs culturels espèrent voir le groupe congolaise les Bantous de la Capitale se produire sur la scène du Festival Mawazine Rythmes du Monde. Perspectives pour les Bantous de la Capitale L’artiste congolais Saintrick Mayitoukou, présent au festival, a souligné : « Les Bantous de la Capitale sont emblématiques du continent. Cependant, pour rester compétitifs, ils doivent adopter une gestion professionnelle proactive. Nous les avons déjà vus émerveiller à Dakar et ici à Rabat. Les voir à Mawazine serait un honneur. » Mory Toué, journaliste et présentateur à Visa For Music, a également affirmé que l’orchestre possède le potentiel nécessaire pour représenter la Rumba congolaise à Mawazine et a promis son soutien. Remerciements Cet événement a été couronné de succès grâce au soutien de Son Excellence Monsieur. Henri Mangaya Mondowa, ambassadeur de la République Démocratique du Congo près du Royaume du Maroc. La communauté congolaise du Maroc lui témoigne toute sa gratitude. Fred Gunther Mbemba
Arts plastiques. Loubaba Laalej expose ses « Poésie et peinture » à Rabat
Les cimaises de l’Espace Rivage de la Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l’étranger (MRE) abritent jusqu’au 14 décembre 2024 les œuvres récentes de l’artiste peintre et poétesse marocaine Loubaba Laalej sur le thème « Poésie et peinture». Le vernissage de cette exposition qui a eu lieu le 14 novembre 2024 a été marqué par la présence de plusieurs hommes de lettres, médias, critiques d’art, artistes, poètes, écrivains, passionnés d’art de tous bords. Poésie ou peinture? Indubitablement, les deux. La peinture et la poésie sont intimement liées par l’extase de l’image. L’Espace Rivage de la Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l’étranger (MRE) a choisi de présenter les œuvres de l’artiste et poétesse Loubaba Laalej sur le thème « Poésie et peinture». Grandiose, ludique et originale, cette exposition, qui se poursuit jusqu’au 14 décembre 2024, mêle la poésie à la peinture et marie bien leurs indicibles harmonies, dévoilant les secrets de l’une à l’autre. Ici, la novation est si forte qu’elle agit comme une tornade débordant les spécificités universelles d’une palette riche, très riche. Dans ses œuvres authentiques qu’elle présente lors de cette exposition, les enjeux de la peinture sont tout aussi débattus. Des œuvres qui reflètent ses sources d’inspirations qui disent avec clarté toute leur dimension symbolique. Somme toute, elles incitent à la réflexion. «Les toiles contenues dans le livre reflètent l’esprit et l’âme des artistes qui ont marqué de leur empreinte mon propre parcours artistique, au-delà des sentiers battus. Cette exposition comprend 39 œuvres avec en toile de fond des histoires humaines profondes et significatives, au sein d’une expérience artistique qui promeut la convergence entre la peinture et la poésie», explique Loubaba Laalej. Cette exposition c’est aussi et surtout un voyage décoiffant dans un monde où entre la peinture et la poésie, il n’y a qu’un seul pas de danse. Tant qu’à faire! Comme quoi entre les deux, il y a seulement des nuances de couleurs et de mots. «Conjointement poétesse et artiste peintre, elle explore en promeneuse avertie les dédales de l’acte de créer par le verbe et par la forme, les géographies tantôt divergentes tantôt convergentes, de l’un et de l’autre, de l’un par rapport à l’autre. Elle sonde cette zone, tantôt claire tantôt obscure, de l’entre-deux qui semble élever, à première vue et pour les esprits pressés, les frontières d’une incommunicabilité dualiste entre les deux sphères, d’une conflictualité inflexible», souligne le journaliste et écrivain SaidAhed. Cette manifestation artistique a été marquée par une lecture poétique accompagnée de luth, et suivie d’une séance de signature du livre «Poésie et Peinture». Dans ce livre de 198 pages magnifiquement illustré, Loubaba Laalej parcourt avec une grande richesse et une profondeur étonnante la dimension créative de l’âme humaine. Elle invite les lecteurs à un voyage intemporel à travers des émotions et des pensées. «Par l’entremise d’une démarche didactique réfléchie et pondérée, l’auteure illumine les données, souvent impénétrables mais toujours labyrinthiques de la question prospectée par son ouvrage ; prospection qui l’amène et la mène, en dernière instance, à brandir le fanion de l’incontournable et permanente perméabilité des cloisons entre les deux champs, cloisons erronément admises comme étanches par le sens commun (tel qu’entendu par Pierre Bourdieu). La matrice de cette « noce » réitérée par l’ouvrage et le traversant n’est autre que le dialogue mutuel, la complémentarité, l’accouplement fécond, voire la symbiose ; une certaine unité dans la diversité et par la diversité avérée théoriquement et historiquement», poursuit SaidAhed. Ayoub Akil Bio-express Native de Fès, Laalej s’est installée à Paris dès 1956. Elle est diplômée en journalisme, sociologie et études internationales. Issue d’une famille d’artistes, Loubaba est passionnée par l’écriture et la peinture depuis son jeune âge. Elle compte à son actif plusieurs expositions en France, Italie, Vietnam, Espagne. En 2019, elle a obtenu un doctorat honorifique délivré par le Forum International des Beaux-arts en guise de reconnaisse de ses créations artistiques. Elle est membre du Bureau Permanent de la Ligue des Écrivaines d’Afrique et de l’Alliance des Créateurs Arabes. Parmi ses recueils de poésie figurent « Fragments », « Pensées vagabondes », « Mysticité et plasticité », « Melhoun et peinture », « Poésie et peinture », « Icônes de la plasticité au féminin ».
L’artiste peintre et écrivaine Loubaba Laalej expose à Rabat: Poésie et peinture
La Fondation Hassan II pour les Marocains Résidant à l’Etranger organise l’exposition« Poésie et peinture » de l’artiste maroco-française Loubaba Laalej, du 14 novembre au 14 décembre 2024 à l’Espace Rivages. Le vernissageaura lieu le jeudi 14 novembre à 18h30 et sera marqué par une lecture poétique au rythme musical avec l’accompagnement du luthiste Youssef Louza et la signature du livre « Poésie et peinture » de l’artiste préfacé par Adib El Machrafi et SaidAhid ( version française) ainsi que par Nour Eddine Dirar et Oumar El Asri ( version arabe ). Native de Fès, LoubabaLaalej est une artiste peintre etécrivaine résidante à Paris depuis 1956. Elle est diplômée en journalisme, sociologie et études internationales. Issue d’une famille d’artistes, Loubaba est passionnée par l’écriture et la peinture depuis son jeune âge. Elle a à son actif plusieurs expositions en France, Italie, Vietnam, Espagne… En 2019, elle a obtenu un doctorat honorifique délivré par le Forum International des Beaux-arts (Fine Arts Forum International) à titre de reconnaissance. Elle est membre du Bureau Permanent de la Ligue des Écrivaines d’Afrique et de l’Alliance des Créateurs Arabes. Parmi ses recueils de poésie « Fragments », « Pensées vagabondes », « Mysticité et plasticité », « Melhoun et peinture », « Chuchotement du silence », « Icônes de la plasticité au féminin », « l’Afrique et l’Art » , « Le Désert et l’Art », « Voix intérieure » … LoubabaLaalej transgresse la peinture par la poésie. Elle provoque un dialogue sur la surface de la toile où la poésie prend forme par la couleur. Une expérience picturale où une réconciliation est née entre les deux arts. Son expérience migratoire a nourri son élan créatif qui se veut hors des sentiers battus. Plus d’informations sur www.e-taqafa.ma
Soirée culturelle bissau-guinéenne: Prestation du groupe Netos de Bandim au Théâtre Mohammed V (vidéo)
Elever les relations économiques bilatérales au diapason des attentes de Rabat et Paris
Forte présence d’acteurs économiques de premier plan accompagnant le Président Macron Le Président Emmanuel Macron effectue une visite d’Etat au Royaume du Maroc du lundi 28 jusqu’au mercredi 30 octobre. Accompagné par son épouse, Mme Brigitte Macron, le chef de l’Etat de la République française est à la tête d’une forte délégation officielle incluant près d’une dizaine de ministres et ministres délégués de divers secteurs dont ceux de l’Economie (Antoine Armand), de l’Agriculture (Annnie Genevard) ou encore de la Transition écologique et de l’Energie (Olga Givernet). Plusieurs dirigeants de groupes tels qu’Engie, Alstom, Safran, TotalEnergies, Suez et des représentants d’Airbus, Veolia, Thalès ou du spécialiste du BTP Colas ont également fait le déplacement, selon l’AFP. Il est évident qu’en plus de refléter la profondeur des relations bilatérales, fondées sur un partenariat enraciné et solide, comme l’a souligné récemment un communiqué de la Maison Royale, du Protocole et de la Chancellerie, la visite du Président Macron vise à renforcer les relations économiques bilatérales et à les aligner sur les attentes des deux pays. La forte présence d’acteurs économiques de premier plan au sein de la délégation accompagnant l’hôte français, laisse penser que des secteurs économiques stratégiques tels que les énergies renouvelables, les nouvelles technologies, l’industrie, les services, entre autres, feront l’objet d’une attention particulière durant cette visite. Il faut dire que « le Maroc offre aujourd’hui des conditions exceptionnelles et des atouts considérables en matière d’attraction des investissements, notamment dans les domaines de l’environnement et des énergies renouvelables (…), ce qui en fait un partenaire absolument essentiel pour la France et pour l’Europe », comme l’a déclaré récemment le sénateur et président du Groupe interparlementaire d’amitié France-Maroc, Christian Cambon. Cité par la MAP, l’envoyé spécial du président du Sénat français pour les relations internationales pense en outre que le Maroc et la France peuvent également s’appuyer sur la performance de leurs entreprises pour renforcer leurs relations économiques dans des domaines aussi importants que ceux de l’industrie aéronautique, l’intelligence artificielle, etc. Il convient de rappeler qu’en dépit de l’accroissement de la concurrence – en particulier extra-européenne (Chine, Etats-Unis) – la France reste le premier partenaire économique et financier du Maroc. Aussi, malgré un contexte marqué par de fortes perturbations sur les chaînes d’approvisionnement mondiales, « les échanges commerciaux avec le Maroc ont nettement progressé (+24% en 2022), sous l’effet de la croissance des exportations françaises de céréales, permettant de résorber notre déficit bilatéral et retrouver le deuxième rang des fournisseurs devant la Chine », indiquait la Direction générale du Trésor relevant du ministère français de l’Economie, des Finances et de l’Industrie dans une note publiée en décembre 2023. Selon la même source, la France est le principal pourvoyeur de devises du Royaume et demeure le premier investisseur étranger (30,8% du stock total) et le premier pays d’origine des transferts de la diaspora marocaine et des recettes touristiques, peut-on lire. Pour bien comprendre l’évolution de la relation économique bilatérale, il est important de noter que la montée en puissance des écosystèmes industriels marocains (automobile, aéronautique) a fortement contribué à la hausse des échanges commerciaux avec le Maroc depuis dix ans. D’après les douanes françaises, de 2012 à 2022, les importations françaises en provenance du Maroc ont augmenté de 112%, deux fois plus rapidement que les exportations (61,5%). Ainsi, souligne le Trésor français, « notre solde bilatéral s’est nettement dégradé, passant d’un excédent de 1,1 Md EUR en 2012 à un déficit de 432 M EUR en 2022 », en raison principalement de l’intégration croissante du Maroc dans les chaînes de valeur mondiales avec une spécialisation des écosystèmes industriels (automobile, aéronautique). La note explique qu’une partie des flux du Maroc vers la France proviennent de réexportations d’entreprises françaises qui possèdent des usines de construction et d’assemblage dans le Royaume (par exemple, l’usine de Renault à Tanger ou de Stellantis à Kénitra). En conséquence, selon les données les plus récentes, la France a affiché un léger excédent commercial de 0,2 Md EUR en 2020. Quoi qu’il en soit, le Trésor français estime que les échanges commerciaux ont nettement progressé en 2022, bondissant de +24% pour atteindre 13,4 Md EUR. Ce qui a permis d’améliorer sa balance bilatérale et de retrouver le 2ème rang des fournisseurs du Royaume. Aussi, le déficit commercial de la France vis-à-vis du Maroc a diminué de 72% et s’est élevé à 432 M EUR en 2022, essentiellement par la très forte croissance des exportations françaises (+39,9%, contre +12,1% pour les importations) tirées par les ventes de céréales et de blé. Outre l’agriculture, les exportations françaises d’équipements électroniques et mécaniques ont progressé de +15,5% pour s’établir à 1,6 Md EUR, la France étant le premier fournisseur de pièces automobiles du Maroc en 2022, apprend-on par ailleurs. Le Maroc reste le premier partenaire commercial de la France S’agissant des importations françaises, les données montrent que « les principaux écosystèmes industriels du Maroc affichent de solides performances : les véhicules automobiles représentent notre premier poste d’importation (35% du total), suivis par les produits agricoles et halieutiques (+33% à 1,2 Md EUR) et le textile (+14,1% à 975 M EUR) », souligne la note. Par ailleurs, bien que ne représentant qu’1% des échanges commerciaux de la France avec le monde, le Maroc reste le premier partenaire commercial en Afrique et le deuxième dans la région ANMO après la Turquie de la France. Rappelons que la France est redevenue le deuxième fournisseur du pays (10,6% des parts de marché contre 10 % pour la Chine), après avoir perdu sa place en 2012 au profit de l’Espagne (14,1% des parts de marché en 2022) et avoir été également dépassée par la Chine en 2020 et 2021, selon les statistiques des douanes marocaines. Il est par ailleurs important de savoir que la France est le premier investisseur étranger au Maroc en stock, avec un engagement marqué dans les secteurs industriels et des services ; le premier pays d’origine des transferts financiers de la diaspora marocaine et du contingent de touristes et que le Maroc est le premier récipiendaire des financements AFD dans le monde. Alain Bouithy
Maroc: Yango étend ses services à Rabat et Tanger
Le service international de VTC Yango, faisant partie du groupe technologique mondial Yango Group, a lancé ses services dans les villes de Rabat et Tanger. Ce lancement fait suite à l’arrivée de Yango à Casablanca en avril 2023. Dès ce mois-ci, les résidents des deux plus grandes villes du Maroc peuvent télécharger l’application et choisir parmi les options de transport disponibles. Les courses commandées via l’application dans ces deux villes débutent à partir de 9 dirhams. En tant qu’offre de lancement, Yango propose aux nouveaux utilisateurs une réduction allant jusqu’à 20 % sur leurs trois premières courses. L’application mobile Yango, disponible sur iOS et Android, peut être téléchargée gratuitement en français, anglais et dans d’autres langues. Pour commander une course, les utilisateurs téléchargent l’application, l’ouvrent et indiquent leur destination. Avec la géolocalisation activée, le service localise l’utilisateur et trouve le chauffeur partenaire le plus proche. Lors de la commande, l’application calcule automatiquement le prix de la course. Shashi Shekhar Singh, directeur des opérations de Yango pour la région MENAP & Afrique, a commenté : « Moins d’un an et demi après notre arrivée au Maroc, le service Yango est désormais disponible dans trois des plus grandes villes du pays. Comme nous l’avons fait à Casablanca, nous établissons des partenariats stratégiques avec les communautés locales et les entités locales pour garantir un transport accessible et sûr pour tous. Contrairement à d’autres services en ligne, l’application Yango utilise des solutions de cartographie, de routage et de navigation de pointe ainsi qu’une distribution intelligente des commandes. Ces technologies réduisent considérablement le coût net des courses et le temps que les chauffeurs passent à chercher des clients, à se rendre chez eux ou à les déposer à leur destination. » Il a ajouté : « Nous sommes ravis des premiers résultats de notre lancement à Rabat et Tanger, et heureux d’élargir notre service au-delà de Casablanca. Depuis le début de cette année, nous avons continuellement amélioré notre application et mis en place de nouvelles mesures de sécurité pour les passagers et les chauffeurs partenaires sur notre plateforme. Nous avons reçu des retours positifs de la part des abonnés de nos comptes officiels sur les réseaux sociaux, et beaucoup nous ont demandé de lancer le service dans ces deux nouvelles villes. Désormais, les habitants de Rabat et Tanger peuvent profiter des fonctionnalités de Yango, comme la possibilité de commander facilement une course sans avoir à négocier le prix ni partager le trajet avec d’autres. En termes de sécurité, les passagers peuvent utiliser l’application pour partager leur itinéraire avec des membres de leur famille et contacter les services d’urgence si nécessaire. Nous pensons que nos clients apprécieront les avantages uniques que Yango offre. » Yango reconnaît l’importance capitale de la sécurité dans l’industrie du transport et continue d’intégrer des fonctionnalités de sécurité exclusives pour les utilisateurs marocains tout en renforçant sa plateforme et ses protocoles de sécurité. Tous les chauffeurs partenaires et leurs véhicules sont vérifiés avant d’être ajoutés au service. La nouvelle fonctionnalité de selfie passager permet désormais à l’utilisateur de télécharger une photo (ou de prendre un selfie) sur son compte personnel, permettant ainsi au chauffeur d’identifier visuellement le passager. De même, les passagers peuvent voir le selfie du chauffeur. Avant la course, les chauffeurs ont également accès au nombre de trajets effectués par l’utilisateur et à ses évaluations basées sur les retours des précédents trajets. D’autres fonctionnalités sont également disponibles, telles que les trajets multi-destinations, un rappel de mettre sa ceinture de sécurité en début de course et le partage de l’itinéraire en temps réel avec des proches. Un centre d’appel est également à la disposition des passagers pour poser des questions, faire des suggestions, signaler un problème ou récupérer un objet oublié dans la voiture. Pour les chauffeurs partenaires, Yango propose également des fonctionnalités innovantes telles qu’une alerte pour les zones potentiellement dangereuses, des contrôles de style de conduite et de vitesse, un bouton SOS pour les urgences, ainsi qu’un centre de support disponible 24/7.
Rabat : Célébration à la cathédrale Saint-Pierre de la Journée commémorative du Genocost à l’Est de la RDC
Une messe a été célébrée, vendredi 2 août, à la Cathédrale Saint-Pierre X de Rabat (Maroc), en hommage aux victimes des massacres commis à l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Organisée à l’occasion de la première journée commémorative du GENOCOST (génocide commis à des fins économiques), cette messe a réuni la communauté congolaise au Maroc sous la haute autorité de Son Excellence M. Henri Mangaya Mondowa, Ambassadeur de la République démocratique du Congo au Royaume du Maroc. Tous de noir vêtus, en signe de deuil, les Congolais résidant au Royaume du Maroc ont répondu présent à l’appel des autorités diplomatiques pour condamner le GENOCIDE perpétré contre leurs compatriotes à l’est de la RDC et dire leur solidarité avec les millions de victimes de guerre qui continue de sévir dans cette partie du pays. « Nous saluons de la décision prise par le gouvernement pour dénoncer le génocide et les crimes de guerre contre nos compatriotes », a déclaré à cette occasion Blaise Kizamba, un des responsables de la communauté congolaise. « C’est aussi un moment pour nous d’attirer l’attention de toute la communauté internationale, des pays frères et amis, épris de paix sur les atrocités et crimes que vivent nos populations de l’Est et sur l’impérieuse nécessité de ramener la paix dans le pays et de garantir l’intangibilité de nos frontières », a-t-il asséné. « La commémoration du GENOCOST est une occasion pour nous de se souvenir de nos victimes et de rendre hommage à leur mémoire », a pour sa part indiqué Stéphane M’boma, président l’association DICOMA (Diaspora congolaise du Maroc). Pour rappel, depuis trois décennies, la République Démocratique du Congo, dans sa partie Est, est le théâtre de conflits armés, des pillages de ressources naturelles et d’autres atrocités commises par des groupes armés soutenus par des forces étrangères, qui ont couté la vie à plus de 12 millions de Congolais. Des violences qui laissent dernière elles des familles déchirées et des communautés brisées sous le regard indifférent du monde entier. C’est pour marquer son opposition à cette tuerie que le peuple congolais dans sa majorité a décidé de faire du 02 août de chaque année une journée officielle de commémoration du GENOCOST, permettant ainsi aux Congolais de se retrouver autour d’un idéal commun et faire face à ces atrocités qu’ils endurent depuis 30 ans. Fredrich Gunther Mbemba
Rabat/Exposition. Les œuvres des lauréats de l’ESBAC s’invitent à la CDG
L’Espace d’Art de la Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG) de Rabat accueille une exposition d’art pluridisciplinaire des élèves artistes émergents de l’École Supérieure des Beaux-Arts de Casablanca (ESBAC). Fruit d’un partenariat institutionnel entre la Fondation de la CDG et L’ESBAC, cette exposition d’envergure, dont le vernissage a eu lieu le 13 juin 2024, en présence d’hommes de lettres, artistes, passionnés d’art de tous bords, est orchestrée par Said Guihia, artiste designer et directeur actuel de l’ESBAC. L’exposition-événement met en lumière un maillage complexe de tendances et d’expériences artistiques contemporaines. Elle offre un panorama général qui s’inscrit parfaitement dans l’esprit créatif de l’École Supérieure des Beaux-Arts de Casablanca (ESBAC) et reflète ainsi la dynamique culturelle à différentes échelles, du local au national. Cette initiative représente une véritable carte blanche, offrant un espace privilégié pour présenter une sélection non exhaustive des œuvres réalisées par les lauréats de l’ESBAC dans le cadre de leurs projets de fin d’études, toutes filières confondues. Ce rendez-vous incontournable met en avant l’innovation et la diversité des créations issues de cette prestigieuse institution. La présence des professeurs éminents tels que Dr Mustapha Chafik, Dr Abdellah Cheikh, et l’artiste Abderrazak Dounnajah, parmi d’autres membres du corps pédagogique, souligne l’engagement et le soutien apportés aux jeunes talents de l’Ecole. La carte blanche accordée à cette exposition témoigne de la confiance accordée à ces artistes en herbe pour exprimer leur créativité de manière libre et innovante. «Une action /projet qui remplit consciemment trois missions complémentaires à sa : parrainer les futurs artistes, faire valoir leurs œuvres et donner une visibilité à leurs démarches stylistiques à travers une programmation pluridisciplinaire qui intègre tous les champs de leur création.L’enjeu est de répondre aux attentes des néophytes et des passionnés d’arts, et de traduire sur le terrain les valeurs afférentes à l’évolution remarquable de la société et de son environnement socioculturel. Il est également question de contribuer à l’essor de l’enseignement artistique comme support efficace et condition sine qua non pour l’éducation et la formation. Il s’agit donc d’une plateforme interactive globale qui fait recours à d’autres disciplines, dont les genres littéraires et les connaissances audiovisuelles, pour développer la réflexion, l’esprit critique et la réception esthétique», indique à ce propos le critique d’art Dr Abdallah Cheikh, Professeur de l’histoire de l’art à L’ESBAC. Chaque projet présenté lors de cette exposition a fait l’objet d’un travail minutieux, tant au niveau conceptuel que technique. Les élèves-plasticiens ont dû relever le défi de concrétiser leurs idées avec rigueur et précision, sachant que chaque réalisation est soumise à une soutenance exigeante. L’attention portée aux détails et l’effort déployé par ces jeunes artistes promettent une exposition riche en diversité et en qualité artistique. «Chapeau bas pour les étudiants exposants ! Ils ont fait preuve d’audace et de liberté, approfondissant les messages symboliques de leurs œuvres dont l’imaginaire tourne surtout autour des sujets d’ordre existentialiste, tout en survolant d’autres thématiques d’actualité. Les œuvres présentées pour la première fois à Rabat favorisent le développement émotionnel et éthique des publics. Elles suscitent notre curiosité intellectuelle par leurs sensibilités et leurs perceptions. Elles alimentent les débats contemporains approfondis et apportent une forte valeur ajoutée à la formation de citoyens responsables, conscients, intègres et empathiques, soucieux de rejeter l’intolérance et l’indifférence», poursuit Abdallah Cheikh.